n° 17577 | Fiche technique | 17201 caractères | 17201Temps de lecture estimé : 11 mn | 27/09/16 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Amalie se fait surprendre dans une position surprenante par sa coloc'. | ||||
Critères: f ff jeunes école fsoumise fdomine cérébral ffontaine cunnilingu fdanus délire humour | ||||
Auteur : Azmandias Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Amalie Chapitre 02 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent :
« La rencontre »
Amalie a rencontré Fred lors d’une soirée. Bien que moyennement malin, celui-ci lui a plu, à tel point qu’elle s’est subrepticement masturbée devant lui (en fait, il n’est vraiment pas malin). Elle attend maintenant (et avec impatience s’il vous plaît) leur premier rendez-vous. Qui ne sera pas dans cet épisode, désolé.
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Lorsque je rouvris les yeux, le soleil s’était levé. J’étais toujours couchée sur le canapé de cet ami commun que j’avais avec le beau Fred. Pour observer les dégâts, je soulevai la couverture sous laquelle je m’étais blottie durant la nuit. La veille, j’avais en effet déversé une quantité impressionnante de moi-même sur ce canapé (et sur ma robe, en passant). La majeure partie de ma mouille avait été aspirée par le canapé, et il n’en restait qu’une vague tache un peu plus sombre qui prouvait mon forfait. Et l’odeur de sexe que je dégageais aussi. Une odeur forte et entêtante qui me montait à la tête et ravivait mes souvenirs de la veille.
J’avais osé. J’étais allée plus loin que jamais dans la perversité. Rien que d’y penser, j’en avais des frissons. Honte, plaisir. Un peu des deux. Beaucoup de plaisir. En fin de compte, je m’étais carrément branlée devant Fred sans même qu’il ne s’en rende compte. Et j’avais joui comme jamais. Clairement, je venais de me découvrir un lourd penchant pour l’exhibitionnisme. Mes petits fantasmes me propulsaient toujours plus loin sur le chemin de la découverte de moi-même, et il semblait que j’aimais les choses vicieuses, les choses sales. Que j’en avais besoin pour m’exciter. C’était hautement déprimant.
Je vérifiai un peu plus ma robe, et jugeant que les preuves du crime étaient à peine visibles, je me décidai à quitter l’appartement pour rentrer dans l’affreuse chambre de cité U que je partageais avec une de mes camarades de classe. Alors que je me levais, je me suis rendu compte que mon chevalier servant était toujours là. Il avait dormi par terre au pied du canapé, et je l’imaginais sans peine me veiller pendant la soirée pour être sûr que tout allait bien pour moi. Fred pensait que j’avais la nausée, et moi je pensais à lui en train de me maltraiter sexuellement, pour mon plus grand plaisir.
Je trouvai sur une table proche un petit bout de serviette propre et un stylo sur un comptoir ; j’écrivis mon nom et mon numéro dessus et le glissai doucement dans une des poches de Fred en faisant bien attention de ne pas le réveiller. Je quittai enfin l’appartement, encore toute chamboulée par ce qui s’était passé.
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Fred n’a pas mis longtemps à m’appeler. Avant la fin de la journée, nous avions déjà convenu de nous retrouver la semaine suivante pour passer un peu de temps ensemble, juste nous deux, et comme je lui avais promis, sans que je sois complètement soûle. Après son appel, je crois bien avoir passé deux heures à me masturber frénétiquement en pensant à lui.
Durant la semaine, mes fantasmes allèrent grandissant, et mes besoins aussi. J’avais besoin de sentir que ce à quoi je pensais était en train d’arriver. Afin de donner un peu de réalité à mes petits rêves, j’avais fait un saut au sex-shop pour m’acheter des objets censés m’aider : deux godes en forme de sexe masculin, couleur chair, un plug anal et des boules de geisha. Mon budget pour la nourriture s’en est trouvé fortement réduit, mais à ce moment-là, il se trouvait que mes besoins physiques étaient situés sous la ceinture. Quand je pensais à un gang-bang, je me mettais un gode dans la bouche et un dans le vagin. Une séance de soumission ? Je m’attachais une ceinture autour du cou avant de mettre le plug et de me branler à quatre pattes dans mon lit. Une double pénétration ? Les boules de geisha, poussées par mes doigts, faisaient leur office.
