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Une nuit sans sommeil

Dans les épisodes précédents : « Soirée érotique au Bonsaï hôtel » et « La 206 automatique »

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Thierry et Marion ont enfin divorcé. Il leur a fallu un an pour se mettre d’accord, par avocats interposés et prendre rendez-vous avec un juge. Thierry garde désormais Leo une semaine sur deux. Le reste du temps, le grand appartement familial lui semble bien vide. C’est dur de rentrer le soir et de n’avoir personne avec qui jouer ; personne à qui raconter sa journée. Sans parler des meubles et des objets que Marion a emportés avec elle. À trente-six ans, Thierry se sent revivre auprès de Stéphanie. Ils sont très amoureux et c’est une nouvelle histoire qui commence.

À Pâques, ils se sont offert un week-end romantique à Prague. Puis, en août, ils sont partis deux semaines à Punta Cana. Elle doit venir le rejoindre, mais elle hésite à s’installer définitivement chez lui. De plus, côté sexe, ils ne sont pas sur la même longueur d’onde. Stéphanie préfère l’amour dans la pénombre, sur un lit. Si possible en missionnaire. Elle n’aime pas la lingerie sexy, elle suce, mais n’avale pas, elle lui refuse ses fesses et a horreur des gros mots. Évidemment, pendant ses règles, c’est ceinture ! Dire qu’elle prétend aimer le sexe ! Pour pimenter leur relation, Thierry avait proposé qu’ils regardent un film ensemble. Elle s’attendait à un téléfilm érotique et lorsqu’il a lancé une vidéo de « Jacquie et Michel », il l’a choquée. Thierry a la nostalgie de Samia. Elle, au moins, elle n’avait aucun tabou… Il serait peut-être temps de revisiter le Bonsaï hôtel avec elle. Pour une fois, c’est lui qui brise le silence radio, avec un SMS :

Samia met du temps à répondre à ce SMS : elle hésite. S’il veut la voir, ce n’est pas pour jouer à la bataille navale… Les autres semaines, elle travaille le week-end. Or, dans son planning de la semaine, elle a exceptionnellement son samedi et elle ne reprend que le dimanche après-midi. Pour elle, il n’y a pas de coïncidence dans la vie. Le destin voulait qu’elle revoie Thierry. Mais a-t-elle envie d’une « partie de cul » au Bonsaï hôtel ? La dernière fois, elle avait eu honte de rendre la clef seule, alors qu’ils étaient deux en arrivant. Non, elle doit chasser cet homme de son esprit. Elle l’aime, mais il a une copine. Avec lui, elle sera forcément malheureuse. D’un autre côté, cela fait aussi deux bons mois qu’elle n’a pas fait l’amour et elle est en manque. Elle finit par se décider : le voir, oui, mais avec des conditions.

En six ans de relation, c’est une première ! Thierry joue d’autant plus le jeu qu’il n’a rien à faire d’autre du week-end. Pour une fois, il va faire un effort pour Samia. Puisqu’elle aime le champagne, il en achète. D’ordinaire, elle se contente de chips et de saucisson. Là, il va exprès acheter des hors-d’œuvre et un gâteau chez Picard. Il décide de se faire beau : au lieu de son habituel « jean-du-week-end », il met un costume bleu marine. Il veut que l’appartement soit nickel. Il passe l’après-midi à tout ranger et à tout nettoyer. Lorsqu’il part chercher sa belle, il a un sourire jusqu’aux oreilles : une nuit avec Samia, cela promet d’être un beau feu d’artifice ! Il est aussi excité que la première fois qu’il s’est retrouvé dans une fille !

Comme d’habitude, il doit passer la prendre en bas de chez elle, l’appeler lorsqu’il arrive, pour qu’elle descende et se jette dans la voiture. Lorsqu’elle sort de l’appartement, il est déçu de voir qu’elle porte un pantalon quelconque et un gros pull. Par contre, elle a pris un très gros sac noir pour ses affaires de nuit. Qu’est-ce qu’elle peut bien mettre dans un tel sac ? Ils ne vont passer qu’une nuit ensemble !

Elle lui fait chastement la bise, par peur des réactions du voisinage. Elle surveille avec anxiété qu’il n’y a aucune tête connue, tandis que Thierry démarre. Comme si quelqu’un allait appeler le bled pour dire qu’elle voit des hommes… Elle ne se calme que lorsque le Kadjar s’engage sur l’autoroute. Cela fait très longtemps qu’elle n’est pas venue chez lui. Lorsqu’ils sortent de l’autoroute, elle reconnaît à peine le quartier.

