n° 17169 | Fiche technique | 42063 caractères | 42063Temps de lecture estimé : 23 mn | 07/12/15 |
Résumé: L'année se déroule et les sentiments d'Hélène envers sa coloc la bouleversent. | ||||
Critères: ff jeunes douche cunnilingu 69 fsodo init -initiat | ||||
Auteur : Nooz Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Préquelle de la série "La Compagnie Dorée" Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé de l’épisode 1 : « Hélène »
Hélène, une jeune eurasienne a réalisé son rêve, intégrer l’université d’Oxford. Elle partage son appartement avec une colocataire dont le charme trouble la jeune fille.
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L’image vacillante sur l’émetteur holographique se stabilise sur une personne, assise derrière un bureau sobre où seul le clavier d’un terminal apparaît. Ses cheveux gris coupés en brosse et ses yeux d’un bleu perçant et inquisiteur ont sur les personnes qui le rencontrent un effet glaçant, mais pour Hélène, elle ne voit là que son grand-père. À la stabilisation totale de l’image, il sourit et son visage sérieux s’éclaircit.
Hélène est étonnée.
Soudain, alors qu’Hélène va rétorquer, la porte de sa chambre s’ouvre à pleine volée. Une tornade entre tout sourire.
Marine se rend soudain compte du côté intrusif de son intervention dans un espace privé. Elle rougit instantanément et bafouille.
Elle commence sa retraite, quand Hélène réagit.
L’image se fige, puis disparaît comme, si elle n’avait été qu’un esprit évanescent.
Marine change de sujet.
Hélène acquiesce.
Marine quitte la pièce et tout en se déshabillant, elle se dirige vers la salle de bains.
Quand Hélène, ceinte d’une serviette, entre dans la pièce d’eau, Marine totalement nue se maquille. C’est la première fois qu’elle la voit ainsi et l’émoi qu’elle avait ressenti fin novembre ressort. Ce n’est pas qu’elle n’eût pas pendant le courant de l’année pensé à lui parler de son émoi, mais sa timidité ou sa pusillanimité faisait qu’elle trouvait toujours une excuse pour retarder l’échéance. Pour oublier cet état de fait, elle avait multiplié, des aventures épisodiques, mais le malaise qu’elle ressentait envers elle ne s’effaçait pas et souvent au fond de son lit, elle se masturbait en imaginant les mains de sa coloc courant sur son corps.
Elle ne peut détacher son regard des courbes délicieuses de sa camarade. La blancheur de sa peau, ses seins si volumineux, ce ventre épilé ne laissant que quelques poils blonds bien ordonnés sur le mont de vénus et une fente bien dessinée. Elle se précipite dans le coin ouvert de douche à l’italienne et se tournant de façon ridicule, elle ôte sa serviette et ouvre à fond les multiples jets de la douche. Elle s’enduit de gel et ses mains glissent sur son corps, elle retient un gémissement quand sa main gauche effleure ses tétons.
L’éponge enduite de produit moussant court sur son corps et quand elle atteint son entrejambe, une vague de chaleur la terrasse. Elle ferme les yeux et dans un mouvement de panique et de honte, elle ouvre au maximum l’arrivée d’eau, et règle la température au plus froid qu’elle peut supporter. Malgré le flot glacé, les fesses qu’elle aperçoit entre deux rideaux d’eau enflamment son ventre et la chute de l’atomiseur de déodorant que Marine récupère en se courbant, les jambes légèrement écartées terminent le travail. La vue des grandes et petites lèvres roses et brillantes déclenche un orgasme qu’elle masque de son mieux. Ses jambes la portent à peine, elle s’adosse pour ne pas tomber le cœur battant à tous rompre. Alors qu’elle reprend le contrôle de son corps, Marine se retourne et lui sourit et sort de la douche.