Lorsque je n’étais pas en cours, je passais la majeure partie de mon temps libre à me masturber. Cela m’avait demandé une organisation particulière pour éviter la présence de ma roommate et me laisser libre de me caresser à loisir.
Jennifer avait hérité d’un prénom sorti tout droit d’une sitcom des années 90, et elle le détestait cordialement. On l’appelait Jenn, ou on ne l’appelait pas. Si j’étais des plus communes, elle était encore pire que moi. D’une banalité affligeante. Rien à voir, rien à dire. Elle travaillait bien en cours, n’avait que peu d’amis, et passait la majorité de son temps à la bibliothèque ou sur son ordinateur, se documentant sans cesse sur tel ou tel sujet.
Jenn était un peu plus grande que moi, portait des lunettes à double foyer, avait des cheveux longs et noirs coiffés systématiquement en une natte qui lui pendait dans le dos. Elle s’habillait de frusques informes toutes plus affreuses les unes que les autres. Malgré une bonne entente, on ne se voyait presque jamais. Elle ne rentrait que dans la soirée, et les mots que nous échangions le plus étaient « bonjour » et « bonsoir ». Je profitais donc de ses absences répétées pour m’adonner à mes vices, mais je n’avais jamais réussi à me trouver un créneau où j’aurais pu me lâcher complètement, sans l’angoisse de savoir qu’elle pouvait rentrer à n’importe quel moment.
La semaine avançait, et le jour de mon rendez-vous avec Fred approchait à grands pas. Mon excitation allait croissant et je n’arrivais plus à me le sortir de la tête. Je revoyais son visage éberlué alors que je jouissais à quelques centimètres de lui. Mes séances de masturbation se faisaient plus intenses et plus fréquentes. Il pouvait arriver que je me branle plusieurs fois dans la journée sans pouvoir ressentir le moindre apaisement. Je faisais ça dans les toilettes, dans la salle de bain, dans mon lit, ou directement sur le sol de la chambre. J’avais même réussi à me faire jouir durant un amphi, assise au dernier rang, le plug profondément enfoncé en moi. Devant tout le monde. Derrière tout le monde, en fait. Mais quand même…
La veille de mon rendez-vous, j’ai connu un pic de stress sans égal. Que se passerait-il si je repartais dans mes fantasmes sans pouvoir me contrôler et qu’il s’en rende compte ? S’il me voyait jouir, assise en face de lui dans un bar, une boule de geisha dans chaque trou ? Ce serait affreux. Affreusement excitant. J’étais excitée. Encore.
Il fallait que je me calme, et je comptais bien le faire tout de suite. Réaliser le fantasme. Une boule dans chaque trou, c’était facile à réaliser pour une fois. Assise sur une chaise, comme si j’étais dans un bar. Le seul problème était que je ne parvenais pas à remettre la main dessus. Les boules étaient introuvables. Je les cachais dans mon armoire, sous une pile de linge, avec les godes et le plug. À ce moment-là, le plug était sur moi, mais il n’y avait dans mon armoire que les deux godes. Je me demandai ce que j’en avais fait. Oubliées dans mon lit après la dernière fois ? Je cherchai sous les draps, sur les côtés du matelas. Elles étaient dorées ; pourtant, ce ne devait pas être si difficile de les trouver. Je dormais dans un lit superposé, juste au-dessus de celui de Jenn. Alors que j’étais en train de soulever mon matelas pour voir si elles ne s’étaient pas glissées dessous, une petite lueur attira mon attention ; c’était une de mes boules. Et s’il y en avait une, les autres ne devaient pas être loin. Le problème, c’était l’endroit où elles étaient : sous l’oreiller de Jenn.
