Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17494Fiche technique20125 caractères20125
Temps de lecture estimé : 13 mn
29/07/16
Résumé:  Une histoire d'amour qui commence mal, pour changer.
Critères:  couple extracon toilettes jalousie miroir photofilm facial anulingus double fsodo confession
Auteur : Félix X elle      Envoi mini-message

Série : Mon Trafalgar à moi

Chapitre 01 / 04
Des hauts et des bas

Kev_01



Elle examine ce qu’elle a dans la main, en teste la rigidité. Quand elle appuie dessus vers le bas, ça remonte automatiquement vers le haut, comme un ressort. Elle le fait plusieurs fois. Elle jette un regard noir et inquiet vers l’objectif avant de commencer à décalotter. Très lentement, elle fait glisser toute la peau qui enveloppe le gros champignon. Le méat perle déjà un peu, il y a une goutte. Elle touche cette liqueur du bout d’un doigt. Ça fait un petit filet qu’elle étire et qu’elle finit par goûter. Elle tourne la tête vers l’homme qui filme et dit : « It’s so big… » Peu aimable, il dit : « Suck it ! » Elle obéit. Elle ferme les yeux. On voit ses narines s’écarter. Elle le renifle puis rouvre les yeux. Elle sort sa langue pour lécher le gland déjà humide et elle commence à le déguster en le frottant sur ses lèvres. Puis elle essaie d’en faire entrer le plus possible dans sa bouche.


L’homme qui filme insiste, il veut qu’elle en mette plus. Elle essaie encore, mais se met à tousser et régurgite un gros paquet de salive épaisse. Elle a failli se faire vomir. L’homme qui filme a l’air content, il dit : « Yeah, that’s it girl ! Choke on it ! » Elle prend un peu de recul. Elle observe à nouveau ce qu’elle a dans la main. Elle s’adresse à l’homme qui filme et dit : « It’s too big… » Il dit qu’elle peut le finir maintenant. Elle obéit et se met à branler la grosse colonne de chair.


Elle accélère le mouvement de sa main. L’inconnu lui dit de continuer comme ça. Il l’insulte. Il parle de whore, de dirty slut. Elle ne bronche pas. Elle est concentrée sur ce qu’elle fait. Il dit qu’il va lui donner ce qu’elle veut, il la traite de fucking sperm junky et commence à grogner. Il dit qu’il vient. Aussitôt elle se rapproche et ouvre grand la bouche. On voit alors les deux mains de l’inconnu se poser sur sa tête pour la forcer à tout avaler quand il éjacule. Il met longtemps à livrer ce qu’il a. Elle essaie de tout manger, mais n’y arrive pas. Elle ne tient pas jusqu’au bout et ça déborde, ça lui sort de la bouche. Elle déglutit avec difficulté et finit par reprendre sa respiration.


Aussitôt, l’homme qui filme approche à son tour son sexe de son visage. De la main gauche, il se masturbe sans cesser de filmer. Il dit que lui aussi il va lui en donner, que le deuxième service arrive. Bouche ouverte, elle se tient prête à nouveau. Il éjacule très vite. Une fois encore, on voit qu’elle voudrait tout manger, mais le liquide gluant gicle sur son visage et se met à dégouliner sur ses joues, autour de ses lèvres et sur son menton. Et puis ça coupe. Ça dure en tout cinq minutes et quarante-deux secondes. C’est probablement fait avec un téléphone portable. Ça tremblote un peu, forcément. Le cadrage n’est pas toujours parfait, mais la qualité de l’image est étonnamment bonne malgré le manque de lumière. Ça se passe dans des toilettes. En arrière-plan, on entend vaguement de la musique. J’imagine que c’est dans un pub ou un club.


Elle n’a pas tort. La taille du monsieur, le premier, c’est un truc à vous foutre des complexes. Personnellement, je trouve que le deuxième n’a pas grand-chose à lui envier. Plus atroce encore, je me dis que ces deux salopards ont raison, que c’est bien du sperme qu’elle est venue chercher. Et quoi que l’on pense des moyens employés, il est incontestable qu’elle a tout fait pour en avoir. Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Elle s’est mise au porno ou quoi ?



