n° 18146 | Fiche technique | 54472 caractères | 54472Temps de lecture estimé : 32 mn | 31/10/17 |
Résumé: L'amour ne se borne pas à la pénétration ; même charnel, il sait être plus subtil. | ||||
Critères: fh ff fbi asie couple copains amour jalousie voir nudisme massage fellation nopéné | ||||
Auteur : Audrey Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Douceurs asiatiques Chapitre 02 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent : La piqûre
Fabrice, la verge hypersensible suite à la piqûre d’une guêpe, s’était résolu à suivre une amie lesbienne, Marion, et la copine de celle-ci, Flora, dans un centre naturiste. Une autre amie, Eiko, une jeune femme d’origine japonaise, bisexuelle, était venue en couple. Durant le séjour, elle s’est fait plaquer par son copain très possessif. Juste après son départ, Eiko et Fabrice tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Le dernier jour du séjour, la verge cicatrisée, les deux amants peuvent faire l’amour sans retenue.
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Fabrice et Eiko sont très amoureux l’un de l’autre. La jeune fille asiatique est très belle avec de jolies formes. Elle est douée d’une sensualité exceptionnelle. Sa verge étant à présent parfaitement saine, Fabrice peut pleinement profiter de la belle. Son sexe est peut-être moins volumineux que durant la convalescence suite à la piqûre, mais bien moins sensible. Le jeune homme est grand, très brun avec des yeux d’un bleu profond, envoûtant. Il y a quelque chose d’attirant chez lui, notamment grâce à une élégance mêlée à une décontraction naturelle. Les craintes qu’il avait éprouvées lorsqu’il avait mis le pied dans le naturisme s’étaient vite estompées, et à présent il est aussi assuré nu qu’habillé. Son visage laisse entrevoir une personne avenante, sûr d’elle-même, sans pourtant en imposer à quiconque.
Il n’est pas d’une beauté absolue et n’a donc pas cette attitude qu’Eiko déteste particulièrement chez certains garçons à la plastique avantageuse et qui semblent dire « Je suis beau. Je le sais. » Fabrice n’est pas de ces hommes. Non seulement il est respectueux de sa partenaire, à son écoute, et en plus il accepte que sa maîtresse poursuive ses relations saphiques. Il n’en prend pas ombrage et ne demande jamais à participer aux jeux des deux filles.
Eiko, pourtant si réservée dans ses relations, aimant que les choses évoluent sans brûler les étapes, s’est laissée aller dans le centre naturiste, la nudité des corps permettant un rapprochement plus rapide. Une semaine après leur retour de vacances, les deux amants partagent le même logement. Elle n’est pas pudique, elle l’a montré durant ce séjour. Elle aime être nue dans la salle de bain, devant sa glace, dans la chambre. Pourtant on distingue chez elle une retenue qui l’empêche de dire ou de faire certaines choses pour ne pas choquer ou blesser les autres, alors que le complexe est un sentiment affectif totalement axé sur soi. Et cela la dérange car elle voudrait être beaucoup plus libérée, voire insouciante et légère face à la nudité et la sexualité.
Aussi, lorsqu’elle quitte ses vêtements, pour se montrer sans voiles à un garçon, c’est une épreuve, malgré (ou à cause de) sa beauté. Avec Fabrice, cette crainte a été bien moindre, peut-être parce qu’elle l’avait vu nu durant de longues heures et depuis plusieurs jours avant que les corps ne se rapprochent. De même, lorsqu’il se déshabille, ce corps masculin n’a plus rien d’agressif. Elle regarde avec ravissement son attrait. Il a un buste large, avec un léger duvet entre les deux tétons, un ventre plat, des jambes solides, en en haut des cuisses un pubis fourni, avec une belle verge qui se dresse dès l’instant où elle la prend en main. Car une fois nue, elle se montre entreprenante.
Eiko trouve extrêmement agréables les caresses que Fabrice lui prodigue avant et après chaque pénétration. Même dans le feu de l’action, il sait rester tendre, délicat, et ses mains douces savent où se poser pour lui faire du bien. Elle prend alors le sexe de son amant et le caresse doucement, puis plus fermement. Il la regarde faire avec une étincelle de contentement dans les yeux. Alors elle vient poser son visage tout près de cette queue, elle la regarde, elle ne veut pas tout de suite la prendre en bouche, elle préfère tout d’abord la contempler avec attention, tout comme elle étudierait une œuvre d’art. Puis elle joue avec, faisant courir le gland sur son visage, le front, le menton, le nez, les paupières, les lèvres. Là, elle égrène de petits poutous sur la chair décalottée.
