Résumé de l’épisode précédent : Vous avez certainement entendu parler d’Alexie, la légendaire Alexie. Vous savez certainement que dans sa jeunesse, elle a eu un amour adolescent avec un certain Yoni. Celui-ci a fini par la tromper, ce qui a brisé et refroidi son cœur. Même si vous ignorez tout cela, vous connaissez sûrement la suite. Durant la nuit de ses vingt-quatre ans, après des années de recherche, Alexie trouva la Pomme d’Or. Elle mordit quatre fois dans cette pomme tendue par Aphrodite et devint ainsi irrésistiblement belle. Vous allez maintenant entendre comment Alexie fit ses premiers pas avec son nouveau pouvoir.

Après la plus importante nuit de sa vie, Alexie se réveille bien après midi, range tranquillement ses affaires et descend à la réception. Elle y retrouve Edgar, son amant de passage, dont le regard fatigué s’illumine en la voyant. Il sait que sa femme va certainement le quitter et qu’il ne reverra plus Alexie. Pourtant, il refuse catégoriquement qu’elle paye et insiste même pour lui donner sa voiture.

• — C’est pas grand-chose, une voiture comme ça, et puis, il faut bien que vous vous déplaciez.

Il a déjà tout prévu, le formulaire de « vente » de la voiture est déjà rempli et attend un simple tampon à la préfecture. Alexie, surprise, refuse en premier lieu, mais devant son insistance et le fait qu’elle n’avait effectivement aucune idée de comment elle allait voyager, elle finit par accepter. Elle commence peu à peu à comprendre l’immensité de son pouvoir.

Une fois les papiers en ordre, elle roule directement vers sa ville natale en Seine-et-Marne. Une cible en tête : Yoni. Elle a enfin le moyen de le faire souffrir et de récupérer son amour en même temps. Elle ne compte aucunement attendre plus longtemps ! Elle ne sait pas comment mais il souffrirait et il ne pourrait plus jamais la rejeter.

Depuis leur rupture, ses contacts avec lui étaient froids et distants. Depuis qu’elle était partie à la recherche de la Pomme d’Or, plus de deux ans auparavant, elle a coupé les ponts avec lui. En fait, elle a coupé les ponts avec tous les amis qui lui restaient et toute sa famille. De toute façon, elle ne tenait pas à eux et, avec ce pouvoir, elle allait pouvoir commencer une nouvelle vie.

Après quelques arrêts, elle arrive enfin à la maison de famille de Yoni et prend conscience de deux choses. Premièrement, Yoni ayant également 24 ans, il devait avoir quitté le foyer familial. Deuxièmement, elle n’est pas présentable du tout. Elle change de porte et sonne chez les voisins de Yoni. Un homme d’une cinquantaine d’années lui ouvre, ébahi.

• — Oui, mademoiselle, c’est pour quoi ?
• — Ne vous inquiétez pas je ne fais qu’utiliser votre salle de bain, dit-elle en rentrant.
• — Gérard, qui est-ce ? hurle une voix de la cuisine.
• — Euh… je sais pas… répond son mari.

Soupçonneuse, la femme arrive dans l’entrée, un chiffon à la main. Alexie s’avance vers elle, lui prend le bras en demandant d’une voix douce :

• — Bonjour madame, pouvez-vous m’indiquez la salle de bain, s’il vous plaît, il me faut prendre une douche.
• — Oui, par là, lui indique la femme, subjuguée.
• — Merci beaucoup.

Alexie se lave et se prépare pendant trente minutes. Une mini jupe jaune, un débardeur très suggestif, un maquillage « naturel », et la voilà prête. En sortant de la pièce, Alexie croise le couple, tous les deux assis dans le canapé, se tenant la main, attendant visiblement leur invitée. Ils se lèvent à son arrivée dans la pièce, semblant vouloir dire quelque chose, sans savoir quoi. Alexie les interrompt « Merci beaucoup » et les abandonne.