Au premier feu rouge, elle se jette sur les lèvres de son amant. Leurs langues s’emmêlent alors que le feu passe au vert. Puis c’est le quartier chic où Thierry habite, avec ses rues proprettes et ses espaces verts immaculés. À peine entrée, Samia file dans la salle de bain. Elle veut se faire belle pour son homme… Et accessoirement, le faire languir un peu ; qu’il ne la saute pas tout de suite. Elle remarque tout de suite les traces du passage de Stéphanie : des produits cosmétiques, des épingles à cheveux et un peignoir. Ça la refroidit un peu. Sa rivale s’est déjà installée. Elle, elle n’est là que pour la soirée. Le temps de se faire baiser. Car, à la fin, elle se fait baiser, au propre comme au figuré. Ensuite, c’est l’autre qui habitera ici…

Elle inspecte les produits pour mieux dénigrer sa rivale. Une coloration capillaire ; sûrement une fille qui a des cheveux blancs à cacher. Il y a aussi de l’antiride, de l’antifatigue et plusieurs fonds de teint. Cette fille doit avoir une mauvaise peau. Mais qu’est-ce qu’il peut bien lui trouver ? À bientôt quarante ans, Samia compte bien profiter longtemps de l’amour des hommes. Elle n’est là que pour une soirée, mais elle sera la reine de Saba ! Quelques minutes plus tard, elle ressort vêtue d’une longue robe noire à épaules nues. Grâce à de nombreuses épingles, sa dense chevelure brune est un peu domptée. Elle qui n’aime pas les bijoux, porte exceptionnellement un collier et des boucles d’oreilles dorées. Pendant ce temps, Thierry a mis en place toute la panoplie pour une soirée romantique : bougies, champagne et surtout, « Say you, say me » de Lionel Richie dans la chaîne hi-fi.

Il est soufflé en la voyant : elle est si belle. Il lui tend la coupe de champagne et il bredouille :

• — M’accorderiez-vous cette danse, gente dame ?

Samia n’est guère habituée à être aussi bien traitée. Elle oublie sa rancœur, prend le verre, boit d’un trait et se jette dans les bras de Thierry pour un slow langoureux. Il l’embrasse comme le ferait un amoureux timide. Cette retenue la touche. Ils s’embrassent plus franchement. Lors de la partie plus rapide de la chanson, Thierry descend ses mains et les pose sur les fesses de sa partenaire. Il pétrit ensuite ce fessier qu’il adore. Il fait courir un doigt sur sa raie. Il s’étonne de ne pas sentir l’élastique d’une culotte ou d’un string. La musique est finie, mais ils restent enlacés, leurs bouches soudées. La main de Samia se plaque sur l’entrejambe de son partenaire. Elle masse fermement son sexe à travers le pantalon. On glisse du romantisme vers le sexuel. À tâtons, Thierry trouve la fermeture éclair de la robe, au milieu du dos. Il la baisse, puis il engouffre ses deux mains entre l’étoffe et la peau nue. Effectivement, elle ne porte rien en dessous. Il fait courir de nouveau un doigt sur sa raie. Il joue avec son anus. Elle lui susurre à l’oreille :

• — Déjà ?
• — J’ai très envie de toi
• — Alors, ne commence pas par là tout de suite… Occupe-toi de ma chatte d’abord !

