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n° 18006Fiche technique19857 caractères19857
Temps de lecture estimé : 12 mn
20/07/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Hélène, 22 ans, vint de tromper son chéri, chez elle, dans le lit où elle fit l'amour pour la première fois, quelque trois années auparavant. C'était un samedi matin, sa mère était sortie pour la journée. Elle disposait de la maison pour elle toute seule.
Critères:  fh extracon bus fellation confession portrait
Auteur : Tristan de Bussy      

Série : L'épopée d'Hélène

Chapitre 02 / 03
Première rencontre

Résumé du premier épisode : « Méléagant ou le chevalier à la Charrette »


Hélène, 22 ans, vient de tromper l’amour de sa vie, chez elle, dans le lit où elle fit l’amour avec lui pour la première fois, quelques mois auparavant. Nous sommes le samedi matin, sa mère est sortie pour la journée. Elle dispose de la maison et y reçoit Méléagant.



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Lorsque Méléagant vint ce samedi matin chez Hélène, il savait qu’il jouait gros et qu’il risquait de se retrouver devant une porte indéniablement fermée. La veille en fin d’après-midi, il avait proposé à Hélène avant qu’elle ne quitte le bus, de venir chez elle le lendemain matin pour lui faire « découvrir les choses de l’amour », pour reprendre l’expression de ses propres mots. Il jouait gros, car en quittant le bus, Hélène ne lui avait donné aucun signe approbateur. En aucun cas, elle ne lui avait dit : « Oui, tu peux venir. » ou « Oui, viens quand tu veux ».


La demande de Méléagant ne venait pas comme un cheveu sur la soupe. Depuis trois à quatre semaines qu’il fréquentait Hélène, il avait appris à la connaître. Tout d’abord, Méléagant aperçut notre belle régulièrement en ces journées ensoleillées presque estivales où chaque jour, vers les six heures de l’après-midi, elle rentrait chez elle, de Paris en train, puis du train prenait le car à la gare routière qui la conduisait chez elle. Chaque soir, elle prenait donc le car que Méléagant conduisait. D’un simple bonjour, un jour, suivi d’un sourire, il s’était installé entre eux une connivence, une sympathie que seul l’objet de leur discussion nous révélait à l’égard de leur histoire ; car de leur histoire et de leurs discussions, il apparaissait que Méléagant et Hélène parlaient de tout y compris de l’amour. Et c’est là, dirions-nous que le bât blesse, car parler d’amour à une femme comme Hélène, c’est lui ouvrir son cœur et plus si affinités. Assurément, la belle était libertine, mais se refusait malgré elle de le reconnaître. L’amour, disait-elle, ne vaut que s’il est partagé à deux.


La différence est que notre belle savait qu’elle avait du charme et qu’elle ne laissait que trop rarement les hommes insensibles à son sourire ou à ses yeux d’un beau lumineux. Elle avait de ces gestes qui vous font craquer, comme le sourire en coin, les yeux qui brillent et qui s’illuminent chaque fois qu’un mot doux touchait son cœur. Elle était à bien des égards, la femme parfaite. Oh, certes, elle avait sans doute aussi bien des défauts. À vrai dire, elle avait du caractère si bien que lorsqu’elle avait quelque chose à vous dire, elle vous le disait avec foi et persévérance.


Hélène retrouva aussi Méléagant tous les samedis dans son bus, juste pour être avec lui. Les heures passèrent. De temps à autre, elle descendait à un arrêt, marchait un peu, prenait un autre bus dans l’autre sens, puis retrouvait son chevalier servant. La connivence, la sympathie, la complicité même s’étaient installées entre eux, si bien que l’on sait où cela aboutit. Pourtant, nous le disions, si ce matin-là Hélène consentit à faire l’amour pour la première fois avec Méléagant, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait son sexe durci. Voici donc le début de l’histoire :



***



Quand Tristan vint chez sa belle le samedi après-midi, il ne savait pas qu’elle s’en était allée aux charmes de l’amour sensuel, le matin même par celui qu’elle rencontrait tous les soirs quand elle rentrait chez elle. Mieux, Tristan connaissait aussi Méléagant. Normal, car chaque fois qu’il souhaitait rejoindre sa belle aux yeux d’ange, il prenait le même bus, celui conduit par Méléagant. La relation Tristan et Méléagant était plutôt froide, non pas que Tristan ne soit avenant, bien au contraire. Seulement, Méléagant, habituellement chaleureux avec Hélène (et les femmes en général) se refermait comme une coquille d’huître, refusant la discussion. Assurément, cet homme-là avait sans doute des choses à se reprocher.


