n° 17813 | Fiche technique | 22024 caractères | 22024Temps de lecture estimé : 13 mn | 07/03/17 |
Résumé: Claire retrouve Véronique pour un repas avec leurs maris. | ||||
Critères: f ff caférestau toilettes amour fsoumise fdomine uro -bisex | ||||
Auteur : Claire-Totobas |
Épisode précédent | Série : Véronique Chapitre 02 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent : « Une histoire rêvée, mais pas que… »
Claire fait la connaissance de Véronique par hasard. Une même attirance les unit, mais aucune n’ose sauter le pas.
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Dire que la soirée fut longue est un doux euphémisme. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir contrairement à mon mari dont j’entendais la respiration régulière. Troublée par notre échange, j’étais partagée entre l’espoir que Véronique ait les mêmes pulsions que moi et la crainte que ce moment de félicité ne se reproduise plus. Je ne pouvais m’empêcher de repenser aux attitudes équivoques de mon amie. Me faisais-je des illusions ou bien notre attraction était-elle bien réelle ?
Perdue dans mes pensées, mon excitation grandissait. Je sentais mon sexe suinter. N’y tenant plus, et de peur de tacher les draps, je me levai le plus discrètement possible pour me réfugier sur la terrasse. L’atmosphère était chaude et humide. Allongée nue sur un transat, je repensais à la confidence de Véronique qui s’était donné du plaisir dans la même situation, en extérieur. Je passai un doigt le long de mes cuisses pour rapidement caresser mes lèvres collées par la cyprine. L’odeur de mon sexe embaumait la terrasse. Je frissonnai à l’idée de m’exhiber devant Véronique que j’imaginai assise en tailleur devant moi. Je crois que je n’ai jamais été aussi humide qu’à ce moment.
Je l’imaginai, souriante, me dévorant de son regard de braise et j’explosai dans un orgasme si puissant que je ne pus me retenir. Je mis de longues minutes à retrouver mes esprits, constatant les dégâts. Sous le transat, une belle flaque était la preuve de mon absence de retenue. Je compris rapidement qu’elle n’était pas que le fruit de ma jouissance. Je passais la main sur ma chatte encore trempée, puis je la portais à mon visage. Le mélange d’odeurs fortes me provoqua une boule au creux du ventre. Mon excitation repartit de plus belle. Que m’arrivait-il ? Je n’avais jamais été particulièrement attirée par des jeux humides, mais dans l’instant, la fragrance me rendait folle de désir. J’osai porter mes doigts à la bouche. Le mélange n’enivra en même temps que l’image de Véronique me regardant me revenait à l’esprit. Je me mis alors à faire pipi tout en me masturbant. Je jouis en imaginant Véronique venir s’abreuver à ma source…
Le lendemain j’essayais de dissimuler les traces de mes exploits, tant sur la terrasse que dans mon esprit. S’il n’y avait pas eu les preuves sous mes yeux, j’aurais pensé que j’avais rêvé, tant mon comportement me semblait improbable. Jamais je n’étais allée aussi loin dans des actes sexuels, et ce déchaînement était l’œuvre d’une personne du même sexe que le mien. C’était le week-end, et la présence de mon mari m’empêchait d’aller retrouver Véronique. Je n’avais toujours pas de nouvelle d’elle et mon impatience grandissait. Peu avant midi, le téléphone sonna. Le cœur battant, je me précipitai pour répondre. C’était bien elle.
Je fis part de la proposition à Jean, qui après une hésitation donna son accord. Il voulut en connaître plus sur cette Véronique au sujet de laquelle je ne lui avais rien dit jusqu’à présent. J’inventai une rencontre fortuite, mais j’insistai sur notre complicité. Au bout de quelques minutes de « justifications », je m’isolai pour rappeler Véronique.
À cette allusion, je me mis à rougir jusqu’à la racine des cheveux.
