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Temps de lecture estimé : 10 mn
05/06/17
Résumé:  Cloé quitte Hélène et se rend à l'anniversaire de son amie Vic.
Critères:  ff frousses fête odeurs ffontaine fmast intermast cunnilingu -fhomo
Auteur : Love Doctor  (Homme marié coquin)

Série : Hélène et les filles

Chapitre 02 / 05
Carole

Le titre de série « Hélène et les filles » se substitue à l’ancien titre « Les femmes de ma vie » déjà utilisé sur le site.


Résumé du premier épisode : « Hélène »


Cloé rencontre Hélène à la plage et cède à ses avances.




********************




Hélène restera à jamais ma première maîtresse et celle de mes premières fois au féminin, mais la belle brune n’était effectivement pas libre. Pas vraiment mariée ni vraiment célibataire, j’ai préféré partir avant de souffrir, mais nous sommes encore en contact de temps à autre, même si personne de mon entourage n’est au courant de notre relation passée.


Je considère d’ailleurs que cet épisode fait partie de ma vie intime sans non plus le revendiquer étant persuadée être foncièrement une hétérosexuelle ayant accidentellement « fauté » avec une femme…

Oui, mais il y a eu Carole…




********************




La soirée bat son plein. Ma copine Vic a vu les choses en grand pour ses trente ans en louant cette bâtisse au milieu de nulle part repoussant les voisins à des kilomètres. Il fait beau, il fait chaud et je danse au milieu de la foule des jeunesses dorées plaisantant avec les connaissances et souriant aux inconnu(e)s.


La page Hélène est tournée et, après une brève incartade avec un mec d’un soir, je suis à nouveau célibataire et disponible. Je me sens bien dans ma robe assez courte pour attirer le regard des mecs sans me faire traiter de pétasse par les nanas. Je sens des yeux sur moi, mais personne ne retient mon attention. Je suis là pour m’amuser pas pour draguer !


Les pieds en feu, je décide de faire une pause et me dirige vers le bar bondé à cause de la chaleur de cette fin août. À force de sourires et de jeux de coudes, j’attire l’attention du serveur à qui je commande un mojito. Je suis rapidement servie et le remercie avec un sourire charmeur qui le laisse de glace… Quelle claque !

Un mouvement de foule se produit au moment de la pause du DJ et, coincée par le bar, je suis heurtée dans le dos par un coude inconnu, mais pointu.



Je crie de douleur, tourne la tête pour invectiver mon agresseur et me retrouve face aux plus beaux yeux verts que j’ai rencontrés. Je reste sans voix, si bien que la jolie rousse à qui le coude appartient craint un instant un malaise de ma part.



Je souris enfin, pour la rassurer, mais ne trouve aucune réponse drôle à formuler tant je suis déjà sous le charme. Je reprends mes esprits et souris.



Son sourire est aussi beau que ses yeux, si bien que j’éloigne à regret ne voulant pas paraître plus gourde qu’à cet instant. La foule compacte m’empêche de la voir en entier, mais ce que j’ai vu m’a déjà beaucoup plu.

Accaparée par un ex, je n’ai pas le temps de cogiter tandis que Romain m’entraîne loin du bruit pour « parler du bon vieux temps » comme il le dit. Tu parles ! Il veut surtout remettre le couvert, mais ce sera en pure perte, car je n’aime pas les prétentieux.

Charitable, je l’écoute tout de même parler de lui, de lui et encore de lui… Mais trop c’est trop !



Je le laisse finir son quasi-monologue et file sur la piste de danse où la reprise de la musique a attiré une foule joyeuse et déchaînée. Pieds nus, je danse comme aux plus belles heures de mes boums d’ado, oubliant cette fois les coups de coudes, de hanches dont je ne cherche pas la provenance. Mais un talon pointu choisit mon pied pour prendre appui sur le sol. Cette fois la douleur est trop vive pour rester stoïque et je lâche un juron assourdi par la musique, mais suffisamment audible pour être repéré par l’auteur du méfait.


Je comprends avant qu’elle se retourne et se confonde en excuses. La jolie rousse est cette fois confuse en constatant les dégâts. Mon pied saigne un peu et me fait si mal que je m’éloigne avant de sacrifier le deuxième sur l’autel de la fête. Je reste digne en taisant ma douleur, mais la belle inconnue s’en aperçoit et quitte la piste pour me secourir.



J’abandonne ma main dans la sienne tandis qu’elle fend la foule vers un endroit plus calme me permettant juste d’admirer sa fine silhouette dans sa robe bustier.

Deux minutes après nous sommes assises dehors sur la pelouse, mon pied posé sur son genou dénudé. Elle me tamponne la plaie avec un linge prenant bien garde de ne pas me faire (encore !) mal.



Nous bavardons loin du bruit et de la fureur des danseurs. Elle n’a a priori pas envie de partir ni moi qu’elle parte. Prenant soudain conscience de ma posture incongrue, je m’assois correctement en m’excusant.



