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Temps de lecture estimé : 19 mn
14/07/17
Résumé:  Mon calvaire se poursuit, à la poursuite de la vie de Valérie.
Critères:  fh couleurs grossexe jardin amour jalousie voir
Auteur : Oldtimesfriend      Envoi mini-message

Série : Valérie, moi et les autres

Chapitre 03 / 03
Valérie, moi et les autres... troisième temps

Premier épisode : Valérie, mon ancienne maîtresse, me fait découvrir par vidéo sa nouvelle vie.


Deuxième épisode : Valérie me livre de vive voix sa nouvelle vie.



* * *




Je ne parvenais pas à me remettre de ma dernière rencontre avec Valérie ; ses mots, ces images, tout se mélangeait en moi, tout s’effondrait autour de moi sans que je ne maîtrise quoi que ce soit ou simplement comprenne quoi que ce soit. Toute ma vie s’en ressentait : mon travail, ma vie privée ; je n’avais plus goût à rien, si ce n’est Valérie et sa vie, sans moi. Paradoxe, car j’étais à l’initiative de notre séparation et qu’il n’avait tenu qu’à moi d’être celui avec lequel elle aurait partagé sa nouvelle philosophie de vie, et j’avais fait un choix différent, que je regrettais à présent.


Bref…


Deux ou trois jours plus tard, nous avions décidé avec ma compagne, Lucie, d’aller dîner.

Naturellement et guidé par mon obsession envahissante, j’imposai ma volonté d’aller revoir de plus près la fameuse Anna dont Valérie m’avait parlé, dans son restaurant. C’est vrai qu’elle était jolie, sexy et très attirante.


Alors qu’elle nous accueille, je ne peux m’empêcher de deviner un petit regard amusé, comme si elle savait tout. Et là, le drame… Au bout de vingt minutes, je vois débarquer Valérie avec son homme, bras dessus bras dessous, super sexy, petite robe moulante noire sur peau bronzée et talons.


C’est également Anna qui l’accueille, et leur façon de se parler et de s’embrasser laissent clairement paraître que les deux se connaissent bien. Je surprends Anna se pencher vers son oreille pour lui dire quelque chose, et je comprends instantanément au regard que Valérie porte vers ma table qu’Anna sait effectivement beaucoup de choses, et que leur relation allait au-delà de la simple amitié. Cette garce aurait pu s’installer le dos tourné ; mais non, elle s’installe bien en face, son cavalier me tournant le dos.


Ce début de soirée fut un calvaire ; j’avais vue directe sur leur table, je pouvais quasiment lire sur ses lèvres.


Lorsqu’il s’est levé pour aller vers les toilettes, j’ai bien vu qu’il me regardait avec un petit sourire en coin. Inutile de préciser que Lucie s’est rendu compte de mon air absent, et rapidement le repas a dégénéré en reproches. Déjà que j’avais du mal à rester concentré sur mon repas et nos discussions, mon regard glissant toujours vers la table des deux tourtereaux, il fut pour moi très difficile de gérer la situation et d’apporter des explications convaincantes à mon « absence » et, accessoirement, à la baisse de désir que je subissais (oui, car avec les femmes on finit toujours par revenir sur les sujets qui fâchent, surtout quand on les fuit !).


Une fois notre repas expédié, nous décidons de quitter le restaurant, ce qui fut pour moi un réel soulagement, même si je savais que ma soirée n’était pas terminée et que j’allais devoir subir les foudres de madame liées à mon indifférence tout au long de la soirée, mais je m’en fichais. Mon esprit était ailleurs et j’avais bien l’intention de ne pas me laisser pourrir, tant et si bien qu’une fois dehors, et en quarante secondes chrono, la situation avait complètement dérapé et j’envoyai promener ma copine qui rentra chez elle, seule et en larmes, sans que cela ne suscite la moindre émotion ni compassion chez moi ; j’avais autre chose en tête.