Une fois sortie, elle se recroqueville dans un coin de la douche, secoué de violent spasme. « Mon dieu, s’en est-elle rendu compte, la simple vue de sa chatte m’a fait jouir, et c’est bon ». Le doigt qu’elle pose sur son clitoris encore gonflé redéclenche une petite mort, et elle laisse un filet de voix s’échapper.
À dix stations de bus de Magdalen Street, dans une grande salle appartenant au campus, la fête bat son plein. Marine déchaînée se trémousse sur la piste bondée, une multitude de mâles fortement alcoolisés se pressent contre elle. Hélène danse aussi, mais plus sage, elle attire moins de jeunes hommes, les bières qu’elle a ingurgitées font leur effet. Elle s’enfonce dans la cohue portée par la vague des nouveaux entrants. Elle se retrouve rapidement proche de Marine et elle danse pratiquement collée. La sueur moule sa poitrine et ses cheveux dansent libres autour d’elle. Elle ne laisse personne indifférent, un jeune homme pousse vigoureusement Hélène pour se trouver en face d’elle. Il se colle et elle remarque les tétons de sa camarade tendre le tissu du corsage pour le grand bonheur du jeune homme. Marine rompt le contact en se tournant sur le côté. Soudain, une main se pose sur sa hanche, timidement, elle se retourne et un petit brun lui sourit, gentiment elle dégage la main, il n’insiste pas. D’autres mains plus subreptices effleurent son corps, elle ne s’en offusque pas.
Vautrée sur un pouf profond, Hélène admire Marine qui évolue sur la piste de danse, elle la trouve incroyablement attirante. Elle n’est pas la seule, elle attrape dans ses filets une quantité d’hommes. Cela ressemble à une parade nuptiale où chaque impétrant montre sous leurs plus beaux jours ses attributs pour conquérir la femelle. Marine s’amuse de cette position et joue de sa séduction naturelle, sans pourtant leur donner la moindre chance d’aboutir au résultat qu’ils désirent tous.
5 heures, l’air frais de la rue permet aux deux jeunes femmes de reprendre un peu leur esprit. La soirée s’essoufflait quand elles ont décidé de rentrer. À cette heure, Hélène a réservé un taxi, mais d’après le standard, il faut attendre une dizaine de minutes. Elles attendent à l’angle de la rue, un groupe d’hommes sort de la soirée et se dirige vers elles, passant à leur niveau, un grand brun se retourne.
Marine recule devant l’attitude menaçante de l’homme, elle se retrouve vite acculée contre le mur. Hélène s’interpose.
Il l’écarte violemment, elle se retrouve à terre, légèrement sonnée. Marine crie et se recroqueville, l’homme avance et ses amis rigolent. Deux voitures viennent de s’arrêter dans un crissement de pneus, quatre personnes en sortent. Trois d’entre eux canalisent le groupe et l’écartent de la scène, le dernier se rapproche du dernier qui, concentré par sa proie, ne change pas d’objectif. Il le saisit par le col de son blouson et par un balayage savant, le propulse directement sur les poubelles. Il s’affale ridicule.
La voix est grave et très calme.
Le jeune homme surpris par l’attaque se relève comme un serpent, la haine dans les yeux et un couteau de type cran d’arrêt à la main. Il avance visant le ventre de son adversaire. Sa réplique est cinglante, sa jambe, un mouvement balayage facial, touche le poignet du jeune homme, déviant la lame et la paume de sa main à une vitesse incroyable, tel un piston le touche en plein sternum. Il s’effondre le souffle coupé. Il relève Marine.
Hélène est suspicieuse, c’est trop beau pour être vrai. Elle s’approche de la personne qui semble être le responsable du groupe.
Elle s’installe dans la première berline, Marine dans la seconde.
Hélène est tiraillée par deux sentiments diamétralement opposés, d’un côté elle est heureuse de l’intervention et de l’autre une colère contre son grand-père.
Les véhicules s’arrêtent devant son appartement, l’homme soutient toujours Marine, encore sous le choc.