La vérité pourtant allait surgir le jour même où la belle se faisait prendre en bonne et nue forme, car ce samedi-là Tristan avait décidé de se rendre chez sa douce le matin même de bonne heure. Il savait que Léda, la mère de notre belle Hélène devait partir tôt ce matin-là et s’absenter pour la journée. Il pensait faire une surprise à sa belle en venant tôt lui-même ce matin après que sa mère soit partie. Il ne pensait pas en arrivant, vers les dix heures voir ce qu’il a vu, c’est-à-dire Méléagant, réjoui et radieux sortir de chez sa belle. Pis, il voyait sa dulcinée, en chemise de nuit, tendre les lèvres pour embrasser celui qu’elle venait d’aimer avant qu’il ne quitte le seuil de la maison. Hélène referma la porte et Méléagant s’en alla.



***



Tristan s’était, pendant ce temps caché dans un recoin du jardin, derrière un arbre, non loin de l’entrée de la maison de sa belle chérie. De là où il était, il pouvait voir ce qui se passait sur le seuil de la porte sans être vu. Hélène portait une chemise de nuit noire presque transparente avec dentelles et bretelles fines. Ses pensées se bousculaient à toute allure : « Que fait-elle dans cette tenue ? Et qu’est-ce qu’il fait là, celui-là ? Non. Mon Dieu… Ils n’ont quand même pas… »


Tristan ne savait plus quoi faire ni où se mettre si bien qu’il resta un instant caché derrière l’arbre à attendre que Méléagant s’en aille et que sa dulcinée referme la porte d’entrée. Son sang ne fit qu’un tour. Et ce baiser, donné, presque volé sur le pas de la porte, il ne l’avait pas inventé. Après réflexions et ayant quelque peu reprit ses esprit, Tristan décida alors de ne plus se rendre ce matin-là chez sa dulcinée. Dommage, il était arrivé à point nommé. Sa belle venait de se faire baiser par l’autre con, c’est du moins ce qu’il pensait sur l’instant. « Quel salaud, celui-là. Je vais lui faire la peau ! » Puis, assagi et quelque peu excité cependant, il pensa encore qu’elle avait dû bien en prendre.


« Je suis sûr qu’elle a aimé, la garce. Quelle salope ! » se disait-il dans son for intérieur.


Tristan rentra donc chez lui. C’est la décision qu’il avait prise. Hélène ne savait rien de sa venue et ne l’avait absolument pas aperçu. Sur le chemin de retour, il s’obligea de ne pas penser à ce qu’il venait de voir et à ce qu’il venait de se passer pour ne pas être perturbé. Pourtant, c’était plus fort que lui ; ses idées se bousculèrent dans sa tête. Il imaginait encore sa belle de vingt-deux ans se faire prendre par un vieux presque chauve, un peu bedonnant et de vingt ans de plus qu’elle, au moins. Il y sentait un mélange de fierté et de culpabilité à la fois. Finalement, se disait-il, il arriva ce qu’il devait arriver.


Tristan se remémora ce samedi de la semaine précédente où Hélène, trois heures durant, était restée dans le car avec Méléagant. Lui, Méléagant, faisait des allers-retours entre la gare et le dernier arrêt de bus de la ligne. Il lui fallait un peu moins d’une heure pour faire cet aller-retour. Hélène, elle, passa toute la matinée avec lui, descendant tantôt à un arrêt de bus tantôt montant à un autre pour tromper l’ennemi, disait-elle et faire preuve autant que possible de discrétion quant à sa relation avec Méléagant.


À 10 heures 45, chaque samedi, Méléagant partait pour trente minutes de pause avec son bus. Vingt-neuf pour être exacte. Cela permettait à la compagnie d’ajuster ses dessertes en fonction de la fréquentation de la ligne. Son patron ne l’obligeait pas à rentrer à l’entrepôt. Méléagant avait ainsi pris l’habitude de se rendre dans un endroit calme en périphérie de la ville. L’endroit était tout trouvé : pas ou peu d’habitations à l’horizon, pas de zones commerciales, justes quelques jardins ouvriers, un chemin de promenade suivi d’un petit bois et qu’une petite route à double-sens, mais de la largeur d’un seul véhicule. Un espace aménagé sur le bas-côté de la route permettait au bus d’y stationner le temps de la pause.



Hélène, surprise, d’abord, ne répondit pas. Elle connaissait Méléagant, mais ne s’attendait pas à ce qu’il soit direct avec elle. Son visage rougit un peu.



Hélène n’était pas plus choquée par la tournure des événements et de la conversation avec Méléagant. Elle savait qu’en restant là avec lui, elle prenait le risque à ce que les choses aillent plus loin entre elle et lui. Au fond, peu lui importe les « qu’en-dira-t-on » et autres « bonnes mœurs ». Elle voulait profiter du temps présent, ne pas se prendre la tête, comme elle disait. Au final, la question de Méléagant tombait bien, et, sans hésitation, elle consentit à lui répondre avec honnêteté.



À cet instant, Méléagant arriva à l’arrêt où Hélène devait descendre. Le bus s’arrêta.



