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Temps de lecture estimé : 9 mn
05/06/17
Résumé:  Hélène était une jolie jeune fille de 22 ans. Elle était si belle qu'on la croyait Fille de Zeus et de Léda. Un jour, elle eut une aventure avec un chevalier répondant au nom de Méléagant. Cette aventure fut pour elle le début de grands bouleversements.
Critères:  fh amour fellation pénétratio fsodo confession -extraconj
Auteur : Tristan de Bussy      

Série : L'épopée d'Hélène

Chapitre 01 / 03
Méléagant ou le chevalier à la Charrette

« Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite».




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Douze mille mots pour douze mille siècles ! Qu’il est difficile de commencer son premier récit quand finalement c’est une série qui s’impose à vous. Il y a peu, j’avais envie en effet de raconter l’histoire de la belle Hélène, la plus belle femme du monde, dit-on. Entre mythes et réalités, son destin fut sans commune mesure. Hélas, je n’avais que si peu de mots pour dire combien elle était belle et combien elle était sensuelle. Hélas, mon récit fut refusé. Je ne fus pas suffisamment attentif aux consignes : douze mille caractères ! Il me fallait douze mille caractères pour que mon récit soit éventuellement publié. Douze mille caractères pour connaître la gloire ou l’ignorance.


Certes, j’aurais pu aussi ne pas faire, des aventures d’Hélène, une série ; et ne faire qu’un simple récit. Sans doute, mais il y a tant à dire que cela me fut dans l’impossibilité de le saisir. Car l’histoire se déroula sur plusieurs années. Une année seule, et ce sont déjà mille récits qui s’offrent à vous. Mes douze mille mots aux nombreux caractères ! Une seule année pour comprendre et pour connaître la vie, le tempérament, la nonchalance parfois même de notre belle.


À côté de cela, il y a le partage, la commune mesure où chacun donne sa vision des choses et son bon sens. Et quel sens ! À trop croire les aléas de la pluie, on en oublie parfois le temps qui fait. La fiction dépasse bien souvent la réalité par ses nombreux attraits que le poète ou l’artiste ne lui emprunte à jamais, pour ses propres rimes, pour sa propre sculpture. Il y a « image » et « l’au-delà ». « Image », telle la représentation de ces ombres sur les parois de la grotte que l’on appelle la Caverne. Rassurez-vous, nous aurons l’occasion d’explorer cette grotte, allégorie d’une histoire contemporaine. « L’au-delà », ce sont ces hommes qui passent, portant des insignes devant la lumière du feu, leurs insignes. Et quels insignes ! On dit qu’ils sont les maîtres de la connaissance, mais eux-mêmes vivent aussi dans l’ombre de la grotte. À tout dire, ils sont comme le réceptacle de l’amour, voire la coupe du Saint Graal que nul homme n’a su conquérir définitivement. Voici donc le début d’un nouveau récit. J’espère que chacun ou chacune y trouvera son plaisir, ce qui n’est pas une mince affaire. Présentations faites, voici donc le début de l’histoire :



Hélène était une jolie jeune fille de vingt-deux ans. Elle était si belle qu’on la croyait fille de Zeus et de Léda. Certains disent qu’elle fut l’épouse du roi de Sparte Ménélas et qu’elle fut enlevée par un prince troyen nommé Pâris. Cela aurait pu être vrai, si nous vivions dans l’Antiquité du monde grec. Mais, il n’en est rien. Il n’en est rien, car notre histoire se déroula dans un monde parallèle qui vit, en sorte de réminiscence de l’amour, la perfidie de l’adultère et l’illusion de l’érotisme et de la débauche. Ce monde, c’est le vingtième siècle. Celui de la conquête de l’Espace et de la téléphonie mobile, des satellites et des missions Apollo. C’est le siècle des Ténèbres après avoir été celui de la Belle Époque et de l’Art déco ! C’est le siècle de Vasarely, aux formes imaginaires et aux illusions d’optique !


C’est dans cette époque et cet univers qu’est née la Belle Hélène. Nous aurions bien l’occasion de parler d’elle dans l’un de nos prochains récits. Pour faire simple, disons qu’elle est étudiante en histoire de l’art et qu’elle vit chez sa mère dans un beau pavillon de l’Ouest parisien. Le pavillon débouche sur un jardin cossu et arboré, sans vis-à-vis. Le quartier était résidentiel, aux limites de la ville. Pour y aller, il fallait y avoir une voiture, ou alors fallait-il y aller en bus et continuer à pied comme dans la plupart des lieux lorsque la ville côtoie la campagne.