Elle sent la main de Patrice lui caresser son dos, ses cheveux, ses seins, ses fesses. Elle s’étonne qu’il ne soit pas plus hardi alors qu’à présent son sexe est tendu. Pourtant, elle apprécie cette absence de précipitation ; au contraire, elle aime que ce soit elle qui puisse décider du rythme. Elle souhaite qu’il ne la pénètre pas tout de suite ; elle a envie de jouer avec la verge et qu’il vienne en retour fouiller ses muqueuses. Ce sont des caresses bucco-génitales qu’elle veut échanger.
Elle ouvre largement les jambes d’une façon tout à fait impudique. Il s’emploie à lécher sa vulve avant de remonter vers ses seins tendus. Il lèche, il baise, il aspire, il crache pour humidifier. Petit à petit, Eiko n’a plus vraiment conscience des attouchements de Patrice, seul le plaisir l’emporte. Son amant visite son corps avec une main sur une zone sensible, la seconde sur une autre tandis que la bouche s’attaque à une troisième zone érogène, créant pour sa compagne une douce ouate de félicité. Elle a presque l’impression que plusieurs hommes s’emploient à la caresser ou que, tout comme Vishnou, son amant a plusieurs bras. Elle sent la jouissance l’envahir. Elle se tend, elle crie, elle s’arrête de respirer comme si elle était en apnée avant de s’effondrer, le corps libéré de toute tension. Lorsque celle-ci est passée, c’est une seconde onde de plaisir qui la submerge jusqu’au moment où elle est traversée par un orgasme. Un orgasme bien plus puissant que tous ceux qu’elle a ressentis jusqu’à maintenant. Et pourtant, le phallus de son homme ne l’a pas pénétrée.
Lorsqu’elle ouvre les yeux, Fabrice est couché à côté d’elle.
Elle s’empare alors de la queue encore bien raide de Patrice et la branle quelques instants avant de la prendre en bouche. Une bonne partie du sexe disparaît dans sa bouche. Mais elle ne se limite pas à cette caresse : ses mains ne sont pas en reste, elles massent les fesses, les testicules. Parfois, sortant le zob de sa bouche, elle gobe les bourses et sa langue parcourt la tige de sa base au gland pour venir y dessiner des arabesques.
* * *
Eiko, si ouverte dans les pratiques amoureuses, parfois même totalement impudique, a toujours beaucoup plus de mal à évoquer ses jouissances, ses plaisirs et ses attentes. Cette communion des corps permet une communion des esprits qui libère la jeune femme. Patrice arrive à lui faire parler sexe, d’évoquer son rapport au corps, de ses sources de plaisir et les manières d’y parvenir. Lui-même évoque certains secrets intimes.
Ils expérimentent plusieurs postures de l’ouvrage venu d’Inde. Mais Eiko n’est pas aussi réceptive que Patrice l’aurait souhaité et il s’aperçoit que sa jouissance est beaucoup plus forte lorsqu’il sollicite ses zones sensibles externes (lèvres vaginales, clitoris) que celles qui sont à l’intérieur d’elle. Il s’efforce pourtant de masser du mieux qu’il peut, avec sa queue, l’intérieur du vagin ou de l’anus. Elle ne souffre pas, mais sa sensibilité est moindre.
Pour Patrice, la période réfractaire qui survient après l’éjaculation ne lui permet pas de continuer ou de reproduire l’acte sexuel immédiatement. Eiko fait pourtant tout son possible pour redonner au phallus en berne une nouvelle vigueur. Malheureusement, malgré tout son art, toute la sensualité et volupté qu’elle y met, le branle effectué ou la fellation appliquée ne sont pas toujours couronnés de succès. C’est une frustration pour la jeune femme qui ne peut se limiter à trois assauts de suite et qui veut que le sexe de son homme reste parfaitement au garde-à-vous dans leurs fornications.
Cependant, à force de recherches, ils découvrent l’injaculation.
Commence alors pour Eiko l’apprentissage de cette technique. Elle localise un point précis, nommé point Jen-Mo ou Hui Yin.