Vic nous sort de l’embarras en rameutant les invités pour le traditionnel souffler de bougies. Carole me sourit et se dirige vers la table d’honneur qui est vite cernée par des dizaines de personnes qui bousculent et s’agglutinent. Je me retrouve donc collée au dos de mon infirmière qui le remarque sans s’en offusquer, me rassurant même avec son joli sourire. Je trouve la situation tout de suite moins inconfortable malgré la chaleur et la promiscuité. Je me retiens donc un peu, mais bientôt je suis carrément collée à son dos. Je ne sens aucune dérobade de sa part alors que ma poitrine s’écrase contre ses omoplates.


Il fait chaud. Très chaud. Partout. Mon sexe devient moite avec ces contacts rapprochés et commande maintenant mon cerveau… Ma bouche est si proche de son oreille que je murmure plus que je ne parle.



Sa voix est aussi douce que son sourire et je fonds déjà. Un mouvement plus brusque me fait poser mes mains sur ses hanches pour ne pas chuter. Je sens son corps frémir avant que je m’excuse à nouveau.



Sa voix est devenue plus rauque. Est-elle aussi troublée que moi ? Je ne contrôle plus trop mes mains qui caressent doucement ses hanches à travers sa robe si fine que je sens le grain de sa peau. Elle ne proteste pas, ne se dérobe pas, voire même se colle plus à moi. Je sens ses fesses contre mon pubis rendant mon string aussi moite qu’un polo de tennisman à Roland Garros.



Me main se fait plus audacieuse glissant lentement vers le bas de sa robe n’attendant qu’un signe pour passer sous le tissu doux. Elle reste là, inerte, mais présente. J’oublie le monde autour de moi. Je suis prête à toutes les folies si ma nouvelle amie pense comme moi.

Ma bouche frôle son oreille la faisant frémir.



Elle sourit sans me regarder, le souffle plus rapide.



Ma main passe sous la robe ample et frôle sa peau nue, moite et frémissante. Lentement, elle remonte vers le haut, là où la peau est la plus fine. Carole gémit doucement, les yeux mi-clos. Ses fesses ondulent doucement contre mon pubis pour me montrer son envie que mes doigts confirment. Ses dessous ne peuvent tricher : elle est aussi trempée que moi !


Déconnectée du monde, je n’ai rien suivi du speech de la belle Vic qui va souffler ses bougies. Le noir est fait aussitôt pour cet instant solennel et je profite de l’obscurité pour mordiller son oreille tandis que mes doigts appuient sur son string humide. La belle lâche un cri de surprise et de plaisir heureusement couvert par les applaudissements frénétiques de la foule. Sentant la lumière bientôt revenir je retire ma main de sous sa robe et lui murmure.



Main dans la main, nous fendons la foule indifférente et partons loin du bruit en direction de la bâtisse vide. Essoufflées nous grimpons jusqu’au premier étage à la recherche d’un endroit calme. La première pièce est la bonne et j’entre, suivie par Carole qui n’a pas lâché ma main. Je referme la porte d’un coup de pied peu féminin et me colle à ma partenaire pour reprendre nos jeux sensuels.


Notre baiser est à la hauteur de nos envies et nos bouches se dévorent faisant fi du maquillage pourtant savamment appliqué. Nous gémissons, haletons, ondulons de désir. Pas de mots, mais des gestes affolés et affolants.

Je retrousse sa robe pour accéder à ma cible précédente et Carole tremble de tout son corps lorsque je presse sa vulve à travers le tissu. Elle libère ma bouche dans un râle.



Sa voix est rauque, sensuelle et troublante. Elle s’agrippe à mon cou tandis que ma main prend possession de son sexe. Le tissu est fin, trempé et accentue les sensations sur ses muqueuses sensibles. Elle gémit de plus belle. Elle adore cette caresse tout comme j’adorais lorsque Hélène me l’appliquait. Hélène… Elle serait probablement excitée en me voyant glisser la main sous l’élastique pour découvrir un sexe trempé et poilu. Je frémis à ce contact nouveau pour moi tandis que Carole se tord de plaisir. Impatiente de la satisfaire, je la pénètre de deux doigts qui glissent en elle comme dans du miel. Son sexe est serré, légèrement rugueux et hautement sensible.


Elle lâche des petits cris à chaque coup de poignet, se laisse doigter par une quasi-inconnue et sa passivité m’excite. Je saisis ses poignets de ma main libre et les plaque au-dessus de sa tête. En extension, mes doigts dans son vagin, elle est à moi. Et j’adore.

Malgré la semi-obscurité, je vois ses yeux clairs qui brillent de désir. Je lui souris, gourmande.



J’accélère ma masturbation, lui faisant lâcher des cris sourds, excitants au possible. Elle coule sur mes doigts, poissant sa toison et ma main. Elle sent fort. Elle sent le sexe. Elle respire le sexe. Tout aussi excitée qu’elle, j’ai envie qu’elle me touche les fesses, les seins, le sexe… Tout ce qu’elle veut en fait.


