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Temps de lecture estimé : 13 mn
30/06/16
Résumé:  Solène propose à Cédric de revenir avec lui si toutefois il ne brise pas les sentiments de Romain et accepte de se partager entre eux deux.
Critères:  hh jeunes fellation pénétratio hsodo -bisex
Auteur : Anacréon      Envoi mini-message

Série : Entre amis.

Chapitre 02 / 03
Retrouvailles

Résumé de l’épisode précédent : « Consolation »

Solène a quitté Cédric. Désespéré, Cédric se console de cette rupture dans les bras de son ami Romain, secrètement amoureux de lui.



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C’est à la manif du 1er mai que je revois Solène. Elle est en jean et débardeur. Elle est magnifique dans cette parure toute simple, ses cheveux auburn ondulent dans la brise légère de ce début d’après-midi. Sa silhouette se détache sur le fond rouge et ondoyant des drapeaux des syndicats. Mon cœur se serre. Comme elle me manque !

Elle s’approche de moi, sans se presser. Elle me sourit, reste un peu à distance.



Ma voix chevrote, je m’éclaircis la gorge.

C’est à peine si j’ose la regarder.



Inutile de dire que j’accepte. On s’installe à la terrasse d’un café sur la place du marché de Wazemmes. Mon bar préféré dans ce quartier, Solène le sait. Je suis touché.



Je vais chercher deux bières au comptoir et je reviens. On trinque, j’allume une clope.



« Et merde ! Qu’est-ce qu’il est allé lui raconter ! »



J’émets une sorte de grognement pour toute réponse.



Elle soupire.



Je me lève et je prends Solène dans mes bras. Que je suis heureux ! C’est comme si on enlevait un immense fardeau de mes épaules. Le dégoût de moi-même qui m’avait envahi après qu’elle m’avait quitté, ce morne désespoir qui ne me quittait même pas quand je n’y pensais pas, envolés ! Cependant, elle me repousse.



Elle se lève, m’embrasse sur la joue et s’en va. Je reste interloqué.



Je reste comme un con à siroter ma bière sur la terrasse du café. Je sors mon portable et j’envoie un SMS à Romain : « On peut se voir ? »


Je me lève et je me dis que je vais rentrer chez moi à pied puisqu’il fait beau. Je marche dans les rues de Lille sans me presser, lunettes de soleil sur le nez. Dès que j’arrive sur la Grand-Place, le téléphone sonne. Je décroche sans regarder l’identité du correspondant.



Je rentre chez moi, je me déshabille et je me mets sous la douche. Sous l’eau, je commence à me caresser doucement. Je pense à Solène l’été dernier, tous les deux tout nus sous le soleil de Provence. Puis je nous imagine tous les trois, avec Romain, sur cette même plage déserte. Je m’arrête, je sors de la douche, je me sèche. J’enfile ma robe de chambre, puis je me mets à mon bureau pour bosser ma dissertation sur Nietzsche. « À ce dont l’esprit se satisfait, on mesure l’étendue de sa perte. Commentez et appréciez cette citation de Hegel à la lueur de votre lecture de La généalogie de la morale de Nietzsche ». Putain de chiotte de merde ! Quel salaud, ce prof !


On frappe à la porte. J’ouvre. C’est Romain. Je le fais entrer, je referme la porte, je l’embrasse passionnément pendant de longues minutes.



J’enlève ma robe de chambre, je le fais asseoir sur le canapé, je déboutonne son jean, je le baisse, je baisse son caleçon et je commence à le sucer frénétiquement, à genoux devant lui. Je le laisse sur sa faim, je me remets debout puis je l’embrasse sur la bouche tandis qu’il me caresse doucement les couilles.

Je vais au frigo nous chercher deux bières pendant que Romain rajuste son pantalon. Je lui en tends une, puis je ramasse ma robe de chambre. Je vais la remettre, mais il me dit :



J’obtempère puis je m’assois en tailleur à côté de lui. Je roule un deux-feuilles, je l’allume tout en sirotant ma bière. Romain soulève mon sexe puis pose la paume de sa main droite sur mes couilles.



Romain se penche et dépose un baiser sur mon sexe. Je lui passe le joint. Il me sourit.