Il faut quelque temps avant que la technique soit parfaitement au point. D’abord, la pression n’est pas effectuée au bon moment et le foutre se déverse. Parfois, la pression n’est pas suffisante et là le sperme, sans être éjaculé, va se répandre dans la vessie. Puis, à force de pratique, les efforts sont couronnés de succès et Patrice est capable d’enchaîner plusieurs orgasmes parfaitement identiques à l’orgasme ordinaire, avec la seule différence qu’il n’émet pas de sperme et qu’il n’éprouve pas cette lassitude qui survient ensuite.
Mais ce que constatent également les deux amants, c’est que plus ils repoussent le moment de l’éjaculation, tout en ayant ces orgasmes intermédiaires, plus l’orgasme final procure à Patrice une jouissance extrême. Il est ainsi possible, au summum de la félicité, de synchroniser leurs orgasmes pour jouir en même temps au moment voulu.
* * *
Ils ont 24 ans et travaillent tous les deux dans la région parisienne comme ingénieurs. Las, alors que cela fait un an que Patrice est embauché dans une société de construction de mécanique de précision, celle-ci fusionne avec une autre. De fusion, cela n’a que le nom : il s’agit purement et simplement d’une absorption, car lorsqu’on fait jouer la variable d’ajustement qu’est la masse salariale pour diminuer les coûts, c’est dans la boîte où se trouve Patrice qu’on tape. Et comme il est le dernier entré, il est le premier sorti. Il se retrouve sans emploi pendant quelque temps. Eiko ne lui reproche rien et le soutient moralement et financièrement.
Eiko retrouve son amie et amante, Marion, qu’elle n’a pas revue depuis bien longtemps. Elles ont été amantes et n’ont plus trop l’occasion de pratiquer les jeux saphiques.
Eiko éprouve une envie folle de prendre dans ses bras son ancienne amante, comme au temps de leurs amours lesbiennes. Aussi, lorsque Marion entre dans le vaste appartement où sa copine vit avec Patrice, la retenue n’est plus de mise. Elles échangent un long et langoureux baiser, s’étreignent, et bientôt les vêtements tombent les uns après les autres au sol. Elles se retrouvent aussi nues qu’à leur naissance dans la chambre d’amis. Les corps s’imbriquent, se frôlent, se collent. Elles se retrouvent rapidement en position de 69, couchées l’une en face de l’autre, tête-bêche. Si elles restent ainsi, c’est l’orgasme assuré à tous les coups, elles ne le savent que trop. Ne voulant pas exploser si rapidement, Eiko se couche sur le dos et Marion s’assied à califourchon sur elle. Alors elle l’embrasse, joue avec son clitoris, la pénètre avec ses doigts, lui masse les seins et pince ses tétons. La jeune Asiatique pousse des feulements et sa respiration se fait plus oppressée.
Mais finalement elle reprend le dessus et Marion se met à quatre pattes comme pour être prise en levrette. Cependant, ce n’est pas un phallus qui la pénètre mais les doigts de sa copine. Pourtant, des lesbiennes expérimentées comme elles savent que la pénétration, avec les doigts ou un sextoy, cela ne procure pas les effets les plus épicés. L’orgasme, elles ne l’atteindront qu’en se masturbant ou en se frottant l’une contre l’autre.
Eiko confie parfois « La pénétration, c’est loin d’être essentiel pour s’éclater au lit… même dans un couple hétéro. » Un message que les hommes ont beaucoup de difficulté à entendre, sans même essayer de le comprendre.
Finalement, la position qu’elles affectionnent le plus, c’est celle des ciseaux où l’une est couchée sur le dos en appui sur ses coudes tandis que l’autre se glisse entre ses jambes. Ainsi les deux sexes déjà bien excités entrent en contact l’un avec l’autre, les deux vulves ouvertes viennent se frotter l’une contre l’autre. Ce sont deux plantes carnivores qui copulent dans un ballet nuptial fantasmagorique. Et là l’orgasme les submerge, une jouissance d’une puissance énorme qui balaye tout sur son chemin.
Elles sont étroitement enlacées sur le lit. C’est l’œil du cyclone, le calme après la tempête. Elles savent que bientôt le vent va à nouveau souffler et qu’elles vont repartir dans des tumultes tout aussi puissants.
C’est à ce moment-là que la porte de la chambre s’ouvre. Patrice reste un moment interdit devant le spectacle qui s’offre à lui de ces deux femmes alanguies, les corps en sueur et les bas-ventres couverts de fluides intimes. Elles n’ont pas le temps de réagir qu’il referme la porte en disant :
Marion se lève, ne prend pas la peine d’enfiler un quelconque vêtement et vient trouver Patrice dans le salon. Il regarde la télévision. Son regard quitte l’écran et se porte sur le corps nu et désirable.