Le jeune homme qui était intervenu les ramène jusqu’à la porte du duplex, il se retourne vers Hélène.
Les deux jeunes femmes pénètrent dans l’appartement. Marine, la tête baissée, ne parle pas et ses mouvements sont lents et gourds. Hélène l’emmène dans la salle d’eau, lui ôte ses vêtements, elle en fait de même et la pousse sous la douche. L’eau est tiède et agréable, Marine réagit un peu, elle est prise d’un tremblement compulsif. Hélène la rejoint sous l’onde. Elle récupère une éponge et enduite de gel douche et commence une lente exploration du corps de Marine, ne laissant aucun centimètre de peau sans une couche épaisse de mousse. Les mains agrippées au mitigeur, elle cesse de trembler et se détend lentement. Hélène la dorlote et profite honteusement de la situation, quand elle passe entre ses jambes. Une fois séchée, elle la raccompagne dans sa chambre, la borde et lui pose un baiser sur le front.
Hélène couchée sur son lit écoute attentive les petits bruits de la chambre en vis-à-vis. Tout est calme maintenant, elle peut laisser son esprit vagabonder et analyser la fin de soirée. C’est avec toutes ces images qui se bousculent dans sa tête où elle trouve finalement le sommeil fort tardivement. Elle est réveillée en sursaut par une série de soupirs plaintifs de la chambre d’en face. Hélène regarde le réveil, 7 h 32. Marine se débat dans son lit, le drap tire-bouchonné en bas du lit.
Elle remonte le drap et se couche contre elle qui se calme doucement, encore secouée de soubresauts. Elle l’enlace et le corps chaud de sa coloc s’abandonne dans ses bras. Totalement réveillée par cet intermède, Hélène se rend soudain compte de la situation qu’elle n’avait pas préparée. La faible barrière en soie de la nuisette qu’elle porte ne suffit pas à l’isoler et les pointes de ses seins durcissent, imperceptiblement, ses hanches entrent en contact avec les fesses de son amie. Elle n’a jamais connu une sensation si intense avec quiconque. Elle se détache doucement et, sur le dos, elle glisse la main entre ses jambes et sous une jungle luxuriante, sa vulve est trempée et totalement ouverte. Elle plonge un, puis deux doigts dans son vagin, elle ne peut laisser échapper un soupir. Un troisième doigt rejoint les deux autres, ils n’ont aucune difficulté à plonger dans son vagin brûlant. L’adjonction d’un doigt déclenche en elle un orgasme violent, elle tremble et s’arque sous le plaisir dans une longue plainte, une multitude de flashes lumineux explosent dans sa tête. Elle réintègre sa chambre et se pelotonne dans sa couette, calmée.
Il est 10 heures du matin quand elle se réveille, la tête lourde et un sale goût dans la bouche. Elle jette un œil discret par la porte entrouverte, Marine semble, elle aussi se réveiller. Hélène prépare le petit déjeuner et se dirige vers sa chambre avec un plateau complet et bien garni. Marine, les yeux à peine ouverts, sourit légèrement. Elle remonte le drap sur sa nudité et prépare le lit pour recevoir le plateau. Assise l’une à côté de l’autre, elles picorent sur le plateau sans un mot, ses yeux sont cernés et son sourire qui, auparavant, était lumineux et communicatif, a perdu son éclat. Elle reste concentrée sur son plateau, mangeant peu. Hélène glisse sa main dans le dos de Marine qui tressaille. Surprise, elle retire prestement sa main.
Hélène s’enhardit et la serre dans ses bras. Elle se blottit contre sa poitrine, son souffle chaud dans le cou, le cœur d’Hélène s’emballe et sa respiration mal maîtrisée. Marine s’agrippe à la taille d’Hélène plus fort encore, elle reste un instant sans un mot, elle sent son cœur revenir à la normale.
Elle pose un baiser sur le sommet de la tête. Marine s’abandonne devant la vague de douceur que prodigue son amie, leurs deux cœurs battent à l’unisson, elle se sent bien.
