Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17799Fiche technique29905 caractères29905
Temps de lecture estimé : 19 mn
23/02/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Je comprends enfin pourquoi elle me parle d'exclusivité : elle me raconte à haute voix la visite de Jean-Phi. C'est chaud, c'est humiliant.
Critères:  fh extracon cadeau grosseins fépilée caférestau anniversai lingerie entreseins fellation cunnilingu 69 pénétratio fdanus
Auteur : Broutchoux      Envoi mini-message

Série : Exclusivités

Chapitre 02 / 04
Jean-Phi

Résumé de l’épisode précédent : Quelle soirée !


Je rentre du boulot ; ma femme m’accueille fraîchement. Nous sortons. Elle est à la fois froide et sexy. À ma grande surprise, elle se laisse masturber au cinéma et me fait la pipe de ma vie. Arrivés à la brasserie, nouvelle surprise avec sa tenue provocante ; et la soirée n’est pas finie…



________________________




Nos apéros arrivent ; le serveur plonge sans gêne son regard sur les magnifiques obus de ma femme, magnifiés par son chemisier noir transparent et son soutif en dentelle noire et rouge. Il dépose mon pur malt et manque de le renverser ; il est troublé. Zaïa le gratifie d’un magnifique sourire en buvant d’un trait sa coupe, la lui tend et lui dit :



Elle me dit ça à voix haute ; tout le monde l’entend. Les deux couples de la table d’à côté se taisent et tendent l’oreille, les hommes curieux et les femmes visiblement outrées. Je ressens plus que je ne vois qu’un homme a quitté sa place pour s’asseoir à la table juste dans mon dos, mais face à ma chérie.



J’ai déjà quasiment fini mon pur malt. Avec la fatigue de la journée et mes émotions du cinéma, je commence à avoir la tête un peu embuée. Il faut vraiment que je mange quelque chose. Son allure et ses mots m’excitent terriblement ; je bande à mort. Dans le même temps elle m’énerve, et je ne vais pas supporter son ironie toute la nuit. Qu’est-ce qu’elle veut encore avec cette exclusivité ?


Elle prend sa coupe. Sa langue en lèche le bord, et doucement, très sensuellement, elle la vide par petites gorgées en déglutissant à chaque fois de façon exagérée. Elle marque le verre de son rouge à lèvres, et avec un regard de braise se pourlèche la bouche avec un « Humm, quelle sensation ! J’adore avaler… » La vicieuse ! Je fonds ; je l’aime et je la hais.



Meeeeeeerde ! Je suis foutu. Je comprends sa colère, sa froideur. La connaissant, je sens que je vais le payer cher. Elle a toujours eu beaucoup d’imagination et de détermination pour obtenir ce qu’elle veut, alors elle ne me lâchera pas jusqu’à satisfaction. Je comprends moins la super pipe de tout à l’heure.


Vingt-cinq ans qu’on se connaît aujourd’hui. C’était à Sofia, lors d’un voyage de jeunesse organisé. Le soir, avec deux copines elle était dans la chambre voisine de la mienne à l’auberge de jeunesse. Avec les garçons de ma chambre, nous nous étions mis d’accord pour nous répartir les voisines avant de les inviter à boire un verre. À notre grande surprise, ces jeunes garces avaient déjà fait leur choix : Zaïa m’a littéralement violé du regard. Qu’elle était belle avec sa jupe rouge courte à volants, tellement courte que dès qu’elle bougeait on voyait sa culotte blanche, bien sage ; et son léger tee-shirt qui moulait ses seins provocateurs fermes et libres de toute lingerie… J’étais aux anges, et mes compagnons de voyage verts de rage de devoir se contenter des copines, plutôt tartes.


Premier soir, premiers baisers , découverte de la douceur de sa bouche, de la vivacité de sa langue autour de la mienne et sur mes lèvres, exploration de ses seins fermes et gonflés aux tétons bruns imposants et raides, caresse de son dos, de sa jambe, de son genou, remontée de mes mains le long de ses cuisses et vision de sa culotte blanche, visiblement humide ; et là, stop ! Pas plus loin. Alors qu’un autre couple baisait déjà bruyamment à nos côtés, pour elle il n’en était pas question. Même quand sa deuxième copine suçait mon compagnon, pour moi, c’était tintin. Des caresses d’adolescents, pas plus.


Plus tard, mes compagnons de chambre se sont bien foutus de ma gueule : « Tu as la plus belle, mais pas la plus chaude ! » Le lendemain, dans le train pour Plovdiv, avec les copains de voyage nous avons allègrement découvert les spécialités locales : vodka, liqueur de rose et de chocolat (je déconseille) à haute dose. Tenant difficilement debout, je la rejoins dans son compartiment pour vérifier la légende de l’érotisme ferroviaire, et là elle m’adresse un « Dégage, connard, tu pues l’alcool ! » Il y a 25 ans et trois enfants de ça…



Elle se fout de ma gueule, et tout le monde autour entend ce qu’elle dit. Elle se venge.