Comme un zombie, je me dirige vers ma voiture, et, nouvelle ironie du sort (comme quoi, quand le sort s’acharne…), je reconnais celle de Valérie, garée quelques mètres plus loin. Alors que je m’apprête à rentrer chez moi subir une énième petite séance de masochisme visuel, une autre idée me vient ; je déplace ma voiture à un emplacement un peu caché, mais me laissant suffisamment de visibilité sur celle de Valérie. Il est 22 heures 40, il fait quasiment nuit. En pleine semaine, et malgré le beau temps et la chaleur, les rues de cette petite ville de province sont quasiment désertes.


Une heure s’est écoulée lorsque je vois Valérie et son éphèbe arriver vers le parking. Ils se tiennent par la taille, il semble la taquiner, il l’embrasse dans le cou, et elle fait mine de le repousser… comme des amoureux, en fait ! Mon cœur s’arrête presque lorsqu’ils passent à proximité de moi, mais, trop occupés, ils ne m’ont pas vu.


Je les suis du regard. À proximité de la voiture, le garçon glisse sa main sous sa robe. Valérie pouffe de rire et fait encore semblant de le repousser, le regard scrutant les alentours. Je ne distingue pas leurs voix, mais je devine qu’elle lui dit un truc du genre « Arrête, on pourrait nous voir ! » Je devine encore qu’il lui dit qu’il n’y a personne et la plaque contre la voiture pour l’embrasser profondément. Valérie accepte son baiser et lui rend avec une délectation non feinte, lui prenant la tête à pleines mains et collant son corps de rêve contre le sien.


Elle est adossée à sa voiture, et à le voir se coller contre elle, j’imagine – et constate – que le jeune homme est surexcité et qu’il la prendrait volontiers là, debout contre la voiture… Si seulement !


Sa main descend sur la cuisse de Valérie et remonte doucement vers son entrecuisse ; elle ne résiste plus, et la main disparaît sous le tissu noir de la robe. Valérie cesse alors le baiser, et à la voir se cambrer, sa tête se pencher vers l’arrière, les yeux clos, nul doute que le doigt du jeune homme vient se glisser en elle. Le léger mouvement progressif de son bras ne laisse plus place au doute, surtout que le bassin de Valérie vient maintenant clairement à sa rencontre, oscillant d’avant en arrière, en harmonie avec le mouvement de bras de l’homme dont je sais maintenant qu’il s’appelle Paul. Au bout de quelques secondes, la main de ma belle se glisse entre elle et son jeune amant ; elle vient probablement maintenant d’agripper le sexe de son amant.


Les deux corps sont à l’unisson, là, dans cette rue ; ils se touchent, ils se caressent mutuellement, leurs mouvements sont rythmés et coordonnées. Lorsque que je vois la tête de Valérie se nicher dans le cou de l’homme, son corps se crisper au point qu’elle flagelle sur ses jambes, je devine qu’il vient de lui donner, en deux ou trois minutes à peine, le premier orgasme d’une soirée qui ne fait que commencer. Elle le repousse alors en riant. Lui revient vers elle, à l’assaut ; elle le repousse encore puis l’embrasse, et je les vois s’engouffrer dans la voiture qui démarre et quitte sa place de stationnement rapidement.


Sans plus réfléchir, je démarre ma voiture et décide de les suivre. Plus exactement, et instinctivement, je prends un autre chemin que la route directe, et 10 minutes plus tard je passe au ralenti devant la maison de Valérie, espérant que ce soit l’endroit où les deux tourtereaux ont prévu d’achever leur soirée.


À ce moment précis, j’ai un éclair de lucidité et me demande ce que je fais là ! J’avais envoyé promener celle qui partage ma vie depuis deux ans pour suivre celle qui me faisait fantasmer, espérant la voir prendre du plaisir avec un autre… Du grand n’importe quoi, en fait !


Mon portable ne cesse de vibrer de SMS envoyés par Lucie ; je m’en fiche.


