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Temps de lecture estimé : 18 mn
18/11/16
Résumé:  Louis est à la recherche d'une première expérience gay. Invité par Robert à passer le week-end chez lui, il décide de franchir le pas. Mais son désir de séduction va l'entraîner sur une voie inattendue.
Critères:  hh hagé jeunes amour voir exhib hféminisé fellation hsodo init
Auteur : Petit Louis B            Envoi mini-message

Série : Robert

Chapitre 01
Le rendez-vous décisif

Chapitre 1 : Le rendez-vous décisif



J’avais senti au ton de Robert sa forte impatience de me revoir. Je ne pouvais plus avoir de doute sur ses intentions. Je l’intéressais beaucoup. Mais que voulait-il exactement ? Était-ce un pur désir sexuel, l’envie de se faire un petit jeune pour le plaisir, un de plus dans ce que je supposais une longue liste. Ou éprouvait-il des sentiments plus profonds à mon égard ?


Pour ma part, je l’avais vu d’abord comme un copain, j’avais compris que je l’attirais physiquement en le croisant il y a quelques jours au centre de loisirs, et j’avais depuis une attitude ambivalente. Je le trouvais plutôt sympathique et je devais bien admettre qu’il était plutôt beau, avec son corps athlétique, son visage régulier et ses longs cheveux blonds. Mais je n’avais jamais eu d’expérience homosexuelle, refoulant soigneusement mon attirance pour les garçons, et j’avais un peu peur de cet homme plus âgé que moi et de ce qu’il pourrait faire.


La nuit, je me surpris à penser à lui en me masturbant. Petit à petit, l’idée d’une relation avec Robert cheminait dans mon esprit. Même si je savais que je l’attirais, j’avais de plus en plus envie qu’il soit amoureux de moi. Je m’étais toujours senti assez quelconque, et ce n’était pas l’indifférence répétée des filles à mon égard qui avait pu me détromper. Cette fois, j’avais envie d’être désiré. L’idée que je puisse lui plaire m’excitait. J’étais petit et mince, des longs cheveux blonds encadrant un visage au traits fins, plus un physique de jeune fille que de jeune homme, et si je n’intéressais visiblement pas les filles, j’avais pu remarquer les regards chargés de désir de certains hommes sur moi. Cela me dégoûtait, mais dans le cas de Robert, pour une raison mystérieuse, cela me plaisait.


J’avais donc accepté son invitation à passer le week-end chez lui, dans une maison assez loin de chez moi, en banlieue. Pour convaincre mes parents, qui ne connaissaient pas Robert, je leur avais fait croire que c’était un ami de longue date, qu’il intervenait dans les classes du collège. J’avais bien sûr dû leur laisser l’adresse et le téléphone de Robert.


J’avais envie de me faire beau pour le revoir. Le jour venu, samedi matin, je fis une toilette soigneuse, lavant mes cheveux et les coiffant de manière à ce qu’ils bouclent, accentuant. Je volai un peu de parfum à ma mère et m’habillai le plus sexy possible, d’un jean bien moulant et de la chemisette bleu marine cintrée qui m’allait si bien.


Quand il m’ouvrit la porte, je fus surpris. Robert était très élégant, habillé d’un pantalon beige et d’une chemise blanche largement ouverte sur sa poitrine. Lui aussi avait lavé ses cheveux, qui retombaient en belles boucles blondes sur son visage. Il me séduisait de plus en plus. Il m’offrit à boire en tenant des propos anodins. Puis tout à coup, il me demanda :



Je baissai la tête, un peu effrayé de mon audace. J’avais chaud. Je devais être rouge. Quand je relevai les yeux, Robert me regardait en souriant, une lueur nouvelle dans le regard.



Joignant le geste à la parole, j’entrepris de me déshabiller. Je déboutonnai lentement ma chemise, découvrant ma poitrine imberbe, avant de l’enlever complètement et de révéler ainsi un torse mince d’adolescent. Je me levai, torse nu, et en remarquant le regard de Robert braqué sur moi, je me dis qu’il ne serait pas idiot de prolonger ce moment. Je me mis à marcher de long en large dans la pièce, en passant ma main dans mes boucles blondes et en le regardant d’un air que je voulais le plus langoureux possible.



Il enleva sa belle chemise blanche, exhibant un torse musclé et soigneusement épilé, dont je ne pouvais détacher mon regard. Il s’approcha de moi et me caressa légèrement la poitrine, me faisant frissonner. Je supportais mal ce contact physique.



Il s’écarta, baissant les yeux.



Je regrettai aussitôt d’avoir posé la question. Comme il ne répondait pas, sans doute gêné par la situation, je me décidai à continuer mon strip-tease. Je retirai mes chaussures, mes chaussettes, puis mon jean. J’étais maintenant en slip. Robert s’était assis sur le divan et ne me quittait pas des yeux. Il ne souriait pas, et son sérieux me troublait. Un peu gêné de m’exhiber ainsi, je ne savais quelle contenance prendre.



