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Temps de lecture estimé : 16 mn
04/01/16
corrigé 07/06/21
Résumé:  Eloise continue de découvrir ses hommes de Londres.
Critères:  fh hotel hdomine noculotte fsodo yeuxbandés
Auteur : Elo            Envoi mini-message

Série : Lucas et Alex

Chapitre 02
Nuit sur la Tamise

Épisode 2 – Nuit sur la Tamise



Résumé de l’épisode 1 : « Les lumieres de Londres »

Eloïse a rencontré un inconnu dans le train et a finalement passé la fin d’après-midi dans sa chambre d’hôtel pour un moment intime intense. Elle est encore assise sur le rebord du lit.



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18 h. Hôtel DoubleTree


Lucas : Tu ne veux pas rester avec moi ce soir, on dîne et tu passes la nuit ici ?

Moi : Je ne peux pas. Et puis je n’ai pas l’impression que tu cherchais une soirée romantique…

Lucas : L’un n’empêche pas l’autre, et je ne comptais pas être romantique après le dîner…

Moi : Désolée, mais je vois des amis.

Lucas : Masculins ou féminins ?

Moi : Masculins… Il est où, mon body ?

Lucas : On se revoit ?

Moi : Je pensais juste être la fille docile du train…

Lucas : Oui et je suis encore à Londres jusqu’à demain soir…

Moi : Il faut vraiment que j’y aille, où est mon body ?

Lucas : Je te le rendrai demain soir dans ce cas… Je serais jaloux que quelqu‘un d’autre te voie avec un truc aussi affriolant… T’as qu’à prendre une culotte sage dans ta valise… À moins que tu n’oses rien mettre sous ta jupe ?

Moi : Et qui te dit que j’ai des culottes sages ? Et pourquoi je n’oserais pas ?

Lucas : Trop BCBG et classique pour une touche d’inconvenance !


Récupérant ma jupe et mon pull à même le sol, je fais face à Lucas toujours allongé sur le lit. J’enfile mes vêtements et les réajuste face à la glace. Sans soutien-gorge, mes tétons encore dressés pointent légèrement sous le cachemire de mon pull.


Moi : J’espère le récupérer un jour…


J’attrape mon manteau et ma valise dans l’entrée, puis me retourne avec un petit clin d’œil :



Je referme la porte et me précipite vers l’ascenseur pour quitter l’hôtel.



J’avance dans la rue d’un pas affirmé ! Je n’en reviens pas que c’est bien moi qui ai vécu tout cela. Sur le chemin de Shoreditch, je réalise après quelques minutes de marche, que je me balade les fesses à l’air et que cela me plaît. Cette sensation d’air frais qui caresse mon sexe, alliée au frottement et à ma libido exacerbée par ces moments partagés avec un quasi-inconnu, dessinent sur mon visage un sourire que tous les passants ont l’air de me rendre. Et ce goût encore dans la bouche. Eh dire qu’il y a quelques semaines, je serais allée me laver les dents immédiatement ; et encore, si j’avais accepté de le faire !

Ma demi-heure de marche passe à toute vitesse et je sonne déjà à l’interphone d’Alex. Quelques marches et nous nous serrons dans les bras l’un de l’autre.


J’appréhendais ce moment. Et pourtant, encore sous l’effet sextime avec Lucas, la chaleur des bras d’Alex me renvoie dans mes rêveries.


Alex : Salut mon Elo ! Ça me fait trop plaisir de te revoir !

Moi : Coucou ! Merci !

Alex : Bon allez, pose tout. On nous attend pour drinks and Co !

Moi : Même pas le temps de me changer ?

Alex : Surtout pas ! Et puis tu es ravissante ainsi !


D’autorité, Alex prend mon bagage, le pose et referme la porte derrière lui.



18 h 30

Bras dessus bras dessous, nous déambulons en direction d’un bar où déjà un attroupement discute fort. Nous rejoignons un groupe d’amis d’Alex qui m’accueille agréablement. Quelques bières pour Alex, des sodas pour moi, nous nous racontons notre petite vie des derniers mois, sans que je n’aborde, bien entendu, ma journée très spéciale. Plus la soirée avance, moins je pense à Lucas. Alex, son mètre soixante-quinze, son visage d’ado, son look débraillé, focalisent mon attention. Malgré le monde, nous avons réussi à nous installer au bar ; assise une fesse sur un grand tabouret et la jambe repliée sur le repose-pied, nous sommes quasiment collés l’un à l’autre et mon genou est en contact avec sa cuisse. Je n’ai pas l’impression qu’il remarque à quel point je bois ses paroles et surtout à quel point j’aimerais qu’il prenne une initiative. Nous consommons ainsi pendant plus d’une heure, tantôt tous les deux, tantôt accompagnés de ses amis. L’un deux, un certain Matthew, me fait du gringue sans qu’Alex ne tente de l’en dissuader.

