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Temps de lecture estimé : 12 mn
01/06/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Cloé se croyait hétéro jusqu'à sa rencontre avec Hélène.
Critères:  ff inconnu cunnilingu -initff
Auteur : Love Doctor  (Homme marié coquin)

Série : Hélène et les filles

Chapitre 01 / 05
Hélène

Allongée sur ma serviette, je sens un regard sur moi sans savoir de qui il émane. Sensation bizarre de se sentir épiée alors que mes yeux n’ont encore rien remarqué. Ce ne sont pas les hommes qui manquent sur cette plage pas encore bondée en cette fin de mois de juin.

Beaucoup de jeunes couples avec ou sans enfants, de femmes plus âgées seules, et pas mal d’étudiants en fin d’année scolaire peuplent ce carré de pelouse au bord du lac d’Annecy.

Pourtant je ne repère aucun mâle lubrique tourné vers moi et, feignant de jouer avec ma jeune nièce que je garde pour la journée, je cherche l’origine de ce sentiment troublant d’être une proie.


Les regards glissent sur moi, et c’en est presque vexant qu’une jolie blonde comme moi n’intéresse personne. Je souris toute seule à cette pensée un peu égocentrique et joue avec la petite Léna qui est heureuse comme tout de m’avoir pour elle seule. Jeux, barbotages et barquettes de frites occupent le temps qui s’écoule doucement vers l’après-midi où la petite fille s’endort à l’ombre du grand arbre sous lequel nous sommes installées.


La population de la plage a changé, mais à nouveau la sensation troublante fait son retour. Cette fois je veux en avoir le cœur net. Assise sur ma serviette, je cherche l’intrus qui ose me mater sans me demander la permission, bien que je sois flattée de plaire à quelqu’un en cette période de célibat prolongé… Mon "radar" s’arrête sur une femme qui, la tête tournée vers moi, me sourit doucement lorsque nos regards se croisent. Je cherchais un homme, mais c’est une femme qui m’observe. Un moment interdite, je détourne les yeux, à la fois surprise et troublée par cette découverte. Le cœur battant et un sourire discret sur mon visage, je fais mine de ne rien avoir remarqué mais je n’y parviens pas.


J’ai déjà été draguée par des amies lesbiennes ; mais pas attirée par leurs jeux, je les ai repoussées avec fermeté mais tact. Mais cette fois je me sens différente sous les yeux de cette femme que j’ai à peine aperçue. Telle une ado maladroite, je tente de paraître naturelle et, prenant une revue dans mon sac, je m’installe sur le ventre, la tête dirigée vers le carré de pelouse occupée par la brune. Cachée derrière mes lunettes de soleil, je peux la détailler en douce ; je dois avouer qu’elle est belle. Brune, un carré court, elle paraît grande et bien proportionnée. Son maillot noir cache des seins ni trop gros ni trop petits. Quant à son âge, je dirais 30 ans maxi, soit un peu plus que mes 26 ans tout récents.


Juste pour voir, je remonte naturellement mes lunettes pour ôter son obstacle entre ses yeux et les miens. Son sourire se fait plus franc et je me surprends à lui répondre avec une certaine timidité. Lorsque nos regards se croisent à nouveau, je sens – je sais – que cette femme aime ses semblables et n’a pas honte de leur faire comprendre. Un peu désarçonnée par cette attitude nouvelle pour moi, je ne sais quoi faire : me détourner d’elle ? Jouer avec elle ?

Pour le moment je ressemble plus à une proie qu’à autre chose, et la brune ajoute à mon trouble en se levant pour, telle une lionne, aller au point d’eau si proche. Elle est grande, fine et… belle !


Comme tous les hommes de la plage, je la regarde aller tremper ses pieds dans l’eau fraîche, et je rougis lorsque la belle tourne la tête vers moi pour me sourire. Elle sait que j’ai compris son jeu de séduction et qu’elle a remporté la première manche. Le cœur battant, je me détourne et me replonge dans cette revue qui n’arrive pas à m’intéresser pour finalement l’abandonner, m’installant sur le dos, le regard vers le lac qui vient d’engloutir la brune qui nage en souplesse.


Elle ressort de l’eau, indifférente aux regards masculins qui glissent sur elle et me sourit franchement en passant près de ma serviette. Cette fois, pas de doute : elle me drague ; et si je ne sais pas encore si j’aime cela, cette femme me fait un effet inattendu et déroutant. Mais je n’ai pas le temps de trop réfléchir car Léna se réveille et nécessite toute mon attention, me détournant de ma belle inconnue avec qui j’échange parfois des sourires au cours de cet après-midi ensoleillé.