Le soulagement ressenti à la vision de la voiture de Valérie garée devant chez elle fait instantanément disparaître mes états d’âme. Et maintenant, je fais quoi? De toute façon, je ne peux pas rentrer chez moi. Lucie m’écrit qu’elle est devant chez moi et qu’elle m’attend afin d’obtenir enfin une explication cohérente sur mon comportement, avec menaces, suppliques… Hors de question que je la voie, que je lui parle, et encore moins qu’on se réconcilie sur l’oreiller. À ce moment précis, elle n’est plus rien : seuls comptent Valérie et son jeune amant.


Je me gare, éteins mon portable sans répondre à mes messages et me dirige dans l’obscurité vers la maison de Valérie. Il fait nuit noire ; il est 23 h 12 et me voilà devant le portail. Un coup d’œil à droite puis à gauche ; je pousse sur la clenche, et comme par miracle la vieille porte en fer s’ouvre sans difficulté. Me voilà dans le jardin, ne sachant où aller. Je ne connais pas les lieux, je ne sais s’il y a une alarme, si quelqu’un m’a vu… J’aurais franchement l’air malin à me faire attraper pour ce qui est déjà à ce stade clairement une violation de domicile.


L’absence de lune et l’heure avancée, l’absence de tout éclairage que ce soit de la rue ou de la maison ne facilitent pas mon expédition. À tâtons, je cherche mon chemin, évitant tout bruit et à l’affût de tout indice me permettant de me guider.


La maison semble belle ; la végétation est touffue. Aucune lumière. Aucun son ne filtre de l’intérieur ou de l’extérieur. Mais ils sont là, je le sais… et à juger de leur entrain tout à l’heure sur le parking, il m’étonnerait fort que leur projet de fin de soirée se limite à regarder un film…


Mais qu’est-ce que je fous là ? Qu’est-ce que je cherche ?


Je longe la longue façade, me cache avant d’entamer le pignon ouest de la maison. Toujours pas de bruit, pas de lumière. Je devine que l’arrière doit donner sur le jardin proprement dit ; arrivé au bout du mur, je distingue une lueur et de la musique. Le volume est faible, mais néanmoins perceptible.


Sombrant toujours plus dans le ridicule, mais totalement inconscient de l’absurdité de la situation, je me retrouve allongé au sol, tentant de voir sans être vu. Je m’écarte un peu de la maison et me faufile entre les arbres et les buissons, me laissant guider par la lumière et la musique. Positionné derrière un touffu laurier rose, je me glisse sous les branches et parviens enfin à distinguer quelque chose.


Ils sont là, sur une sorte de terrasse, devant une porte-fenêtre ouverte. La lumière est tamisée, mais néanmoins suffisante pour que je puisse distinguer ce qui s’y passe. Je dois être à une dizaine de mètres. Mon cœur explose dans ma poitrine, mon souffle est court, tant par le stress généré par ma présence clandestine dans cette habitation étrangère que par l’excitation que cette situation me procure.


Il est assis dans un confortable fauteuil et Valérie se tient debout devant lui. Valérie ondule doucement devant lui, une coupe que je suppose remplie de champagne dans la main gauche et un joint dans la main droite.


Il nous arrivait, lorsque nous étions amants, de fumer ensemble avant nos ébats, et je me souviens très bien qu’alcool et herbe décuplaient ses envies et faisaient tomber toutes les inhibitions. Je la vois lui donner le joint et finir son verre d’un trait. La musique change ; je reconnais les premières mesures caractéristiques de Love on the beat, de Gainsbourg. Le rythme lancinant, les gémissements de Bambou… musique prélude au sexe par excellence.


Elle danse maintenant lascivement devant son amant. Les mains dans le dos, elle le fixe et fait onduler son long corps au rythme sensuel de la basse. Elle s’approche de son jeune amant d’une façon extrêmement provocante, faisant remonter sa robe sur ses cuisses, toujours plus haut, toujours plus en rythme. Il tente de l’agripper pour l’attirer vers lui, mais elle le repousse presque violemment.


