n° 17874 | Fiche technique | 27809 caractères | 27809Temps de lecture estimé : 16 mn | 21/04/17 |
Résumé: Maud fait la connaissance de Marion, l'instit de sa fille. | ||||
Critères: ff odeurs fmast intermast cunnilingu -initff | ||||
Auteur : Love Doctor (Marié coquin amateur de récits érotiques) |
DEBUT de la série | Série : L'instit de ma fille Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Je garai en vitesse ma MINI devant l’école et tentai de presser le pas pour ne pas être trop en retard. Pas facile de marcher vite en talon, mais je n’avais pas eu le temps de passer me changer en rentrant du travail, la « Conf Call » ayant duré plus longtemps que prévu. Ma fille débutait tout juste en maternelle, mais je détestais déjà les réunions parents-profs trouvant ridicule de nous expliquer ce que nos jolies têtes blondes allaient faire de leurs journées. Elles allaient dessiner, jouer et faire la sieste. Point !
Mais maintenant rien n’était simple et on parlait de « projet pédagogique ».
Non, je n’étais pas une mauvaise mère ! J’étais juste pragmatique et mon mari ayant décidé de prendre un congé parental, c’est moi qui faisais bouillir la marmite et plutôt bien ! Donc il gérait les affaires courantes, dont l’école de notre petite Stella, mais il avait juste demandé (voire exigé…) que j’aille à la réunion de présentation pour savoir tout de même qui s’occupait de ma fille quatre jours par semaine.
Mes talons claquaient sur le sol de l’entrée et je dus reconnaître qu’Alex avait raison : l’école était neuve et belle. Je repérai la signalétique indiquant la réunion et hâtai le pas, mais soucieuse de mon apparence, je fis un crochet vers les toilettes pour vérifier mon image avant de l’offrir aux autres parents présents.
Le miroir me rassura et m’offrit la vue d’une jeune femme blonde, les yeux bleus, les cheveux au carré, vêtue d’un tailleur gris, tenue quasi officielle dans le milieu où j’évoluais.
Un peu d’eau sur les mains, une mèche remise en place et je me sentais presque prête pour cette corvée. Une respiration profonde s’imposait pour retrouver mon calme.
Un dernier regard dans le miroir me fit comprendre que, toute à mes ablutions, je n’avais pas remarqué que je n’étais plus seule. En effet une jolie femme brune se tenait légèrement en retrait, probablement surprise par mon monologue.
Je lui souris gênée et m’excusais.
Son regard vert tranchait avec sa chevelure sombre et sa tenue était à l’opposé de la mienne : pull en V gris et jean moulant.
Elle répondit franchement à mon rire et tint à préciser.
Je lui souris à nouveau, passai derrière elle encore gênée d’avoir été surprise et tentai de reprendre une attitude plus en adéquation avec la situation.
Je me retournai et sentis mon cœur battre quand nos regards se croisèrent.
Très jolie femme, pensai-je, légèrement perturbée par cette apparition charmante et me dirigeant cette fois vers la salle de réunion.
@@@@@
Assise au premier rang (la seule table disponible…), je me retrouvais aux côtés d’une maman qui me décocha un regard noir lorsque je pris place. Mon tailleur sexy tranchait trop avec son jogging informe pour que nous devenions copines un jour… Mon arrivée fut tout sauf discrète et je devais être le sujet de conversation des autres parents dont je me sentais complètement étrangère renforçant ainsi l’idée que cela allait être une soirée galère…
Et ce n’était pas l’apparition de l’institutrice qui allait me faire changer d’avis…
En effet, la jolie brune à qui j’avais confié mon « envie » d’être là n’était autre que l’enseignante qui allait apprendre à dessiner à ma jolie Stella… Dès son entrée, nos regards se croisèrent et je compris à son sourire discret qu’elle s’amusait plutôt de la situation. Les deux heures qui suivirent furent captivantes sur tous les points : d’abord sur le contenu de l’année scolaire qui attendait Stella puis pour le jeu de séduction discret auquel se livra Marion (j’appris son prénom lors de sa présentation). Regards complices, sourires discrets, je prenais toutes ces attentions pour moi, même si tous les papas présents devaient penser la même chose.