Elle laisse tomber la robe à ses pieds. Elle est nue, offerte. Thierry attrape son sexe, comme un fruit. Elle ne mouille pas. Pas encore. Il sait ce qu’elle aime. Elle aime qu’il lui triture le clitoris, ce qu’il fait et de l’autre main, il effectue un traitement similaire à l’un de ses tétons. Samia commence déjà à être excitée. Elle ouvre son pantalon pour en extraire le sexe et mieux le branler. Il l’accompagne jusqu’à la chambre à coucher. Samia garde le sexe en main, comme s’il allait partir ! Ils tombent sur le lit et s’enlacent. Puis, elle s’allonge sur le dos et écarte les cuisses. Thierry se couche sur elle, il frotte son sexe sur ses grosses lèvres, pour la faire languir. Ensuite, il la pénètre. Il commence par la position du missionnaire, comme avec Stéphanie. Mais même comme ça, Samia se donne davantage. Elle veut sentir au maximum son amant. Elle veut l’embrasser encore et toujours. Elle l’enserre dans ses bras, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus bouger. Après, il se retire pour lui renverser ses jambes. Comme ça, il peut la pilonner plus profondément. Il peut aussi davantage jouer avec ses seins. Il accélère. Ils sont aussi excités l’un que l’autre de refaire l’amour après des mois de séparation. Avec son chignon, son maquillage et ses bijoux, elle a l’air d’une femme de la haute société. Thierry s’imagine qu’il fait l’amour à une princesse arabe. Il veut changer de position. Il lui fait signe de se mettre à quatre pattes et il s’installe derrière elle. Il adore la prendre en levrette, afin de sentir ses fesses s’écraser sur ses hanches. À chaque coup de reins, ses seins et ses boucles d’oreilles s’agitent de concert. Elle l’encourage :

• — Baise-moi bien, mon petit cochon !

Ça, elle n’a pas besoin de le lui dire ! Il a l’impression d’aller toujours plus profondément en elle. Toujours plus vite. Il sent qu’il va franchir le point de non-retour. Les halètements de Samia sont un encouragement. Il jouit comme jamais, dans son vagin. Il quitte l’antre chaud et s’écroule de tout son poids sur le lit.

D’ordinaire, après avoir joui, Thierry trouve une excuse quelconque pour prendre la tangente. Sauf que là, il est chez lui et surtout, la soirée ne fait que commencer. Samia s’allonge et écarte les bras pour signifier qu’elle veut un câlin. Il la prend dans ses bras, tout en lui disant des mots doux. Sans oublier des petits bisous dans le cou ; elle adore ça. Elle est encore plus heureuse que lorsqu’il était en elle. Lui, il pense surtout que pour une fois, il n’a pas joui dans ses fesses. Ils restent longuement enlacés, nus. Ils somnolent à moitié, surtout Thierry. C’est elle qui finit par troubler le silence :

• — Il reste du champagne ?
• — Oui, bien sûr. Et j’ai même prévu tout un dîner.
• — Super !

Le soir, ils jouent à être un couple normal. Elle a remis sa robe noire et lui, son costume. Cela fait des années qu’ils n’ont pas partagé un repas ensemble. Elle s’émerveille des hors-d’œuvre. Son quotidien à elle, c’est plutôt les sandwiches à la pause et les plats préparés le soir. Samia s’est assise à la place de Stéphanie. Ils discutent entre deux plats. Il lui parle de ses réunions, elle lui parle de sa boutique de souvenirs et de sa thèse, qu’elle reprend. Elle n’a toujours pas acheté de voiture. Thierry propose de l’aider et elle refuse poliment. Sur son portable, elle lui montre une vidéo de danse traditionnelle kabyle.

Elle se ferme lorsqu’il parle de Stéphanie, de leurs vacances ensemble et de leurs projets. En plus, elle s’entend bien avec Leo ! Il faut quelques minutes à Thierry pour qu’il réalise qu’elle est blessée, voire vexée. Il lui prend la main et l’embrasse. Puis il se lève pour aller poser ses lèvres sur les siennes. Après le repas, Thierry aurait voulu regarder les infos sur iTélé ou bien un documentaire sur Arte. Mais Samia a pris la télécommande et elle préfère les séries TV de W9. Il s’ennuie. Eh oui, ils ne peuvent pas faire l’amour vingt-quatre heures d’affilée ! Il fait la vaisselle, puis il part se doucher, persuadé que la soirée est finie. Au moins, cette nuit, il ne dormira pas seul. C’est déjà ça. Lorsqu’il ressort de la salle de bain, elle l’attend dans le lit. Avec un sens de la théâtralisation, elle soulève lentement la couette, par un coin, afin qu’il découvre qu’elle est nue. Ensuite, elle tapote sur la place à ses côtés et lui dit avec un regard provocant :

• — Viens t’allonger avec moi, on va s’aimer.