Elle me laisse méditer pendant quelques secondes.



Que répondre ? Je suis tendu comme un arc, et pas seulement dans mon pantalon. Je ne dis rien, juste un signe de tête et j’attends la suite, anxieux et excité.



Tout en disant ça, je retire mon pied gauche de mon mocassin, l’avance sous la table pour lui caresser le pied ; je remonte sur la cheville et le long de sa jambe.



La salope, elle me provoque et elle me frustre en même temps ! Quelle femme !



Son récit me rend fou, je suis ailleurs… Je l’écoute comme dans un rêve, je suis à la limite de jouir ; je ne peux m’empêcher de me masturber discrètement à travers le pantalon. Brusquement je marque un temps d’arrêt, je redescends sur terre : elle a dit « Tu as eu l’exclusivité de ma chatte. » « Tu as eu… » ! Je comprends ; je blêmis.



Le serveur dépose nos salades. Elle attrape sa main.



Elle le regarde.



Voilà maintenant qu’elle veut boire du vin blanc… c’est une première. Avec les deux coupes qu’elle a déjà bues, ça va faire des dégâts ! En plus, du Mâcon blanc avec le saumon ou avec une salade périgourdine, ça n’est pas le meilleur accord. Ce que femme veut, dieu le veut ; alors je m’exécute.


Autour de nous, les discussions ont repris ; tout le monde mange, les tables sont gaies. Ma Zaïa mange sensuellement sa salade de saumon, ses cheveux noirs méchés lâchés vers l’arrière, la poitrine en avant, qu’elle bouge plus que de raison. Elle écarte bien les bras pour que tous admirent par transparence son magnifique 95D ; et toujours son rouge à lèvres qui déborde un peu.


Je suis perdu. Elle m’excite terriblement, mais elle vient de m’annoncer, mine de rien, que je n’ai plus l’exclusivité de son corps, de son sexe. Elle mange tranquillement ; moi, je n’arrive pas à avaler quoi que ce soit. Ma gorge est serrée, les mots ne sortent pas, et impossible de profiter des magrets et gésiers de ma salade.



Ses paroles sont toujours pleines de double sens, son ironie est une torture. Une fois son assiette vidée, elle me regarde tendrement et me dit posément :



Le silence se fait à nouveau aux tables proches ; elle se met en scène et me ridiculise, la garce.




Zaïa raconte



Cet après-midi vers 14 heures, j’entends une voiture qui se gare devant la maison. Je me suis dit : « Mon chéri a pris sa demi-journée pour notre anniversaire, et comme d’habitude il m’a préparé une surprise ». J’étais heureuse.


Quelqu’un sonne à la porte ; je me précipite, toute guillerette. J’ouvre, et je suis face à un magnifique bouquet d’au moins trente roses rouges ; il est tellement gros que je ne vois que lui. Je jubile :



Je prends le bouquet et me prépare à t’embrasser, et là, surprise : je vois Jean-Phi avec un sourire radieux.



Quel culot ! Qu’est-ce qu’il fait ici, justement aujourd’hui ? Ce n’est pas mon anniversaire, ni le sien, ni le nôtre. En plus, il sait très bien que j’ai horreur qu’il m’appelle « ma poule » : c’est d’une vulgarité…


Je le fais entrer précipitamment pour que personne dans la rue ne le remarque, l’installe dans le salon où il s’assied dans notre canapé en cuir rouge, l’air content de lui. Je lui propose un café qu’il accepte et fonce dans la cuisine pour le préparer. J’ai besoin de comprendre. J’ai peur que tu arrives et que tu me fasses une crise de jalousie en le trouvant dans notre salon avec un bouquet de roses, rouges en plus. Je t’envoie un SMS : « À quelle heure tu rentres ce soir ? » Pas de réponse. Je prends un vase, y mets de l’eau puis les roses, les dépose sur la table de salon puis je sers le café de Jean-Phi, avec un demi-sucre dedans et un « en sucette » à côté, à la mode ch’ti.

Tout en restant debout devant lui, je lui demande :



Surprise, je lui réponds :



Je n’avais pas fait attention à cet anniversaire-là et je n’avais jamais remarqué que la date était la même. Peut-être parce que j’étais tombée follement amoureuse de toi deux ans après.

Et il enchaîne :



À ce moment-là j’ai reçu ta réponse par SMS :


« Je boucle mes dossiers pour le week-end. Je rentre vers 19 h comme d’hab. »



J’étais folle de rage ! Tu avais oublié notre anniversaire, et Jean-Phi était face à moi, toujours amoureux, heureux d’être là, seul et déprimé.