Elle se lève et me tend sa petite main pour aller vers la pataugeoire. Je la suis, soignant ma démarche pour la belle brune qui ne doit pas manquer de m’observer si j’ai bien capté les signaux qu’elle m’envoie. Amusée par la situation, je l’imite, me tourne vers elle et croise son regard braqué vers moi. Nous sourions de concert, encore inconnues mais déjà complices…


Léna veut jouer longtemps, longtemps, si bien qu’au retour à nos serviettes la place de la brune est vide. Mon cœur s’affole malgré moi et je la cherche désespérément sur la plage qui peu à peu s’est vidée. Je dois constater, à mon grand désarroi, qu’elle est partie.

Presque sèche, je décide de partir.



Le regard étonné de ma nièce me fait aussitôt remarquer la brusquerie de mon ton, et le cœur serré je tente de me faire pardonner.



Son beau sourire revient aussitôt et tout est oublié. Je range machinalement mes affaires, ne remarquant pas de suite un papier plié en deux que j’ouvre machinalement.


Hélène. 06 xx xx xx xx


Je mets quelques secondes à comprendre ce que ce numéro implique : une manière discrète de dire "La balle est dans ton camp…"

Je souris, troublée, et range ce numéro au fond de mon sac.



@@@@@



On est samedi après-midi, et la pluie s’invite pour le week-end. D’humeur chagrine à cause d’un plan d’un soir foireux, je tourne en rond dans un appartement, énervée à l’idée de ne rien faire des deux jours qui arrivent. Défaisant mon sac de plage inutile aujourd’hui, je retrouve le numéro de ma belle inconnue et retrouve un instant le sourire. Que veut-elle vraiment ? Le meilleur moyen est de lui demander, mais je ne suis pas sûre d’assumer sa réponse… Mais n’ayant rien d’autre de plus novateur à faire, je la contacte par SMS.

"Maillot de bain noir ?"


La réponse ne tarde pas :

"Oui. Maillot de bain bleu ?"


Je réponds en souriant :

"Oui."

"Votre fille est très belle. "

"C’est ma nièce."

Une pause dans nos échanges, et déjà elle me manque…

"Pourquoi m’avoir donné votre numéro ?"

"Pour que vous me contactiez."

Logique implacable car je l’ai fait…

"Pourquoi moi ?"

"Pourquoi pas ?"


Ses réponses me titillent et me donnent envie de la connaître un peu plus. Comme cela, par curiosité… Après quelques SMS supplémentaires, nous convenons de nous voir en fin d’après-midi dans un bar cosy du centre-ville.



@@@@@



L’établissement est bondé et je me faufile pour chercher Hélène qui doit m’attendre à cause de mon retard. Agacée par le retour inopiné du goujat de la nuit dernière dont j’ai eu du mal à me débarrasser, je franchis enfin le mur des consommateurs pour l’apercevoir au fond de la salle, seule à une table.

Je lui souris malgré l’émotion et la belle brune se lève pour me faire une bise amicale.



Je m’assois et la regarde, le cœur battant. Un moment de silence car je ne sais pas en fait pourquoi je suis venue. Je lui fais part de mes doutes.



Elle s’en amuse presque.



Je prends note que nous sommes déjà "copines" tandis qu’elle appelle une serveuse pour notre commande. Elle a l’air d’être si sûre d’elle que je reste silencieuse, moi la bavarde de service. Je la regarde en douce et confirme mon impression initiale : c’est une belle femme qui attire les regards des hommes et des femmes présents. Son pull en V laisse deviner une poitrine ronde tandis que son jeans moule ses longues jambes. Elle croise mon regard sur elle et sourit, amusée, sans faire de remarque.


Des deux heures qui suivent, je ne me souviens plus trop bien. Nous avons parlé – enfin, surtout elle – de tout de rien, de manière presque naturelle alors que notre rencontre ne l’est pas. Elle respecte ma retenue et ne tente aucune approche maladroite qui m’aurait décontenancée. En fait, je n’ai pas réfléchi avant d’accepter ce verre. Je ne le regrette pas, mais ne me l’explique pas si bien que je suis presque déçue lorsqu’elle m’annonce devoir partir car elle a un dîner. Elle le sent et a une mimique désappointée.

La belle brune me trouble, et elle le sait !


Elle me fait une bise plus tendre en me quittant, et je me surprends à frémir au contact "innocent" de sa main sur mon bras. Je la regarde s’éloigner sans se retourner et rentre chez moi, à la fois frustrée par cette fin brusque mais finalement rassurée de ne pas avoir eu à choisir entre dire oui ou non.



