n° 18128 | Fiche technique | 19583 caractères | 19583 3111 Temps de lecture estimé : 11 mn |
18/10/17 |
Résumé: C'est toujours quand on pense avoir tout prévu qu'un grain de sable vient contrarier nos plans... | ||||
Critères: f h fh fmast hmast pénétratio fsodo humour | ||||
Auteur : Rosebud Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Un village accueillant Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé de l’épisode précédent : À demi-mots
Peu après mon emménagement dans un petit village suite à la reprise d’une affaire de plomberie, j’ai rencontré trois femmes peu farouches : Samantha (le médecin), Betty (la boulangère) et Victoire (la poissonnière). Une blonde, une brune, une rousse, aussi charmantes les unes que les autres. Le « trou du cul du monde » que j’imaginais prend alors un tout autre sens puisque Samantha ne se cache pas de son penchant pour une visite approfondie de son anatomie postérieure. Ce n’est que la présence de mon fils qui nous empêche de passer aussitôt à la pratique. Le lundi suivant, c’est chez elle que j’ai rendez-vous en compagnie des deux autres…
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Mais que fait-elle ?
Le sac de mon fils Victor est prêt depuis une heure. Et elle a déjà deux minutes de retard ! Non pas que je sois pressé de voir mon fils repartir pour la semaine, mais j’ai un programme à suivre, moi ! Un plan rigoureux afin d’optimiser mes performances du lendemain. Trois femmes. Rien que pour moi ! Il va s’agir d’assurer. Et pas qu’un peu. Hors de question de faire deux allers-retours et de balancer la purée. Endurance et self-control doivent être les maître-mots de mon intervention. C’est pour cette raison que j’ai établi un planning strict de masturbation. Et par son retard, Nathalie, mon ex-femme, est en train de ruiner toute mon organisation ! Même séparés, elle trouve encore le moyen de me pomper l’air, celle-là ! De toute façon, ça fait belle lurette qu’elle ne me pompe plus rien d’autre…
Déjà quatre minutes de retard sur mon planning… Je devrais être en train de mater Les demoiselles de Baisefort en me paluchant lentement.
Ah, enfin ! Des phares sur le parking. C’est elle. Pas trop tôt ! Le temps qu’elle se gare et monte l’escalier, j’embrasse mon fils et nous nous dirigeons vers la porte. Pas le temps de la laisser sonner ; c’est dans le hall que nous la rejoignons.
Elle embrasse Victor. Longuement. Trop longuement.
Je soupire… Les demoiselles devront attendre.
Victor s’installe devant la télé tandis qu’elle enlève son manteau. Je pose accidentellement les yeux sur elle. Elle a quelque chose de changé… mais quoi ? Elle a toujours son mignon petit cul, ses petits seins qui pointent sous son tee-shirt. C’était ce qui m’avait attiré chez elle la première fois, qu’elle ose se promener les tétons bien visibles. Elle m’avait confié qu’elle n’avait jamais supporté les soutifs et que sa poitrine menue pouvait aisément s’en passer. C’était vrai et terriblement excitant. Ah ! J’ai trouvé.
Elle manque faire un malaise.
Je lui apporte son verre. Un Martini rouge noyé dans de la glace pilée. Elle n’aime que ça. De mon côté, j’opte pour un whisky sec.
Si elle savait…
Nous buvons. Je la trouve étrangement sexy ce soir. Pour faire de la route, elle aime généralement être à l’aise : jogging, tennis… Alors pourquoi aujourd’hui ce jean noir ultra-moulant et ce top court dévoilant son nombril ? Et ce regard ! J’ai l’impression qu’il me déshabille.
Elle soupire.
Elle opine du chef. J’ose à peine imaginer son état d’excitation car s’il y avait bien un domaine dans lequel notre entente était parfaite, c’était le sexe. C’était le seul, en fait. Nous nous disputions à longueur de temps, pour tout et pour rien. Mais quand il s’agissait de se rabibocher sur l’oreiller, c’était toujours en parfaite communion. Il faut dire que nous avons tous deux un gros appétit. Alors de l’imaginer chaste depuis… combien de temps déjà ? Huit mois ! Huit mois pour elle, autant dire une éternité. Ça doit frétiller dans son string ! Pas étonnant qu’elle se dandine sur le fauteuil en me dévorant du regard.
Et sa main gauche de s’inviter sous son tee-shirt. Il ne m’en faut pas plus pour qu’une sévère érection se déclenche dans mon caleçon. Je me dis que, finalement, seul ou accompagné, le résultat sera le même pour mon planning. Et je dois avouer que deviner ses doigts jouer avec son téton m’excite au plus haut point.
Je porte notre fils jusque dans sa chambre et le borde. Quand je reviens dans le salon, Nathalie est nue. Assise dans son fauteuil, les jambes largement écartées, sa main glisse sur son ventre jusqu’à achever sa course entre ses cuisses. Je reprends ma place et baisse mon pantalon, libérant mon sexe par trop à l’étroit.