Le morceau est entré dans sa phase très sexuelle ; les gémissements sont devenus des cris. Valérie paraît possédée par la musique. Elle fait glisser la bretelle droite de sa petite robe puis la gauche, et fait doucement glisser le haut, laissant apparaître progressivement ses petits, mais si jolis seins. Elle joue clairement avec l’excitation de son amant qui n’en perd pas une miette, la main posée sur son entrejambe, petit sourire en coin, tirant comme un forcené sur ce qui reste du joint, vautré comme un prince dans son fauteuil.


Valérie fait bouger son long corps avec une sensualité rare… Love on the beat se termine, et lui succède Smooth operator de Sade. Le rythme est plus lent, mais Valérie est de plus en plus sexy. Le haut de sa robe est à présent roulé sur ses hanches. Torse nu, ses mains courent sur son ventre et ses seins. Elle se caresse au rythme lancinant de la musique ; ses mains passent de ses seins à ses cuisses, laissant de plus en plus fréquemment apparaître une jolie petite culotte rouge en dentelle, fixant son amant du regard avec une petite moue provocante.


Je suis subjugué par ce spectacle et oublierais presque l’inconfort de ma position ; je me surprends à laisser glisser ma main sur mon propre entrejambe qui me brûle, mais je ne dois pas bouger ; je ne peux pas bouger, peu importe l’engourdissement qui me guette !


Son bas-ventre au niveau des yeux de Paul, elle mime un coït lent et sensuel, une main entre ses cuisses, et l’autre se caressant. Elle s’éloigne quelque peu de nouveau et envoie valser ses chaussures de deux élégants coups de pied et se retourne vers lui. Toujours en ondulant, elle fait glisser sa petite culotte le long de ses cuisses, et le léger attribut de soie rejoint rapidement les escarpins sur un coin de la terrasse. Elle est à présent pieds et fesses nus, la robe sauvagement et négligemment roulée autour de sa taille. La chanson s’achève juste à ce moment, et comme un signal entendu, Valérie prend son amant par la main. Sans se faire trop prier, il se lève et la suit à l’intérieur de l’habitation.


Moment de panique ! Ça ne peut pas se terminer comme ça… De ma position, je ne vois plus rien. La terrasse est vide, la musique s’est arrêtée. Je patiente quelques minutes et profite de la lumière, faible, mais néanmoins efficace dans cette nuit noire, pour scruter les alentours. Cinq mètres me séparent d’un autre laurier, plus dans l’axe de la pièce que j’espère être celle où les deux amants poursuivent leurs ébats. Je retiens mon souffle et me décide à changer de poste.


Un nouvel éclair de lucidité m’incite à partir ; ce qui me reste de conscience me dicte que ce que je fais est ridicule et pathétique, et accessoirement pénalement répréhensible, mais rapidement craintes et réticences cèdent face à mon envie.


Allez, je me lance !


Toujours en rampant, je m’éloigne de mon buisson. Je me griffe, je me râpe les coudes, mais je ne sens rien. Essoufflé tant par l’effort que par l’excitation, et non sans mal, je parviens à me glisser sous mon deuxième buisson. Bingo, c’est bien la chambre : je la reconnais. C’est dans cette même pièce qu’a été tournée la vidéo qui a mis le feu à mon existence ; je reconnais le lit, la couleur des murs…


Je distingue le lit et deux corps qui s’y agitent, mais je ne vois rien ; en tous cas, pas assez.

Je ne peux rester là, c’est pire que tout !


N’écoutant que mon inconscience, et rassuré par le fait que manifestement il n’y a personne d’autre qu’eux ici (et qu’ils ont l’air peu soucieux de ce qu’il peut y avoir dehors), je décide encore de me rapprocher, estimant que le large fauteuil dans lequel Paul se prélassait à contempler ma belle s’exhiber sans pudeur aucune pourrait me dissimuler suffisamment.

C’est toujours en rampant que je glisse vers ce troisième poste d’observation.


Parfait ! Sauf à me lever, je ne pourrai pas mieux voir !