La marque chaude et humide qui résulte de ce mouvement de tendresse la bouleverse plus, si ce n’était, elle ne peut s’empêcher de trembler légèrement. Elles restent un temps enlacées et elles tombent toutes les deux dans une torpeur régénératrice. Marine se réveille plus rapidement et se dégage de l’emprise étroite et douce de son amie. Elle se dirige vers la douche, la chaleur et la gentillesse d’Hélène lui ont fait du bien.
Hélène regarde les fesses dodues de son amie quitter la chambre, quelques instants après l’eau qui frappe le sol de la douche à l’italienne résonne. Elle n’est séparée de Marine que par quelques mètres d’air et une mince cloison. Elle imagine, son corps nu sur lequel coule l’eau, elle imagine ses mains qui courent sur son corps, passent sur son ventre et touchent cette magnifique fente qui la fait tant fantasmer. Couchée sur le lit, elle ne peut s’empêcher de glisser sa main entre ses jambes. Une multitude d’images fortes prennent possession de son cerveau, dans un mouvement irréfléchi, elle se lève brusquement, ouvre la porte vitrée de la douche et, toujours en nuisette, à la stupéfaction totale de Marine, Hélène se colle contre elle, hors d’haleine, son ventre imbriqué sur ses fesses et un violent tremblement secoue son corps dans un gémissement continu. Marine laisse sa compagne de l’instant se calmer, mais à peine ressortie de son exaltation, elle fuit la salle d’eau dans une série de sanglots.
Hélène recroquevillée dans son lit le vêtement collé à la peau par l’eau aperçoit Marine, elle a un mouvement de défense, elle est en larmes.
Marine pose son index sur sa bouche, d’un geste simple, elle détache la serviette qui ceint ses hanches, retire la chemise de nuit mouillée et tout doucement elle essuie sa compagne. Hélène se tortille mal à l’aise.
La serviette essuie chaque centimètre carré de peau, Hélène se détend et la caresse que lui prodigue Marine commence à porter ses fruits.
Elle s’exécute, son amie la chevauche, elle frémit, le ventre chaud et glabre s’appuie sur le haut des cuisses. Un baiser se pose sur son épaule, puis un second et d’autres suivent, les lèvres douces de sa compagne ont un double effet, une vague de frissons partant des lèvres posées irradie dans tous les sens et son ventre brûle soudain de plaisir. Les tétons turgescents de Marine creusent des sillons fictifs le long de son dos et suivent le chemin des baisers. Alors qu’elle atteint le creux des reins, Hélène commence à gémir et devient une poupée totalement soumise. Quand les caresses labiales jouent avec ses fesses et que ses mains transitent sous ses hanches, elle se soulève et se cambre découvrant son intimité uniquement cachée par une toison noire de jais. Le souffle court de son amante lui indique son degré d’excitation. Les doigts délicats qui écartent ses chairs intimes, dévoilant une conque rosée et trempée, la porte sur des sommets de plaisirs qu’elle n’avait jamais connus. La langue qui vient de pénétrer le centre de son vagin déclenche soudain en elle un violent orgasme non contrôlé, accompagné d’un long cri qui déchire la chambre. Marine, agrippée à ses hanches garde sa langue fichée et se délecte des sécrétions qui coulent abondamment.
Calmée, Hélène bascule sur le dos. Marine la regarde couchée sur le côté, elle effleure de la pulpe de son doigt les tétons toujours dardés.