Puis, elle va directement à la sonnette de Yoni. Une seconde d’hésitation plus tard, elle a le doigt dessus. Quelques secondes de suspense intense passent. C’est sa petite sœur, Sarah qui lui ouvre la porte. Cela faisait un moment qu’Alexie n’avait pas vu Sarah. Un rapide calcul lui dit qu’elle devait à présent avoir 19 ans, son allure de jeune femme le lui confirme. Alexie ne peut s’empêcher de la dévisager et d’apprécier les changements de son physique. Maintenant, Sarah a un visage sublime, des traits fins et des grands yeux marron qui brillent de passion. Ses longs cheveux bouclés bruns tombent sur une veste de la même couleur. Le blason sur sa veste indique qu’elle porte un uniforme d’école privée. Une cravate renforce le sérieux de sa tenue. En-dessous, une chemise blanche le corps de la jeune femme. En-dessous encore, on peut apercevoir un soutien-gorge orange vif. En-dessous, ses seins d’une… mais les pensées d’Alexie changent de sujet. Une ceinture large retient une magnifique jupe plissée noire qui descend jusqu’aux genoux. Pour compléter l’uniforme, de longues chaussettes blanches remontent depuis de petites ballerines.

• — Est-ce que Yoni est ici ?
• — C’est… à… dire… dit longuement Sarah, contemplant Alexie.
• — Yoni, il est là ?
• — Tu es Alexie, non ? Tu es magnifique !
• — Oui c’est moi ! répond Alexie d’un ton sec. Yoni ?
• — Non, je suis toute seule à la maison, se reprend Sarah.
• — Et tu ne…
• — Mais tu peux l’attendre, il ne va pas tarder, ajoute la sœur de Yoni.

Sarah installe Alexie dans le salon et lui sert un verre de Coca. En attendant Yoni, Alexie prend des nouvelles de celui-ci. Sarah parle beaucoup, n’hésite pas à raconter des anecdotes mais n’ose pas regarder Alexie. Elle lance de temps à autre des coups d’œil gênés qu’elle n’ose prolonger. Il a effectivement quitté la maison mais il est là pour le week-end. En ce moment, il se ballade avec sa copine. Oui, lui confirme Sarah, il a une copine depuis près d’un an et tout se passe bien. Sarah l’a rencontrée dans un dîner avec son copain. Elle s’appelle Morgane et est très sympa. Alexie est ravie que Yoni soit en couple. Cela sera plus facile de lui faire du mal. Perdue dans ses pensées de vengeance, elle ne voit pas que les regards de Sarah se font de plus en plus longs et insistants.

Puis, Sarah demande des nouvelles à Alexie. Étrangement, Alexie raconte la vraie histoire. Elle parle de la légende, de ses études, du fait qu’elle soit partie en voyage chercher cette fameuse Pomme d’Or. Sarah boit chacune ses paroles, elle est obnubilée par son invitée. Son regard s’est maintenant fixé sur elle mais elle n’ose plus bouger d’un pouce. Elle se sent perdue puis, elle interrompt rapidement l’histoire d’Alexie :

• — Excuse-moi, mais je peux t’embrasser ?
• — Pardon ?
• — Je ne suis pas lesbienne, j’ai un copain tu sais, ni même bi, explique Sarah. Mais tu es trop belle, et je n’arrive pas à me concentrer sur autre chose. S’il te plaît !

Alexie n’avait jamais vraiment imaginé avoir des relations plus qu’amicales avec une fille. Mais Sarah, cette charmante Sarah est assise à côté d’elle, l’air totalement bouleversée. Alexie connaît la raison de son trouble : son pouvoir. Sarah semble si triste, si implorante, si perdue. Alexie n’arrive pas longtemps à supporter de faire subir ce supplice à une jeune fille si mignonne. Sans un mot, Alexie attrape la cravate de Sarah et colle ses lèvres contre les siennes. Les lèvres de la jeune femme ont un goût tendre et délicat. Son odeur enivrante envahit Alexie. Puis, la langue de Sarah s’introduit dans sa bouche avec de nouvelles sensations. Le corps d’Alexie prend le dessus sur son esprit. Tous ses sens sont en émoi et son esprit ne peut traiter correctement tout cela. Jamais elle n’avait été embrassée de la sorte.