Je suis maintenant à trois ou quatre mètres du lit sur lequel Paul et Valérie ont trouvé refuge, et ma vue est sensiblement améliorée par la présence fort opportune d’un grand miroir sur la porte d’une armoire parallèle au lit.


Les quelques minutes durant lesquelles je les ai perdus de vue ont apparemment étaient mises à profit, car si Valérie a toujours sa robe roulée autour de la taille, le bonhomme est à présent uniquement vêtu de son boxer noir. Il est allongé sur le lit, Valérie à califourchon sur lui, frottant avec insistance son sexe nu sur l’énorme bosse que je distingue parfaitement. J’avais déjà eu un aperçu de l’extrême virilité du garçon lors de mes visionnages vidéo et savais déjà à quoi m’attendre… mais quand même !


J’entends leurs gémissements et soupirs de plaisir mêlés, encore discrets, mais déjà signe d’un plaisir croissant et partagé. De mon poste, je vois parfaitement les fesses de Valérie aller et venir d’avant en arrière, son sexe se lover contre la barre qui déforme le boxer de Paul. Son rythme s’accélère et elle est à présent guidée par les mains de Paul qui lui malaxe les fesses, accentuant la pression de son bas-ventre contre le sien.


Paul fait doucement et habilement glisser sa main entre les fesses de Valérie et place son majeur justement sur son second orifice qui apparaît et disparaît en fonction des ondulations lascives. L’effet est instantané sur Valérie qui tend ses fesses vers ce doigt qui, au fil des mouvements, s’introduit doucement dans l’intimité la plus secrète de celle qui était mienne, là où jamais je ne suis allé quand elle était mienne, se cambrant même afin de faciliter l’accès. Je vois clairement une phalange, puis plus encore pénétrer l’intimité de Valérie, ce qui déclenche chez elle des gémissements plus prononcés.


Il est des femmes qui, dans l’action, ont des voix particulières ; Valérie est de celles-ci.

Des gémissements longs, incroyablement sexy, aigus, mais pas trop, rauques, mais pas trop, intenses, mais pas trop, un souffle court…


Valérie, ma Valérie, cette femme rangée que j’ai connue si réservée, parfois pudique, mais aimant le sexe tout en restant dans la retenue et le classicisme, gémit devant mes yeux, frottant son sexe avec intensité et énergie tout en se faisant mettre un doigt dans l’anus et en en réclamant encore plus ! Ses « hmmm » deviennent des « aaaah », puis des « ouiiii… » soufflés à chaque millimètre supplémentaire s’introduisant en elle.


Je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles. Je pensais avoir tout vu dans la vidéo ; mais là, c’est réel, en direct live ! Je m’étais imaginé gentiment que Valérie avait probablement simulé ou exagéré lors de ce petit plan à trois qu’elle m’avait offert, mais là je la surprends dans sa réelle intimité. Elle ne sait pas que je suis là, et elle jouit comme jamais auparavant avec moi, elle se donne comme jamais auparavant avec moi. Mon orgueil et ma vanité se disputent dans mon esprit agité et tourmenté avec l’extraordinaire excitation que génère cette scène d’un érotisme torride qui se déroule devant mes yeux violeurs.


Puis, comme si elle en avait assez, Valérie se dégage de l’emprise du jeune homme, comme pour reprendre son souffle, et s’empare avec vigueur de la bouche du jeune homme. Celui-ci tente de se redresser, mais presque avec violence elle le repousse. Le rythme de son bassin ralentit et elle se bloque sur le sexe de Paul et, toujours à califourchon sur lui, se redresse et tout en remontant vers le haut du lit :



Et, joignant le geste à la parole, fait remonter son bassin, prenant appui sur le mur contre lequel est posé le lit, vient ficher sa chatte que je sais si bonne et si délicieusement goûteuse sur la bouche du jeune homme qui, sans un mot de protestation, lui attrape à nouveau et vigoureusement les fesses. Je vois sa bouche se tendre vers ce minou donné en offrande, et le cri (oui, là, on a dépassé le stade de ce que l’on peut qualifier de gémissement) qui jaillit de la gorge de Valérie à ce moment-là me fait deviner (comme s’il pouvait y avoir le moindre doute…) qu’il vient de poser ses lèvres charnues et d’introduire sa langue habile là où je me suis si souvent aventuré.