Elle pose un baiser furtif, léger, agréable, sur la pointe de son sein, Hélène, la main tremblante, à la fois de désir, mais aussi de timidité, suit la courbe galbée de la poitrine de sa bienfaitrice, c’est doux et chaud et la finesse de la peau vibre sous la caresse. Elle enserre la masse, Marine ferme les yeux et secouée par de petits soubresauts se couche sur le dos vaincue par la vague de plaisir. Hélène, enhardie, a remplacé la main sur les seins par ses lèvres et un gémissement plaintif fuse quand sa langue agace le téton rose et tendu à l’extrême. Elle s’attarde sur ses deux petits monts pendant que sa main file et se dirige rapidement sur son entrejambe. La manœuvre est fébrile et sans subtilité, mais Marine laisse sa compagne l’emmener sans la diriger, vers un orgasme qu’elle désire avant tout. Il se déclenche quand ses doigts prennent possession sans grande douceur de son vagin. Elle crie son bonheur dans un « oui » ininterrompu et chevrotant. La bouche ouverte attire Hélène et leurs langues pour la première fois se retrouvent dans une sarabande effrénée. Elles tombent sur le côté hors d’haleine. Elles se sont embrassées de longues minutes, sans mots, entrecoupant des séances de jeux de langues profondes et de petits baisers du bord de lèvres.
Elle regardait Hélène accoudée et sa main caressait la cuisse de sa compagne.
Ce n’était pas une question, mais une affirmation. Elle continue.
Sa main remonte vers le pubis, comme acquiescement, elle écarte ses cuisses, elle s’engouffre dans l’espace libéré et sa bouche saisit le téton brun. Ses doigts effleurent la toison noire et Hélène sursaute légèrement, ses mains fourragent dans la chevelure blonde de sa compagne. Elle se cambre et un cri de souris lui échappe quand l’index détoure les grandes lèvres et se pose délicatement sur son petit bouton. Il reste gentiment sur la pointe sommitale, le mouvement circulaire double son volume et l’extrait de sa gangue protectrice.
Hélène se mord les lèvres, son rythme cardiaque s’accélère. Marine abandonne la position et les yeux de son amante la supplient de ne pas arrêter, son doigt impérieux écarte les chairs délicates et plonge dans son puits. Deux autres doigts le rejoignent et le va-et-vient qu’elle opère avec lenteur, se déroule au départ dans un doux bruissement, puis un clapotis. Son plaisir monte crescendo et le résultat à brève échéance est inéluctable, mais Marine, prend cet état de fait en défaut, ses doigts s’extraient du vagin détrempé et se posent en conque sur la vulve dans une position d’apaisement. Des petits baisers distillés sur le ventre finissent de la calmer.
Marine couchée contre son amante passe une jambe par-dessus le corps, Hélène aperçoit l’intimité glabre et rose s’ouvrir, laissant couler quelques gouttes sur sa poitrine. Elle glisse les bras sous les cuisses et saisit les fesses de son amante. La vue attire irrésistiblement la langue d’Hélène, sa compagne tressaille quand le contact s’opère. D’abord maladroite, Hélène, encouragée par les soupirs, apprend vite et arrive à moduler le plaisir de sa compagne, jouant avec le clitoris ou plongeant dans le vagin. Les soupirs sont maintenant remplacés par des spasmes et des cris étouffés, Marine vient d’enfouir sa tête entre les cuisses de son amante. Les deux jeunes femmes s’agrippent l’une à l’autre, leurs langues virevoltent, leurs corps sont parcourus de frissons, elles se donnent un maximum de plaisir sans aucune retenue, elles finissent par jouir dans le même temps, hurlant leur plaisir dans de violentes convulsions.
Les deux amantes calmées, leur visage maculé du plaisir de l’autre, s’enlacent et leurs lèvres s’effleurent dans de chastes baisers. Elles rayonnent et rien autour n’a plus d’importance. Elles ne parlent pas, elles ne font que s’embrasser ou par instants, elles enroulent leurs langues longuement, tout en douceur. Le regard qu’Hélène jette sur l’horloge la reconnecte avec la réalité. Une faim soudaine tiraille son estomac. Elle se lève précipitamment, Marine est surprise et s’étire, la rendant terriblement animale.