Je ne m’en étais pas servi la veille, et quand je m’étais mis le plug le matin même, je n’avais pas fait attention à leur présence. La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est qu’elles étaient tombées malencontreusement sous l’oreiller de Jenn. Voilà. Je suis redescendue de mon lit et ai attrapé les boules. Par pur réflexe, je les ai portées à mon nez ; elles sentaient le sexe. Fort. Et pas le mien ! Depuis que je mettais régulièrement mes objets dans ma bouche après leur utilisation, je me targuais de connaître mon odeur. Et mon goût. Et là, sur ces boules dorées, ce n’était pas moi. Elle s’était servie de mes boules. J’en avais la preuve sous le nez. Près de ma bouche. Très près de mes lèvres, de ma langue.
Sans trop savoir pourquoi, je me suis sentie entrouvrir la bouche et tirer la langue, tout doucement. Je me disais que j’étais folle de faire une chose pareille et qu’il fallait que j’arrête avant qu’il ne soit trop tard. Mais j’avais déjà la boule sur langue. Je l’ai fait rouler vers l’intérieur, goûtant à la saveur salée qui venait de Jenn. Je l’avais dans la bouche, la faisais rouler sur ma langue comme si c’était un bonbon. Le fil dépassait entre mes lèvres, et l’autre boule reposait dans ma main.
Je me demandais machinalement où celle-ci était allée alors que j’ouvrais déjà la bouche pour la gober, elle aussi. C’est à ce moment précis que Jenn entra dans la chambre. Moi, debout au milieu de la pièce, la langue tirée, une boule dans la bouche et l’autre sur le point d’y entrer. Lorsqu’elle m’a vue, j’ai eu un mini-orgasme accompagné d’un petit jet de mouille qui fusa entre mes cuisses et trempa ma culotte pour couler le long de mes jambes. Définitivement exhibitionniste.
Je ne sais pas laquelle de nous deux était la plus gênée. J’étais dans une position des plus vulgaires en train de lécher consciencieusement les boules de geisha qu’elle m’avait volées pour se branler avec. C’était sûrement moi la plus gênée. D’ailleurs, elle n’a pas tardé à me le faire savoir.
Sans savoir pourquoi, je me suis approchée. J’avais toujours la boule dans la bouche et le plug dans le cul. Je dégoulinais littéralement, au point où j’étais en train de mouiller mes chaussettes. Lentement, Jenn fit glisser sa jupe au sol puis retira le tee-shirt vert amande qui n’allait pas du tout avec son ensemble. Elle ne portait pas de sous-vêtements, et j’ai pu constater qu’elle avait une paire de seins des plus honorables. Et ils pointaient fort vers moi. Elle mouillait aussi, bien qu’elle n’ait pas atteint l’état d’inondation dans lequel j’étais.
Elle s’approcha de moi et déboutonna lentement mon chemisier parfaitement accordé avec le short en jean qu’elle me retira dans la foulée. Lorsqu’elle enleva ma culotte, ses doigts effleurèrent le plug, m’arrachant un nouveau gémissement.
Elle se servait aussi de mon plug ? Ça voulait dire que j’avais dans le cul un objet qui avait été dans le sien. À cette idée perverse, mon excitation augmenta de plus belle.
Une fois nue, Jenn mit ses mains sur mes épaules et appuya doucement. Je me retrouvai à genoux devant elle, avec une vue parfaite sur son sexe complètement épilé.
Je m’exécutai.
Je ne savais pas ce qu’elle avait en tête, mais je sentais que ces boules allaient finir dans mon anatomie.
Mon cerveau fonctionnait à toute allure. Je ne comprenais pas pourquoi j’écoutais ce que Jenn me disait. Pourquoi j’obéissais aux ordres qu’elle me donnait sans même réfléchir à ce que je faisais. Elle m’avait dominée immédiatement, et voilà que je me retrouvais à genoux, nue devant elle, léchant une boule sortie de son cul, un plug toujours fiché dans le mien.