Pour la première fois de ma vie, une femme qui n’était pas repoussante semblait me faire du charme et un trouble certain s’installait en moi. Je n’avais jamais été attirée par mes semblables et les seules lesbiennes que j’avais croisées m’avaient plutôt effrayée. En même temps, rien ne me disait que cette Marion était homosexuelle et encore moins que je lui plaisais.
Reviens sur terre, ma belle, et écoute un peu la maîtresse de ta fille !
La réunion prit fin et tous les parents s’agglutinèrent autour de Marion probablement pour la persuader que leur enfant méritait davantage d’attention que celui du voisin. Je leur laissais sans problème ce rôle, convaincue que ma petite Stella savait captiver les gens par sa seule personnalité.
@@@@@
L’affaire aurait pu en rester là si mon délicat mari ne m’avait fait une remarque fortement déplacée. En effet après une partie de jambes en l’air aussi agréable qu’inattendue, mon cher époux me regarda aller aux toilettes et me dit sans gêne.
Assommée par cette critique aussi méchante que fausse je ne répondis rien, mais me regardais attentivement dans la glace de la salle de bains. Avec regret je reconnus en mon for intérieur qu’il n’avait pas totalement tort et que la grossesse avait laissé quelques traces…
Ma décision était prise : j’allais me remettre au sport et reprendre la natation que j’avais abandonnée au début de mes études de droit. Si bien que, dès le lendemain, j’achetais un maillot une-pièce sobre, mais élégant et bientôt regoûtais avec délices et courbatures aux longueurs de bassin aux relents chlorés.
Au fil des semaines, je sentais des muscles inconnus se réveiller en moi et petit à petit les kilos en trop disparurent, mon ventre retrouvant sa forme prégrossesse. Par contre je ne reçus aucun compliment de mon macho de mari qui ne le remarqua pas, même lorsque je me pavanais nue devant lui. J’en gardais une blessure intime qui inconsciemment favorisa ce qui allait suivre…
@@@@@
Appuyée au rebord du bassin je reprenais mon souffle après un mille-mètres fini dans la douleur. Je nageais désormais le soir dans un créneau réservé aux adultes afin de pouvoir enchaîner les longueurs sans être constamment gênée par la foule des familles.
Il y avait peu de monde de motivé à cette heure tardive, ainsi je fus surprise lorsque quelqu’un m’adressa la parole.
Je me retournai, mais le visage qui me faisait face ne me disait rien du tout. Il était vrai qu’avec un bonnet et des lunettes de piscine, tout le monde ressemblait à tout le monde. Ce fut lorsqu’elle ôta sa panoplie de nageuse d’eau douce que je pus enfin la reconnaître. Il fallait dire que son regard vert était reconnaissable entre mille.
Marion, l’instit de Stella, barbotait à quelques centimètres de moi. Mon cœur se mit aussitôt à battre plus vite, car, même les cheveux bruns ébouriffés par le bonnet, les joues rougies par l’effort qu’elle venait d’effectuer, elle était encore à croquer !
Je retrouvai son beau sourire avec délice et nous bavardâmes quelques minutes sans porter attention aux autres nageurs que nous gênions probablement. Malgré tout le plaisir que je prenais à cette conversation je frissonnai de froid et Marion le remarqua.
Je la regardai, étonnée par cette quasi-invitation, mais son sourire et son regard doux me rassurèrent et j’acceptai cette excellente idée. Plus proche de l’échelle, je sortis du bassin avant elle et consciente qu’elle allait avoir mes fesses sous les yeux je contractai mes abdominaux pour me gainer au maximum. Je ne voulais pas paraître trop moche…
Seules, dans les bulles d’eau plus chaude, nous nous détendions en bavardant comme deux amies que nous n’étions pas encore. Nous parlions de tout et de rien sans mentionner une seule fois Stella ni l’école comme pour éviter de me rappeler que j’étais une mère de famille dont le mari et la fille l’attendaient au foyer…
Je n’avais pas pu détailler le corps de Marion à sa sortie de l’eau, mais le souvenir de ses fesses dans son jean moulant, le soir de la réunion, suffisait pour le moment à mon bonheur d’autant que j’avais son magnifique visage en face de moi.
