n° 17309 | Fiche technique | 13823 caractères | 13823 2358 Temps de lecture estimé : 10 mn |
25/03/16 |
Résumé: Alexie apprend l'existence d'un objet légendaire permettant de devenir irrésistiblement belle. Cela tombe bien, elle ne rêve que de cela. Trouver cet objet va devenir sa quête personnelle. | ||||
Critères: #fantastique f fh hotel voyage exhib | ||||
Auteur : Gwent Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : La légende d'Alexie Chapitre 01 | Épisode suivant |
L’histoire qui suit, vous contera les folles aventures d’Alexie. Alexie, est une jeune femme recouverte d’un voile de la tête au pied. Seul apparaît son visage, ô combien envoûteur !
Mais remontons dans le temps et commençons par le début. À cette époque, Alexie a seize ans et tombe éperdument amoureuse de Yoni, un garçon de sa classe. Les premiers regards apparaissent avec l’impression d’un sentiment réciproque. Des paroles se partagent, des mots s’échangent, et quelques gestes se frôlent. Deux mois plus tard, Alexie et Yoni se donnent leur premier baiser, leur premier frisson. Leur passion adolescente continue ainsi : en fleuretant gentiment. Yoni tente quelques fois d’attirer Alexie vers des plaisirs plus adultes, mais Alexie s’y refuse simplement. Jamais il n’insiste et jamais Alexie n’en demande plus.
Au bout d’un an et demi de petits flirts en commun, les choses commencent à se gâter entre eux. Une rumeur arrive aux oreilles d’Alexie. Yoni serait sorti au cinéma avec Marie ! Quoi ? Yoni serait-il ce genre de mec ? Pour en avoir le cœur net, Alexie décide d’espionner ce que disent « les garçons » à la sortie du cours d’anglais. Pour elle, « les garçons », c’est le groupe de garçons auquel elle s’intéresse, dont fait partie Yoni. Cette année, leur classe est séparée en demi-groupes pour certains cours d’anglais « afin de privilégier la prise de parole » avait dit la prof principale et « les garçons » ont tous cours durant un horaire différent d’elle. Alors, à la sortie de leur cours, elle trouve un endroit suffisamment discret pour écouter sans se faire voir et suffisamment anodin pour pouvoir prétendre attendre le prochain cours si jamais elle se fait prendre.
La sonnerie retentit, son cœur aussi :
C’en était trop pour Alexie qui sort de sa cachette. Comme le vent dissipe le brouillard, son arrivée disperse les copains de Yoni. Il ne cherche pas à nier, et s’embrouille dans des théories vaseuses : « Je suis un homme, j’ai des besoins », « Mais tu l’as vue ? Je ne pouvais pas lui dire non », etc. Bref, la première partie de leur histoire s’achève ainsi.
Alexie, furieuse et bouleversée, se concentre sur les études. Yoni, après s’être fait déflorer par Marie, tente vainement de la récupérer, mais n’insiste pas très longtemps. Elle ne veut plus jamais se faire rejeter ainsi !
Au bout d’une année, enfouie dans divers livres, plus ou moins liés à ses études, Alexie tombe sur une légende qui la fascine au plus haut point. Il existerait un parfum magique. Une simple goutte sur le corps permettrait de vous rendre irrésistible. Mais bien entendu, ce n’est qu’une légende.
Du haut de ses dix-neuf ans de pucelage, elle rêve plusieurs fois de cette légende. Sa main coule dans sa culotte, s’agitant avec fougue sur des images oniriques de corps s’entremêlant, sur les images de son propre corps fougueusement désiré par les autres. L’orgasme ne tarde jamais. Si jamais, elle pense à cette légende avant de dormir, la suite est écrite…
Si bien qu’elle y pense de plus en plus souvent, se renseignant des différentes variantes de la légende. Certaines parlent d’un calice à boire, mais plus fréquemment d’une Pomme d’Or à croquer. Certaines parlent de malédiction, d’autres réservent cela aux femmes, d’autres encore y voient la manifestation d’une divinité oubliée. Chaque variation lui permet d’enrichir son imagination érotique de dizaines de possibilités. Alexie découvre son corps nuit après nuit, scénario après scénario.
Elle est belle, elle le sait. Châtain clair, de taille moyenne, aux formes avantageuses, elle aime ses fesses fermes et ses seins assez généreux pour remplir sa délicate main lors qu’elle se caresse. Mais cela ne lui suffit plus. Elle ne veut plus être belle, elle veut être irrésistible. Elle veut être la légende. Y a-t-il un moyen pour que la légende soit vraie ? Elle étudie longuement la vie des hommes et femmes jugées irrésistibles : Hélène de Troie, Cléopâtre, Diane de Poitiers, Don Juan, Casanova. Elle cherche des indices de surnaturels dans leur biographie.