Oui, un cri rauque, un mélange de « han » et de « oui », suivi d’un râle sourd, un « hmmm » long et comme venu d’ailleurs.


Valérie a toujours aimé se faire lécher, et je ne me faisais pas prier pour lui donner ce plaisir, mais jamais je ne lui avais arraché un tel son. Paul la dévore littéralement ; elle rythme ses coups de langue en ondulant d’avant en arrière, les mains tendues contre le mur comme pour mieux accentuer sa tension et ressentir son corps.



Paul se redresse tant qu’il peut, pressant sa langue au plus profond, ses mains cramponnées sur les fesses et les cuisses de Valérie, faisant saillir les muscles de son cou et des abdos qui me rendent vert de jalousie. Plus il la lèche profondément, plus j’ai l’impression que son sexe grossit encore, au point que son gros gland dépasse maintenant de son boxer qui a dû finir par céder sous la pression.



Plus elle l’encourage, plus il est « violent ». Alors qu’elle est tendue comme un arc, cambrée et tête en arrière, sa main droite se saisit tout aussi brutalement du mandrin du jeune homme, ce qui décuple encore son ardeur. Elle parvient à extirper le sexe du garçon et s’en empare avec une maladresse à la hauteur du plaisir qu’elle ressent.


Je suis subjugué par cette scène et me surprends à être autant excité par la vue de ma belle nue et offerte que par ce corps d’homme parfait, ce sexe si grand, si gros, si beau, en tout cas sans commune mesure avec le mien.


Mes yeux sont braqués sur la main de Valérie qui enserre ce beau sexe brunâtre, fièrement dressé et qui paraît dur comme du bois. Elle le branle par à-coups, au rythme de la langue qui la lèche, et c’est en regardant fixement ce gland luisant apparaître et disparaître en rythme que… je me sens jouir sur moi, longuement, chaudement, réprimant difficilement ma propre respiration saccadée. Pour la première fois de ma vie, je jouis sans me toucher, même si c’est à ce moment que je me rends compte que je serrais avec force mon propre sexe, et que cette seule pression m’a conduit à me souiller comme un adolescent à peine pubère.


Le temps de reprendre quelque peu mes esprits et de prendre conscience une nouvelle fois de l’incongruité de la situation que Valérie, toujours avec cette sûreté de soi incroyable et accessoirement une gracieuse et agile virtuosité, se retourne et pivote sur elle-même, offrant ainsi à son amant un autre point de vue sur sa croupe agitée de spasmes irrépressibles. La manœuvre semble lui permettre de reprendre un peu de lucidité tout en permettant, je suppose, à son amant de détendre ses muscles du cou. Elle fait maintenant face à la superbe hampe virile qui se dresse devant elle.


Alors que Paul reprend un peu plus confortablement son œuvre buccale sur le clitoris de ma belle, je fais maintenant face au visage de Valérie, incroyablement lubrique, qui contemple le sexe de Paul qu’elle tient de ses deux mains, droit comme un i majuscule. Jamais je n’oublierai ce regard teinté d’envie, de lubricité et de plaisir. La bouche de Paul collée entre ses cuisses largement ouvertes, elle gémit son plaisir tout en paraissant absorbée par la contemplation du sexe qu’elle tient entre ses mains. Elle contemple – oui, c’est le terme exact – ce sexe d’homme incroyablement beau et proportionné qu’elle tient et maîtrise de ses mains. Ses yeux se closent et s’ouvrent au rythme de la douce caresse qui lui est prodiguée ; elle branle doucement et délicatement ce sexe, faisant lentement descendre la peau bronzée, en dévoilant le gland brillant avant de la remonter et de recommencer ce va-et-vient.