Finalement, nous nous retrouvons à une table à manger des tapas tous ensemble. Mon excitation est retombée et j’en suis à regretter de ne pas être resté en compagnie de Lucas.



0 h

Nous rentrons à l’appartement où Alex me cède sa chambre et propose de s’installer dans le salon pour la nuit.


Alex : Ça n’a pas l’air d’aller, Elo ?

Moi : Si… je suis un peu fatiguée.

Alex : Bon, si ce n’est que ça… alors ça va.


Dans la chambre, je me déshabille, pliant soigneusement ma jupe, étalant mes bas sur le bras de la chaise. J’ai volontairement laissé la porte entrouverte et, à plat ventre sur le lit, je consulte mon smartphone. Pas de message, quelques mails du travail auxquels je réponds brièvement. Si Alex entrait ou regardait, il me verrait, nue, sur le ventre, les jambes à moitié ouvertes dévoilant mon intimité. Fermant les yeux, je l’imagine entrer. J’aimerais qu’il vienne derrière moi, qu’il baisse son pantalon, qu’il me tire jusqu’à lui pour me prendre brutalement.


Mais, fantasme, rien ne se passe.

Résignée, je profite de la salle de bain, enfile mon tee-shirt long de dodo et me couche.



1 h

Je ne dors toujours pas. Smartphone en main, j’envoie un message à Alex qui n’est pourtant que dans la pièce d’à côté.


Moi : « Tu dors ? »

Alex : « Non. »

Moi : « Je n’y arrive pas non plus. Tu ne veux pas venir dormir avec moi ? »


Quelques secondes plus tard, Alex passe l’entrebâillement de la porte et vient se glisser sous la couette.


Moi : Je peux venir contre toi ?


N’attendant pas sa réponse, je pose ma tête sur son épaule, une jambe par-dessus lui et ma main sur sa poitrine dénudée. Ma cuisse appuyant légèrement sur son entrejambe me montre que son corps réagit plus qu’il ne le montre. Je m’enhardis, descends ma main le long de son ventre et effleure la ceinture de son caleçon.


Moi : Pourquoi tu ne m’as pas draguée ce soir ?

Alex : Elo, je ne voulais pas que tu te sentes obligée de quoi que ce soit parce que je t’ai proposé de dormir à la maison… je pensais que tu venais juste en amie-ami.

Moi : Dans le passé, ça ne t’a pas gêné…


La main dans son caleçon, j’entame un lent va-et-vient. Il est chaud, dur et si doux. Les palpitations de son cœur résonnent jusque dans ma main. J’ai envie de lui et mes lèvres vont naturellement embrasser son torse imberbe comme dans mes souvenirs. Je suce son téton, le lèche pendant que ma main descend son caleçon et libère la tension de son entrejambe. M’installant à califourchon sur Alex, je retire mon tee-shirt en repoussant les draps ; mon sexe est collé contre le sien ; remuant le bassin, sa tige glisse contre mon clitoris, écarte mes lèvres. Enfin Alex cède et m’attrape la nuque pour m’attirer jusqu’à ses lèvres. Sa langue dans ma bouche, mes seins contre son torse, ses mains sur mes fesses qui accompagnent le mouvement et me plaquent contre lui. L’excitation est revenue d’un coup. Le plaisir monte au fur et à mesure que j’accélère mes ondulations. Je sais que je vais jouir et je me relève. Je ne me retiens pas de vocaliser des « han ! », des « oui »… jusqu’à ce qu’un spasme parcourt mon corps et que mon sexe trempe les cuisses d’Alex.


Reculée sur ses cuisses, je me saisis de son membre et le masturbe. Des deux mains, j’étale mon plaisir en pressant son champignon dans ma main.