Il arrive un soir, où elle en a marre. Elle veut forcer la légende. Qu’elle soit vraie ou non, elle veut être irrésistiblement désirée. Elle s’habille le mieux qu’elle le peut et sort avec ses amies. Mais elle n’est pas la seule fille présente à la soirée et elle se rend compte de la différence entre réalité et fantasme.
Puis, elle rencontre par hasard Paul et perd son pucelage avec lui. Mais c’est trop banal pour être raconté, et elle serait bien d’accord. Mais, cela marque le début de sa vie sexuelle. Les semaines passent et s’enchaînent. Elle connaissait déjà bien son corps et avec le temps, elle connaît de plus en plus l’effet qu’il peut avoir sur les autres. Les recherches concernant la légende pour devenir irrésistible continuent de la hanter. Elle peut passer des semaines à lire des livres et à ne voir personne ou, au contraire, excitée comme pas possible, passer son temps à la recherche d’un partenaire avec qui passer la nuit. Elle ne cherche pas à se mettre en couple : cela lui paraît impossible tant qu’elle n’a pas réglé son histoire avec Yoni.
À vingt et un ans, son diplôme d’histoire en poche, et des pistes plein la tête, elle part à la recherche de la Pomme d’Or tant rêvée (elle est désormais persuadée qu’il s’agit d’une Pomme d’Or). Sa première piste l’amène dans un temple abandonné dans l’Himalaya. Elle se rend vite compte que c’est une fausse piste. Suivant diverses légendes, recoupant avec le savoir qu’elle a accumulé, elle va d’indice en indice à travers le monde, tombant souvent sur de pareilles fausses pistes. Elle voyage sans ticket de train, en stop ou en âne. Elle trouve toujours de quoi gagner sa nourriture, à base de petits boulots éphémères. Bien entendu, ses quelques économies lui sont particulièrement utiles. Souvent, trop excitée par la quête qu’elle mène pour se calmer avec sa seule main, elle tombe dans les bras d’un amant d’un soir. Parfois, cela lui permet d’obtenir quelques informations ou un lit pour la nuit. Finalement, elle arrive à la fin de sa quête (mais au début de ses aventures) la veille de ses vingt-quatre ans.
Ce matin-là, elle arrive dans un petit hôtel miteux près du mont Olympe, à la recherche d’une grotte cachée dans la montagne. Le réceptionniste de l’hôtel détonne avec le lieu. Il a l’air d’un majordome anglais dont les maîtres se sont débarrassés pour cause de faillite. Environ trente-cinq ans, brun et coiffé impeccablement, le visage sévère, il s’habille de costumes classe, quoique vieux et abîmés. Au premier coup d’œil, Alexie le veut dans son lit, veut le voir sauvage. Mais à ce moment-là, elle arrive d’un voyage de deux semaines à pied à travers les campagnes grecques, sans douche, sans miroir, et avec d’autres soucis que celui de plaire. Bref, elle a l’air d’une SDF ayant trouvé de quoi se payer une nuit d’hôtel (ce qui n’est pas loin de la vérité).
Elle monte donc se laver en pensant qu’elle l’aurait plus tard. Pour changer les idées, elle essaie de repérer sur une carte l’endroit précis où elle doit se rendre. Une idée en entraînant une autre, elle se trouve bien vite la main sur sa culotte mouillée, se maquillant d’une autre main. Puis, elle enfile une robe sexy qu’elle a volée dans un magasin à Athènes et descend voir le réceptionniste. Le miroir cassé dans le couloir lui confirme qu’elle est magnifique. Le réceptionniste est aussi de cet avis. Il s’appelle Edgar et s’exprime dans un anglais parfait. Cependant, il refuse catégoriquement toutes ses avances : « J’aime ma femme et je lui suis fidèle ». Elle en vient à se caresser les seins devant lui, puis lui défait son pantalon avant qu’il puisse réagir. Cela ne l’empêche pas de la repousser et de rattacher sa ceinture de manière outrée, mais calme.
Désemparée par ce résultat, elle part sur-le-champ dans la grotte. Inconsciemment, elle pensait à une fausse piste, mais qui lui fournirait un endroit érotique de se faire jouir. Après quatre heures de marche en tenue inappropriée, elle trouve cette grotte et est surprise d’y voir des symboles qu’elle reconnaît. Ils se rapportent tous à la légende, mais aucun n’était mentionné dans les descriptions du lieu par les équipes précédentes. Ces symboles contrastent avec ces lieux par leur couleur blanchâtre. Après un moment d’observation, elle aperçoit un symbole inconnu. S’en approchant, elle l’effleure du doigt. Une lumière jaillit.