Je pouvais lire le désir dans ses yeux. Je continuais à marcher de long en large en tortillant le cul, cherchant à l’exciter presque malgré moi. Et pourtant j’avais peur de sa réaction, me sentant à la fois vierge et putain. Oui, c’était ça : je voulais qu’il me désire et n’étais pas prêt à aller plus loin. J’étais moi-même bien échauffé, et lorsqu’enfin, je retirai mon slip, ma verge se dressa fièrement devant mon ventre. Robert me fixait toujours des yeux. Son désir était palpable.



Il rit également, se déshabilla à son tour, révélant son état d’intense excitation. Il s’avança vers moi, le sexe dressé. En voyant son corps athlétique, je ressentis à mon tour une bouffée de désir. J’allais à sa rencontre et me blottis dans ses bras. Son corps était chaud contre le mien. Je sentais son sexe irradier sur mon ventre. J’avais posé ma tête sur son épaule et il me caressait les cheveux. Je me sentais bien.



Il pressa son sexe un peu plus fort contre mon ventre. Je pressai le mien contre sa cuisse, me frottant contre lui en donnant de petits coups de reins.



J’avais accéléré la cadence et je sentais sa verge se frotter contre moi au même rythme. Un plaisir coupable m’envahissait peu à peu.



C’était la première fois de ma vie qu’on me disait cela. Éperdu de reconnaissance, je levais la tête vers lui, le regardant les yeux dans les yeux.



Nos lèvres se joignirent pour un doux baiser. Mon excitation était à son comble et je jouis dans un spasme, répandant mon sperme sur sa cuisse. Il gémit et à son tour, m’inonda le ventre de sa semence.


Nous restâmes immobiles un moment, les lèvres jointes, moi me serrant contre lui de toute la force de mes petits bras et lui me caressant doucement. Notre excitation retomba, bien que nos sexes restèrent durs, coincés entre nos deux corps enfiévrés de plaisir. À chaque fois qu’il éloignait sa bouche, je murmurais « Encore… » et il reprenait ce baiser que j’aurais voulu sans fin.



Je le regardais un peu surpris, sortant de ma torpeur. Il me sourit. Aussitôt que je compris la question, je sentis mon estomac se contracter. En fait, préoccupé par ce rendez-vous, je n’avais pas mangé grand-chose à midi.



Nous nous rhabillâmes et je l’accompagnai à la cuisine, une pièce assez vaste avec une table et des sièges, où je m’assis sur un tabouret pendant qu’il préparait à manger.



Tout en parlant, je continuai à me passer les mains dans les cheveux en penchant la tête, en le regardant avec des yeux langoureux. Je ne pouvais m’empêcher de l’exciter. À la bosse persistante qui déformait son pantalon, je voyais bien que ça marchait. Il ne cessait de me jeter des regards enflammés.



Il rougit sans répondre, fronçant les sourcils. Je l’avais contrarié. J’insistai :



Il sourit d’un air moqueur. Je me sentais un peu lourd, tout à coup.



Il me regarda en soupirant.



Je me trouvais un peu pris au dépourvu. Je n’avais pas prévu de parler de moi. L’eau se mit à bouillir, et pendant que Robert s’occupait des pâtes, je préparais ma réponse.



Il se rapprocha de moi et me prit par les mains pour me lever de ma chaise. Il m’étreignit et nous échangeâmes un long baiser au milieu de la cuisine, pendant que les pâtes finissaient de cuire.



Nous dévorâmes le dîner dans la cuisine. Robert ne cessait de me regarder, au point qu’il en oubliait de manger. Je lui plaisais vraiment, et je voulais en savoir plus sur ses intentions. Je le fis parler de ses précédents amants.


Il y avait d’abord eu Franck, l’année dernière, qui travaillait aussi au centre aéré. C’était un des jeunes qui s’occupaient des enfants. Ils avaient d’abord sympathisé, puis un soir Franck était resté avec lui et ils avaient passé la nuit à s’embrasser et se caresser. Robert voulait aller plus loin, mais Franck, dont c’était aussi la première expérience homosexuelle, avait hésité plusieurs semaines et ce n’est qu’en octobre qu’ils avaient fait l’amour pour la première fois. Leur relation avait été brève, Franck l’ayant quitté pour un garçon de son âge au bout de deux mois.


Puis, Robert avait rencontré Arnaud dans une fête, la nuit du Nouvel-An. Mais ça n’avait été qu’un bref amour, Arnaud ne souhaitait pas une relation et avait rompu au bout de quelques semaines, ce qui avait laissé Robert plein de frustration. Et puis cet été, au bord de la mer, il avait rencontré Jacques. Jacques était plus jeune que les précédents, il avait dix-huit ans, comme moi. C’est là que Robert avait compris son attirance pour les jeunes. Jacques habitait dans une autre ville, et il ne savait pas quand il le reverrait, ou s’il le reverrait un jour. Finalement, toutes ces relations avaient été assez superficielles, fondées d’abord sur le plaisir physique. À son récit, je pouvais mesurer à quel point ces brèves histoires avaient laissé Robert insatisfait.