Moi : J’ai envie de t’avoir en moi…


Alex tend le bras vers la table de nuit, ouvre le tiroir et sort un préservatif qu’il me tend. Maladroitement, je finis par le dérouler jusqu’à la base. Je me retourne et guide sa tige pour m’enfoncer progressivement. Un jour, Alex m’a dit que c’était la position qu’il préférait : à genoux, dos à lui ; tendant son sexe au maximum et frottant mes parois divinement. Ses mains sur mes hanches, je le laisse me guider au rythme qu’il désire. Mon bassin s’agite de haut en bas, décrit des cercles, pivote d’avant en arrière afin ne faire qu’un avec Alex. Je ressors le sexe d’Alex complètement, le frotte contre mes fesses puis le réintroduit en moi pour mieux recommencer.



En trois mouvements, je me retrouve les fesses en l’air, la tête dans l’oreiller. Encore une fois, il me connaît ; il sait le plaisir que me procure cette position. Je le sens entrer et sortir, tirant mes hanches pour venir claquer son ventre contre mes fesses ; je mouille plus que jamais dans cette position. Les mains entre mes jambes, je caresse mes lèvres et compresse sa tige. Alex continue son rythme cavalier pour mon plus grand bonheur. J’aimerais lui crier de me prendre plus fort, de me dire des mots très crus, mais je ne peux pas. Je n’ai jamais osé le faire avec mes amants ; la peur d’être vulgaire ou tout simplement de gâcher un moment de plaisir. J’envie ces femmes qui osent donner de la voix, qui osent jeter des « baise-moi plus fort… ». Non, moi je mords l’oreiller, couine juste ce qu’il faut pour l’encourager.


À ce rythme, Alex ne tient pas longtemps et s’affale sur moi en déversant son plaisir. Toujours en moi, je le sens se ramollir avant de se désunir. Alex dépose un doux baiser dans mon cou et se lève pour rejoindre la salle de bain. Je ne le vois pas revenir, car je tombe dans les bras de Morphée, épuisée par cette journée pleine de jouissance.



7 h 30

Quand j’ouvre les yeux, la pièce est déjà baignée par les rayons du soleil, et Alex est dans le lit à côté de moi en train de lire un bouquin. Alex me regarde et je sens qu’il ne sait pas s’il doit m’embrasser ou juste continuer à me sourire. Prenant les devants, je me colle à lui et pose un baiser sur les lèvres. J’aime cette sensation de nos corps nus au réveil, cela me rappelle tellement de choses.


Alex : Hello, je ne voulais pas te réveiller.

Moi : Bonjour.

Alex : Tu as bien dormi ?

Moi : Oui, j’ai passé une très bonne nuit. Et pas que la nuit.

Alex : Arrête, tu vas me donner des idées.

Moi : Je peux peut-être t’aider.


Je ne lui laisse pas le temps de répondre et pose ma tête sur son ventre sous les draps. Ma main caresse son sexe qui grossit rapidement et je prends son gland entre mes lèvres pour le suçoter. Les yeux fermés, ma bouche descend sur sa tige un peu plus. Je ne bouge plus. Seuls ma langue et mon pouce continuent leur manège. Je m’applique quelques minutes ainsi puis assise en tailleur au niveau de son bassin, je le masturbe de mes deux mains.


Moi : Je peux te faire jouir comme ça, tu sais ?

Alex : Ah oui ?


D’un mouvement lent et ferme, je frotte son sexe entre mes paumes, salivant régulièrement sur mes mains pour augmenter son plaisir. Alex soupire et me regarde. Quand sa respiration s’accélère, j’augmente la pression de mes doigts et amplifie mes allers-retours. Levant son bassin, un premier jet crémeux vient lui zébrer le torse et un second se répand sur mes mains.


Alex : Tu es diabolique !


Je me love contre lui, continuant de le caresser plus délicatement.



9 h

J’ai quitté Alex sur le pas de la porte avec un dernier baiser et mon premier réflexe est de regarder mon portable. Pas de message de Lucas. Rien. Je ne sais pas comment l’interpréter. Dois-je être déçue ? Attend-il que ce soit moi qui l’appelle ? Dois-je juste lui envoyer un message ?

Je cogite sur le chemin vers le bureau, repoussant ma décision à plus tard, en espérant qu’il se rappelle à moi.



10 h

Je n’ai pas la tête au travail. Lucas, Alex… Alex, Lucas. Je pense à l’un pour son charme et son côté inconnu, à l’autre, car il occupe une place depuis toujours dans mon cœur. Alex a toujours été le bon copain, le bon amant, même si tous les deux on n’a jamais voulu ou pu aller plus loin.