Hélène vivait depuis cinq ans en couple avec Tristan, du même âge qu’elle ou si peu différent. Hélène et Tristan ne vivent pas sous le même toit, pas encore du moins. Tristan est son compagnon de toujours. Ensemble, ils ont exploré les premiers pas du monde de l’Amour. Leur amour naissant est un récit à part entière. Comme un prologue à l’hymne amoureux, il servit de rivage à de nouvelles contrées.


Mais, l’histoire que je veux vous raconter aujourd’hui n’est pas celle de ces contrées lointaines. Un jour, peut-être, nous irons explorer ces paysages. Nous irons voir de quoi ils sont faits et s’ils valent la peine d’être connus. Non, l’histoire que je veux vous raconter aujourd’hui est celle d’Hélène dans un univers qui n’est pas le sien. Un univers serein s’il en fut, fait de douceurs et de tiédeurs. Mais laissez-moi maintenant vous raconter cette histoire. C’était il y a plus de vingt, déjà. Eh oui ! Vingt ans ! Au siècle dernier.


En ce temps-là, Hélène fréquentait un garçon du nom de Méléagant. On pourrait croire qu’il fut le compagnon de Lancelot, le chevalier de la Charrette, mais non ! Il n’en était pas ! Méléagant fut plutôt le chevalier à la Charrette, car il fut chauffeur de bus. Tous les soirs, c’est lui qui raccompagna Hélène chez elle. Et tous les soirs, il lui dévoilait son plus grand jeu, surtout lorsque les derniers passagers du bus s’en allaient et qu’il se retrouvait seul avec la Belle Hélène.


Il est un soir cependant où le pari alla bien plus loin en avant qu’escompté. Méléagant proposa à notre belle de la rejoindre chez elle le lendemain matin pour lui faire l’amour. Oui, vous avez bien entendu : chez elle ! Et notre belle ne s’en offusqua pas. Il faut dire que Méléagant était beau parleur et avait un charme fou malgré son âge avancé, pensez-vous, dix ans de plus qu’elle ! Dix ans ? Non, vingt-cinq ans ! Vingt-cinq ans de plus qu’elle ! Il aurait pu être son père, mais non, il ne l’était pas.


Bien sûr, Tristan ne savait rien de tout cela. Il avait vaguement entendu parler de Méléagant. Il savait de lui que c’était un coureur. Hélène le lui avait bien dit, plusieurs fois aussi. Cette fois-ci, cependant, elle s’était bien gardée de lui dire qu’il venait la voir le lendemain matin. Après tout, qu’importe. Elle n’était pas obligée de tout dire à son prince charmant. Et puis, il n’était pas prévu que Tristan vienne la voir ce jour-là. Hélène était princesse et elle seule décidait de sa vie.


Le lendemain, Méléagant était au rendez-vous comme prévu. Hélène, excitée par la curiosité, et par politesse aussi, s’empressa de lui ouvrir la porte de sa maison et le fit entrer chez elle. Il n’en fallait pas plus pour que nos deux tourtereaux fondent l’un dans les bras de l’autre. Le temps n’avait pas prise sur eux, mais très vite ils s’embrassèrent comme s’ils ne s’étaient depuis la nuit des temps. Le désir sans doute était plus fort que toute résistance.


Hélène emmena Méléagant sans attendre dans sa chambre. Elle se retrouva face à lui, son lit derrière elle et lui face à elle. Ses yeux brillaient de mille feux comme à chaque fois où elle était amoureuse d’un garçon. Un instant, ils s’embrassèrent ainsi dans cette position puis Méléagant, empressant, la poussa légèrement en arrière afin qu’elle s’asseye sur le bord du lit qui était le sien.


Méléagant se tenait droit devant elle. Il n’a suffi que de deux temps trois mouvements pour que notre belle comprenne le désir défendu de notre hôte. En un instant, le sexe tendu de Méléagant se trouva à la hauteur du visage de notre princesse, la Belle Hélène, qui s’en saisit et le caressa aussitôt d’abord de haut en bas puis de bas en haut. Sa caresse rimait avec délicatesse. Hélène regarda Méléagant dans les yeux comme pour lui signifier l’intensité du désir qu’elle avait pour lui. Puis, doucettement, elle posa de nouveau le regard sur ce sexe qu’elle caressait pour la seconde fois. Elle approcha soudainement sa bouche. En un geste, le sexe de Méléagant disparut tout entier dans la gorge de notre Belle.