Elle se retrouve en haut d’une montagne, à moins que ce soit sur un nuage. Une voix féminine, envoûtante, divine, lui adresse la parole :
La voix vient de nulle part. Elle est là, simplement. Une main, un nuage ou une lumière tend à Alexie la Pomme d’Or.
Et sans hésiter une seconde, Alexie croque la Pomme à quatre reprises. La pomme s’évanouit avant qu’elle n’ait pu entamer la cinquième bouchée. Alexie s’évanouit également.
Alexie se réveille devant la porte de son hôtel, déstabilisée. Il lui faut quelques minutes pour faire le point sur ce qu’elle venait de vivre. Était-ce un rêve ? Tout semblait si flou ! Elle regarde son portable. Il est une heure du matin. Aurait-elle rebroussé chemin en rêvant de sa rencontre avec Aphrodite ?
Elle rentre dans la réception avec d’immenses cernes sous les yeux. Ses cheveux châtains tentent vainement de maintenir la coiffure réalisée une dizaine d’heures auparavant, et abritent feuilles, branches et insectes. Sa robe, à moitié déchirée et salie par sa randonnée, ne lui donne pas du tout l’air sexy qu’ont les stars hollywoodiennes dans ces cas-là. Edgar est toujours là. Son regard indifférent se lève et se transcende en la voyant. Elle peut lire dans ses yeux l’admiration et le désir qui l’envahit. Cela ravive les désirs d’Alexie le concernant. Elle s’approche de lui, passe derrière le comptoir :
Et, comme si elle venait de lui offrir le plus beau des cadeaux, Edgar l’embrasse. Sa main gauche longe son dos, profite d’un endroit où la robe est déchirée pour entrer en contact avec la peau admirée. Alexie sent une autre main caressant ses cheveux et descendre jusqu’à ses fesses. Elle aime ce désir si puissant, la force avec laquelle il la serre, il la veut. Le baiser s’achève. Elle caresse son torse par-dessus sa chemise et descend jusqu’à la bosse de son entrejambe. Sans se faire prier, elle ouvre le pantalon et attrape le sexe en érection. Il la lâche pendant une seconde. Alexie en profite pour se retourner et retirer sa robe. Elle le regarde et lance :
Alexie examine le bureau bien rangé de la réception en attendant la pénétration qu’elle désire plus que tout. Des mains sur sa culotte, un tissu qui tombe à ses pieds, un coup de langue sur ses lèvres intimes. L’attente fait monter le désir.
Et puis elle sent enfin le gland contre son sexe. Il pénètre délicatement et accélère aussitôt. Le plaisir fait chuter son torse contre le registre d’entrée. Les mouvements d’Edgar font bouger ses seins contre ce livre. Son corps se cambre encore plus pour accentuer les sensations. Sentir le livre froid sous ses tétons lui procure une joie indescriptible. Les va-et-vient d’Edgar se font plus lents, plus doux. Ses mains se perdent sur les fesses et le dos d’Alexie. Soudain, il prend un rythme beaucoup plus rapide qui fait lâcher un cri de plaisir à Alexie.
Tout à coup, la porte de l’hôtel s’ouvre. Un homme, en tenue de réceptionniste similaire à Edgar entre. Il se fige devant le spectacle. Edgar se fige également, toujours à l’intérieur d’Alexie. Celle-ci analyse rapidement la situation, se retourne vers son amant et lui ordonne :
Il reprend donc sa besogne. Être prise si sauvagement au milieu de la réception sous le regard étonné de cet homme lui procure un plaisir sans nom. Tout en continuant à être pilonnée, elle lance un regard au second homme et jouit. Elle perd pied, mais elle sent le sexe en elle qui continue à glisser. Dès que ses esprits reviennent, elle recommence à regarder dans les yeux ce nouvel homme. Elle pouvait y lire, l’étonnement, la colère, la jalousie et l’envie. Beaucoup d’envie. Les sensations de son sexe reprennent le dessus et elle jouit une deuxième fois. Le plaisir d’Edgar explose en même temps. Son torse tombe sur le dos d’Alexie et ses mains se posent sur ses seins.
Le nouveau réceptionniste parle enfin « Edgar ? ». Ce fut le signal qui provoque le départ d’Alexie. Elle ramasse sa robe, entre dans la cage d’escalier, enfile son vêtement, trouve sa chambre et se couche enfin. Elle a vaguement entendu son amant se faire réprimander. Un certain Joseph lui a parlé de sa femme en prétendant que lui, il aurait résisté et autres conneries similaires.
C’est ainsi qu’Alexie a trouvé la Pomme d’Or et en a goûté les premiers fruits. Sa légende peut maintenant commencer !