Paul, décidément sans limites physiques, redresse également sa tête ; je devine que sa bouche est à présent positionnée plus haut, qu’il a changé d’orifice… et le sourire de contentement qui accompagne le gémissement différent de Valérie me confirme cette impression.


En dépit de l’éjaculation impromptue qui m’a terrassé un temps, mon sexe est à nouveau dressé dans le cloaque gluant qui mouille mon caleçon à la vue de ce spectacle qui me trouble toujours autant.


Au bout de quelques secondes et alors que Valérie colle sa croupe contre l’infatigable bouche de son amant, elle se décide alors à passer la vitesse supérieure. Lentement, elle incline sa tête vers la base de cet imposant sexe et entreprend d’y faire glisser sa bouche de bas en haut. Cette mise en bouche, si je puis dire, semble avoir enfin raison de la force de Paul qui renonce à lécher Valérie par tous les orifices qu’elle lui présente. Valérie s’attarde maintenant à sucer doucement le sexe de son amant qui semble battre au rythme de ses pulsations cardiaques. Paul s’abandonne à la caresse buccale de Valérie qui, enfin mise au repos, peut entièrement se concentrer sur sa fellation.


Dieu, ce que j’aimais ça quand elle me suçait !


Étrangement, mon état d’esprit a changé. Au départ, je voulais être à leur place, et là je prends un plaisir fou à les regarder, préférant presque ma position de voyeur à celle d’acteur, comme si j’avais compris que ce genre d’extase avec elle n’était plus pour moi maintenant.


Des bruits de succion marqués m’arrachent à mes réflexions parallèles et je contemple, de mon point de vue parfait, l’œuvre de Valérie. Elle s’active sur lui de plus en plus vite, de plus en plus fort. Ses deux mains enserrent la base de ce sexe qui semble avoir grossi au point que j’en suis totalement subjugué. Elle suce, elle lèche ; sa salive coule le long de la barre et glisse le long de ses couilles qu’elle, parfois et habilement, sollicite délicatement, comme pour ajouter de la fantaisie à son ouvrage.


L’homme gémit de plus en plus fort, et je me surprends encore à en être excessivement excité, ce qui suscite encore dans mon esprit une nouvelle perplexité. Probablement pour éviter de céder à ce qui n’est encore que des préliminaires, Paul se reprend alors à lécher Valérie qui simultanément et par réflexe, probablement, serre encore plus fort le sexe qu’elle torture délicieusement. Le rythme vocal synchronisé des amants trahit leur jouissance simultanée proche.


Valérie accélère, ce qui entraîne corrélativement l’accélération de la caresse de Paul. Certainement par volonté de marquer son emprise, Valérie contourne de son bras l’extérieur de la cuisse ployée de son amant et pose à son tour un doigt sur l’anus de celui-ci. Lentement, elle masse le petit trou de Paul, de plus en plus fort, de plus en plus appuyé, puis son doigt devient deux. Son majeur et son index pressent de plus en plus précisément sur l’endroit magique, et alors que les deux doigts naturellement lubrifiés de sa propre salive s’introduisent lentement et profondément dans l’intimité de Paul, son corps se tend d’un coup et un jet violent et puissant de sperme jaillit de son sexe, aspergeant le visage de ma belle.


Valérie redresse alors instantanément son torse, et tout en branlant vigoureusement Paul, dirige les jets de liquide chaud et visqueux vers et sur sa poitrine, l’air satisfait. Paul gémit bruyamment sa jouissance et accompagne les longs jets de ses râles rauques et… excitants.


Je me sens presque déçu de cette fin ; mais non, ce n’est pas la fin !


À peine quelques secondes de répit durant lesquelles Valérie se caresse les seins avec le bout du sexe de Paul, étalant sur elle l’abondante semence blanchâtre, que Paul, qui n’a pas molli d’un centimètre, se dégage des cuisses de Valérie qui le bloquent encore. Elle se laisse volontiers glisser sur le côté. Paul se rapproche d’elle, et avec un sourire complice les deux amants s’embrassent avec une tendresse contrastant avec la violence la scène à laquelle j’ai assisté il y a quelques secondes.