Je léchai donc avec application, et lorsque j’estimai avoir fini, je me penchai en avant. Mon front alla toucher le sol, et je sentis que Jenn s’approchait. Elle me prit les boules, puis écarta les jambes et vint s’asseoir sur mon dos avant de commencer à jouer doucement des hanches. Elle se branlait sur moi !
À cette pensée, j’eus une brusque décharge de plaisir, et un nouveau jet de mouille gicla de ma chatte pour aller s’écraser au sol entre mes jambes. C’est à cet instant-là que je lâchai prise. Mes mains se précipitèrent vers mon entrejambe, et d’un seul mouvement je m’enfonçai deux doigts dans le vagin tout en caressant frénétiquement mon clitoris. Moins d’une seconde plus tard, une forte sensation de brûlure sur ma fesse gauche me rappela à l’ordre.
Elle appuya sa remarque de deux nouvelles claques sur mes fesses, sèches et rapides. Je sentis mon arrière-train chauffer douloureusement alors que Jenn continuait de se frotter langoureusement sur mon dos qui était devenu vraiment humide ; je compris qu’elle prenait énormément de plaisir à cette situation. Et à ma grande honte, moi aussi. La sensation de brûlure, de sa chatte sur mon dos, de sa mouille qui commençait à couler sur mes flancs, ma honte, mon propre jus qui dégoulinait le long de mes jambes, la flaque dans laquelle je pataugeais, tout ça avait fait de moi une boule d’excitation et de plaisir.
Sans arrêter ses mouvements, elle posa ses mains sur mon dos et étala sa mouille jusqu’à mes fesses. Elle se mit à les caresser tout doucement du bout des doigts, et ce contact me donna des frissons. Une fraîcheur inattendue remplaça la brûlure de la fessée ; des frissons couraient le long de mes fesses, me donnant la chair de poule.
Soudain, Jenn attrapa la base du plug et tira dessus d’un coup sec. Celui-ci s’éjecta de mon cul avec un bruit de succion, et je partis dans un orgasme dévastateur. Mon cul se contractait en cadence sans parvenir à vraiment se refermer, tandis qu’à chaque vague de jouissance je giclais un jet de mouille qui venait rejoindre le lac dans lequel je me baignais. Toujours dans mon orgasme, je sentis Jenn m’attraper les cheveux et me redresser. Elle s’était remise devant moi et avait écarté les jambes ; elle attira mon visage entre celles-ci.
Prise d’hystérie, encore en train de jouir, je sortis ma langue et la léchai comme si sa chatte était la meilleure glace que j’aie jamais goûtée. À chaque aller-retour qu’elle faisait, elle me barbouillait un peu plus de sa mouille qui dégoulinait le long de mon nez, de mes joues et de mon menton ; j’étais littéralement en transe.
En quelques secondes, Jenn eut son orgasme et tomba sur le dos devant moi, agitée de spasmes. Une vague de fatigue me recouvrit, et encore à quatre pattes je sentis le sommeil me gagner.
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Quand je m’éveillai, j’étais toujours dans la même position, sur mon lit, les boules de geisha à côté de ma tête, une main entre les jambes, le plug derrière mes fesses, à l’endroit précis où il était tombé quand je me l’étais sorti du cul.
Je soupirai profondément, me demandant jusqu’où je pouvais aller pour me faire plaisir.
Dernièrement, mes fantasmes étaient de plus en plus poussés. De là à m’imaginer avec Jenn, cela me posait une certaine gêne. Mais pas tant que ça.
Lorsqu’elle rentra pour de bon, je la regardai avec intensité, m’attendant presque à ce qu’elle agisse comme je l’avais imaginé. Elle se contenta de balancer son sac sur son bureau, râlant à propos de sa journée de cours. Au temps pour mes rêves érotiques. Et puis de toute façon, elle était vraiment trop mal fringuée.
Demain, c’est le grand jour.