Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17790Fiche technique13639 caractères13639
Temps de lecture estimé : 9 mn
17/02/17
Résumé:  De retour du travail, ma femme pourtant énervée m'emmène de surprise en surprise. Elle se lâche enfin... mais pourquoi ?
Critères:  fh couple fépilée caférestau cinéma voir lingerie fellation hdanus
Auteur : Broutchoux  (Quelle soirée!)      Envoi mini-message

Série : Exclusivités

Chapitre 01 / 04
Quelle soirée !

Wahou ! Quelle soirée… Quel pied ! Quelles surprises et quelle femme magnifique j’ai là.

Mais quand même, ses dernières phrases lourdes de sous-entendus…

Commençons par le commencement.


Ce soir, comme tous les vendredis je rentre du boulot ; grosse semaine, grosse journée. Une heure de route, je suis vanné. Voiture au garage, je rentre enfin chez nous. Et là j’entends mon épouse qui de l’étage me crie, visiblement très énervée :



Bien sûr que j’ai oublié ; je pense même que ce n’était pas prévu. D’habitude, c’est le dimanche, le cinéma. Je fais bonne figure :



Effectivement, je n’ai pas été très malin sur coup-là.



Je fonce à la salle de bain. Douche rapide, boxer léger, pull léger et pantalon propre pour être présentable malgré la fatigue. Une boisson énergétique engloutie rapidement et me voilà parti au garage, à une vingtaine de mètres de la maison. Durant tout ce temps elle m’a évité, je ne l’ai pas croisée dans la maison, elle ne m’a pas adressé la moindre parole. La soirée « en amoureux » risque d’être tendue…


Garé devant la porte ; elle sort de la maison. Elle a mis des talons, des escarpins rouges. Cela fait des années qu’elle n’en met plus, ça lui fait mal aux pieds. Du coup son mètre soixante-cinq prend dix centimètres, ses hanches roulent lorsqu’elle descend les trois marches jusqu’à la voiture. Elle porte son manteau court de laine blanche, bien fermé ; sa jupe rouge lui moule joliment ses jolies fesses. Dessous, j’aperçois un collant noir opaque. Je suis charmé. Elle s’assied sur le siège passager et N° 5 envahit l’espace. Elle est belle, finement maquillée ; un rouge à lèvres un peu marqué contraste avec sa peau mate.



Elle a le don de me remettre les idées en place, assez sèchement, malgré son numéro de séduction.


Nous sommes confortablement assis dans la salle presque vide ; six spectateurs en tout : ma Zaïa que j’aime depuis 25 ans, un autre couple au premier rang, deux hommes en fond de salle et nous, comme toujours en milieu de salle, meilleure vue, meilleur son. Elle a choisi le film et le lieu ; c’est un cinéma d’art et essai, d’un confort années quatre-vingts, mais bien fréquenté.


Dès les premières images, un homme et une femme nus se masturbent mutuellement, sensuellement. Les images sont crues, mais poétiques. Je suis scotché : c’est Love, de Gaspard Noé ! Elle qui à la maison me dit dès qu’il y a une scène d’amour un peu chaude « Tu regardes ça parce qu’il y a du cul, gros pervers ! » avant de changer de chaîne et que nous nous engueulions. Là, elle m’épate.


Comme souvent au cinéma, je lui caresse doucement le genou, puis remonte lentement sur sa cuisse. Habituellement elle apprécie, serre les cuisses pour emprisonner ma main au niveau qu’elle considère comme la limite de l’indécence et me gratifie d’un « Tu es fou, on n’est pas seuls. » Cette fois elle ne réagit pas. Ou plutôt elle me surprend en écartant très légèrement les jambes. Discrètement, elle glisse légèrement sur le fauteuil, vers l’avant, toujours sans un mot.


Ma main poursuit sa progression et je sens la limite d’un bas. Je reconnais la texture, mi-synthétique mi-soie. Elle a mis ses bas opaques Gerbe, les fameux bas qu’elle refuse de mettre parce que je ne lui offre « que des cadeaux de salope ». Mais là, elle les porte et regarde sur l’écran cette longue branlette qui se termine en apothéose, en jouissance, en sperme libéré, comme si c’était une chose naturelle chez elle.