Lorsque ce baiser s’achève, Alexie se dit qu’une relation avec la sœur de Yoni le ferait souffrir. Avant que son cerveau ne formule cette excuse, sa main est déjà posée près de la jupe de Sarah, caressant doucement l’intérieur de ses cuisses. Celle-ci n’a pas oublié qu’on ne lui avait donné le droit qu’à un baiser. Son uniforme bien mis, elle semble attendre le moindre signe pour se jeter sur son invitée. La seconde main d’Alexie remonte sur la chemise de la jeune femme, sous sa veste. Ses hanches sont si désirables et à dévorer.

Tout à coup, des doigts déclenchent un frisson en-dessous de la minijupe d’Alexie. Ils lui caressent les cuisses, se rapprochent de son sexe, ignorant qu’aucun sous-vêtement ne le protège. Les mains d’Alexie aussi progressent : une se referme sur un jeune sein, la seconde abandonne la cuisse pour cette hanche désirée. Ça y est, les doigts de Sarah ont trouvé le Graal. Ils frôlent les poils environnant et se retirent de surprise. Dans les yeux de Sarah, la surprise mêlée au désir grandissant ; dans les yeux d’Alexie, l’ordre de continuer.

Cependant, elle ne continue pas. Sarah arrête calmement les caresses, retire sa veste d’uniforme et enlève sa cravate. Elle agit sous les caresses d’Alexie qui commence à déboutonner également sa chemise blanche d’écolière. Enfin, elle répond à l’envie d’Alexie et l’embrasse goulûment. Les corps tout entiers se répondent de caresses en caresses. Sarah renvoie ses mains au travail. Celles-ci relèvent la jupe d’Alexie jusqu’à la taille. Ses doigts touchent ce sexe admirée avec tant d’attention qu’Alexie ne peut qu’abandonner le baiser, fermer les yeux et apprécier son traitement. Les sensations sont divines et son amante y met tout son amour.

Alexie se laisse aller sur le canapé à simplement apprécier le moment. Un nouveau plaisir se répand dans tout le corps. Ses yeux s’ouvrent sous le coup et découvrent Sarah, à genoux devant le canapé, la langue titillant son sexe avec gourmandise. Jouant de la bouche et des mains, l’inexpérience de la jeune femme est largement compensée par la passion la plus totale. La sensation de cette langue féminine léchant ses lèvres intimes, son clitoris, pénétrant parfois aussi profond qu’elle le pouvait, rend folle Alexie. Le rythme de son corps suit celui de cette langue bienfaitrice. Il s’accélère peu à peu et Alexie finit par jouir dans la bouche de son amante.

Elles ramassent rapidement leurs affaires et montent dans la chambre de Sarah. Elles ont tôt fait de se retrouver toutes les deux nues, les corps entremêlés sur le lit simple. Les doigts d’Alexie découvrent à leur tour un autre sexe féminin et la bouche de Sarah dévore le cou de sa nouvelle amante. L’odeur du sexe, les odeurs de leurs corps se mélangent en leur parvenant. Les mains, les langues et les corps s’explorent en détails. La main d’Alexie remue le clitoris de Sarah comme elle l’aurait fait avec le sien. Incroyable sensation de ce corps de femme contre elle qui trépigne à chaque mouvement de sa main. Alexie glisse un doigt dans le vagin de Sarah. Cela provoque un orgasme quasi immédiat. Les corps continuent à se mélanger et à jouir. Personne ne saurait dire combien de temps. Finalement, épuisées, les jeunes femmes nues s’endorment l’une sur l’autre.