_______________________________




Chapitre 1



Ma « petite Anglaise » à moi, elle s’appelait Karen. Elle m’en a fait baver. J’ai tenté de suivre le rythme, de m’accrocher, de comprendre qui elle était vraiment. Mais je me suis engagé dans des eaux bien trop tourmentées pour moi et j’ai fait naufrage.


J’ai rencontré Karen en Angleterre, où j’ai travaillé quelques années. On se croisait de temps en temps au pub, ou dans des soirées. Elle aimait beaucoup la France, elle parlait bien la langue et chaque fois qu’on se voyait, elle cherchait ma compagnie. Ce n’était pas pour me déplaire et je ne faisais rien pour fuir la sienne. J’avais remarqué qu’elle n’était pas farouche et, avec un peu plus de culot, si j’avais tenté ma chance… Mais elle n’était pas célibataire, elle vivait en couple depuis de longues années déjà. N’étant pas trop du genre coucou, je m’étais bien gardé de toute initiative. Nous en sommes restés au stade de l’amitié et, avant mon retour en France, nous avons échangé nos coordonnées en nous disant que ça pourrait être sympa de se revoir un jour.


J’étais rentré au pays depuis plus de deux ans quand elle a repris contact avec moi par courriel. J’étais ravi. On a commencé à s’écrire régulièrement, elle m’a appris que son couple n’allait pas très fort, qu’elle vivait une période difficile. Quand elle m’a dit qu’elle venait passer quelques jours en France et qu’elle proposait de me rendre visite, j’ai accepté sans masquer mon plaisir. Dès l’instant où je suis allé la chercher à la gare, j’ai su que j’étais amoureux. Le premier jour, on n’a pas pu s’empêcher de se tripoter un petit peu, mais ce n’est pas allé plus loin. Je sentais qu’elle était partante, et c’est un euphémisme, mais savoir qu’elle n’était pas célibataire me posait un problème. Le soir venu, quand je lui ai proposé la chambre d’amis, elle a accepté en boudant un petit peu. J’avais trouvé ça charmant. Elle boudait très bien.


On a continué de s’écrire et je lui ai fait part de mes réflexions et de mes questionnements. Avec ma logique de petit couillon, j’expliquai que si elle n’était plus amoureuse de son homme, il fallait qu’elle le quitte. En ce qui nous concernait, moi j’étais amoureux d’elle et n’avais pas peur de le dire, mais comme elle ne me disait pas qu’elle était amoureuse de moi, c’est qu’elle ne l’était pas. Puisqu’elle n’était pas amoureuse de moi, pourquoi venir me voir ? Ou alors c’était juste pour le sexe ? Si tel était le cas, ça risquait de ne pas m’aller, car j’envisageais difficilement le sexe sans amour. C’était ça, ma logique de petit couillon.


À l’époque je n’avais vraiment pas compris à qui j’avais affaire. Elle m’expliqua que c’était une histoire longue et compliquée et qu’y mettre un terme n’était pas aussi simple que je semblais le croire. Quant à ma superbe théorie, elle était d’avis qu’il pouvait y avoir une grande différence entre sexe et amour. J’avais avalé la pastille avec difficulté. Ce propos lourd de sous-entendus m’avait plongé dans un désespoir absolu. Je n’aimais pas l’idée, mais j’étais jaloux. Est-ce qu’elle voulait dire que d’un côté il y avait lui, son amour, le truc important et pas simple à gérer, et de l’autre côté il y avait moi, entre autres, éventuellement pour le sexe ? Je lui ai demandé ce qu’elle attendait exactement. Elle m’a dit du temps, un peu plus de compréhension et d’ouverture d’esprit.