Sa peau couleur caramel est brûlante. À peine l’a-t-il rejointe sur la couche qu’elle lui dévore le visage. Avec Samia, les baisers sont toujours passionnés. Elle descend, embrassant son cou, sa poitrine, son nombril et son sexe. À cet instant, elle fait pivoter son corps à 180°, posant son bassin sur le visage de son amant. Ils basculent ensuite sur le côté. Désormais allongés tête-bêche, ils effectuent un 69 endiablé. Il fait des petits bisous sur le mont de Vénus avant d’oser plonger dans sa grotte. Elle, en revanche, aspire déjà goulûment son sexe. Samia adore sucer le membre de Thierry. Pendant ce temps, il est blotti entre les grosses cuisses de sa belle et il lèche chaque recoin de sa vulve. Elle est déjà très humide. Il se demande si elle ne s’est pas caressée pendant qu’il était sous la douche. Ça serait bien son genre. Il l’imagine en train de flatter son sexe, sous la couette et ça l’excite. Samia, aussi, savoure l’instant. Elle est agitée de spasmes et elle manque d’étouffer son amant en resserrant ses cuisses. Elle le veut en elle, maintenant.

• — Thierry ?
• — Oui ?
• — Baise-moi !

Toujours à l’envers sur le lit, Samia s’allonge. Elle relève ses jambes, exhibant son con bien humide. Il se couche sur elle et il commence à la pilonner, sans autre forme de procès. Il fait des pompes sur elle. À chaque fois qu’il descend, elle lève la nuque pour voler un baiser. Elle prend en main un sein et pointe le téton vers lui. Thierry le flatte avec sa langue, puis il suce la pointe, déjà durcie. Ensuite, il offre le même traitement à l’autre sein. Puis il pose sa tête entre les deux globes, les pressant contre ses joues. Avec tout ça, il a interrompu le va-et-vient. Thierry est excité et il a une idée derrière la tête :

• — On change de positions ?
• — D’accord. Comment tu veux ?
• — Dans tes fesses !
• — Non, pas tout de suite. D’abord je monte sur toi, puis sur le dos…

Thierry s’allonge, dans le bon sens cette fois et elle s’assoit sur lui. Avant de s’empaler sur son sexe, elle s’assoit sur le visage de son amant, pour qu’il lape sa grotte. Puis elle se recule jusqu’au sexe de Thierry, droit comme un i. Samia adore cette position :

• — Tu es mon cheval et je suis ton cavalier ! Allez, hue !

Elle monte et descend comme si c’était les cahots d’une promenade à cheval. Elle tapote sur son ventre pour simuler le bruit des sabots. Puis elle passe aux choses sérieuses. Les yeux mi-clos, elle contrôle la pénétration et elle ondule du bassin. Thierry n’oublie pas de flatter ses seins. Elle prend l’une des mains et la pose sur son clitoris que Thierry triture. Après cela, elle se penche pour embrasser longuement son amant. Comme pour le remercier pour sa bite et ses coups de langue. Il en profite pour lui chatouiller l’anus, avant d’y insérer un doigt. Puis il met deux doigts et la pénètre franchement. Il peut ainsi sentir son sexe à travers la fine paroi. Elle s’offusque !

• — Non, je veux qu’on le fasse encore en missionnaire…

De nouveau, elle s’allonge sur le lit. Elle a le clitoris en feu ! Elle le gratte avec sa main, comme si elle était seule. Thierry savoure le spectacle : d’ordinaire, les filles osent à peine avouer qu’elles se masturbent, quant à le faire devant un homme… Sauf que lorsqu’elle est en transe, Samia n’a plus de tabou. Il s’approche d’elle et c’est désormais son sexe à lui qu’elle branle. Puis elle le positionne à l’entrée de son vagin. Une fois qu’il est en elle, elle écarte les bras pour qu’il la câline. Elle ne veut pas qu’une bite dans sa chatte ; elle attend aussi des baisers et des caresses. Thierry s’exécute, alors qu’il n’aime pas trop cette position. Trop banale. Trop Stéphanie. À quoi bon prendre une maîtresse si c’est pour faire l’amour de la même façon ? Il réessaye les pompes, mais ses bras sont endoloris ; il devrait se remettre à la gym. Il a envie d’autre chose et il retente sa chance :

• — Maintenant, je peux prendre tes fesses ?
• — Non, d’abord, je m’allonge sur le ventre et tu me prends par-derrière.

