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Temps de lecture estimé : 13 mn
22/06/16
Résumé:  L'unification de la basse et de la haute Égypte.
Critères:  fplusag ascendant cousins historique
Auteur : Vopicek            Envoi mini-message

Série : Les débuts de l'Égypte

Chapitre 01
Mamer et Jondlar

Dans les premiers âges de l’Égypte, le pays, au début de l’âge du bronze, était divisé en plusieurs clans dont les chefs se référaient à un animal mythique que l’on retrouve dans leurs panthéons de divinités. Dans un de ces clans – celui du Delta – le couple de chefs venait de mettre au monde un enfant, Mamer, qui sera l’unificateur de tous les royaumes.


Jusqu’à l’âge de 10 ans, il n’y a rien à signaler, mais pour son quinzième anniversaire, alors qu’il discutait avec une enfant pourvue du don de divination, l’enfant dont on a perdu le nom lui conseilla d’aller chercher des herbes pour faire des onguents, sachant qu’elle n’osait pas dire la vérité, que son clan allait être anéanti, mais que lui allait avoir une destinée royale pour ne pas dire divine.



La récolte s’annonce plus longue que prévue, et en rentrant il voit une fumée suspecte s’élever au-dessus du village du clan. Mamer pose sa récolte sous un palmier et rampe jusqu’à la limite du village, et là il assiste à une scène de désolation. Le village est entièrement rasé, les assaillants du clan du Taureau ont rassemblé des femmes dans un enclos, et les enfants sont exécutés sommairement.


Une fois le départ des troupes, Mamer, les yeux emplis de fureur, parcourt le campement pour découvrir l’enfant qui lui avait dit d’aller lui chercher des fleurs de lotus qui vivait encore, à la limite de la mort.




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Mamer a pris le chemin de l’exil de son clan et longe la vallée du Nil en remontant où il rencontre trois suppliciés, enterrés dans le sable. Il les dégage et leur demande s’ils sont d’accord pour le suivre dans sa quête.



Ainsi continue ce groupe de quatre personnes à remonter encore plus loin le cours du Nil et sort de la zone du Delta. Là, les quatre rencontrent un paysan qui fait tranquillement paître sa vache.



À peine le repas terminé, ne voilà pas que quatre hommes à mine patibulaire s’approchent du campement du paysan :



Mamer, sentant le danger, rassemble ses moyens de défense ainsi que ses compagnons en s’éloignant du campement. Dès qu’ils sont sortis du champ de vision, ils vont à la recherche de leurs arcs et flèches. Le chef des gardes a bien remarqué que les quatre comparses s’étaient éloignés et va pour les rechercher ; mal lui en prend, une flèche lui perce le cou et une autre le cœur. Sans attendre, les quatre compères se jettent sur les gardes restants et les tirent comme des lapins.



Un peu plus loin dans leur errance, ils croisent un autre errant qui a l’air particulièrement costaud. Cet errant propose à Mamer un duel pour prendre la tête du groupe.



Ils se mettent torse nu et commencent sans arme à se battre à main nue. Chacun essaye de gagner, mais les forces sont équilibrées jusqu’à ce que Mamer, simulant une faiblesse, ouvre une faille dans la défense de son adversaire qui s’imaginait pouvoir enfin gagner.

Sur le dos, avec Mamer assis sur son abdomen, il ne peut faire autre chose que de se rendre.



Après avoir encore erré un certain temps, c’est une troupe finalement de cinquante guerriers qui est assemblée.



À ce moment-là, un jeune homme se détache.



C’est ainsi qu’Amine, ayant entraîné le gros des troupes à sa poursuite, permit à Mamer de prendre le camp du Lion. Les quelques soldats restants lui prêtèrent de suite allégeance. Lorsque les troupes du Lion revinrent bredouilles, ce fut pour constater que leur camp avait été occupé et que les portes étaient fermées : ils étaient sans moyens pour attaquer le camp fortifié.

Amine à ce moment apostropha ces troupes :



Devant l’impossibilité de reprendre leur camp, et voyant qu’ils avaient affaire à un chef qui avait ses idées bien en place, la majorité – pour ne pas dire pratiquement tous – firent allégeance, à l’exception de l’ancien chef et quelques membres de leurs familles.



Finalement, Jondlar parcourt le camp espérant trouver des survivants de sa tribu ; c’est ainsi qu’il retrouve une tante, la sœur de son père qui a été réduite en esclavage. Tous les esclaves sont libérés, et le choix leur est laissé d’exercer la profession de guerrier. Mais une partie choisit de continuer à faire fructifier la terre et les bêtes.