À en juger par ses difficultés à articuler, il faut que je me presse si je veux avoir une chance de jouir avant elle. Mais elle me coupe l’herbe sous le pied en s’approchant et en s’agenouillant devant moi. Et sa langue se met à l’œuvre. Suivie de ses lèvres. Cela fait si longtemps… Ce contact me semble si lointain. Je ne me souvenais plus qu’elle était aussi douée, d’ailleurs.
Tout en me pompant – finalement autre chose que l’air – ses doigts s’agitent toujours entre ses lèvres et son clitoris. J’ai envie de la prendre mais il m’est difficile de me défaire de sa bouche divinement agile. Elle étouffe un premier râle de jouissance. Je ne vais pas tarder à la suivre. Ses mouvements deviennent moins précis. Ses dents heurtent parfois ma hampe. Sa main vient à la rescousse et accompagne les mouvements de ses lèvres. J’ai une pensée pour Samantha, Betty et Victoire au moment où je libère la pression. Elle se trémousse en se retenant de hurler. Son plaisir augmente le mien. Elle sait que les vannes sont ouvertes mais sa bouche reste collée à mon sexe. Elle sait aussi que j’adore jouir dans sa bouche. Je me laisse aller…
C’était bien plus agréable que Les demoiselles de Baisefort ! Quel pied ! Mais j’imagine que ma gourmande d’ex-femme ne va pas se satisfaire de ces préliminaires. Après huit mois, il va lui en falloir plus. Et ça tombe à pic ! Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’avais prévu encore au moins deux éjaculations dans la soirée.
Elle a à peine repris son souffle qu’elle s’agenouille sur le fauteuil en s’appuyant le buste sur le dossier. Elle sait décidément ce qu’elle veut, ce soir. Ma main longe la raie de ses fesses, s’attarde sur son anus quelques instants, poursuit le long de ses lèvres et finit sa course sur son clitoris encore frétillant, trop sensible pour l’instant. Mes doigts oints font marche arrière. Arrière toute et s’immobilisent sur son petit trou que je sens particulièrement réceptif à mes caresses. Mon majeur se fraie un chemin, aussitôt rejoint par son petit voisin. Elle m’attrape le sexe et constate que je suis à nouveau opérationnel. Je me présente derrière elle. J’aime particulièrement cette vision de son orifice prêt à m’accueillir. Je pense à Samantha, mon nouveau médecin traitant, qui ne s’est pas cachée de son penchant pour la sodomie. J’entre en Nathalie avec quelques difficultés et le songe de ce nouveau terrain d’investigation à découvrir. La douleur, d’abord visible aux traits de son visage déformés, laisse rapidement place à une expression bien plus plaisante. Elle aime, et a toujours aimé, sentir mon sexe la caresser de l’intérieur.
Je dois bien l’admettre, moi aussi, que son petit cul étroit m’a manqué et que le retrouver est un véritable plaisir de chaque instant. J’avais presque oublié comme je m’y sentais bien. Comme il donnait l’impression d’avoir été taillé sur mesure pour moi. Je hasarde un doigt devant, titillant le centre névralgique de son plaisir. Il semble lui aussi être à nouveau paré pour un second round. J’accélère la cadence. Elle accompagne toujours mes mouvements de sa main. À présent, ses doigts se retrouvent compressés entre mon ventre et ses fesses à chaque passage. Elle les retire. Je sais qu’elle veut que j’aille plus loin, que je m’enfonce plus profondément en elle. Je ne peux rien lui refuser. Sous mes doigts, je sens la jouissance monter en elle, cette électricité qui irradie peu à peu ses lèvres. Elle se cambre dans un dernier soubresaut. Je me retire et laisse mon plaisir jaillir entre ses fesses. Nouvelle vision de toute beauté que son cul tressautant sous l’effet de l’orgasme qui la submerge tandis qu’il récolte le fruit de mon propre orgasme.
Elle se laisse tomber, apparemment repue. Je la porte jusqu’à mon lit. Pas question de réveiller Victor. Pas question non plus de ne pas partager une nuit collés l’un à l’autre après ce que nous venons de vivre. Elle ne dit rien. Tant mieux. Telle que je la connais, ce serait sans doute des conneries et notre soirée virerait au pugilat. Mais elle ne veut apparemment pas gâcher ce moment. Moi non plus. Je me couche près d’elle, mon ventre contre son dos, mon bras sur sa poitrine.
Sujet scabreux s’il en est. Nous sommes parvenus à nous séparer en bonne intelligence, et ce type de discussion a toutes les chances de nous replonger dans le chaos. Soit je lui mens et prétends que – comme elle – c’est le calme absolu, au risque de lui laisser envisager une éventuelle reconstruction de notre couple ; projet fatalement voué à l’échec car dans une relation de couple, la bonne entente sexuelle n’est pas suffisante. Soit je lui dis la vérité… Option susceptible de détériorer notre entente post-divorce, et surtout ce moment très agréable. Choix cornélien. Je décide de ne pas lui mentir, espérant qu’elle comprendra.