Elle se retourne donc et il s’insère en elle. Dans cette position, le vagin est très doux. D’autant plus que Samia est trempée comme une fontaine. Elle est complètement moulue. Thierry sent le plaisir monter. Il va jouir. Non, il veut profiter de ses fesses d’abord ! Il se retire alors qu’une goutte perle déjà sur son méat. Il positionne son sexe sur la pastille brune juste au-dessus. Son sexe est suffisamment lubrifié pour franchir les sphincters. La belle brune est réveillée par cet assaut. Thierry a envie de profiter de cette sodomie, mais il a trop patienté et il sait qu’il n’en a plus pour longtemps, alors il pilonne sans vergogne son anus. Il jouit en elle par saccades. Il veut encore en profiter ! Alors que son sexe commence à se dégonfler, il la pilonne de nouveau. C’est tellement bon qu’il a l’impression qu’il va jouir de nouveau. Hélas, son sexe ne suit pas et son érection n’est plus qu’un souvenir. Samia est consciente de son dépit :

• — Tu en voulais encore ?
• — Oui.
• — Ne t’inquiète pas, je te donnerai mes fesses, demain…

L’incident est vite clos. Thierry embrasse longuement la belle Algérienne. Puis ils font de plus chastes bisous pour se souhaiter bonne nuit. Épuisé par toutes ces émotions, il a vite rejoint les bras de Morphée.

Samia, elle, a du mal à dormir. Elle n’a pas l’habitude de partager son lit avec un autre homme. En général, ils partent avant… Thierry, lui, ronfle comme un bébé. Il bouge beaucoup et chaque fois qu’il la touche, il la réveille. Au milieu de la nuit, elle a une envie subite de sexe. Pas question d’attendre le matin. Pour s’amuser, elle lui soulève son pantalon de pyjama. Pas de réaction. Elle attrape délicatement son sexe. Toujours pas de réaction. Machinalement, elle commence à le branler. Elle a envie de le sentir dans sa bouche et qu’il gicle dans sa gorge, pour une fois. Elle s’accroupit sur son amant et passe sa langue sur le sexe. Ensuite, elle commence à le sucer goulûment. Il reste malgré tout très mou. Elle fait des bisous sur la tige, puis sur les testicules. Comme il dort toujours, elle veut essayer quelque chose de tabou : lui lécher l’anus. Elle lui écarte les jambes et elle trouve son petit trou. Elle le lèche, mais elle est dégoûtée par le goût poivré. Pour punir son anus, elle pose un doigt dessus et elle remarque que le sexe s’est durci. Tiens, tiens. Elle reprend sa fellation, tout en lui massant l’anus d’un doigt. Elle ose entrer son doigt dans la caverne et simule une pénétration. Cette fois, Thierry bande carrément. Avec cette bouche qui lui aspire son gland, il émerge un peu de son sommeil. Dans une demi-torpeur, il lui prend la tête pour qu’elle gobe entièrement son sexe. Il réalise ensuite qu’un doigt est en train de pilonner son anus. Une sensation curieuse, mais pas désagréable…

• — Oh oui, Samia… C’est bon…

Encouragée, la belle intensifie la fellation. Thierry est submergé par le plaisir. Elle se retire légèrement, pour n’avoir plus que le gland dans la bouche. Elle empoigne la tige et le branle. Son sexe est pris d’épilepsie, tandis qu’il jute dans la gorge de Samia. Elle avale la pâte séminale en la dégustant. Maintenant qu’elle a eu ce qu’elle voulait, elle s’allonge. Lorsqu’elle retire son doigt, Thierry se sent bizarre. Comme si son anus était resté ouvert. Il se rendort néanmoins quelques secondes plus tard. Samia, elle dort très mal. Elle est mal à l’aise dans cette chambre inconnue.

Le jour commence à filtrer à travers les rideaux. Tout autour d’elle, il y a des étagères pleines de livres. Plus de livres qu’elle ne lira jamais dans sa vie. Elle se sent écrasée, inculte, vulgaire. Après plusieurs microsiestes, elle se réveille pour de bon à 8 h. Elle a envie de faire l’amour, mais cette fois, elle décide de le laisser tranquille jusqu’à ce qu’il se réveille naturellement. Lorsqu’il finit par réveiller, la première chose qu’il voit, ce sont les grands yeux noirs de sa maîtresse. Samia jubile. Elle l’embrasse et dit :

• — Bonjour. J’ai faim !
• — Je vais te faire un petit-déjeuner.
• — Non, je veux des croissants ! Des bons croissants frais, achetés en boulangerie. Va les chercher. Fais-le pour moi et je serai très gentille avec toi !
• — D’accord.
• — Aussi, je veux que tu manges ma chatte.