Le bruit du jacuzzi rendait difficile la tenue d’une conversation très soutenue, mais peu importait. Nos regards se trouvaient sans problème et la douceur que je lisais dans le sien me faisait un bien fou. J’étais détendue sur tous les plans et fus déçue lorsque le maître-nageur nous fit comprendre que la piscine allait fermer.
Je lus la même déception dans les yeux de Marion qui se levait déjà pour quitter le bassin me permettant de regarder discrètement ses formes de jeune femme sportive au corps fuselé que son maillot noir rendait encore plus désirable en moulant son anatomie, en particulier ses petits seins aux pointes dressées.
Troublée par ce spectacle, je rougis lorsqu’elle croisa mon regard curieux, mais fus rassurée par son sourire complice. Après un passage rapide aux vestiaires, nous nous retrouvâmes sur le parvis de la piscine. Ni elle ni moi ne paraissions à l’aise, mais nous poursuivions notre discussion à peine interrompue. Mais le plus important était le non-dit. Je me sentais bien avec elle, alors que je ne la connaissais quasiment pas. Elle devait peut-être ressentir la même chose, car elle ne paraissait pas pressée de rentrer non plus et osa une invitation.
En une seconde je répondis.
La précipitation de ma réponse et son contenu (« je dois » et non « je veux ») était tout, sauf naturelle. Marion le comprit, n’insista pas ce qui me soulagea et me fit une bise douce sur les deux joues en me souriant tendrement avant de tourner les talons.
Seule dans la voiture, je laissais mon cœur ralentir avant de prendre le volant, encore toute chamboulée par les sentiments contradictoires que cette situation provoquait en moi : attirance, tabou, morale, fantasme, culpabilité. Toutes ces idées se heurtaient dans ma tête lors du trajet retour au point de me donner envie de me caresser juste avant de m’endormir à côté de mon mari qui ronflait.
Pour la première fois de ma vie, je jouis en m’imaginant faire l’amour avec une autre femme…
@@@@@
Pour être honnête, Marion n’occupa pas mon esprit dans les jours qui suivirent. Très occupée par mon travail, ma fille et parfois mon mari, je ne repensais plus à cette délicieuse séance de natation suivie de mon orgasme clandestin. Mais ce fut encore mon époux qui provoqua, bien malgré lui, la suite des événements.
En effet Il décida subitement de rendre visite à sa mère en compagnie de Stella pour le week-end suivant. Étant persona non grata auprès de cette vieille bique depuis que je lui avais dit ce que j’avais sur le cœur, je me retrouvais donc seule tout un samedi et un dimanche.
Après une rapide check-list de mes relations, aucune de mes copines ne me donna envie de renouer le contact et, de fil en aiguille, le seul nom qui me vint à l’esprit fut celui de Marion. En effet, pour des raisons qui me paraissaient encore floues, c’était la personne que j’avais envie de voir et personne d’autre. Cette envie subite était d’autant plus folle que je ne connaissais rien de sa vie personnelle. Sur les documents de l’école, elle apparaissait comme madame Marion X, mais de nous jours, parité oblige, même les célibataires avaient hérité de ce titre. La jolie brune était probablement mariée…
Sans trop réfléchir, je dénichai dans ces mêmes documents son numéro de portable et lui envoyai un texto plutôt neutre.
Bonjour. À quel moment puis-je vous appeler ? Maud (la maman de Stella)
La réponse fut assez rapide et assez drôle.
Quand vous voulez. Marion (la maîtresse de Stella)
Je souris comme une ado et composai non numéro. Sa voix douce me troubla aussitôt et bientôt nous bavardions comme deux copines qui organisaient un après-midi shopping. En fait de shopping, nous nous dirigions plutôt vers un café chez elle, suivi d’une ballade selon la météo (le week-end, la piscine était à proscrire pour qui détestait le bruit et la foule !).