Le tintement des tasses et de la théière sur le plateau sort Marine de sa torpeur, elle s’étire au milieu du lit ravagé dans une nudité magnifique. Hélène a jeté sur ses épaules un châle léger qui lui donne un air évanescent, Marine lui sourit et s’assoit en tailleur.
Malgré son teint hâlé, Hélène rougit.
Les deux femmes, de part et d’autre du plateau, mangent le copieux petit déjeuner. Des sourires, des mains qui se cherchent un petit jeu de séduction s’instaure entre elles. Hélène reste envieuse devant la lourde poitrine de sa compagne, les tétons ont repris leur largeur, elle s’imagine saisir entre ses lèvres les beaux mamelons, les mordiller, les lécher…
Un changement de position et une main effleurant son bras la sortent de sa pensée.
Marine se lève, emportant le plateau vide dans la cuisine. Hélène reste sur le lit, heureuse, par la porte ouverte, elle observe sa compagne. Elle n’a pas trouvé de réponse au questionnement qu’elle lui a assené, en son for intérieur, elle n’a qu’une seule envie, la couvrir de baisers, sentir sa langue jouer avec la sienne, humer la douce odeur de son ventre, récupérer son plaisir, l’entendre geindre sous ses caresses, mais elle se demande si ces instants qu’elle passe actuellement ne sont que le contrecoup de la soirée violente qu’elles ont vécu et que revenu à une vie normalisée cet élan ne lui paraisse futile, voire même qu’elle en retire une certaine honte.
Elle se lève prestement et sans un bruit, elle entre dans la cuisine. Marine, surprise, manque de lâcher la tasse qu’elle nettoie, quand le corps d’Hélène se colle contre elle. Un baiser violent atterrit dans le cou, elle se cambre pour sentir plus fortement la toison de sa compagne qu’elle imagine humide contre ses fesses. Deux mains empaument ses seins et maltraitent les pointes, un vrai délice. Elle lâche la tasse et agrippe le bord de l’évier, laissant toute latitude à sa compagne d’abuser de son corps.
Les mains ont quitté les seins, mais ne sont pas inactives pour autant. Elles glissent sur tout son corps, dessinent des arabesques sur ses formes généreuses, ses lèvres délaissent le cou et descendent sur la colonne vertébrale.
Les doigts viennent de prendre possession de son intimité d’abord, en douceur et les gémissements de Marine l’incitent à plonger profondément et brutalement dans son vagin.
Aussi rapidement qu’elles l’ont pénétré, les doigts quittent son ventre et les baisers qui parcheminent ses fesses, alors que les mains écartent les deux globes fessiers. Marine se recule pour se cambrer et offrir une vue indécente à son amante.
Les baisers sont remplacés par une pointe de langue aiguë qui joue avec ses grandes lèvres inondées de cyprine Marine tremble, résiste à la caresse. Par une hyperventilation, elle contrôle la montée du plaisir, mais elle ne peut empêcher un cri rauque quand la langue atteint le clitoris durci de plaisir. Heureusement, son amante ne s’attarde pas, la jeune femme qui il y a peu de temps était maladroite, prend la mesure de son pouvoir et module ses caresses au gré du plaisir montant de sa victime.
Les mains d’Hélène maltraitent son fessier et écartent ses globes, dégageant à sa vue le petit œillet brun. La pointe de sa langue s’enhardit et effleure l’orifice.
La langue suspend son action, Marine pousse sa brune intimité vers la langue fuyante, elle reprend sa place sous l’injonction, plus présente maintenant et plus inquisitrice.
Hélène ralentit ses caresses, Marine récupère un instant ses esprits, mais le répit n’est qu’un leurre, les deux doigts qui pénètrent profondément son ventre lui arrachent un cri modulé par le long tremblement de tout son corps.
Marine se tord et crie son plaisir lâchant un flot qui inonde la poitrine d’Hélène surprise.