Je l’embrasse. Je prends mon téléphone et j’appelle le kebab pour passer commande.



On continue à deviser de choses et d’autres. Romain me parle de ses cours d’histoire de l’art. Il m’entretient d’un peintre qu’il aime beaucoup et que je ne connais pas, Adolphe Bouguereau. Il me montre un livre avec des tableaux de ce dernier.



Il rit.



L’heure fatidique approche. Je me rhabille, puis je pars chercher les kebabs. Je reviens au bout d’un quart d’heure. Nous dînons tranquillement tout en continuant à parler. Romain se propose ensuite pour débarrasser le couvert. Je remplis nos deux verres de vin, puis je les pose sur la table basse. Je pars dans la salle de bain, je me déshabille entièrement puis je reviens. Romain me sourit. Je m’assois, j’allume une clope. Il me rejoint. Je pose mon verre, je passe ma clope dans la main gauche et j’enlace ses épaules. Nous fumons et nous buvons, en silence. Puis je déshabille Romain, lentement. Je caresse et j’embrasse son torse.



Je pars dans la salle de bain et je reviens avec un pot de crème hydratante. J’en mets un peu sur la paume de ma main puis je l’étale sur son dos. Puis j’en remets et je caresse ses cuisses, ses pieds. Après, je passe aux fesses.



Il se retourne puis contemple mon sexe en érection.



Je continue mon massage sur son torse, puis sur ses jambes. Ensuite, je lui masse doucement les couilles, puis je les couvre de baisers.



Je reste debout devant lui. Il approche sa tête, puis commence à me lécher les couilles. De la main droite, je plaque mon sexe contre mon ventre pour lui faciliter la tâche. Il donne de grands coups de langue sur mes couilles. En extase, je ferme les yeux. Romain prend mon poignet pour que j’enlève ma main de mon sexe. Docile, j’obéis. Il prend mon sexe à la base puis l’introduit dans sa bouche. Il suce puis au bout de quelques instants, il s’arrête et me demande :



Nous allons dans ma chambre, sur mon lit. Je le prends par la main et je l’y emmène. Nous nous asseyons tous deux sur le lit, nous continuons à nous caresser. Je lui lèche les couilles et je le suce. Après quelques délicieux instants, il s’écarte, puis se met à quatre pattes sur le lit, les genoux bien écartés. Je contemple quelques instants le spectacle. Il tend ses fesses, son anus semble s’offrir à moi. Je prends de la crème hydratante et j’en introduis un peu avec mon majeur. Puis ensuite, je m’en badigeonne le sexe. Je me mets derrière Romain puis je le pénètre. Il pousse un gémissement et écarte encore davantage les cuisses. Je commence à bouger en lui, d’abord lentement puis de plus en plus vite. La jouissance tarde à venir, mais je viens en même temps que lui.


Quelques minutes après, Romain vient blottir sa tête sur mon épaule puis nous nous endormons.


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Le lendemain matin, nous prenons tous les deux un café, puis je lui propose que nous prenions notre douche ensemble.



Dans la douche, je savonne Romain de façon telle que j’ai le plaisir de voir très rapidement son sexe se dresser fièrement. Alors que l’eau coule sur mon dos, je le savoure à pleine bouche, longuement. Ma langue dessine des arabesques sur son gland et je ne me lasse pas de le sucer.



Puis je le reprends dans ma bouche. Je le suce avec de plus en plus de frénésie jusqu’à ce qu’un jet chaud vienne inonder mes lèvres et ma langue. Je l’avale d’un trait.


Nous prenons le métro ensemble, direction la fac. Nous arrivons vers 10 heures, puis nous allons boire un café à la cafétéria. Puis il s’en va à son cours. Je l’embrasse sous le regard éberlué de certains étudiants qui me connaissent et il sort. Caro et Théo, un couple d’amis qui font tous les deux Histoire, viennent s’asseoir à ma table.



Je me garde bien de leur faire part du deal étrange de Solène.



Mon téléphone vibre. Je regarde, c’est un SMS de Solène : « Je t’aime. On se voit quand ? »

Réponse : « Quand tu veux. Je t’aime. Je t’appartiens ».