Réunissant ses troupes, il ouvre une discussion : comment vaincre les Taureaux ? La même ruse a peu de chance de marcher. Il faut qu’on mette sur pied un groupe d’espions pour connaître notre futur ennemi.


Jondlar, qui a obtenu vengeance, prend la tête de ce groupe et part avec armes et bagages en direction du clan du Taureau. Ils se déguisent en marchands avec quelques têtes de bétail, de quoi appâter les Taureaux. La route se passe sans incident et les nouvelles de la prise du camp du Lion n’ont pas encore franchi la limite du clan du Taureau.



Là-dessus, le chef des gardes de la porte ouvre et vient au-devant d’eux, curieux de ce que ces marchands peuvent offrir.



C’est ainsi que les six femmes rescapées de l’attaque se retrouvent devant Jondlar qui repère tout de suite la mère de Mamer.



Évidemment, dès qu’il a le dos tourné, il se tourne vers celle qui semble être la mère de Mamer, enlève les liens qui les empêchent de marcher correctement et leur annonce :



Cheminant au milieu des papyrus le plus discrètement possible, Jondlar se faufile vers la partie nord du camp et voit qu’il y a encore une dizaine d’esclaves légèrement entravées qui sont occupées à ramasser des papyrus. Il n’y a qu’un surveillant. Lentement, il sort son couteau, et en rampant il s’approche et soudain l’égorge tout en mettant un doigt sur ses lèvres pour signifier le silence. Il s’approche du groupe d’esclaves et les délivre en leur annonçant qu’il les prend avec lui, mais il faut discrètement partir.



Ils partent tout d’abord vers le Nord, puis en arrivant vers une zone sableuse ils bifurquent vers l’Est en laissant traîner derrière eux les tiges de papyrus pour effacer les traces. Plus loin, ils partent carrément vers le Sud en espérant rejoindre la caravane de marchands. Toute la journée passe en mettant ce plan à exécution, et dans la soirée ils voient la caravane des marchands. Jondlar les fait accélérer avant que la nuit tombe dans l’espoir de trouver refuge dans le camp avant d’être rejoints par les troupes du Lion. C’est dans l’obscurité assez profonde qu’ils arrivent vers la porte, et à la lueur d’une torche les gardes reconnaissent Jondlar et ouvrent en grand la porte et la referment car ils entendent le bruit des poursuivants dans le noir.



L’ensemble du camp se précipite sur les armes et monte sur la palissade pour voir ce qui se passe. Jondlar affranchit Mamer des événements.



Effectivement, arrivent en courant les soldats du Taureau.



À ce moment-là Jondlar riposte :



Discrètement, Jondlar fait signe aux archers de se préparer à les flécher et aux troupes normales à les attaquer au signal. Quand il constate que la majorité des troupes se trouve à portée de flèches pour assister aux négociations, il abaisse brusquement son bras et une volée de flèches et de javelots part en direction des troupes. On ouvre les portes et on se jette sur la troupe qui venait assaillir le camp, une fois la moitié des troupes adverses vaincues.



Le gros des troupes baisse les armes, et il ne reste qu’une poignée d’hommes à vouloir résister autour du chef. Ils sont rapidement liquidés et le chef est fait prisonnier.



En contrôlant vers les autres, il apprend qu’il y a encore une cinquantaine de soldats, dont la moitié ne sont pas des mi-esclaves. Il retourne vers Taureau :



À nouveau, Jondlar s’offre pour aller récupérer et pacifier le camp du Taureau.



Se présentant devant le camp avec le schesch de Taureau avec la moitié de l’escadre, l’autre ayant fait le tour pour arriver vers la porte nord, sous les ordres de Lion qui a compris que le duo Mamer et Jondlar forme un paire invincible.



Et il fait un signe à un archer d’envoyer une flèche rouge dans le ciel – ce qui est le signal d’attaquer par le Nord – et part se mettre à couvert hors de portée des archers.

Un léger bruit de bataille avec une palissade qui s’écroule au Nord suffit pour qu’Achim pose les armes.



C’est ainsi que Jondlar réussit à libérer toute une armée d’esclaves et fait prisonniers tous ceux qui n’étaient pas des esclaves pour les amener au camp du Lion qui commençait à déborder de monde. Les vivres qui ont pu être récupérés dans le camp du Taureau furent les bienvenus.


Les retrouvailles de Mamer et de sa mère furent attendrissantes.

Plus tard, dans la case du chef que Mamer avait nationalisée (ce avant que les notions de nationalité soient à l’ordre du jour), il ne reste que Mamer, sa cousine et sa mère.