@@@@@
Assise dans le salon de l’appartement de Marion, je tentais de paraître naturelle alors que la situation ne l’était pas ! Après avoir embrassé Stella et son père sur le pas de la porte, j’avais essayé de calmer ma nervosité en attendant 14 heures, en prenant un bain puis en changeant dix fois d’avis sur la tenue à porter et enfin, en grignotant sans faim une salade légère. Mais rien n’y avait fait !
Maintenant, je regardais Marion préparer le café convenu, me donnant tout le loisir d’admirer son dos et ses petites fesses qu’une jupe masquait (pour le moment ?). Elle revint en souriant avec deux tasses qu’elle déposa sur la table.
Sur un pouf en face de moi, la jolie brune me dévisageait en souriant. Sourire charmant et charmeur au demeurant, mais déstabilisant pour qui n’était pas trop à l’aise comme moi. Me sentant rougir, je tentai de reprendre pied pour ne pas paraître ridicule.
Après une pause elle attaqua tout de go avec une candeur désarmante.
Je rougis franchement cette fois et tentai de me justifier.
Elle eut un sourire amusé genre « Mais bien sûr… » et je me sentis fondre sur place.
Légèrement plus détendue, je lui souris également, oubliant tout à cet instant, la regardant se lever puis prendre place à côté de moi tel un fauve près de sa proie. Son regard vert m’hypnotisait et je sentais toute résistance inutile. En silence Marion approcha doucement son visage du mien qui ne se déroba pas.
Je sentis son parfum avant que ses lèvres ne frôlassent les miennes. Le contact fut furtif, mais absolument prodigieux tant il déclencha en moi des ondes de désir bien loin de mon premier baiser au féminin. Car j’avais déjà embrassé une femme ou plutôt j’avais été embrassée lors d’une soirée étudiante alcoolisée. Étreinte plus subie que choisie, car j’avais pris mes jambes à mon cou lorsque Allison avait forcé ma bouche, pensant que j’étais consentante…
Mais ici, rien de comparable. Ses lèvres légères frôlèrent les miennes qui n’attendaient que cela pour s’ouvrir. Marion me caressait le cou avec une tendresse infinie et nous entamâmes un baiser sensuel, enivrant et excitant. Maladroite et fébrile, je posai uniquement mes mains sur ses genoux tandis que la belle brune se collait à moi. D’un coup, il fit plus chaud dans son appartement et ma robe, pourtant légère, me parut de trop. Marion attirait mon visage vers le sien pour accentuer son emprise, consciente qu’elle ne devait pas me laisser trop réfléchir.
De sa main libre, elle remonta légèrement le tissu, frôlant mes cuisses avec une douceur affolante. Je les écartai doucement signifiant ainsi à ma partenaire que la voie était libre. Elle le sentit et m’embrassa avec une passion accrue. Cette fois je n’allai par me dérober et le souvenir douloureux d’Allison traversa un instant mon esprit pour le quitter à jamais.
Ses doigts fins étaient maintenant à la limite de mon string dont la moiteur ne pouvait lui échapper. Presque honteuse je sentais mon sexe imbiber le tissu d’un désir d’une intensité inconnue jusqu’alors. J’allais jouir sur-le-champ si je ne me reprenais pas !
Marion le sentit et stoppa la progression de sa main, mais ne m’abandonna pas pour autant. Sans cesser de m’embrasser elle me fit allonger pour mieux m’offrir et commença à déboutonner ma robe.
Comprenant que bientôt j’allais être offerte à sa vue, je gémis de plaisir. Les boutons étaient vaincus et ma robe pendait de chaque côté de mon corps moite. Marion interrompit notre baiser et me sourit.
Je me forçais à la croire, doutant tout de même de ma tenue : en dessous de dentelle blancs certes, mais sûrement décoiffée et les joues rosies de désir, je devais ressembler à une furie.
Elle aussi était belle, mais trop émue pour parler je me contentais de lui sourire en frôlant sa joue. Ma jeune maîtresse défit lentement son chemisier fluide qui révéla une poitrine menue juste masquée par un soutien-gorge quasi transparent. Je devinais plus que je voyais ses petits mamelons qui avaient attiré mon regard à la piscine.