Je me reprends un café avec Caro et Théo. Ils ont la délicatesse de changer de sujet de conversation. Nous parlons de nos cours respectifs. Comme ils sont en Histoire, je les branche sur la Rome antique, je leur pose des questions sur les institutions. Caro est plus calée là-dessus ; Théo, son truc, c’est plus l’histoire contemporaine. Je finis mon café, je prends congé, je pars à mon cours.


Cours magistral en amphi. Je me mets au fond, je sors mon portable discrètement. J’attends un message de Solène, je mets en silencieux et je le pose à côté de mon carnet de notes. J’écoute le type en train de parler. Pas inintéressant, mais j’ai du mal à suivre. Je n’arrive pas à me concentrer, je pense à Solène. Mais pourquoi diable a-t-elle mis comme condition que je reste avec Romain ? Je me remémore ses rares crises de jalousie, quand je matais une autre nana par exemple. Que dit-il ? Je retiens une phrase par-ci par-là : « Pour Platon, nous pouvons, en partant de la beauté corporelle et sensible, progresser jusqu’à la beauté de l’âme. » « Solène, je t’aime ! » Ou encore : « L’amour est, pour Platon, penía, ce qui signifie pauvreté ; c’est donc un manque qui nous pousse à remplir notre incomplétude, un élan vers ce que nous ne possédons pas, une aspiration à la Beauté elle-même. »


Je jette un œil sur mon portable. Toujours pas de nouvelles de Solène.

Mes pensées divaguent. Je me vois encore à genoux sur mon lit, pétrissant les fesses de Romain tandis que je le pénètre. Fameuse soirée ! Que c’était bon, ces coups de boutoir dans son cul, de plus en plus insistants, de plus en plus violents, cette frénésie des hanches qui remuent avec la régularité d’un métronome, cette sensation de plénitude que j’ai éprouvée à le pénétrer, à le faire gémir sous mes assauts. Je reprends mon portable, je lui envoie un SMS : « Ce soir 21 heures chez moi ? »


J’ai encore deux cours dans l’après-midi. À midi, reçois deux SMS. Un de Solène, quasiment identique à celui que j’ai envoyé à Romain : « Samedi 14 heures chez moi pour le café. Bises. Je t’aime. »


« Putain ! Je vais devoir attendre samedi ! » Puis celui de Romain : « À ce soir. »


Le soir arrive. Repas léger : jambon cru avec salade au chèvre chaud. Un verre de rosé pour accompagner. Je m’en sers un deuxième pour la clope d’après le dîner, puis je me fais une infusion et je me roule un petit stick après m’être déshabillé et avoir enfilé une robe de chambre. À vingt-et-une heures précises, le téléphone sonne. Romain. Il est en bas.


Je vais ouvrir la porte de l’immeuble. Je l’embrasse. Nous montons l’escalier, moi devant. Je me remémore une citation de Georges Clemenceau : « Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier. » Ça me donne une idée. Je regarde vite s’il n’y a personne, puis je soulève les pans arrière de ma robe de chambre, laissant mes fesses à découvert.


Nous rentrons, je ferme la porte derrière moi et je m’assois sur mon fauteuil, adjacent au canapé de mon appartement. Je lui demande de s’approcher. Je le prends sur mes genoux, je l’embrasse. Il pose sa tête sur mon épaule. Nous restons comme cela un bon moment. Ensuite, je prépare une infusion et je roule un joint. Nous regardons un film en DVD.


Puis vient le moment de se coucher. Nous nous déshabillons, nous asseyons en tailleur sur le lit, face à face. Je caresse son sexe doucement, puis je le prends dans ma bouche, allongé devant lui. J’arrête, je l’embrasse, je me couche derrière lui, en chien de fusil. Je le prends doucement ; cette fois notre étreinte est longue, très longue, nous faisons durer le plaisir ; cela ressemble plus à un câlin qu’à l’acte sexuel.


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Samedi arrive. J’ai hâte de me rendre chez Solène, je compte les heures. Le moment fatidique arrive, enfin.

Je connais le digicode de sa résidence. Je le compose et j’entre. Je frappe à sa porte. Elle m’ouvre.