@@@@@



Ma nouvelle amie ne me laisse pas longtemps sans nouvelles ; dès le dimanche matin je reçois un SMS auquel je réponds avec une célérité qui traduit mon impatience exacerbée par ma soirée passée à cogiter sur ma vie… 26 ans, un bon job, pas de mec (enfin, plus de mec…) et troublée par une femme pour la première fois. Suis-je devenue bisexuelle ou juste esseulée ? J’ai cherché des réponses en surfant sur le net, mais rien ne m’a éclairée, bien au contraire. À minuit, je me suis mise au lit si énervée que même une envie subite de masturbation s’est soldée par un échec, étant trop à cran pour me laisser aller.


En fait, ce SMS je l’attendais ; je l’espérais, même !


Elle me propose un café chez elle en début d’après-midi car elle est (encore !) invitée à déjeuner en famille, mais elle fera bref – selon ses mots – et sera chez elle vers 14 h 30.

J’accepte l’invitation avec empressement et décide de me faire belle, sans vraiment savoir à quoi je joue ; ou plutôt si, je le sais. Ce café peut être le début d’autre chose. Cette idée me trouble autant qu’elle m’effraie et je file sous la douche pour me préparer et me détendre sous l’eau chaude.


Le soleil est revenu, me permettant de choisir une robe assez courte mettant en valeur mon bronzage doré de vraie blonde et cachant des dessous si fins qu’ils semblent presque absents. Une petite touche de maquillage pour faire ressortir mes yeux bleus et me voici prête pour le café, et éventuellement le reste…



@@@@@



Son appartement est si grand que je doute un instant qu’Hélène soit célibataire. Je l’imagine aussitôt mariée à un riche homme d’affaires souvent absent et trompant son ennui en débauchant de fragiles jeunes femmes comme moi.



Je souris, "compatissante", et la suis dans l’immense salon qui donne sur le lac. Bien que native de la ville, je m’émerveille toujours de la beauté de ce site incomparable.



Elle revient avec deux tasses qu’elle pose sur la petite table. En prenant place à côté de moi sur le canapé, sa jupe ultracourte révèle ses belles cuisses bronzées. Elle sourit, ne me quittant pas des yeux, si bien que je me sens rougir et brise le silence devenu pesant.



Je dois être écarlate et bafouille un "merci" déplacé, me sentant aussitôt ridicule comme une ado à sa première boum ! Elle ne bouge pas, se contentant de me fixer telle une lionne avec une proie qu’elle est sûre d’attraper. Soudain mal à l’aise, je me lève, prête à partir, mais elle me retient par la main.



Je la regarde pour voir si elle dit vrai. Son masque de femme sûre d’elle a disparu, remplacé par celui d’une trentenaire fragile comme moi. Je me rassois mais nos mains ne se quittent pas. Ses doigts cherchent une complicité avec les miens qui n’attendent que cela.



Elle sourit et se rapproche. Mon cœur bat la chamade.



Encore plus près de moi, nos genoux se touchent.



Je réponds doucement :



Elle sourit, une main désormais sur mon genou dénudé. Ce contact me fait frémir tout en me donnant chaud. Je sens une caresse légère, mais le baiser promis ne vient pas… Je l’implore presque du regard de mettre fin à cette douloureuse et exquise attente. Sa main remonte un peu à l’intérieur de ma cuisse, frôlant ma peau douce. Bouche entrouverte, le souffle court, les yeux rivés sur elle, je dois donner l’image d’une fille facile, mais je m’en moque ! Je veux que sa main remonte encore, que sa bouche prenne la mienne et qu’elle fasse de moi ce qu’elle veut.


Hélène se penche enfin vers moi et nos lèvres se frôlent tandis que sa main atteint doucement la limite de ma robe. Je gémis déjà, le corps vibrant de désir. Mes cuisses s’écartent instinctivement, offrant une voie royale vers mon string à la dentelle humide.


Je frémis lorsque sa bouche picore la mienne pour une entrée en matière affolante, les seins tendus et le sexe gonflé de désir. Ses doigts sont maintenant sous ma robe, à la limite du string. Je lâche un cri vite étouffé par notre premier baiser lorsqu’Hélène frôle le tissu humide et si fin qu’il paraît absent. Sa langue décidée cherche la mienne qui la rejoint pour un ballet endiablé qui me déséquilibre un instant. Je prends appui des deux mains sur le canapé, libérant ainsi la sienne qui n’attendait que cela pour défaire un à un les boutons de ma robe.