Marine haletante se retourne les yeux brillants et avec une lueur folle dans la pupille, Hélène trempée par son amie lui sourit, les tétons tendus preuve, si elle en était besoin, du plaisir tiré par son action. Elle ne peut s’empêcher de se jeter sur les pointes turgescentes et de les mordiller. Son amante l’entoure de ses bras, elle écarte les jambes comme heureuse de lui montrer son degré extrême d’excitation, ses doigts pénètrent le vagin détrempé, elle crie et jouit instantanément, dévastée par cette main qui la fouille et sur laquelle, elle resserre les cuisses comme pour ne jamais la laisser partir tant le plaisir est intense.
Marine, libère doucement sa main de l’écrin soyeux de sa compagne et les deux amantes se joignent sous la douche. Elles n’échangent aucune parole, elles n’ont pas besoin, leurs yeux parlent pour elles. Elles se blottissent et leurs bouches se soudent dans un baiser calme et profond. L’eau cesse de couler et leurs mains chargées de gel-douche enduisent toutes les parties de leur corps d’une couche de mousse. Leurs gestes sont doux et maîtrisés, elles ne cherchent pas à replonger dans la folie qui pourrait de nouveau déclencher de nouveaux plaisirs, du moins, pas tout de suite.
Elles se regardent souriantes couvertes de mousse, les yeux de Marine se dirigent vers le pubis broussailleux de sa compagne, la mousse blanche s’est accrochée plus fortement à cet endroit.
Marine est étonnée par la première parole si crue qui résonne dans la petite pièce.
Les yeux mutins de Marine se passent de réponse. Elle court nue et trempée dans sa chambre pour rapporter le nécessaire dans la douche. Hélène rincée l’attend assise sur le tabouret. Après un débroussaillement au ciseau, Marine enduit d’une épaisse couche de mousse à raser et la lame crisse sur la touffe revêche, deux lames plus tard, tout disparaît et elle visualise un magnifique abricot aux lèvres gonflées légèrement entrouvertes.
Marine pose un doigt sur le mont de Vénus maintenant glabre de sa compagne, elle frémit lorsque le doigt migre sur le renflement du clitoris. Il s’attarde sur le capuchon, appuie tourne autour, le pince, le tire doucement. Il grossit et bientôt le grain de riz qu’il protégeait pointe hors de sa cachette. Hélène, la tête renversée, les yeux fermés, geint doucement, ses lèvres intimes se sont ouvertes. Le doigt plonge un instant dans l’ouverture béante et reprend son massage brillant de plaisir, elle accentue sa pression sur le clitoris maintenant tendu à l’extrême et les soupirs sont remplacés par des petits cris que Marine contrôle avec dextérité. Un petit pincement bien orchestré délivre Hélène dans un long et doux orgasme…
Elle pose un baiser sur la fente, sa propriétaire se cabre dans un dernier soubresaut de plaisir.
L’une contre l’autre, elles émergent tard dans la journée. Elles se sentent bien, protégées de l’extérieur et de ces vicissitudes par la porte fermée et les gardes de son grand-père. La maison garde les traces de leurs luttes amoureuses, les deux lits sont défaits, la table de la cuisine garde les traces de leur passage. Marine sourit intérieurement en revoyant dans son esprit la teinte rosée de son amante quand elle lui montre l’objet qu’elle cachait dans sa table de nuit. Elle le sent encore au fond de son ventre, introduit par sa compagne. Il repose encore sur le lit orgueilleux, magnifique. Elle saisit délicatement le sein de sa compagne, elle se réveille doucement. Elle tourne le téton entre ses doigts, Hélène enfouit sa tête dans sa poitrine généreuse, dans un grognement de contentement, elle sent son souffle chaud calme, ses seins aussi réagissent et gonflent sous la chaleur et la douceur de sa peau.