Elle se retourne promptement et me passe les bras autour du cou.
Malgré tous ses défauts – et ils sont nombreux – Nathalie n’est pas du genre à me tendre un piège pour ensuite me reprocher une vie trop volage. J’enchaîne donc.
Je souris en pensant à mon rendez-vous du lendemain.
Dans la pénombre, je devine son sourire.
Elle se redresse et allume la lumière.
Je m’assois à mon tour dans le lit, croise les bras et commence le récit de cet improbable triple rendez-vous. Le rendez-vous chez Samantha, le médecin du village. L’arrêt chez la boulangère, Betty, et enfin l’invitation faite à Victoire de se joindre à nous.
Au point où nous en sommes des confidences, je lui expose mon planning masturbatoire, Les demoiselles de Baisefort, etc.
Elle soupèse mes bourses.
Elle remplace la parole par le geste.
Autant je ne rechigne pas à ces plaisirs solitaires, autant je ne les conçois, comme leur nom l’indique, qu’en solitaire. Je trouverais vexant, à sa place, de me masturber devant elle.
Elle semble y tenir. Jamais auparavant elle ne m’avait fait une telle demande. Aurait-elle changé ? D’ailleurs, je ne peux que constater qu’elle fait preuve d’une grande tolérance, et qu’à aucun moment de notre discussion je ne l’ai sentie s’emporter.
Elle se lève et, comme convenu, va s’asseoir sur une chaise dans un coin de la chambre. D’abord timidement, j’empoigne mon sexe flasque. Elle est là, face à moi, ses petits seins contractés par la fraîcheur du soir, assise en tailleur, le sexe béant surmonté d’une petite touffe de poils finement dessinée. Elle a sagement posé les bras sur les accoudoirs du fauteuil. Elle attend.
Je pense à Samantha. J’essaie de deviner le corps de la grande blonde. Sa poitrine généreuse, évidemment. Et celle de Betty, plus menue mais néanmoins plus volumineuse que celle de Nathalie. Victoire, que j’ai plus de difficultés à imaginer. Une peau blanche, des taches de rousseur, un triangle de poils roux. Samantha doit être entièrement épilée. Je ne parviens pas à me la représenter autrement. Et pour Betty, un délicat ticket de métro. Elles se retournent, toutes trois. Sans même y prendre garde, j’ai fermé les yeux et le film se projette dans mon esprit. Les doigts de ma main droite s’écartent sous l’effet du durcissement de mon sexe. Elles sont là. Samantha et ses fesses pâles, rebondies, accueillantes. Betty et son adorable petit cul potelé qui invite aux caresses et aux baisers. Victoire, plus tonique, musclée. Des fesses que j’imagine enserrer ma verge.
Je pense à Nathalie, devant moi, me regardant me masturber en fantasmant sur d’autres. Curieux sentiment mais qui m’excite encore davantage. J’ouvre un œil. Ses mains s’affairent sur son sexe et sa poitrine. Ses petits mamelons se contractent sous l’effet combiné du froid et de ses caresses. Mon sexe est un peu douloureux, sans doute le manque de lubrification.
Elle secoue la tête.
Je recueille un peu de salive et en enduis mon gland. La douleur s’estompe. Je peux retourner auprès de mes trois futures amantes. Comment procéder ? Qui caresser ? Qui embrasser ? J’espère que demain elles seront plus entreprenantes que dans mon film mental, certainement.
Je me rappelle l’épisode de la main de Samantha se faufilant sous la jupe de Betty. J’accélère. Puis un mouvement autour de moi. Le matelas qui s’enfonce à ma droite, puis à ma gauche. Je n’ouvre pas les yeux. Je tends les mains et les referme sur deux petits seins sautillants au moment où leur propriétaire s’empale sur moi. Je souris. Je savais qu’elle ne résisterait pas à la tentation. Elle me chevauche, telle une amazone des temps modernes, imprimant sa cadence. Lente. Plus rapide. Elle se cabre. Contracte les muscles. Les relâche. Elle joue avec les pressions, les inclinaisons. Elle veut se donner du plaisir, compenser cette abstinence bien trop longue. Sa main plonge entre mes fesses, joue avec mes bourses. Les comprime, les malaxe. Un doigt se fait plus entreprenant et cherche à exciter mon rectum. Il y parvient. Je garde les yeux fermés et me laisse faire. Elle sait s’y prendre. Mieux que personne. Elle me connaît autant qu’elle se connaît et sait comment combler nos attentes communes.
Ses mouvements se font plus saccadés, moins cohérents. Elle halète. Je suffoque. Elle jouit. Pas moi… mais elle n’abandonne pas : elle attrape mon sexe et le branle avec frénésie. Elle va y arriver. Faire jaillir ces ultimes gouttes. Je les sens monter, laborieusement. C’est douloureux et tellement bon à la fois… Elles sortent enfin, humidifiant à peine sa main. Elle ralentit le mouvement jusqu’à s’arrêter. Elle me sourit.
Elle éclate de rire.