Ça m’avait tout de suite refroidi. Je l’avais trouvée un peu trop directe à mon goût délicat. Quand, un mois plus tard, elle m’a fait comprendre qu’elle avait beaucoup apprécié ces deux jours passés chez moi et qu’elle m’a demandé s’il était possible qu’elle revienne, j’ai hésité. Mais quand elle a précisé qu’elle avait enfin rompu, j’ai arrêté d’hésiter. J’avais eu beaucoup de chance qu’une belle femme comme elle s’intéresse à moi. On ne se ressemblait pas beaucoup. Elle savait ce qu’elle voulait et comment l’obtenir.


Lors de sa deuxième visite, elle m’a presque fait peur. Elle a vite pris la direction des opérations et je la revois marchant devant moi dans le couloir qui menait à ma chambre. Je revois son copieux derrière bien moulé dans son pantalon de toile kaki. La machine infernale ! Ça roulait et ça tanguait de tous côtés, mais c’est moi qui faillis chavirer. Je revois encore comment elle s’était arrêtée brusquement pour que je me retrouve collé à elle. Contre sa croupe. Comment elle s’était cambrée pour se plaquer le cul sur mon jean. Et je revois surtout comment, telle une femelle en rut ayant abandonné toute décence, elle s’était mise à se frotter la raie des fesses sur ma queue. En quelque sorte, elle préparait le matériel avant utilisation. Karen avait aussi l’esprit pratique.


Quel cul elle avait ! J’ai retrouvé une photo d’elle que j’avais prise ce jour-là. Elle est de dos, assise sur un tabouret. On est forcément impressionné par cette demoiselle fessue et naturellement cambrée. Son postérieur dodu, débordant, mais ferme, gonfle le tissu de façon scandaleuse. On a immédiatement envie de le prendre à deux mains pour tout secouer avant de plonger là-dedans tête la première. C’est à se damner.




Chapitre 2



Encore estomaqué par son comportement obscène dans le couloir, pour la première fois je l’avais baisée. Mais je l’avais baisée comme j’avais pu, maladroitement, timidement, sans cesser de me demander si pour elle, à ce moment-là, il s’agissait de sexe ou d’amour. Ça me turlupinait vraiment cette question, parce que j’étais un peu fleur bleue à l’époque et là j’étais tombé sur une personne radicalement différente. Je m’étais un peu rattrapé le lendemain, mais j’avais eu du mal à suivre le rythme. On avait passé trois jours à forniquer et elle venait de me prouver qu’elle ne faisait pas les choses à moitié. Je m’étais demandé depuis combien de temps elle n’avait pas baisé pour en avoir envie à ce point-là. Avant qu’elle ne reparte, j’ai essayé d’aborder la question de la fidélité et j’ai vite compris que je marchais sur des œufs. Il était clair qu’à ce niveau-là elle n’avait pas envie de s’étendre.


J’y suis d’abord allé par des suppositions théoriques, un peu ingénues, du genre : « Donc là, tu viens en France, on couche ensemble, mais une fois en Angleterre, tu ne t’interdis pas d’aller voir ailleurs, j’ai bien compris le truc ? » J’ai vu que je l’agaçais. Elle m’a prévenu que ça n’allait peut-être pas me plaire, mais puisque j’insistais, elle allait me donner son point de vue sur la chose. Il fallait que j’essaie de la comprendre. Elle venait de retrouver sa liberté après des années de vie en couple. Ce concept de « liberté » ne me disait rien de bon. Je lui ai demandé si par « liberté » elle entendait également « liberté sexuelle ». Elle a dit oui, ça en faisait partie aussi. J’ai été plus précis et, afin de bien comprendre la situation, je lui ai demandé si, depuis la dernière fois qu’on s’était vus, hormis son ex, elle avait couché avec quelqu’un. La réponse fut encore oui. Mais c’était uniquement par besoin « physique », il n’était pas question de sentiments, de couple ou d’amour, ou d’autre chose qu’une aventure uniquement sexuelle. J’avais posé la question et elle m’avait répondu en précisant qu’elle voulait être « honnête » avec moi… et ce n’était arrivé qu’une seule fois.