Je quitte le bureau, descends au coin de la rue et achète un paquet de cigarettes. Je ne fume pas. Enfin pas régulièrement. Étonnamment je peux en griller une sans jamais m’accoutumer. L’inverse de ce qui est en train de se passer avec mes deux amis de Londres. Je viens juste de coucher avec l’un et l’autre et déjà leurs odeurs, leurs goûts, leurs mains, leurs sexes me manquent.

Soufflant un nuage de fumée, j’écris à Lucas :


« Coucou. Bien dormi ? »



Je marche un peu dans la rue puis reviens sur mes pas. Deuxième cigarette et je reçois un SMS. Mais pas de Lucas.


Alex : « Biz mon Elo. Bonne matinée et à ce soir. »


Je remonte et me plonge dans le travail. Des documents à travailler avec des collègues prennent toute mon attention.



11 h

Mon téléphone vibre et j’échange avec Lucas par SMS. Enfin il répond.


Lucas : « Oui. Envie de toi ».

Moi : « Ah ».

Lucas : « Je finis à 13 h. Tu me rejoins à l’hôtel ? je dois rendre la chambre à 14 h. »

Moi : « Depuis quand je suis à ta disposition ? »

Lucas : « Depuis hier, non ? Suis sûr que tu en as aussi envie que moi. »

Moi : « Et c’est quoi le programme ? »

Lucas : « J’ai bien aimé cette baie vitrée et tes jolies fesses m’iront très bien. »

Moi : « ? ? ? »

Lucas : «Je file. À tout à l’heure. »

Moi : « J’ai pas dit que je venais. »

Moi : « Allo. »


Et zut ! Lucas ne répond plus. Je suis furax de son aplomb. Il me refait le coup d’hier soir.

Je ne sais pas si je dois être furax ou pas. Finalement cette fin d’après-midi avait été plus qu’excitante, mais si j’accepte aujourd’hui, je crois avoir compris que ce sont mes fesses qui sont en question. Et pour tout dire, je ne sais pas si j’en ai envie. Non pas que j’aime ou que je n’aime pas : telle n’est pas la question. Car quoi qu’il en soit, ce n’est pas agréable. Je ne sais pas comment les autres le vivent, mais moi, c’est dans ma tête que cela se passe. C’est toujours moi qui l’ai demandé à mon amant, dans un moment d’excitation intense, certes pour aussi lui faire plaisir, mais surtout comme un défi à moi-même : oui je suis aussi un peu dévergondée.



12 h 30

J’y vais ? J’y vais pas ? Il me reste dix minutes pour me décider. Même si je sais que l’idée m’excite. Y a qu’à voir l’état de mon bas-ventre. Tendu, gonflé. Tout comme mes seins, comprimés dans leur carcan.


Ce sera pile ou face. Quand je serai en bas de l’immeuble, pile je pars à droite vers l’hôtel, face, je pars à gauche prendre à manger. J’enfile mon manteau et informe les collègues d’une pause-déjeuner et d’une course qui me prendra une heure ou deux.


Pièce posée sur le pouce, je lance. Face. Ah ! Je rallume une cigarette.

Je relance. Pile. Je pars vers l’hôtel.



13 h

Après dix minutes à tourner en rond en bas de l’hôtel, j’entre enfin dans l’ascenseur direction le treizième étage. Je compte bien lui dire ce que je pense de ses messages. Décidée, je frappe à la porte.


Lucas : Bonjour, j’étais sûr que tu viendrais !


Je rentre comme une tornade dans la chambre et me retourne pour lui faire face. D’un ton plutôt ferme, mais gentil, je compte bien lui dire trois-quatre vérités.


Moi : Ah oui ! Alors, laisse-moi te dire deux-trois choses.

Lucas : Elo…

Moi : Non, non, laisse-moi parler. Tout d’abord, je ne suis pas un objet et plutôt que de m’envoyer des messages, tu pourrais au moins m’appeler ou répondre aux miens. C’est pas parce qu’on a passé vraiment un bon moment hier que tu ne dois pas faire preuve d’un peu de romantisme ou de galanterie !


Lucas tient toujours la porte ouverte. Il la ferme, me sourit et se dirige vers le lit… le suivant du regard, je découvre sur la couverture deux petites boîtes avec un joli nœud.