Je restais pensif. Je me demandais si ma première nuit avec Robert serait « magique ». Je n’aimais pas ce mot, mais au fond, c’est bien ce que j’espérais. J’aurais aimé être le premier amant de Robert, mais j’avais un avantage : j’avais le bon physique : un corps fin, les cheveux longs… et je pouvais être aussi efféminé qu’il le voulait…



Cette remarque me fit plaisir. Visiblement, Robert cherchait une vraie relation. Comme moi…



La tarte était délicieuse, il faut dire que je suis assez gourmand.



Il avait l’air intéressé. Je me levai et m’approchai de lui en me dandinant comme une jeune fille et m’assis sur ses genoux, en me tenant à ses épaules. J’ouvris légèrement les lèvres, comme une offrande. Il les effleura avec les siennes, puis goûta ce petit goût sucré avec sa langue.



Comprenant le message, il approcha ses lèvres pour déposer entre les miennes le morceau sucré, que je dévorai avec délice, puis il me gratifia à nouveau d’un doux baiser. Puis il continua à me passer de petits morceaux de tarte de cette manière. Nous étions tous les deux très excités. Je pouvais sentir son sexe durci se presser contre ma cuisse.



Dans la salle de bain, je découvris une brosse à dents et un peignoir pour moi. La douche était bien chaude, et c’est tout à fait détendu que j’en sortis pour me revêtir du peignoir bleu ciel que Robert m’avait choisi, un peignoir assorti à la couleur de mes yeux…


Je me glissai dans son lit douillet pendant qu’à son tour, il prenait sa douche. Je me caressais doucement le torse en pensant à son corps musclé, ses longs cheveux bouclés, ses mains douces… Je me demandais comment les choses allaient se passer cette nuit. Tout chez lui évoquait le raffinement et la douceur. Je n’imaginais pas qu’il puisse me faire mal, mais gardais tout de même un peu d’appréhension. J’avais peur aussi qu’il ne soit intéressé que par le sexe et qu’il me délaisse ensuite pour d’autres garçons. C’était donc à moi de savoir comment le retenir. Il aimait le côté féminin des garçons. Pour conquérir son cœur, je me dis que je devais jouer là-dessus. Oui, c’était bien ça, j’allais délibérément jouer la jeune fille…



Il était revêtu d’un peignoir mauve, la ceinture attachée, mettant en valeur sa silhouette fine et musclée. Il s’assit sur le bord du lit, à côté de moi.



Repoussant les draps, il entreprit de me caresser le torse. Je le regardais avec ravissement, tout en ondulant de plaisir.



Nous échangeâmes un baiser passionné. Je ne sais pas pourquoi je lui avais dit ça. C’était sorti tout seul. Peut-être étais-je déjà amoureux. Tout cela me paraissait bien rapide, mais je m’en fichais, je n’avais jamais été aussi heureux…



Je me dévêtis, me montrant à nouveau dans toute ma nudité à ses yeux émerveillés.



Je l’attirai contre moi et le pressai contre moi, continuant à onduler de plaisir.



J’étais de plus en plus excité. J’avais peur de jouir trop tôt si je continuais à me frotter contre lui. Je m’écartai en lui faisant mon plus beau sourire, pour qu’il comprenne qu’il était temps de passer à l’action. Je défis la ceinture de son peignoir et l’ouvris pour découvrir l’objet de mon désir, son magnifique membre dressé. Je me glissai à ses côtés pour approcher ma bouche et me mis à le lécher à petits coups de langue. Robert poussa un long soupir et se mit à son tour à onduler.


Je n’aurais jamais pensé prendre du plaisir à faire ça. Le sexe des autres hommes m’avait toujours inspiré une certaine indifférence, voire un peu de répulsion. Mais en prenant soin de celui de Robert, je pensais à lui, à mon amour naissant, au bonheur entrevu. Et je me sentais de plus en plus féminin. La femme en moi se réveillait et je m’imaginais être une jolie fille donnant du plaisir à son homme. Cette idée nouvelle me stimulait et me rendait gourmand de son sexe.



Je m’étendis sur le dos, au milieu du lit, bien offert à mon amant.



Ces mots doux m’avaient comblé et mon sexe se dressait fièrement, offert à sa bouche gourmande. Il en prit soin en expert, me donnant beaucoup de plaisir, évitant de me faire jouir trop vite, et préparant mon cul avec du lubrifiant. Le contact froid du fluide me surprit d’abord, mais bientôt, mon « trou d’amour » fut brûlant de désir et largement ouvert, prêt à recueillir l’offrande promise.


Il me prit avec douceur, par-devant, en me caressant et m’embrassant sans cesse. Les premières douleurs disparurent vite, laissant place à un plaisir inconnu, qui m’embrasa complètement. Tout en sentant la jouissance venir, je le regardais avec ravissement, le voyant prendre un plaisir qui transfigurait son beau visage. Je ne mis pas longtemps à jouir, et mes spasmes de plaisir provoquèrent son orgasme, merveilleux moment qui se termina par une nouvelle série de doux baisers.



Pendant tout ce temps, il était resté étendu sur moi. Je commençais à avoir du mal à respirer. Je me dégageai pour me mettre sur le côté. Nous nous enlaçâmes pour échanger un long baiser, avant de sombrer dans le profond sommeil des amoureux.