La journée fut très, très longue… même si nous avions fait l’amour avec Jean. Là encore, mes pensées allaient vers Véronique et mon orgasme fut décuplé au grand plaisir de mon mari qui s’est senti fier de sa prestation. S’il avait su…
Le lendemain, je me sentis comme une ado préparant son premier rendez-vous. Je me suis affairée pour que le temps passe plus vite, puis je me suis apprêtée, choisissant longuement ma robe, légère et colorée. Son décolleté mettait en valeur mes seins pourtant petits. Suggestif, il laissait deviner la naissance de ma poitrine sans la dévoiler. Le dos nu permettait de voir que je ne portais pas de soutien-gorge. Sexy, mais assez classe, surtout lorsque je complétai ma panoplie avec des talons hauts. Un trait de crayon sur les yeux et le tour était joué. Seul petit défaut, la trace de ma culotte sous le fin tissu. N’étant pas adepte des inconfortables strings, je me résolus à la retirer, même si j’avais bien conscience de prendre un risque inconsidéré si la situation venait à évoluer de façon trop favorable… Je n’étais pas peu fière de ma silhouette tant et si bien que j’ai cru que Jean allait me sauter dessus lorsque je suis sortie de la maison. Heureusement pour moi, l’heure du départ approchait.
Lorsque notre voiture s’engagea sur le chemin menant à la maison, nous vîmes Véronique debout sur la terrasse nous attendant, ornée d’un sourire comme elle seule pouvait en faire. Elle portait une robe blanche boutonnée sur le devant, que le contre-jour rendait légèrement transparente. Je vis Jean marquer un moment d’hésitation avant de me faire une remarque sur la qualité de la plastique de notre hôte. J’en rougis en lui demandant si elle était plus jolie que moi. En homme bien élevé, il répondit par la négative bien sûr (mon œil).
Paul avait rejoint une Véronique resplendissante de féminité pour nous accueillir. Les présentations furent chaleureuses et très vite nos hommes se sont senti une belle complicité en buvant un ti-punch. De notre côté, Véronique et moi avions opté pour un planteur qui n’en était pas moins alcoolisé. Je la soupçonnais de l’avoir volontairement chargé pour détendre l’atmosphère.
Assis tous les quatre autour de la table basse, il était difficile de trouver l’intimité que nous souhaitions pour échanger. La discussion était animée, mais je n’avais d’yeux que pour Véronique, plus rayonnante que jamais. Assise en face de moi, elle décroisait régulièrement les jambes, ce qui dévoilait ses cuisses de plus en plus. Bien que sa robe ait été doublée, je voyais poindre sa poitrine sous le tissu tendu. J’en venais à regretter de ne pas avoir mis de culotte lorsque Véronique me demanda de l’accompagner à la cuisine. Grisée par l’alcool, je me levai pour me lancer à sa poursuite.
Arrivées dans la cuisine, Véronique me lança :
Une sensation particulièrement agréable et devenue familière me prit le bas-ventre.
J’admirai le calme avec lequel elle me chauffait les sens, les yeux dans les yeux. Il était impossible qu’elle ne soit pas dans le même état que moi. Pourtant, elle donnait le change avec un contrôle impressionnant.
Touchée, la belle, je la vis enfin s’empourprer.
Me regardant droit dans les yeux, elle releva sa robe. Elle exhibait l’objet de toutes mes convoitises.
Je n’en croyais pas mes oreilles ! Elle baissa sa culotte sensuellement, me faisant découvrir son petit buisson taillé bien ras. Je discernai une tache sur l’entrejambe, qui me paraissait peu équivoque. Elle s’agenouilla devant moi, souleva une de mes jambes, puis l’autre pour faire monter son bien le plus intime le long de mes cuisses. Lorsque la culotte entra en contact avec mon sexe, je sentis son humidité sur mes lèvres, ce qui me fit partir dans un orgasme sans même qu’elle m’ait touchée. Je crus défaillir et je me rattrapai juste à ses épaules pour ne pas tomber. Elle se releva un grand sourire aux lèvres.
Encore tremblante, j’avais de la peine à rassembler mes esprits. Les garçons avaient pris place à table et Paul vint chercher une bouteille de rosé. Véronique fit encore preuve d’une maîtrise qui me laissa envieuse en lui tendant le tire-bouchon.
En passant devant elle pour rejoindre la table, je lui susurrai à l’oreille :
Nous étions assises l’une en face de l’autre et nous poursuivions une conversation sans grand intérêt. Elle me regardait avec un petit sourire narquois, qui me laissait penser que je m’étais fait abuser. Elle avait tout planifié, et j’étais tombée dans son piège avec un ravissement sans égal. Je devais lui sourire béatement lorsqu’elle me fit remarquer que mon décolleté n’était plus aussi convenable qu’au début du repas. J’accentuai alors son échancrure, me lançant ainsi dans une opération séduction. La voir lorgner sur ma poitrine ne fit que renforcer mon excitation. Mes pointes de sein étaient saillantes, et je me penchai légèrement pour qu’elle puisse en profiter. Je ne suis pas d’un naturel exhibitionniste, mais je voulais me rendre la plus attrayante possible.