Lucas : Ça tombe bien alors… Je me disais que tu trouverais cela romantique…

Moi : C’est pour moi ?

Lucas : Ne t’emballe pas non plus… Ouvre le plus petit.


Je suis scotchée, limite pivoine. Lucas me débarrasse de mon manteau avant que je ne prenne le paquet.


J’aurais dû m’en douter vu la teneur de nos rencontres : la boîte contient un œuf et une télécommande dans un joli écrin rose. Dans mon dos, Lucas s’approche et je le vois une écharpe à la main.


Lucas : Et si on l’essayait maintenant… laisse-moi faire.


Lucas passe l’écharpe sur mes épaules et la remonte sur mes yeux. La douceur de la soie vient obscurcir ma vision. J’approche mes mains de mon visage quand Lucas pose doucement sa main sur l’une d’elles.


Lucas : Tu n’as pas confiance ?

Moi : C’est que…

Lucas : Ça va te plaire.

Moi : D’accord.


Lucas finit d’attacher le nœud et laisse ses mains parcourir mon cou, mes épaules puis le long de mes bras pour se poser sur mes hanches.


Lucas : Je vais t’enlever ta jupe maintenant.


Je réalise soudain que ce que je porte n’est pas la tenue la plus adaptée ou sexy pour ce genre de rendez-vous. Une jupe de tailleur jusqu’au genou, un collant, certes avec une jolie couture le long de la jambe, une culotte blanche toute simple et soutien-gorge assorti, un petit pull léger pour couvrir le haut.

Descendant le zip de la jupe, il la fait tomber à mes pieds et me l’enlève un pied après l’autre.


Lucas : Un collant… vraiment… tant pis pour lui…


Il me prend la main pour me déplacer dans la pièce et la fraîcheur dans mon dos me fait comprendre que je suis contre la baie vitrée. Je suis surprise de sentir le souffle chaud de Lucas au niveau de mon entrejambe et comprend tardivement ce qu’il est en train de faire. Tirant le voile de mon collant, il craque d’un coup de dents l’entrejambe et agrandit l’ouverture en tirant dessus.


Moi : Oh !

Lucas : T’inquiète, ça ne se verra pas sous ta jupe…


Cette fois-ci, je sens bien sa bouche qui se colle sur mon sexe au travers du tissu, une pression exercée par sa langue sur ma fente alors que je sens ses mains qui me parcourent l’arrière des genoux. Que j’aime ces picotements qui remontent dans la colonne vertébrale et soulèvent ma poitrine. Les mains de Lucas remontent et retrouvent sa bouche pour écarter le tissu déjà bien humide.


Lucas : Écarte encore les jambes…


J’obéis et un doigt pénètre ma chair pendant que sa langue agace mon clitoris dans un ballet divin. Puis plus rien, je sens Lucas partir puis revenir.


Une pression fraîche sur mes lèvres ; Lucas fait aller et venir ce qui me semble être l’œuf contre ma fente, le poussant à chaque fois un peu plus à l’intérieur de moi. Dans une dernière poussée, l’œuf prend place au fond de moi et j’étouffe un cri de surprise. Remontant contre mon corps, Lucas pose sa bouche contre la mienne et m’entraîne dans un délicieux baiser pendant qu’il titille de ses doigts mon clitoris. Sa bouche bisoute ma joue et près de mon oreille il me murmure :



M’exécutant, je m’imagine comme dans une glace, le haut du corps encore couvert, le bas du corps dans un collant déchiré laissant apparaître mes fesses dans cette culotte blanche. Cette fois-ci, Lucas redescend pour s’accroupir dans mon dos. Ses mains déchirent encore un peu plus le collant avant de tirer mon bassin pour me cambrer davantage. Une main s’empare du bord de ma culotte et dénude mes fesses. Brusquement, je sursaute quand mon vagin se met à vibrer.


Lucas : C’est agréable non ?


L’œuf vibre alternativement sur deux niveaux de vitesse. L’effet de surprise passé, une douce chaleur commence à m’envahir et je me laisse aller à ce bien-être. Ce sont tout d’abord les mains de Lucas qui caressent mon postérieur avant que sa bouche ne vienne l’embrasser, déposant des baisers sur le bas de mes reins, mordillant une fesse. Quand sa langue descend le long de ma raie, sous l’effet de l’air, ma peau se met à frissonner. Lucas écarte mes globes et sa langue vient tournoyer sur mon anus. Je ne suis pas habitué à cette caresse et découvre à quel point cela peut être divin. Pointant sa langue, il force légèrement mon étoile pour mieux la laper. Puis, un doigt humide la remplace, caressant, appuyant avant de plonger en moi. Je me contracte puis décontracte quand il ressort ; mais c’est pour mieux revenir. Sa langue revient saliver et mon anus est de nouveau forcé. Il m’ouvre un peu plus encore et je sais qu’il n’y a pas qu’un doigt dans mon fondement. Quelques minutes passent, sans un mot, forçant chaque seconde un peu plus mon sphincter.