Alexie est finalement réveillée par le bruit de la porte d’entrée. Elle reconnaît une voix, c’est celle de Yoni. Elle l’entend monter à l’étage. Quelqu’un est avec lui. Sans trop réfléchir, elle sort de la chambre de Sarah, nue. Yoni et sa copine (« Morgane, non ? » se dit Alexie) se figent. Impossible de vous décrire le visage de Yoni à la vue de cette magnifique femme nue. Son expression passe de la surprise, à l’admiration, au plaisir de cette vue, à la compréhension qu’il s’agit d’Alexie, de nouveau à la surprise, à la gène par rapport à sa copine, à l’interrogation :

• — Que fais-tu tout nue, sortant de la chambre de ma sœur ?
• — Je viens de baiser avec elle, et maintenant c’est à ton tour.
• — Non, proteste Morgane sans y croire

De nouveau son visage ne sait quelle émotion laisser paraître. La colère, la rage se mêlent à une admiration qui brise les volontés. Yoni ressent toute sa fierté, le respect de sa sœur, l’amour pour sa copine qui restent impuissants devant cette vue. Le regard d’Alexie se porte enfin sur le corps de son premier amour. Il n’a pas trop changé. Brun, silhouette fine et grande, il a prit un peu de muscles pendant son absence. Ses cheveux sont trop courts pour couvrir son visage aux traits encore adolescents. Alexie l’attrape et l’entraîne dans sa chambre.

• — Et moi ? demande Morgane.

Dans sa voix, l’indignation et l’envie se mélangent. Elle crève d’envie qu’Alexie lui dise de venir, de coucher avec eux ou avec elle, de les regarder, de la regarder. Elle veut partager la chance de son copain. Malgré tout, sa voix exprime également le reproche de la petite amie et le refus de ce qui se passe. Alexie, forte de sa nouvelle expérience lesbienne, la regarde pour la première fois. Morgane est une petite blonde, très mince. Elle porte des talons hauts, un pantalon blanc et un chemisier des grandes occasions. Ses grands yeux bleus implorent à travers son maquillage de bimbo. Alexie lui ordonne finalement :

• — Déshabille-toi, j’aime bien tes fringues, et dégage de là !

Yoni a un mouvement de protestation mais se tait. Morgane s’exécute sagement, triste mais heureuse de savoir quoi faire. L’histoire ne dit pas comment elle est rentrée chez elle totalement nue. Mais en s’en allant, elle a lancé un regard en arrière, déçue.

Alexie entraîne Yoni la chambre de celui-ci. Elle place Yoni dos au lit, en face d’elle et lui donne des ordres. Un à un, il retire ses vêtements selon les instructions d’Alexie. Bientôt, il ne lui reste que son caleçon moulant qui a du mal à cacher son sexe bandant. La dominatrice réalise alors que son propre sexe est encore fatigué de ses multiples orgasmes récents et qu’elle ne veut plus le stimuler pour l’instant.

Sans montrer son trouble, elle pousse sa victime sur le lit. Montant à quatre pattes sur lui, elle approche sa bouche de la sienne. Au dernier moment, elle se détourne et lui embrasse le cou. Sa langue joue avec cette ancienne connaissance. Le corps d’Alexie se retire. Sa langue atteint le torse et les tétons qu’elle lèche goulûment. Elle aime ce torse. Elle a trouvé la Pomme d’Or pour lui, en partie. Sa langue goûte avec les contours de ces muscles. Ceux-ci ne sont pas extrêmement marqués, mais assez pour exciter Alexie, lui donner envie de ce corps. Alors, elle descend encore sa bouche jusqu’au caleçon. Elle donne un baiser à cette érection à travers le tissu, puis joue avec le rebord du sous-vêtement. Elle sent le sexe d’en dessous qui tente de grossir plus en fonction de ses actions.