Ma bouche répond avec passion à la sienne, d’autant que mon sexe est cette fois franchement caressé à travers le dernier rempart. Ses doigts sont parfois légers, parfois plus fermes, mais toujours adroits. Je lâche un cri plus marqué lorsque mon sein est griffé doucement à travers le soutien-gorge qui me paraît à cet instant trop étroit et gênant.

Je suis prise d’assaut de toute part, et j’en deviens folle de désir.

Un instant bref de lucidité me fait reprendre pied. J’interromps notre baiser pour lui souffler :



Sa bouche ne me laisse pas le temps de finir ma phrase. Je me laisse cette fois complètement aller sur le divan, robe troussée aux hanches et complètement débraillée. Elle a gagné, et tel un général sur le champ de bataille, elle veut profiter de son avantage, pour notre plus grand bonheur à toutes les deux.


Sa main glisse sous mon string, se plaquant sur ma vulve trempée et sensible. C’est trop fort. Je lâche un cri, libérant sa bouche avide qui cherche une nouvelle cible. Mon sein tendu, visible sous la dentelle, fait une prise de choix. Je ne suis plus moi ! Le sein aspiré et le sexe caressé avec une adresse diabolique, je suis une autre Cloé.


Je me cabre lorsque deux doigts me pénètrent facilement tant je coule. Ils restent un instant immobiles en moi avant de commencer de lents va-et-vient diaboliques. Je me crispe sur le divan. Je gémis. Je crie. Je tente d’échapper à cette main qui me fouille pour aussitôt m’empaler sur elle. Mon sein à présent dénudé, pointe dressée, est aspiré par une bouche avide. Je suis fascinée par ce tableau hautement érotique.



Hélène intensifie ses caresses dans un gémissement étouffé par mon petit sein. Sa main ne reste pas inactive et son pouce frôle maintenant la base mon clitoris, me faisant trembler davantage. Je ne vais tenir longtemps et la préviens :



Cette fois je sais que je vais bien céder. Mon sexe est fouillé avec une dextérité que je n’ai jamais connue tandis que mon sein dressé est maintenant mordillé, aspiré ou léché selon son humeur et mes réactions. Je me laisse glisser au bord du canapé dans une geste de soumission que la belle comprend et dont elle profite : en deux temps trois mouvements ma robe est jetée au loin et je me retrouve en dessous, totalement impudique. Hélène m’admire et semble émue.



Je ne réponds rien, défaisant juste mon soutien-gorge qui serre trop ma poitrine. Il rejoint ma robe, laissant à mon seul string le rôle de défendre mon honneur… Hélène reste immobile, les yeux dans les miens. Lentement, je fais glisser la dernière dentelle pour lui offrir la vue de ma toison blonde parfaitement entretenue.



Mes bras cherchent à l’attirer contre moi, et le contact de son chemisier fluide sur mes seins est troublant. Nos bouches se retrouvent, se dévorent bientôt, relançant nos élans interrompus tandis que ses doigts reprennent possession de mon sexe nu. Mon bassin réagit à nouveau avec un rythme annonciateur de plaisir. Je vais jouis bientôt. Je le sais. Elle le sait mais en a décidé autrement : libérant ma bouche, elle rend hommage à mon cou, mes seins, et bientôt mon ventre plat.

Je comprends. Je sais. Je l’implore presque :



Elle murmure un "oui" assourdi par la caresse de sa bouche sur ma peau, et bientôt sur mon sexe. Je crie au premier contact sur ma vulve. Hélène joue avec mes lèvres sensibles, épargnant pour le moment mon clitoris délaissé. Ses doigts s’agitent vivement en moi tandis que sa bouche remonte lentement vers ma crête dressée. J’attends l’estocade en maltraitant mes seins dans des caresses désordonnées et fébriles. Le souffle court, j’espère ma libération tout en la redoutant, la sachant d’avance explosive.


J’étais encore en dessous de la réalité !


Au premier contact de sa langue pointue sur mon clitoris, je sens une vague me traverser et me submerger, me faisant perdre pied. Je jouis brutalement, longuement, bruyamment, inondant le visage de ma maîtresse d’un jus abondant et odorant qu’elle aspire avec avidité.

Le corps tremblant, je manque de chuter du canapé tant mes spasmes sont violents, rattrapée de justesse par Hélène qui se délecte encore de ma vulve trempée et sensible. Je tremble encore sous ses coups de langue taquins sans la quitter des yeux.


Je suis amoureuse de ce que je lis dans son regard et l’attire vers moi pour un nouveau baiser au goût troublant de mon plaisir. Hélène m’embrasse amoureusement tout en frôlant encore mon corps nu pour un dernier hommage avant le suivant.


Le week-end n’est pas fini…