Se redressant, Lucas est collé contre moi.


Lucas : Ne bouge pas …


Au bruit, je l’imagine se débarrasser de son pantalon. Une vibration plus intense irradie mon sexe ; la vitesse de l’œuf est plus forte, et semble aussi plus aléatoire.

Lucas se colle alors dans mon dos et je sens sa tige dure entre nous.


Lucas : Je vais venir dans tes fesses maintenant…


Sa phrase n’attend pas de réponse. Déjà son sexe frotte de bas en haut contre ma raie. Deux doigts viennent dans ma bouche et sa voix me dit « mouille les bien » dans une sensation de déjà vu. Je salive laissant un filet quand il les enlève avant de les glisser dans mon petit trou. Il prend une de mes mains, l’amène dans mon dos pour que je dirige son sexe dans mes fesses. Puis, posé contre mon étoile, Lucas force et fait disparaître son gland en moi.


Moi : Han ! Ah. Doucement, s’il te plaît.


Ma demande n’est qu’à moitié écoutée puisque Lucas continue lentement son intromission jusqu’à ce que seule ma main l’empêche d’aller plus profond en moi. La douleur est intense. Je retire ma main voulant la poser sur sa hanche pour freiner sa progression, mais il la replace contre la vitre et entame un premier va-et-vient. Je souffle, grimace, avance le bassin pour fuir cette pénétration, mais Lucas m’agrippe fermement les hanches et se colle contre moi. Une sensation d’écartèlement, de brûlure que toutes les vibrations dans mon sexe ne font pas oublier.


Et le rythme devient plus régulier, plus soutenu. Mon corps s’habitue à cette présence contre nature. Et pourtant je jouis. Ma tête jouit, mon sexe tambourine, coule. Mes fesses me font mal, mais je prends du plaisir. Et je me détends. Lucas a arrêté la vibration dans mon sexe et maintenant chaque pénétration est plus puissante. Son corps claque contre le mien et je l’accompagne d’un cri contenu dans ma gorge. Des « han », des « ah ». L’espace entre la vitre et mon bassin n’existe plus. Il n’y a plus moyen d’amortir chacun de ses coups de hanches. Et je sais qu’il va jouir, trois, quatre, cinq poussées violentes avant de se bloquer au fond de moi. Des poussées qui m’ont presque soulevée du sol, les seins écrasés contre le verre. La chaleur de son sperme inonde mon boyau. Il pousse encore comme s’il pouvait me transpercer encore plus, avant de relâcher son étreinte.


Lucas tire sur le nœud de l’écharpe et me rend la lumière alors qu’il est toujours en moi. Je découvre la ville sous un rayon de soleil alors que je fais l’étoile de mer contre la vitre. Mes mains sont moites et ont créé un halo sur la vitre.


Lucas sort de moi doucement et remet ma culotte en place. Relâchant mes muscles, je sens le sperme couler de mes fesses, mais je m’en fous.

Me retournant face à lui, nous nous embrassons. Juste un petit baiser du bout des lèvres. Et je souris bêtement. Et va savoir pourquoi, je lui dis « Merci ».



13 h 45

Je parcours le hall de l’hôtel. J’ai mal au cul ! Je pourrais le dire autrement, mais c’est la juste réalité : j’ai mal au cul ; la désagréable ou agréable impression que son jus coule toujours de mes fesses ; la culotte mouillée, et j’ai gardé l’œuf en moi. Et pourtant je me sens bien, un peu comme après un footing, quand j’ai repris mon souffle et que les muscles se sont relâchés.


Encore une fois, j’arbore un sourire bête sur mon visage quand je passe la porte de l’hôtel et m’arrête pour allumer une cigarette.


Alex : Elo ? Tu travailles pas près de St Paul ?


Face à moi, Alex me regarde avec des yeux tout écarquillés.



(à suivre)