Marion cherchait un assentiment dans mes yeux et mon sourire amoureux (oui, c’était le mot) la rassura si bien qu’elle se leva pour faire glisser sa jupe dans un mouvement de hanches érotique sans être vulgaire. Son ensemble de lingerie était tout simplement envoûtant : son string laissait deviner une mini toison noire de moins en moins fréquente chez les femmes qui avaient, moi la première, cédé à la mode de l’épilation intégrale.
Les mots me manquaient pour traduire mon émotion et je me contentais de lui tendre les bras pour l’attirer sur moi. Marion m’enlaça et nos bouches se trouvèrent à nouveau pour un baiser moins brusque et plus langoureux que le précédent. Nos corps s’emboîtaient comme s’ils se connaissaient depuis toujours et n’étaient entravés par aucun vêtement, ma robe ayant rejoint à terre ceux de ma maîtresse.
Ses mains repartirent à la conquête de mon corps et cette fois je ne me retins pas. Je gémissais au fur et à mesure de leur progression inexorable. Bouche soudée à la sienne, je lâchais de petits cris lorsque mes seins furent frôlés, caressés, légèrement pincés à travers le tissu de mon soutien-gorge qui me gêna bientôt. Marion les libéra alors pour mieux les empaumer.
Je gémis plus fort incitant la belle brune à interrompre notre baiser pour mieux m’entendre et m’encourager. Ses mots étaient ceux d’une maîtresse attentive, sensuelle et a priori experte, car je l’implorais bientôt de me lécher les seins, moi qui, dix minutes plus tôt, avais peur de jouir trop vite.
Marion obtempéra et au contact de sa bouche sur ma pointe, mon corps se cambra pour mieux s’offrir. La belle savait me faire gémir, jouant avec la pointe sensible alternant succions, léchouilles et mordillements tout juste affolants. Je me tordais sous sa langue d’autant plus que sa main reprit possession de mes cuisses pour cette fois aller au but.
Je criai de surprise et de plaisir lorsque son index frôla le tissu trempé collé à mes lèvres par le désir accumulé. Cette fois-ci, je l’implorai :
Heureusement, elle n’en fit rien et, non content de caresser le tissu, son doigt glissa sous l’élastique pour atteindre enfin le Graal, mon clitoris tendu et sensible. Dès le premier contact, je criai d’autant plus fort que la belle coordonnait ses caresses sur mon sein et mon sexe dans un même rythme affolant.
Je tentais d’échapper à ses assauts sensuels alors que l’ensemble de mon corps les réclamait. Paradoxe habituel de la recherche du plaisir dont l’imminence effraye parfois. Mais Marion n’allait pas me laisser dans cet état et, consciente que mon plaisir était proche, ne chercha pas à changer de position, accentuant juste ses caresses pour mieux me rendre folle.
Folle était vraiment le mot !
Sa bouche aspirait ma pointe tandis que ses doigts pressaient mon clitoris et, à l’idée furtive de ce que sa langue pouvait faire à la place de sa main, je ne pus me retenir. Je jouis dans un cri rauque et prolongé tandis que mon corps se cambrait et que mon sexe inondait cette main si inquisitrice qui resta en place tout le long de mon orgasme.
Trempée de sueur, je retombai inerte sur son divan les cheveux collés, les yeux fermés et le cœur affolé par ce plaisir aussi fort que soudain.
Je repris pied au bout de quelques minutes telle une naufragée rejetée sur une plage. En ouvrant les yeux, je vis Marion me sourire. Assise à côté de moi, vêtue de ses dessous, elle caressait doucement ma cuisse comme pour me rassurer.
Elle se pencha pour m’embrasser avec une tendresse émouvante. Mais ce baiser ne dura pas, car Marion se leva et me prit la main pour m’entraîner vers ce qui devait être sa chambre. Le cœur battant, je la suivis admirant son corps musclé, mais sexy tout juste masqué par ses dessous transparents sans être vulgaires.