Combien de temps les deux jeunes femmes restent ainsi, elles ne le savent pas. Le bonheur qui irradie entre elles les a déconnectées des réalités. Hélène, la tête toujours enfouie dans la poitrine, est réveillée et le jeu de son amante sur la pointe du sein, l’incite à poser de doux baisers sur la peau tendre et blanche, sa bouche atteint son téton, elle le suce. Marine crispe sa main sur sa poitrine et elle exhale de petits gémissements. Elle déplace son corps et frotte son pubis, ne laissant à son amante aucun doute son état. Son cœur bondit de plaisir quand une main impérieuse écarte ses fesses et effleure sa fente. Entre deux halètements, elle mordille la pointe tendue comme l’aime tant. Elle est complètement ouverte et n’attend plus que le bon vouloir de sa compagne, elle se fait attendre et augmente sa frustration et son désir.
Soudain, Marine retire sa main. Hélène entend l’ouverture du tiroir du chevet, elle reste suspendue, l’oreille aux aguets, le ventre offert. Un objet métallique et froid touche sa vulve, elle frissonne. Par petite touche, elle s’habitue à l’intrus et commence à apprécier son volume. Marine assure sa prise et une main écarte plus ses fesses. Elle se laisse diriger sans inquiétude par son amante, sans vraiment savoir où va la mener cette nouvelle expérience. Le doigt qui caresse son anus et force doucement le passage, lui donne une idée. Déjà, plusieurs fois dans la journée, Marine avait joué de son doigt et de sa langue avec son petit orifice, elle ne s’en était pas offusquée, elle avait même trouvé un début de plaisir à la caresse.
L’engin, maintenant passe d’un orifice à l’autre et, à chaque passage, il reste plus longtemps et force sa petite porte, elle sent son sphincter accepter la pénétration. Soudain sur une dernière poussée, la rotondité de l’objet s’enfonce d’un coup, par réflexe, elle l’enserre. Le plug est en place et la main libérée de son amante atteint son clitoris et en quelques pressions savantes, elle déclenche un orgasme différent. Il explose en elle par l’arrière et secoue son corps d’un tremblement désordonné et le plaisir que cela lui procure lui arrache un cri qui surprend Marine. Elle la serre dans ses bras pour partager son plaisir. Les tremblements et les cris s’estompent lentement, la respiration d’Hélène revient à la normale toujours enlacée par sa compagne qui lui distribue des baisers brûlant dans le cou.
Hélène porte la main sur la partie émergente du plug. Le simple fait de le bouger légèrement la remplit de frisson.
Alors que leurs langues se mélangent, le répéteur de poignet posé sur le bureau d’Hélène résonne. Elle regarde le réveil sur la table de nuit.
Elle se lève, se couvre d’un peignoir dans la précipitation, se rue dans sa chambre et décroche.
Sa voix tremble, le plug vient de lui lancer un message qu’elle réprime avec toutes les peines du monde.
La communication se termine sur le visage énigmatique de son grand-père. Hélène reste quelques secondes interloquée par la dernière phrase. Elle efface cette pensée rapidement de sa mémoire, pénètre dans la chambre de Marine, qui a remonté sur sa nudité un drap.
Marine lui sourit, les yeux pleins d’étoiles, Hélène tombe la robe de chambre et se glisse sous le drap et enlace sa compagne.
OoooOOOOoooo
Le carillon de la porte d’entrée sort Hélène de sa rêverie, la cible attendue entre. Hélène scrute les réactions de l’homme comme un éthologue. Elle est agréablement surprise, il n’a même pas bronché quand, en regardant subrepticement son répéteur, il s’aperçoit que la pièce est brouillée. Il n’est pas plus déstabilisé par la demande sur le ton dont Selma seule est capable de rendre sinistre, de lui donner son poignard caché dans sa manche. Par contre, c’est lui qui finit par mener le bal en testant les réflexes de son équipe.
La porte du salon s’ouvre, sa silhouette se découpe dans l’encadrement de la porte, Hélène frémit, une force émane du personnage.
Hélène ne sait pas encore que cette rencontre va complètement bouleverser sa vie.