J’ai craqué et je me suis fâché. Je lui ai dit qu’elle se foutait de moi depuis le début, qu’elle avait trompé son ex avec moi, ou au moins voulu le tromper, et qu’elle me trompait en même temps, qu’elle trompait tout le monde, que j’étais sûr qu’elle couchait à droite à gauche à la moindre occasion. Pour la vexer, j’ai ajouté que ça ne m’étonnait pas du tout de la part de quelqu’un qui faisait la différence entre sexe et amour, que c’était bien dans son style de venir se faire sauter en France pendant quelques jours et puis, une fois qu’elle en avait terminé avec moi, de retourner chez elle pour se faire sauter par qui elle voulait, et autant qu’elle en avait envie. Puisqu’il n’y avait que le cul qui l’intéressait… Ce n’était plus la peine qu’elle revienne me voir.


Je m’en suis voulu de l’avoir chassée comme ça. Elle me manquait. Je pensais à elle tout le temps. Je suis resté sans nouvelles pendant plus d’un mois, mais c’était sans compter sur sa ténacité. Elle est revenue à la charge. Elle regrettait que je me sois fâché, elle pensait beaucoup à moi et je comptais pour elle. Elle trouvait dommage qu’on ne s’écrive plus, qu’on ne se voie plus. Me gardant bien de lui reparler d’amour, je lui ai expliqué que je ne supportais pas qu’elle puisse aller voir ailleurs, qu’elle se comporte de façon aussi légère avec moi. Je méritais mieux que ça. Si elle avait voulu, elle aurait même pu venir vivre en France avec moi. Mais tout ce qu’elle m’offrait c’était de devenir un amant à temps partiel, à qui elle rendait visite de temps en temps. Elle m’expliqua qu’elle aussi elle avait bien envie de venir vivre en France avec moi, mais que c’était trop tôt, elle me demandait de le comprendre et de lui accorder plus de temps.


On a recommencé à s’écrire plus régulièrement et je me suis calmé. Petit à petit, mon point de vue sur notre situation a évolué. J’ai ravalé mes angoisses et mes prétentions en me disant que, après tout, puisqu’il en était ainsi, puisqu’elle voulait juste se faire sauter et passer du bon temps, autant en profiter. Elle était sexuellement décoiffante et ça ne pouvait pas me faire de mal de la découvrir un peu plus. On a relancé la machine. À toute vapeur.


Au fil des mois, elle se révélait sous un jour singulier. Il ne m’avait pas échappé qu’elle aimait le sexe, mais je dus finir par admettre qu’en réalité elle en était complètement dingue. Vulgairement, on dirait « folle du cul » et je crois que c’est une assez bonne description. Moi, le sexe, j’aimais ça, et c’est toujours le cas, mais chez elle c’était presque compulsif, pathologique. Certes, c’était l’époque où nous ne passions que quelques jours ensemble, on n’avait pas de temps à perdre, il fallait optimiser, alors ça pouvait expliquer certaines choses, mais elle était tout de même étonnante. Elle ne disait jamais non. Toujours partante. Dès qu’une occasion se présentait, c’était comme si plus rien d’autre n’existait. Comme si elle entrait dans une sorte de couloir à sens unique avec pour seul objectif d’en atteindre la sortie. Une fois le processus enclenché, il fallait toujours qu’elle aille au bout des choses. Et entre nous, c’est allé de plus en plus loin. Karen avait aussi un petit côté extrême.