Elle soulève la couette et écarte les jambes. Thierry s’installe entre ses cuisses. Il commence par embrasser son mont de Vénus, avant de lui retirer son string. Il passe sa langue dans son trou. Il aspire les grandes lèvres. D’abord soudées, elles finissent par s’écarter. De ses doigts, il triture son clitoris. Elle mouille abondamment. Samia songe qu’elle adore le cunnilingus. Parfois, elle trouve dommage que ses amants s’arrêtent pour la pénétrer. Si seulement ils pouvaient continuer jusqu’à ce qu’elle jouisse par là… Elle prend ses jambes et les renverse pour mieux offrir son con désormais béant. Elle a une mouille plus épaisse et au goût plus fort que celle de Stéphanie. Mais Stéphanie ne se rase pas le sexe et Thierry se retrouve fréquemment avec des poils pubiens sur la langue.

Dans cette position, il a également une vue imprenable sur son anus. Il mouille un doigt et le met dans la pastille noire. Il se rappelle alors lorsqu’en pleine nuit, elle l’a sucé, tout en le sodomisant avec son doigt. Il veut lui rendre la pareille, profitant ainsi au maximum de son érection matinale. Il lui prend le bassin et la tourne. Samia s’exécute, car elle aime bien qu’on lui prenne le vagin alors qu’elle est allongée sur le ventre. À sa grande surprise, elle sent une queue entre ses fesses, puis qui veut forcer son anus. Une fois à l’intérieur, il commence à donner des coups de reins, d’abord timides, puis plus volontaires. Samia se prête au jeu, en bougeant ses fesses et son petit trou. Puisqu’il veut la sodomiser, il faut qu’il soit créatif. Faussement ingénue, elle lui lance :

• — Mais qu’est-ce que tu fais ?
• — Si je vais aller chercher les croissants, j’ai droit à un encouragement ! Et puis, tu m’avais promis, hier soir…
• — Alors si tu veux m’enculer, fais-le bien !
• — Comment ça ? Ce n’est pas bien comme ça ?
• — Non, c’est mieux debout.
• — Debout ?

Elle se lève, en se penchant légèrement, pour cambrer ses fesses. Elle se tient en posant ses mains contre le mur. Une position de chienne en chaleur. Thierry en est tout émoustillé. Il vient derrière elle et insère son membre dans la petite lucarne. Effectivement, il a plus de plaisir par là. C’est étroit, c’est courbé. Il faut vraiment être cochonne pour faire l’amour comme cela ! Il est aux anges et il laisse échapper un râle de plaisir.

• — Tu aimes ?
• — C’est génial !
• — Tu ne connaissais pas, ça, hein ?
• — Oh oui !

Il commence à faire coulisser son sexe dans l’étroit fourreau. Elle donne des coups de bassin pour accélérer le mouvement. Ah, Samia est vraiment une experte du sexe ! Déjà, Stéphanie n’aurait même pas osé employer le mot « enculer ». Si seulement il pouvait faire l’amour comme ça tous les jours… Thierry a une envie. Une envie impossible à réaliser : faire l’amour simultanément avec Samia et Stéphanie. Qu’elles se léchouillent tandis qu’il en pénètre l’un des deux. Mais des scènes comme ça, ça n’existe que dans les films X. Et la vie n’est pas un film X… En attendant, il profite du postérieur de sa maîtresse.

La vision de son sexe disparaissant entre les deux globes est déjà excitante en soit. Il se penche sur elle et agrippe ses seins. Cette pénétration est très acrobatique et Thierry a peur de perdre son équilibre. C’est Samia qui fait le plus de mouvements ; c’est elle qui s’empale sur lui et non lui qui la sodomise. Comme à chaque fois, les tétons de la belle sont durs. Elle penche la tête vers l’arrière pour trouver ses lèvres. Elle est en pleine extase, avec ce sexe qui pistonne son fondement. Si elle n’avait pas ses mains contre le mur, elle se mettrait volontiers un ou deux doigts dans le vagin. Thierry aussi voit des étoiles. Il n’en peut plus. Son sexe est complètement comprimé et tordu. Il se repend par grosses saccades dans l’antre chaud. Lorsqu’il jouit, il se sent vidé. Samia aussi est un peu sonnée. Mais elle a faim et elle ne perd pas le nord :