Que fit Tristan pendant ce temps-là ? Rien. Il était probablement rentré chez lui, la veille au soir, le nez dans ses bouquins ou ailleurs. Hélène ne se tracassait pas pour lui. Méléagant était son hôte et elle comptait bien en profiter. Délicatement, elle le suçait en avançant sa bouche sur son sexe qui était à l’horizontale, comme pour l’avaler tout entier encore une fois, puis, d’un même mouvement, avec la même lenteur, elle le prit dans le chemin inverse pour revenir de nouveau sur son sexe avec les mêmes gestes et la même grâce.


Ses lèvres épousaient la forme turgescente du gland. Elle fermait les yeux et recommençait son délicat mouvement de va-et-vient comme pour mieux ressentir en elle les sensations que cela lui procurait. Ses mains étaient posées sur les cuisses de Méléagant qui, la regardant, se délectait du spectacle qui s’offrait à lui. En le suçant, elle leva le temps d’un instant, et avec attention son regard vers celui dont elle accueillait le sexe dans sa bouche. Sans doute voulait-elle mesurer le plaisir qu’elle donnait en cherchant dans le regard de son hôte l’émotion et le plaisir qu’elle procurait. Méléagant la complimenta en caressant ses cheveux tandis qu’elle donnait de petits coups de langue le long de la hampe du sexe qu’elle tenait désormais dans une main. De l’autre, elle caressait le torse de Méléagant qui, comblé d’excitation par ce jeu buccal, accéléra les mouvements de va-et-vient dans la bouche de notre Belle, entraînant ainsi notre chérie dans sa cadence à le sucer plus vite avec plus de vigueur. Méléagant ne tenait plus ; d’un geste, il invita Hélène à se relever ; la retourna pour coller son sexe entre ses fesses, et lui imposa de se pencher en avant pour mieux la pénétrer. Méléagant lui introduisit d’un coup son sexe dur et bien raide dans l’antre peu défendu de son vagin. Puis en incitant Hélène à se cambrer davantage, il la pilonna de mouvements réguliers et de plus en plus amples. Ne voulant s’en arrêter là, il introduisit son sexe dans le trou préservé d’Hélène, celui qu’elle n’avait exploré qu’occasionnellement. Son sexe était luisant de mouille. Hélène succomba sans ménagement aux assauts de Méléagant si bien qu’elle finit par se laisser tomber bras appuyés sur le lit. Sa tête reposait de profil sur les draps encore vierges du plaisir ultime.


La position dans laquelle elle se trouvait donnait à son corps une cambrure si exaltée que Méléagant la pilonna de plus belle et plus profondément. Elle était dans une position qu’aucun homme à cet instant n’aurait su résister à la prendre et à la pénétrer le plus profondément possible. Méléagant la prit par la taille, s’appuya sur ses pieds et décolla ses genoux du lit pour mieux la sodomiser, de ses mouvements sauvages et vigoureux. Son sexe, à chaque mouvement, sortait d’au moins quinze centimètres sans jamais en laisser échapper le gland qui restait à l’intérieur de l’antre défendu. Hélène en prenait tout entière, qu’elle se laissa, dans son plaisir, tomber pleinement sur le lit. Sa croupe seule restait soulevée, recevant de plus belle les assauts répétés de son amant d’un jour.


Son visage s’effaçait dans une sensation de bien-être, docile et avenant ; puis en se relevant un peu, elle sentit que Méléagant accélérait la cadence. Elle le vit sortir sa queue et en quelques gestes éjaculer de grands jets de sperme chaud sur ses fesses. Instinctivement, Hélène passa sa main sur la semence et l’étala sur ses fesses. Sans dire un mot, ni recevoir quelque commandement de Méléagant, elle approcha de sa bouche ses doigts immaculés de la semence qu’elle venait d’étaler et les suça sous le regard abasourdi de Méléagant qui n’en espérait pas tant.


Ce jour-là, ce fut la première fois qu’Hélène trompa son compagnon, Tristan, sous son propre toit et dans son propre lit. Certes, elle avait bien eu une relation coquine et sulfureuse six mois auparavant avec Nono le moniteur, mais jamais ce dernier n’était venu jusqu’à chez elle et jamais elle n’avait eu auparavant de relation dans son lit avec un autre homme que Tristan. Goûter la semence du chevalier Méléagant était plus fort qu’elle. Peut-être se souvenait-elle simplement de ce que Tristan lui disait : « Pourquoi ne goûtes-tu pas à l’élixir de ces hommes qui te désirent ? Eux seuls te délivreront du mal qui te ronge ».


Hélène se remémora ces paroles…




Fin de l’épisode 1