Je l’entraîne sur le lit la débarrassant de sa robe en chemin. Appuyée sur un coude, elle me regarde ôter la mienne. Je ne la quitte pas des yeux, impatiente de goûter cette toison que je devine sous son string. Elle est magnifique dans cette posture de semi-abandon.


Nous nous sourions. Je me mets dans la même tenue qu’elle, la chevauchant pour que nos poitrines fassent connaissance. Sa bouche est un appel auquel je ne peux pas résister. Je la picore, la déguste puis l’embrasse pour raviver le feu de notre désir. Mains sur ses seins je dévore sa bouche que je délaisse bientôt, impatiente d’aller plus bas, faisant glisser son string dans le même mouvement.


Elle comprend aussitôt lorsque mes lèvres glissent sur son cou. Elle se cabre m’implorant de la lécher. Je souris d’aise, mais la fais attendre. En chemin j’honore ses pointes puis son nombril pour enfin frôler sa toison. Je la devine rousse et la découvre broussailleuse, aux antipodes de la mienne. Elle gémit en sentant mon souffle dans ses poils. Je la hume. Elle sent bon. Une odeur différente de la mienne ou de celle d’Hélène. J’ai hâte de la goûter et elle a hâte que je la goûte.


Mon premier coup de langue la fait gémir. Les suivants la font crier. Je ne peux m’arrêter enivrée par son goût musqué. Elle se tord, froisse les draps, s’agite, implore, ordonne… Je la tiens aux hanches. Elle est à moi.

Son jus est épais, goûteux, onctueux. Ma langue sépare ses lèvres pour frôler enfin cette crête enfouie sous ses bouclettes. J’attends sadiquement que la belle me le demande.



Et je viens frôler son clitoris, ce bourgeon charnu qui déclenche une tempête qui grossit pour exploser lorsque la belle rousse jouit en se cambrant comme frappée par la foudre. Elle retombe le souffle court et le corps en sueur.




********************




Plus tard, je la regarde dormir. Elle est belle. Elle récupère de son orgasme tandis que je me caresse distraitement en attendant son retour sur terre. Nos ébats ont trempé mon string qui gît à terre, inutile et encombrant. Elle ouvre un œil et sourit :



Son air faussement fâché est absolument craquant.



Elle sourit, flattée et m’attire vers elle pour un baiser tendre et sensuel. Sa main caresse le creux de mes reins déclenchant des frémissements exquis. Je gémis, me colle à elle, mais bientôt, je retombe sur terre lorsqu’elle me prévient.



J’accuse le coup, mais ne le montre pas. Avec un sourire gourmand, je lui fais part de mes projets.



Elle répond à mon sourire et me repousse doucement sur le dos avant de partir à la découverte de mon corps qui ne demande que cela. Je me laisse faire. Sa bouche est légère et ses mains sont douces. Je découvre de nouvelles caresses, de nouvelles positions. Nos bouches se croisent parfois, nos sexes se collent souvent et nos mains ne se quittent plus.


Je gémis lorsque sa bouche explore mon sexe trempé. Sur le dos, je m’offre. Je la regarde me lécher, cette rouquine aux yeux d’émeraude. Je me cambre lorsque ses doigts rejoignent sa langue pour une caresse combinée affolante. Je me tortille, mais elle me retient. Je suis sa chose et j’adore.


Ferme sans être autoritaire, elle change de position se plaçant sur le dos. Un instant interdite, je la regarde, mais comprends aussitôt ce qu’elle désire. Elle me guide en saisissant mes cuisses pour me faire asseoir sur sa bouche. Sa langue pointue se fiche sans prévenir dans mon sexe béant. Je gémis, fermant les yeux pour mieux profiter de ses sensations indescriptibles. Sa langue est diabolique variant les effets, les pressions, les sensations. Je coule sur elle. Je dois lui inonder son beau visage, mais je m’en moque.

J’ondule lentement me caressant les seins. Je lâche un cri en pinçant mes pointes dressées. J’ouvre les yeux et je LA vois…


Vic est sur le pas de la porte et nous observe, une main active sous sa robe. La belle se caresse en nous matant. Je ne me dérobe pas et lui souris, la tête de la rousse entre mes cuisses. Elle me voit me faire lécher par une femme et elle aime cela au point de se masturber.


Cette exhibition volontaire m’excite. J’encourage Carole qui s’active entre mes cuisses, inconsciente de ce qui passe. Sa langue agace mon clitoris lançant mon ultime cavalcade bruyante. Je gémis, je crie tandis que mes mains martyrisent mes pointes.


Et je jouis… longtemps, brutalement, mais je ne ferme pas les yeux, en totale communion avec Vic dont la main traduit l’imminence de son orgasme qui survient peu de temps après me mien. Elle jouit en silence se mordant la main inoccupée. Je lui souris, prenant conscience que je viens quasiment de faire l’amour avec ma meilleure amie par l’intermédiaire d’une rousse qui soudain m’indiffère complètement…