Hélène descendit du bus, laissant derrière elle un parfum de jade et de jasmin. Méléagant s’en émoustilla davantage. En ouvrant la porte avant de son bus, il la regardait, de dos, descendre les marches du bus. La belle portait une magnifique robe blanche à fleurs, mi-cuisses et à bretelles fines, largement décolletée dans le dos. Méléagant ne manquait rien du spectacle, appréciant largement la tenue vestimentaire de sa belle et surtout ses formes, car la belle était bien proportionnée, tant au niveau des hanches, de la taille que de la poitrine. En la regardant descendre du bus, il imagina qu’elle l’avait mise cette robe affriolante pour lui. C’était effectivement le cas.



***



Après être descendue du car, Hélène alla rejoindre comme convenu le point de rendez-vous. Elle traversa à cet effet les quelques rues de la ville qui lui permettaient de se rendre avec sérénité au petit pont de pierre. C’était un endroit assez calme à l’écart de l’agitation du cœur urbain de la ville. Certes, il n’y avait pas de petit pont de pierre. Celui-ci disparut sans doute il y a longtemps, mais le lieu en avait gardé le nom et la mémoire. Dans le secteur, il y avait des maisons partout, sortes de construction du siècle dernier toutes en meulière. Le lieu était, calme, purement résidentiel. Idéal pour reprendre le bus sans trop se faire remarquer.


Méléagant arriva sur place quelques minutes après que notre belle y soit parvenue. Il s’arrêta devant Hélène. L’un et l’autre étaient heureux de se retrouver comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps. Méléagant ouvrit la porte du bus.



La connivence était de mise. Méléagant emmena la belle tel un prince sur son beau cheval blanc. Sitôt la belle montée dans le bus, il reprit sa conversation :



Avec sa question « Que veux-tu savoir de plus ? », Hélène invita ouvertement Méléagant à s’intéresser à elle. Déjà, il lui avait demandé combien de fois faisait-elle l’amour avec lui et si elle y prenait du plaisir. Méléagant voulait tout savoir d’elle, ce qu’elle faisait, ce qu’elle ne faisait pas. Entre le moment où Hélène descendit du bus et le moment où elle y monta de nouveau au lieudit le petit pont de pierre, Méléagant avait eu le temps de réfléchir à ce qu’il aimerait bien lui demander. Sans conteste, il fantasmait sur elle. Et sans doute avait-il déjà une certaine idée derrière la tête.



Hélène laissa Méléagant mener la conversation, un peu gênée sans doute de la situation, car même si cela lui était déjà arrivé de parler ainsi avec un homme, elle se souvenait néanmoins qu’à chaque fois, il y avait eu suite, et pas seulement dans la conversation.



***



Méléagant arriva sur son lieu de pause que nous décrivions précédemment. Il n’y avait ce jour-là que quelques coureurs solitaires, des hommes et des femmes en tenue de sport pour parcourir le petit chemin qui longeait la route.



Méléagant invita Hélène à s’asseoir à la place du conducteur. En passant près de lui, la belle ne put s’empêcher de le regarder d’un sourire attendrissant comme pour lui dire : « Eh bien, vas-y, qu’attends-tu ? Embrasse-moi ».Dorénavant, ils se faisaient face, l’un contre l’autre. Hélène avait les yeux infiniment submergés par le désir d’être embrassée. Son vœu s’exauça. Méléagant fut le premier à tendre les lèvres. Il déposa tout d’abord un doux baiser sur la bouche de notre belle, réceptive à de plus amples caresses. Puis leurs langues se mélangèrent.


Dans la foulée, Méléagant posa la main gauche sur le sein droit d’Hélène encore vêtue de sa robe à fleurs. Caressant ce joli sein au travers de la robe, il embrassa fougueusement son amoureuse du moment dans le cou puis, en lui chuchotant un mot dans l’oreille, il prit les mains de sa belle et les guida vers son pantalon pour lui faire sentir son sexe qui avait durci. Du mot chuchoté à l’oreille, notre belle vint s’accroupir doucement devant lui. Sans doute, Méléagant lui faisait il part de ses envies. Il portait ce jour-là comme tout autre jour, car c’était la tenue réglementaire, une chemise de coton bleue claire et un pantalon bleu marine.


Sitôt arrivée à hauteur de ce que Méléagant voulait lui dévoiler, Hélène défit délicatement la boucle de ceinture que portait Méléagant. Gracieusement, elle déboutonna le pantalon de son hôte puis en descendit la fermeture éclair. Délicatement, notre belle extirpa de sa cachette un sexe de taille honorable et dont la vue lui plaisait bien. Après quelques caresses douces de va-et-vient, elle prit en bouche le sexe de Méléagant qui trop heureux poussa un râle de plaisir.


Nous laisserons ici le soin aux lecteurs et aux lectrices d’imaginer la suite de l’histoire. Si cette histoire est fictive et purement imaginaire, qu’il me soit permis cependant de remercier ici Méléagant pour son dévouement incomparable et Hélène pour son implication. Et je terminerai seulement, en attendant peut-être la suite ou la fin de ce récit, en citant ces quelques vers d’un temps ancien :


Les femmes font mille façons

Pour dupper les pauvres garçons

Les garçons feignent mille flames

pour attrapper les pauvres femmes.



Fin de l’épisode 2.