Me débarrassant de mes chaussures, je m’enhardis à poser le pied contre sa cheville. La proximité de nos époux respectifs rendait la situation encore plus scabreuse. Au début, elle ne broncha pas, mais lorsque mon pied remonta le long de son mollet, je la vis tressaillir. J’avais enfin une emprise sur elle. Il ne faut pas oublier que quelques heures auparavant, je nageais en plein doute quant à l’avenir de notre relation. Son attitude dans la cuisine avait été sans équivoque. Je brûlais de désir à répondre à la provocation par la provocation.
Mon pied avait atteint et dépassé le genou et se frayait un chemin entre ses cuisses qui s’écartaient imperceptiblement. C’était notre premier contact charnel et je remerciai intérieurement Véronique de m’avoir fourni un ultime rempart, empêchant ainsi mon émoi de tacher ma robe. Ce n’était plus son cas. Elle dut voir une lueur perverse traverser mon regard parce qu’elle rougit en baissant les yeux tandis que mon pied poursuivait sa progression. Elle écartait maintenant très largement les cuisses donnant ainsi un assentiment à mon intrusion. Mes orteils entrèrent en contact avec son pubis et je la vis respirer de façon saccadée.
Trop absorbés par leur discussion politique, nos maris ne se doutaient de rien. C’est le moment que je choisis pour débusquer son clitoris avec le gros orteil. Je le fis rouler, et il doubla de volume en quelques secondes. Véronique ne tenait plus sur sa chaise. Le regard vissé dans le sien, je pouvais voir monter la vague qui n’allait pas tarder à la submerger.
Elle se leva brusquement prétextant devoir faire le café, et elle se précipita dans la maison. Une auréole ornait sa robe blanche au niveau des fesses. Je me décidai alors à la suivre. Personne dans la cuisine, j’entendis de petits bruits dans le couloir dans lequel je m’engageai. Dans sa précipitation, Véronique avait laissé la porte des toilettes entrouverte. Assise sur la cuvette, elle m’offrait un spectacle ravissant, se masturbant les yeux révulsés.
Surprise, elle ouvrit les yeux et fut prise d’un fulgurant orgasme alors que je m’approchai. Ses cuisses tremblaient et son ventre était pris de convulsions tant la jouissance était forte.
Elle leva les yeux vers moi, le regard empli de reconnaissance.
J’étais à genoux entre ses cuisses écartées, la bouche collée contre la sienne. Ce baiser sembla durer une éternité, quelle douceur…
Sans aucune gêne je la vis faire pipi en me souriant.
Je savais que j’allais conserver cette scène dans mon esprit pendant longtemps.
C’est avec un joli sourire qu’elle accepta. Je ne pris qu’une seule feuille, qui bien entendu se déchira laissant mes doigts directement en contact avec ses muqueuses encore humides.
Je la laissai à regret non sans lécher discrètement mes doigts.
Nous retournâmes à table, comme si de rien n’était, mais si nos maris avaient été plus attentifs, ils auraient pu voir que nos yeux brillaient de bonheur.
La fin de journée arrivait, il était temps de nous quitter.
Je me contorsionnai sur mon siège pour retirer discrètement le fin tissu maculé de nos deux sécrétions intimes. La culotte était trempée lorsque je la lui remis dans la main.
Mon cœur battait la chamade. Devenais-je amoureuse ?
La séparation fut douloureuse. J’embrassai chaleureusement Véronique sur la commissure des lèvres ce qui la fit une nouvelle fois sourire.
La journée se terminait, et je pensais aux merveilleux instants en la compagnie de Véronique. Exténuée, je m’endormis rapidement, non pas dans les bras de Morphée, mais bien ceux de Véronique.
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Deux jours plus tard, je recevais enfin des nouvelles par SMS :
Dans la seconde, le téléphone sonna.
Notre jouissance simultanée dura de longues secondes.
Les yeux révulsés, je me concentrais sur l’exquise sensation de dominer Véronique. Je n’entendais plus que des râles à l’autre bout du fil.
Je l’ai sentie rougir au téléphone.
Notre conversation s’éternisa à base de mots tendres.
Comme elle partait le lendemain dans une zone sans réseau, nous nous quittâmes avec regrets. Elle ne rentrait que dans trois jours.
J’attendais impatiemment son retour…