Allongées sur son grand lit, nous nous sourîmes conscientes de l’importance de l’instant. Elle respectait mon silence, mais devant ma passivité reprit les initiatives. Délicatement elle ôta son soutien-gorge mettant enfin à nu ses seins minuscules aux pointes dressées.
Elle rit devant mon enthousiasme presque enfantin et crut bon de préciser :
Je m’exécutai et pour la première fois de ma vie, je caressai les seins d’une autre femme. Marion ferma les yeux et gémit se laissant aller sur le dos. Sa poitrine était à moi et mes mains puis ma bouche lui rendirent hommage pour son plus grand plaisir. Elle ondula bientôt lorsque je découvris les caresses que sa poitrine très sensible adorait. Mes lèvres s’emparèrent de ses pointes dressées et ne les lâchèrent plus…
À son tour, elle me demanda grâce, mais je voulus lui rendre la pareille… en mieux ! Bouche collée à sa poitrine, ma main glissa vers son string, mais je n’eus pas sa patience et lui ôtai délicatement pour la mettre entièrement nue. Voulant profiter du spectacle, je me reculai un instant pour mieux admirer le corps de cette brune que j’allais bientôt faire jouir.
Me penchant pour reprendre son sein en bouche Marion repoussa doucement ma tête.
Un instant interdite par ce que je venais d’entendre, je compris que le moment était arrivé. Une femme me demandait de lécher son sexe, moi qui n’avais connu que mon goût sur mes doigts ou la bouche de mes amants. Le cœur battant, je pris donc la position classique du cunnilingus tant de fois exécutée par mes partenaires.
Le cœur battant, je disposai ma tête entre ses cuisses et, après un dernier regard vers le beau visage de Maud qui les yeux fermés attendait cette offrande, j’approchai mon visage. Pour la première fois de ma vie, j’avais la bouche à proximité du pubis d’une autre femme… La première sensation fut la vue de son sexe : lèvres lisses, brillantes juste surmontées d’une toison brune rase. Puis son odeur de femme excitée ; odeur entêtante et excitante légèrement différente de la mienne. Et enfin son goût enivrant lorsque ma langue timide osa un contact qui déclencha le premier cri de Marion.
Première caresse timide bientôt suivie d’autres, plus audacieuses, pour découvrir ce que la belle aimait. Langue large humide ou plus pointue, exploratrice, lèvres aspirantes ou légères sur son clitoris, je tentais de reproduire ce que j’appréciais moi-même dans ces attentions. A priori je devais y parvenir, car pour la première fois, je donnais du plaisir à une femme ! Quel sentiment unique de toute-puissance de maintenir Marion à la limite de l’orgasme juste avec le bout de ma langue. Je laissais la belle dans un état second, mais rapidement je sentis qu’elle n’allait pas tenir longtemps non plus et je m’appliquais à la faire gémir puis crier sans retenue, mélodie excitante s’il en était. Ses mains caressaient de concert ma tête blottie entre ses cuisses, accentuant ainsi la puissance de mes caresses.
De mon côté, je sentais mon corps réagir à toutes ces sensations nouvelles : le goût de son miel, la douceur de ses lèvres, la rugosité de sa toison courte, mais aussi ses cris rauques me rendaient on ne peut plus fébrile et le corps frissonnant.
Son bassin était agité de spasmes désordonnés que mes bras avaient du mal à retenir. Mais au rythme bien connu des sons féminins annonciateurs du plaisir, je compris que l’affaire n’était qu’une question de secondes et, plongeant ma langue pointue dans son vagin dégoulinant, je déclenchai l’orgasme de Marion qui hoqueta plus qu’elle ne cria. Pour autant le flot de jus que je reçus sur le visage ne pouvait mentir : la belle avait joui bel et bien grâce à moi !
Respectant son retour sur terre, je ne bougeai pas de suite me contentant de me débarrasser de mon string trempé pour me coller nue contre elle, la bouche près de son oreille lui murmurant de douces paroles qui la firent sourire juste avant qu’elle se sombrât dans un sommeil léger.
Le week-end ne faisait que commencer…