Ma main poursuit doucement son exploration. Elle écarte légèrement les cuisses, toujours sans un mot, sans un regard, mais avec un frémissement de sa cuisse, sa peau se couvre de chair de poule sous mes doigts. Touchant au but, je découvre « la culotte de l’amour » comme elle l’appelle : ma main reconnaît le tanga en dentelle noire, ouvert. Sa chatte est gonflée, déjà très humide ; pour une fois elle est épilée, juste un petit buisson sur le dessus. Elle contrôle difficilement un frisson lorsque j’effleure son bouton d’amour. Je vais doucement de son petit bouton à ses lèvres ouvertes ; son puits d’amour s’ouvre sous mes doigts. Mon majeur et mon annulaire recroquevillés en elle partent à la recherche du point G magique ; ma paume masse doucement son clitoris.


Pendant quelques minutes elle profite de ce plaisir que je lui offre, toujours silencieuse, sans un regard, malgré une respiration de plus en plus haletante. Ses jambes tremblent, prises de spasmes incontrôlés. Ma main est trempée ; le fauteuil aussi. Elle se tend, elle va jouir. Sur l’écran, ils sont trois, deux femmes et un homme ; ils s’embrassent avec passion, ils s’offrent les uns aux autres, se risquent aux plaisirs inédits. Brusquement, le charme est rompu. Elle repousse ma main d’un geste rapide et ferme. Je sais qu’elle a pris beaucoup de plaisir mais qu’elle n’a pas encore joui. Elle reprend doucement une respiration plus posée.


Sans un mot et sans un regard vers moi, elle se lève. Toujours le manteau fermé, elle s’agenouille entre les rangées de fauteuils, entre mes jambes. Sans un mot, sans même un regard, elle déboucle ma ceinture, ouvre mon pantalon bouton après bouton et sort difficilement ma queue raide. Elle la caresse, la cajole, l’effleure de ses lèvres, souffle dessus. Un petit bisou sur le gland, une langue qui remonte la hampe, une bouche qui gobe le gland et une langue qui tournoie… je décolle complètement.


Je ne vois que ses cheveux ; elle ne me regarde toujours pas. Ma main pleine de sa cyprine s’enfonce dans sa chevelure mi-longue. Elle m’aspire de plus en plus fort, me suce avec avidité. Pour plus de confort j’avance mon bassin et maintiens sa tête. Une de ses mains me branle doucement, ses lèvres et sa langue excitent mon gland et le frein, l’autre main descend sous mes couilles, les fait rouler l’une sur l’autre à la limite de la douleur, puis elle s’aventure plus loin. C’est un doigt humide qui s’impose dans mon anus ! Elle n’a pas relevé la tête ; elle a dû se branler et préparer son doigt dans sa chatte. Mon cul est fouillé et ma prostate massée, ma bite est sucée. Jamais elle ne m’a fait ça avec une telle maîtrise et une telle passion.


Sur l’écran, la scène à trois prend fin sur le solo de guitare de Maggot Brain, de Funkadelic. Plaisir des yeux, plaisir des oreilles, plaisir du sexe ; j’explose, je me vide, je perds pied. Elle en prend plein la gorge, je l’inonde pour ma première gorge profonde. C’est fabuleux ! Je manque de m’évanouir, des râles sonores de plaisir sortent de ma bouche.


Elle me suce encore un peu, avale tout, me nettoie avec sa langue ; c’est presque douloureux tellement mon gland est devenu sensible. Elle m’essuie avec un mouchoir, referme délicatement mon pantalon sur ma queue encore un peu raide, se relève, et toujours sans un mot, sans un regard, quitte la rangée de fauteuils et se dirige vers les toilettes.


Je suis vidé, dans mon corps et dans ma tête. Elle m’a pompé toute l’énergie qui me restait après cette longue semaine. Je ne vois plus l’écran, je suis ailleurs, je suis bien, je sombre…



Zaïa me réveille avec ces mots. Elle est assise à mes côtés et me bouscule. Le générique défile sur l’écran ; je ne sais pas combien de temps j’ai dormi, mais j’étais bien.



Je la vois enfin de face, de près, le maquillage impeccable bien que le rouge à lèvres déborde un peu. Ses beaux cheveux noirs méchés de bordeaux et de rouge sont légèrement décoiffés. Cela lui donne un visage à la fois classe et sauvage.