• — Tu as eu ce que tu voulais, maintenant, je veux mes croissants !
• — D’accord…

Thierry tient à peine debout. Il s’habille sans réfléchir. C’est au radar qu’il marche jusqu’à la boulangerie. Il n’y a qu’une boulangerie ouverte le dimanche matin et il y a une sacrée queue. Il revient peu à peu sur terre. Il a un peu honte d’avoir fait l’amour dans une position aussi peu orthodoxe et il a l’impression que tout le monde le dévisage. Il y a plusieurs jeunes femmes parmi les personnes qui attendent. Il se demande si elles aussi, elles aiment se faire sodomiser debout. Non, sans doute pas. Peut-être qu’à l’instar de Stéphanie, elles n’aiment que la position du missionnaire, dans la pénombre, une fois par semaine. Il est le seul et unique sodomite de sa ville. On va le montrer du doigt, comme on le faisait au moyen-âge !

Une fois servi, il prend ses jambes à son cou. Pendant ce temps, Samia a préparé le café. Elle l’accueille avec un petit bisou, ne portant qu’un tablier de cuisine. De nouveau, ils prennent un repas, comme un couple normal. Ils mangent devant la dernière TV-réalité de NRJ 12. Ils effectuent un remake de La belle et le clochard avec un croissant. Elle passe sa main dans les rares cheveux de son compagnon. Samia aimerait bien des croissants frais tous les dimanches. Mais il n’y aura pas d’autres dimanches avec Thierry. Dimanche prochain, il sera avec sa poule ridée et elle sera seule. Et aujourd’hui, l’heure tourne. Si elle veut rentrer chez elle, pour se changer avant le boulot, elle doit bientôt partir.

• — Je prends une douche et on y va, ensuite ?
• — Je te ramène chez toi ?
• — Oui.

À la fin du petit déjeuner, elle hésite. Elle n’a pas envie de partir tout de suite. Elle veut qu’il l’aime encore une fois, avant qu’elle ne se douche. Avec Thierry, chaque rendez-vous est peut-être le dernier. À défaut d’amour, il lui donne du sexe. Elle se motive : allez, un petit dernier, pour la route ! Une dernière baise avant d’aller vendre ses tours Eiffel en plastique et ses boules à neige de l’Arc de Triomphe !

Thierry, lui, finit de siroter son café. Elle pose son doigt sur la bouche de son amant et lui dit, avec un air malicieux :

• — Attends-moi là…

Elle se rend à la salle de bain avec son sac. Elle sait qu’il est fou de ses fesses. Il adore la voir en string. Elle a donc emporté un body très échancré au niveau des fesses. Elle ne porte rien d’autre. Elle se souvient aussi de l’épisode de la 206 et comment il était tout émoustillé par son allure provocante. Elle met donc le paquet sur le maquillage. Lorsqu’elle sort, Thierry est assis et il regarde la TV.

Sur son portable, elle trouve une musique de danse du ventre. Ce n’est pas facile de s’improviser danseuse ! Les mouvements sont hasardeux et les déhanchements du popotin, guère académiques, mais c’est suffisant pour Thierry. Ses yeux pétillent en la voyant se trémousser. À la fin, elle pose ses fesses sur le visage de son homme. Il embrasse alternativement les deux globes. Il écarte le tissu pour s’occuper de sa pastille brune, puis il passe aux lèvres. Alors qu’il pensait avoir tout donné ce matin, son sexe se réveille. Lorsque Samia trouve qu’il l’a assez léchée, elle s’accroupit, lui baisse son pantalon et empoigne son sexe. Il n’est pas assez dur pour la pénétrer. Avec doigté, elle le branle. Ni trop lentement ni trop rapidement. Elle donne quelques coups de langue sur le gland, qui vire vite au violet. Puis elle s’assoit à califourchon sur lui. Oh oui, une dernière baise avant qu’elle ne le rende à sa copine ! Sentir cette bite en elle… Elle monte et descend aussi vite qu’elle peut. Pendant ce temps, Thierry a la tête plongée dans sa poitrine. Il flatte les seins de sa maîtresse, aspirant l’un, puis passant à l’autre. La chaise, achetée à Ikea, fait des grincements guère rassurants. Avant de se retrouver par terre, il propose :

• — On va sur le lit ?