Chapitre 3



Si son comportement continuait de m’inquiéter, fait nouveau pour moi, il commençait aussi à m’exciter un peu et je réalisais que je prenais de plus en plus de plaisir à fantasmer sur une Karen en parfaite nymphomane. J’osais davantage, moi aussi je la sollicitais, je la provoquais plus fréquemment, je prenais quelques aises et je voyais qu’elle aimait ça. Bref, je rentrais dans son jeu. Progressivement, elle acceptait de s’ouvrir davantage sur sa vie intime. Ça m’intriguait énormément ça, sa vie intime. Je lui posais beaucoup de questions sur sa jeunesse, ses premiers petits copains, l’époque du lycée, la première fois qu’elle avait fait ceci, ou fait cela. Ça dérivait tout de suite sur les choses du sexe. Nous échangions de plus en plus librement sur nos goûts et nos expériences. Elle me confia que, plus jeune, assez jeune même, enfin… elle était majeure, elle avait posé pour des photos. C’était le genre de révélation qui dépassait mes espérances. J’avais évidemment voulu en savoir plus… Un homme, bien plus âgé, et qui s’était entiché d’elle, lui avait proposé de poser pour lui. Et en petite tenue, s’il vous plaît ! Bien sûr, elle s’était méfiée. C’était avant Internet, mais elle ne voulait pas que ces photos se retrouvent publiées quelque part. Cependant, comme c’était exclusivement pour l’usage personnel du monsieur et qu’elle avait besoin d’argent, elle avait accepté. Au final, elle avait trouvé l’expérience intéressante et pas déplaisante du tout. Je n’avais pas osé lui demander si c’était allé plus loin. Si, des fois, par hasard, pour un peu plus d’argent…


Elle m’étonna encore quand elle m’avoua se masturber fréquemment. C’était bien la première fois qu’une de mes compagnes admettait pareille pratique, mais non, pour Karen, rien de plus naturel. Elle ajouta qu’elle avait parfois vraiment du mal à se retenir et, quand l’envie était trop forte, il lui arrivait de s’adonner à ces plaisirs solitaires dans des lieux incongrus. Émoustillé par ses révélations, je lui demandai des détails et elle me confessa ses furtives séances de tripotage dans le bus, le train, le métro, dans les toilettes au travail, ou ailleurs. Susciter pareille surprise chez moi avait semblé beaucoup l’amuser et j’avais remarqué que ça l’excitait un peu. Je me souviens encore précisément de l’air gredin qu’elle avait pris en ajoutant qu’elle avait même ses « petites habitudes » dans les toilettes de Victoria Station… parce qu’il y avait « beaucoup de passage », avait-elle ajouté. Je m’étais dit qu’elle aimait bien une certaine dose de risque, que ça ajoutait à son plaisir, mais Karen était aussi délurée que j’étais provincial.


Ce n’est qu’assez récemment que j’ai découvert sur le net la réputation des toilettes de la gare Victoria à cette époque, ou celle de Finsbury Park, que Karen connaissait comme sa poche et où elle m’emmena faire quelques balades. En anglais, ça s’appelle cruising et je comprends mieux maintenant ce qu’elle avait voulu dire par « beaucoup de passage ». On reste libre de croire aux coïncidences, mais connaissant la véritable fascination qu’exerçait sur elle un sexe d’homme en érection, j’ai fini par faire le lien entre ces deux informations. D’ailleurs, en repensant à sa façon de scruter ma réaction quand elle m’avait dit ça, je ne pense pas qu’elle m’avait donné cette précision par hasard. Je crois plutôt qu’en cet instant précis elle me testait, elle avait voulu voir si je relevais l’allusion et, constatant que ça n’évoquait rien pour moi, elle avait jugé plus prudent de ne pas en rajouter, afin de ne pas me choquer ou me dégoûter. Mais entre son goût assumé des séances photo en petite culotte pour vieux pervers argenté et ce qu’elle m’avait avoué aimer faire dans les toilettes publiques les plus mal fréquentées de Londres, il me semble que ça en dit déjà bien long sur le personnage et je préfère refermer cette parenthèse.


Pour faire court, après plus d’une année marquée par des hauts et des bas, notre relation s’était stabilisée et une vraie connivence avait peu à peu remplacé la défiance des débuts. Au fond de moi, je ne me faisais toujours guère d’illusions sur sa fidélité, j’imaginais que, de temps en temps, de son côté, ça devait déraper, mais maintenant l’idée m’excitait plus qu’elle ne m’angoissait. J’avais cessé d’évoquer la question directement et, quand je me risquais à nouveau sur ce terrain glissant, je le faisais sur le ton de l’humour. Quand Karen accepta de venir vivre en France avec moi, ce fut tout de même un soulagement. Elle n’allait plus me quitter. Mon soulagement fut de courte durée.