Lentement, mais fermement, Paul positionne Valérie sur le dos, et sans abandonner sa bouche vient se placer entre ses cuisses. Le gémissement qui jaillit de la bouche de Valérie quasi instantanément me laisse deviner qu’il vient de la pénétrer, doucement, mais vigoureusement.


Il est planté en elle.


Ce gars est infatigable : il vient de lâcher au moins six longs jets puissants, et sans débander le voilà qui enchaîne !


Valérie paraît suffoquer. Paul lui dévore littéralement la bouche tout en entamant de lents va-et-vient en elle. Lentement mais sûrement, il la pénètre chaque fois imperceptiblement plus profondément, ce que je devine au son crescendo de ses gémissements. Doucement, il retire son sexe de celui de Valérie, et lentement il le remet, plus loin, plus fort. Chaque aller et retour est accompagné de « aaaah » de Valérie.


Le mouvement de son bassin vers l’entrecuisse de Valérie se fait plus rapide, plus puissant. Il se redresse afin de donner encore plus d’ampleur de puissance. Valérie perd rapidement tout contrôle ; ses ongles se fichent dans le dos musclé de l’homme, elle relève ses cuisses pour donner plus de profondeur à la pénétration. J’entends distinctement les claquements du bassin de Paul contre les cuisses de Valérie chaque fois que son sexe atteint le plus profond de la belle, toujours plus loin, toujours plus fort, de plus en plus vite. Paul n’arrête son entreprise que lorsque Valérie crie son orgasme, qu’elle le bloque, les jambes agitées de soubresauts et de spasmes trahissant son plaisir.


Certes, j’avais fait et vu jouir Valérie, mais jamais avec une telle force, jamais avec une telle intensité.


Fermement, il se retire et la retourne. Je l’entends lui dire « J’en peux plus ! » dans un rire nerveux, mais l’extrême facilité avec laquelle elle se retourne et dresse ses fesses vers l’imposant membre de Paul trahit une pure rhétorique de circonstance !


Paul guide son sexe vers elle, mais un peu plus haut que là ou normalement il devrait… Son regard cherche l’approbation de Valérie qui, en réponse, tend encore plus sa croupe vers lui et enfouit sa tête dans l’oreiller, l’autorisant ainsi à lui prodiguer le coup de grâce.


Je vois Paul déposer une masse de salive sur ses deux doigts, salive qu’il répand délicatement sur la pointe de son sexe juste avant de poser celui-ci franchement entre les fesses offertes de Valérie. Tout en maintenant son sexe bien droit, je le vois accentuer sa pression. Valérie gémit à nouveau, faisant venir son bassin à la rencontre du sexe qui va la pénétrer. Je vois, de mes yeux éberlués, le bout du sexe de Paul disparaître entre les fesses de Valérie. Alors qu’elle accompagne cette lente pénétration d’un long « hhhan » progressif, je constate que Paul sodomise doucement Valérie, ce que je n’ai jamais fait… et qu’elle adore ça !


Le long et gros sexe s’enfonce doucement et se retire, générant un nouveau son rauque de la bouche de Valérie, puis il revient, et ressort, et revient, encore et encore… Paul emprisonne de ses mains les hanches de Valérie et s’enfonce de plus ne plus loin, de plus en plus fort. Valérie accompagne les va-et-vient, au point que rapidement Paul cesse quasiment tout mouvement, laissant sa partenaire venir s’empaler régulièrement, violemment. Dans un long râle, je devine que Paul jouit une seconde fois au plus profond des tréfonds de Valérie qui connaît un nouvel orgasme que je venais de découvrir.


Je crois qu’il est temps de partir, maintenant. Hagard et désorienté, je rampe vers l’arrière et me relève. Je traverse le jardin en courant, gêné par la brûlure et l’irritation entre les jambes. Je trébuche et m’étale de tout mon long dans l’allée ; je me râpe encore les membres, mais je ne sens pas la douleur.


La seule douleur que je ressens est dans ma tête.