Thierry s’allonge sur le lit et Samia vient sur lui. Puis il la prend par la taille, pour la maintenir et donne des coups de pelvis pour la pilonner. Elle l’a eu dans la bouche, elle l’a eu dans le vagin, elle veut le sentir une dernière fois dans son anus. Elle se relève légèrement et prend le sexe de son amant en main. Puis elle le positionne sur son anus et elle redescend lentement dessus, en se penchant vers l’arrière. Les voilà face à face dans une nouvelle position très cochonne, où il peut voir son sexe pénétrer les fesses de sa belle. L’inconvénient de cette position, c’est qu’ils sont éloignés. Alors elle choisit de se retourner. Elle s’allonge sur lui, tandis qu’il continue de la sodomiser. Il lui pétrit les seins et la jouissance lui vient vite. Samia reste quelques secondes allongée sur son amant, alors que son sexe, devenu flasque, s’échappe de ses fesses.

Elle veut encore des câlins et des baisers. Elle s’allonge à côté de lui et il la prend dans ses bras. Elle voudrait rester sur ce lit et faire l’amour pour toujours. Mais elle doit aller au boulot. Elle va à la salle de bain et cette fois, elle remet son pull et son jean. Elle rassemble ses affaires en vrac dans le sac. Elle a trop traîné, trop baisé. Elle n’a plus le temps de retourner chez elle pour se changer. Thierry doit l’amener directement à sa boutique-souvenir, au pied de la tour Eiffel, pour le service de l’après-midi. Elle renfile son jean et son uniforme.

Au moment de partir, Samia fait exprès de laisser quelques épingles à cheveux, bien en évidence autour de l’évier de la salle de bain. Elle laisse également une bouteille d’après-shampooing qui est vide. Elle a un peu mal aux fesses, avec toutes ces sodomies. Pour autant, ses joues rosies et son air béat trahissent son apaisement, après tout ce sexe. Ses collègues – toutes des femmes – lui feront sûrement des réflexions.

Dans le Kadjar, elle est encore sur son nuage. Thierry, lui, se demande quelle suite donner à cette relation. Samia fait mille fois mieux l’amour que Stéphanie. Et mille fois plus souvent. En vingt-quatre heures, il a davantage trempé le biscuit que durant un mois avec Stéphanie ! Mais il ne la voit pas en petite amie. En plus, il est vraiment amoureux de Stéphanie et il a des scrupules à la tromper. Va-t-il revoir Samia ?

En attendant, il pense au nettoyage complet qu’il va devoir effectuer avant que Stéphanie ne revienne, afin d’effacer toutes traces du passage de Samia. Il a aussi besoin d’une bonne sieste. Hazard de la programmation, la radio diffuse « Say you, say me ». Samia a pris sa main et elle l’agrippe. Elle finit par la retirer et Thierry pose sa main sur sa cuisse, pour mieux la caresser. Lorsqu’ils arrivent au pied de la tour Eiffel, Samia n’arrive pas à se décider à partir. Elle embrasse son amant longuement une fois, puis deux. Leurs bouches semblent soudées. Il la prend dans ses bras et comme elle est penchée, il en profite pour malaxer ces fesses qu’il adore tant. Une main s’aventure par l’entrebâillement du jean, mais l’espace est trop étroit. Elle défait son premier bouton pour ouvrir le passage. La main reprend son exploration, entre le slip et la peau, atteignant le sillon, puis le petit trou. De son côté, elle agrippe son sexe à travers son costume pour le masturber. Sans autre forme de procès, il enfonce deux doigts dans sa porte de derrière et les remue dans la cavité. Elle intensifie la masturbation. Ils ne font même pas attention aux passants.

De toute façon, de loin, ils ne sont qu’un couple qui s’embrasse dans une voiture. Thierry la pénètre avec plus d’ardeur, se servant de ses doigts comme d’un sexe de substitution. Samia répond en le masturbant plus vite. Les yeux exorbités, Thierry éjacule dans son slip. Samia ouvre la baguette et elle ramasse les quelques gouttes (il avait déjà beaucoup joui aujourd’hui), les porte à sa bouche et les avale. Ensuite, elle sort de la voiture, le laissant groggy, avec la braguette ouverte. Elle est contente d’elle : elle a profité de son amant jusqu’à la dernière seconde et jusqu’à la dernière goutte. Elle a déjà envie de remettre ça…