Alexie fait sortir la bite et l’englobe de sa bouche. Ce qu’elle est belle, ce qu’il est bon de l’avaler, de la sentir de sa langue. À contre cœur, elle la libère pour retirer complètement le dernier vêtement de Yoni. Sa main féminine caresse ce membre avec envie, ses yeux le contemplent. Bientôt huit ans qu’Alexie rêve de ce sexe. Et dans ses rêves, il n’a jamais été aussi magnifique, droit comme un i avec ses deux boules compactes. Sa langue lèche l’une d’entre elles. Sa main prend la bite tendue et commence à la branler. Sa langue joue avec ce membre pendant qu’elle continue le mouvement de la main. Arrivée en haut, elle donne de petits coups de langue réguliers sur le gland. Accélérant la masturbation, elle gobe le gland avec délice. Ses lèvres glissent et sa bouche remplace sa main. Il y a longtemps qu’elle n’a pas autant apprécié une fellation, et lui aussi au bruit qu’il pousse et aux spasmes qui le secouent. De ses mains, elle agrippe les fesses de son amant, sentant les muscles se contracter de plaisir. Elle retire sa bouche pour reprendre sa respiration. Yoni la regarde suppliant. Il en veut encore, et elle aussi. Elle reprend de plus belle, plus rapidement. Le rythme des râles de Yoni augmente, sa respiration se saccade. Elle sait qu’il va jouir, et elle le veut, elle veut boire son jus, satisfaire cet engin de plaisir. Cependant, il y a une chose qu’elle désir plus encore : punir Yoni.

Alors, soudainement, Alexie s’arrête :

• — Si tu veux la suite, retrouve-moi demain à 14 h sur le pont des Arts.

Elle enfile les vêtements de Morgane (sauf les chaussures) et disparaît de cette maison.

Alexie récupère sa voiture et la gare aussi près que possible du pont des Arts. Il est déjà 20 h et elle a besoin d’un logement. Son esprit est troublé par le déroulement de sa journée. Yoni, son corps, son sexe qu’elle désire plus que tout. Sarah, cette volupté toute nouvelle. Elle sait que son sexe a besoin de repos, mais elle est excitée au plus haut point. Dans l’immédiat, elle a besoin de trouver un abri et de se calmer. Errant prêt du lieu de rendez-vous du lendemain, elle aperçoit un homme entrer dans un immeuble. Elle l’intercepte et entre avec lui.

Il s’appelle Jean, est brun, les cheveux mi-long tiré en arrière, s’habille en costard-cravate, a 33 ans, travaille dans un truc de merde style management, est célibataire et homosexuel (sauf avec Alexie qu’il regarde avec envie). C’est à peu près ce qu’Alexie retint de leur conversation pendant le repas.

Il accepte sans soucis de partager son appartement : elle prend la chambre, il dort sur le canapé-lit. C’est décidé, elle habiterait ici quelque temps.

Elle pense à coucher avec lui un moment, passer ses envies de sexe. Cependant, actuellement, la simple idée de s’approcher d’un sexe qui n’est pas celui de Yoni lui répugne. Elle a besoin que ce soit lui, de sentir leur corps battre au même rythme, sa bite dans son corps. Elle dort peu et pense énormément à Yoni.

Après une nuit de sommeil, les clés de l’appartement en poche, elle part faire un peu de « shopping » : c’est à dire des vols de vêtements et autres objets dans divers magasins. Rapidement, elle ne fait même plus attention, les vigiles, les vendeuses et les vendeurs n’ont pas la force de lui courir après. En tout cas, pas pour lui reprocher son vol. À midi, elle retourne « chez elle », trop excitée pour manger. Elle refait une bonne partie de la décoration de l’appartement. Elle jette des tableaux, bouge les objets, rajoute une partie de ce qu’elle a trouvé ce matin. Puis, elle passe au choix de sa tenue. Après maintes et maintes hésitations, elle opte pour une robe légère, multicolore, pleine de vie. Ses cheveux châtains attachés en une queue de cheval lui donnent un air de petite campagnarde qui débarque à Paris. Comme elle ne veut plus jouer sur le registre du très sexy, cela lui convient parfaitement.

Elle arrive sur le pont des Arts à 14 h 14. Évidement, il est là. Troublé, se demandant pourquoi il est venu, mais il est là. Toutes ses interrogations s’envolent à la vue d’Alexie. Elle le laisse l’embrasser. Sans un mot, elle l’amène à l’appartement. Lui, veut engager la conversation, mais en vain. Gaie comme le soleil, elle reste maîtresse de la situation.