Je la suis, lui prends la main et nous sortons de la salle. Les deux hommes nous croisent à la porte et nous souhaitent « Bonne soirée, Monsieur ; bonne soirée, Madame et merci… » avec un large sourire.


Ils ont tout vu ! J’en suis certain, ils ont tout vu. Je suis à la fois surpris, un peu gêné et très fier d’être avec une telle femme ; ils doivent être jaloux à en crever. Zaïa fait comme si elle n’avait pas entendu, mais est-ce possible ?


Retour dans notre ville en voiture. Juste cinq minutes de route et nous arrivons à notre brasserie préférée de « post-cinéma et pré-coït ». Toujours pas un mot durant le trajet ; elle a même exigé le silence : pas de radio, pas de dialogue, juste le ronflement du moteur et les bruits de la route. Cinq minutes de questions qui me tourmentent : qu’est-ce qui lui arrive ? Après vingt-cinq ans de mariage elle se lâche enfin, mais pourquoi si brusquement, aujourd’hui ? Pourquoi cette mise en scène de colère, ce silence, cette absence de regards, de communication… et la pipe de ma vie !


Une fois garé, je descends rapidement et, bon prince, je lui ouvre la portière, espérant me rincer l’œil. Elle descend doucement, sort une jambe et me tend la main pour l’aider ; j’ai une vue plongeante sur ses bas opaques et son sexe glabre. Quel contraste ! Mais où est passée sa « culotte de l’amour » ? Elle prend tout son temps pour sortir complètement de la voiture, me fait un grand sourire, un bisou sur le nez, puis me lèche sensuellement les lèvres et se tourne vers l’entrée de la brasserie. Je reste planté.



Le ton a changé, elle est détendue.

Une fois entrés, alors qu’elle a toujours froid et mange avec son manteau, cette fois elle l’ouvre devant le serveur, l’enlève et le lui tend. Lui, qui nous connaît bien, marque un temps d’arrêt ; son visage se fige et rougit légèrement, puis il se reprend. Ah le professionnalisme ! Il la gratifie d’un « Bonsoir, Madame ; c’est un grand plaisir de vous accueillir ce soir. Votre table habituelle ? Je vous y accompagne. » Je n’existe plus pour lui, il reste entre elle et moi ; je ne vois donc pas ce qui a provoqué sa réaction.


Nous nous asseyons à notre table, et je la vois enfin. Stupeur et émerveillement : elle a osé ! Elle porte son très fin chemisier noir brodé et transparent. Habituellement, elle met un caraco ou un top dessous. Cette fois, ma Zaïa ne porte que son soutien-gorge en dentelle noire et rouge. Son 95D me saute aux yeux, assèche ma gorge et provoque un raidissement immédiat dans mon pantalon. Le serveur n’en perd une miette et prend tout son temps pour nos commandes, salade de saumon pour elle et salade périgourdine pour moi. Par contre, pour une fois il me faut quelque chose de fort et de bon à l’apéro : un double pur malt fera l’affaire. Pour la première fois depuis le jour de notre mariage, j’entends ma Zaïa qui ne boit jamais d’alcool :



Pour la première fois de la soirée, elle me regarde droit dans les yeux avec un sourire à la fois tendre et narquois en déclarant :



Cette soirée est magnifique, alors pourquoi elle me parle de Jean-Phi ? Son ami d’enfance, celui que j’appelle « son amant d’enfance ». Sa femme a demandé le divorce quand elle a appris qu’il avait donné à ses enfants le même prénom que les nôtres nés un an plus tôt. J’ai dit à Zaïa que Jean-Phi l’aimait depuis des années, que le prénom de ses enfants c’était une preuve d’amour envers elle ; elle a prétendu le hasard. Je sais que secrètement elle en pince toujours un peu pour lui. Je suis à la fois jaloux de cette situation, et fier : elle m’a choisi.


« Prendre soin de moi, sans exclusivité… De quoi se mêle-t-il ? Qu’est-ce que ça veut dire, sans exclusivité ? » Nos apéros arrivent. Le serveur plonge sans gêne son regard sur les magnifiques obus de ma femme et me dépose mon pur malt en le renversant presque.

Zaïa le gratifie d’un magnifique sourire, boit d’un trait sa coupe et lui dit :