Je me suis assise à côté de lui et je lui ai roulé une pelle monumentale, sans chichis. Ma langue est partie lécher la sienne, profondément. Je me suis collée à lui et j’ai descendu ma main droite vers sa braguette. Sa réaction a été immédiate : il a répondu avec passion à mon baiser, a maintenu ma tête pour le prolonger, et s’est mis à bander très dur sous ma main. Au bout de quelque temps, reprenant notre souffle, il m’a aidée à ouvrir son pantalon et à sortir son « calibre 22 », comme il l’appelle. Nous nous sommes à nouveau embrassés longuement pendant que je caressais sa tige, en allant doucement du nœud aux couilles. Il bandait vraiment dur, et quelques gouttes perlaient déjà sur le méat.

Il a appuyé fermement sur ma tête :



Il n’a pas eu besoin d’insister : j’en avais envie, à la fois parce que sa bite me manquait et parce qu’aujourd’hui tu m’avais négligée. Je lui ai pris les boules dans une main pour les malaxer délicatement, la queue dans l’autre pour lui faire des allers-retours lents, et je lui ai sucé juste le gland en l’aspirant très fort et en titillant le frein avec ma langue.



Après quelques secondes de déglutition, je l’ai regardé dans les yeux :



Je suis partie à la cuisine, le laissant seul, hébété, dans le canapé. J’ai bu deux grands verres d’eau pour que ça descende bien et je lui ai apporté une de tes bonnes bières belges bien fraîches.



Alors je suis partie à la salle de bain en tremblant tellement j’étais excitée, je me suis rasé le minou comme je le fais de temps en temps avec toi. J’ai juste laissé un petit ticket de métro, c’est plus sexy. Revenue plus que nue dans le salon, il était assis dans le canapé, à poil devant la télé, en train de terminer une deuxième bière qu’il avait prise dans le frigo. Je lui ai reproché son manque de respect de notre maison et de ce qui t’appartient, et il m’a dit en éclatant de rire :



Il m’a allongée le long du canapé, s’est couché sur moi tête-bêche et a commencé directement à me lécher le clito. J’ai fait un bond ; mes lèvres tout juste rasées ultrasensibles et sa langue sur mon bouton, c’était étrange ; une première, un mélange de plaisirs et de petites brûlures. Il m’a demandé de le prendre en bouche ; j’ai englouti une nouvelle fois son bâton vibrant et il a commencé à me baiser la bouche jusqu’au fond de la gorge. Je m’y attendais, connaissant ses goûts, mais j’avais perdu l’habitude depuis un an. Au début, c’était difficile de respirer. Les sensations de sa langue sur mon clito et d’étouffement par sa bite, c’était nouveau, terrifiant et dément. Je ne savais plus où j’étais ; j’étais partie dans un plaisir totalement nouveau. C’est peut-être ça, la jouissance maso. Et là, il s’est redressé brusquement, m’a retournée sur le canapé, relevé les fesses, et il m’a embrochée comme une dinde.



Et là il m’enfonce sans ménagement son pouce dans le cul et me baise encore plus vite. Il m’a fait mal, mais il s’en foutait. Il m’a baisée comme ça quelques minutes ; c’était puissant, jouissif et douloureux. Je sentais que contre ma volonté une boule grandissait dans mon corps… J’ai joui de partout : ma tête, mon cul, ma chatte ; tout était jouissance. Je tremblais de partout, et quand il s’est vidé en moi, que j’ai senti pour la première fois un autre sperme que le tien, j’ai hurlé un orgasme surnaturel et je me suis évanouie.


Quand je suis revenue à moi, il était 18 h 30 ; il me restait une demi-heure avant ton retour et j’étais ravagée. Ça puait la baise dans la maison. J’avais besoin d’une douche et de crème apaisante. Le salaud s’était rhabillé et avait encore piqué une bière. J’étais en rage.



Ensuite il est parti en klaxonnant dans la rue pour bien se faire remarquer. Voilà, mon amour, tu sais tout. Tu m’aimes toujours ?



Elle se lève, se dirige vers les toilettes, pas très éloignées de notre table. J’entends une chaise qui bouge derrière moi ; l’homme se lève aussi et suit ma femme. Je regarde, perdu dans mes pensées confuses. Soudain, je le reconnais : c’est l’un des hommes du cinéma qui entre aux toilettes derrière celle que je pensais être mon seul amour, mon unique, il y a encore quelques heures. Ce type a tout entendu et s’est rincé l’œil sur les seins de Zaïa depuis plus d’une heure. Je suis psychologiquement vidé. Je ne sais pas quoi faire, je suis sans réaction.

Tout à coup, des hurlements sortent des toilettes ; c’est Zaïa :



Le serveur accourt, vire le satyre des toilettes et l’éjecte hors de la brasserie. Est-ce le récit de ma femme ou l’incident, mais je m’aperçois que la salle est devenue quasiment vide. Les deux couples à côté se lèvent. L’un des hommes me glisse :



Les deux femmes, par contre, me conseillent de virer cette putain.

Zaïa revient à table, visiblement très énervée, en gueulant :