Avant de comprendre ce qui lui arrive, Yoni se retrouve assis sur le canapé, le pantalon baissé, son sexe dans la bouche d’Alexie. Sa chevelure, sa queue de cheval, sa robe et la magnifique fellation qu’elle lui prodigue, Yoni est aux anges. Alexie avale goulûment le membre déjà raide de son partenaire. Elle en avait trop envie. Elle aime ce goût de sexe, elle adore le plaisir qu’elle lui procure. Sa langue se régale au toucher de cette bite. Sans utiliser ses mains, elle s’amuse avec ce sexe tendu. Sa tête effectue déjà des va-et-vient.

Elle en veut toujours plus. Une main d’Alexie trouve le passage pour masser les boules de son amant. Sa bouche se retire et sa langue caresse de haut en bas cette bite adorée. Les envies de la veille reviennent, dix fois plus fortes. Cette fois-ci, il n’est pas question d’y résister. Elle recommence à sucer ce sexe. Sa deuxième main accompagne le mouvement de sa bouche, le faisant plus ample. Toujours malaxant les couilles de son amant, elle le sent venir. Alexie accélère tous ses mouvements, intensifiant l’action. Les cris de Yoni se font de plus en fréquents jusqu’à ce qu’il lâche un long râle et six jets de sperme dans la bouche d’Alexie. Celle-ci continue encore quelques instants sa fellation et profite de ce jus tant voulu qui remplit sa bouche. Elle le déguste.

Alors que le sexe de Yoni se rendort, Alexie lui impose « Non ! Fais-moi jouir ! ». Yoni fait les efforts qu’il peut mais son sexe reste mou pour l’instant. Ses mains en profitent pour retirer à Alexie sa robe légère. Aucun soutien-gorge ne cache sa poitrine et seule une culotte blanche protège son intimité. Yoni profite de cet instant pour reprendre le contrôle de la relation. Il assied Alexie sur le canapé, à côté de lui et lui lèche les seins. Alexie apprécie la situation. Enfin, il s’occupe d’elle ! Ses caresses manquent de précision mais elle se laisse enfin aller. La main de Yoni passe l’élastique de sa culotte et touche maladroitement les lèvres intimes d’Alexie. Il trouve le clitoris et le plaisir monte. Elle rêve de ce moment, de cet homme depuis des années. Les doigts de Yoni s’organisent. Son pouce se place sur le clitoris pendant que l’index et le majeur jouent avec les lèvres d’Alexie. L’index la pénètre doucement, délicatement, amoureusement. Les gémissements d’Alexie se font plus puissants, les doigts de Yoni aussi, le plaisir d’Alexie aussi. Rapidement, elle jouit. Yoni l’enlace et s’allonge dans ses bras.

Comme tout va pour le mieux dans sa vie en ce moment, elle sent que le sexe de son amant à repris du poil de la bête. « Fais-moi l’amour ! » demande-t-elle niaisement. Le corps de Yoni se place au-dessus d’elle. Elle sent le gland toucher ses lèvres intimes, puis la pénétrer délicatement. Ils s’embrassent plus que de raison pendant que le bassin de Yoni accélère son mouvement. Alexie a enfin Yoni, rien que pour elle ! Et il ne pourra plus jamais s’enfuir. Elle jouit de nouveau à cette pensée, lui aussi un peu après.

Jean, le propriétaire des lieux, arrive peu de temps après, surprenant nos deux amoureux dans les bras l’un de l’autre et les regarde avec envie. Ils ne font qu’à peine attention à lui, mais ce n’est pas réciproque. La jalousie l’envahit.

C’est ainsi que les graines de la discorde ont été semée par la Pomme d’Or, sans qu’Alexie ne s’en rende compte. Elle savait pourtant que cette Pomme avait été un cadeau empoisonné d’Eris, la déesse de la discorde, pour semer le trouble entre les dieux et les hommes.