Elle s’assoit à côté de lui, le fait mettre debout, et contre toute attente descend le pantalon de jogging et le boxer d’un seul mouvement. La queue du jeune homme lui saute presque au visage.
Elle ne le laisse pas répondre et l’entraîne vers la chambre en prenant sa queue en main. Il la suit docilement.
* * *
Lorsque Marion est repartie, Eiko fait l’amour avec Patrice de façon électrique ; elle veut qu’il la fasse jouir rapidement, sans attendre, et même l’attire pour qu’il vienne en elle, qu’il la secoue, qu’il masse les parois de son con avec son gland en oubliant tout préliminaire. Elle accompagne les va-et-vient puissants allant jusqu’au fond de son vagin mais ne parvient pas à atteindre l’extase lorsqu’il déverse son foutre dans son con. Elle n’a rien fait pour retenir sa jouissance.
Mais ce ne sont que de pieuses promesses, et contre la volonté de Patrice et d’Eiko, Marion arrive à faire l’amour à nouveau avec eux. Le couple se plie à la volonté de leur amie, mais Eiko reste sur la réserve, jusqu’au moment où elle lance à Marion :
Puis soudainement ils n’ont plus aucune nouvelle de Marion. Ils ne cherchent pas à la contacter, cette rupture les arrangeant en quelque sorte. Sa présence mettait en péril l’avenir de leur couple.
* * *
Finalement, Patrice retrouve un travail, mais en province. Eiko est contrariée de le voir s’éloigner.
Effectivement, Patrice arrive le vendredi soir vers 21 heures et repart très tôt le lundi afin de pouvoir passer trois nuits et deux jours complets avec la jeune femme. Lorsqu’ils se retrouvent, ils tentent de rattraper le manque provoqué par l’absence et ne perdent pas de temps. Eiko va chercher Patrice en voiture à la gare de Marne-la-Vallée, et sur le chemin du retour ils s’égarent sur les routes vicinales et trouvent un coin tranquille pour échanger baisers et caresses. À peine le moteur coupé, les mains du jeune homme remontent le tee-shirt ou le chandail de sa compagne. Il sait qu’il va trouver sous le tissu ses seins nus puisqu’elle ne met jamais de soutien-gorge pour leurs retrouvailles. Les pointes sont dressées, le contact avec le tissu faisant son œuvre. Sa bouche vient baiser Athos et Portos, sucrés comme des fruits mûrs.
Les mains d’Eiko s’emploient à extraire la queue de son homme. Elle la branle et commence à la sucer tandis que ses doigts jouent avec les couilles. Le garçon pose une main sur le doux fessier, elle le caresse. Ses doigts s’insinuent sous la jupe, écartent le string pour venir tripoter les lèvres humides de cyprine, partant à la recherche du bouton du plaisir, le clitoris sensible. C’est dans ce branle mutuel qu’ils trouvent la première jouissance de leur week-end. Lorsqu’un flot de sperme inonde la bouche d’Eiko, elle tente de tout avaler ; et lorsqu’elle ressent de délicieux spasmes dans son ventre, son sexe s’inondant de mouille, Patrice vient lécher à la source son nectar.
Arrivés chez eux, ils passent une bonne partie de leurs retrouvailles à baiser, à partager toutes sortes de jeux sexuels ou érotiques. Pour plaire à Patrice, Eiko vaque nue dans l’appartement ; parfois, elle le reste jusqu’au départ de son homme. Leurs jeux peuvent durer très longtemps grâce à leur maîtrise de l’injaculation ; ainsi, ils peuvent faire l’amour à tout moment, selon leurs envies. Et lorsque le lundi matin Patrice quitte le domicile pour aller prendre le TGV, il prend un taxi pour ne pas imposer à Eiko une séparation, qu’il sait douloureuse, en public. Nonobstant, il n’omet jamais de prodiguer à Eiko un délicieux cunnilingus qui produit en elle l’extase, puis il lui baise les lèvres, distillant dans sa bouche quelques gouttes de cyprine en disant :
Malgré le plaisir ressenti, Eiko ne peut s’empêcher de se masturber jusqu’à une nouvelle jouissance avant de sombrer une nouvelle fois dans les bras de Morphée.
* * *
Un jour, Patrice arrive soucieux et se livre à Eiko, ne pouvant garder pour lui ce qu’il voit comme une forfaiture :
Contre toute attente, Eiko lui dit :
Ils se dirigent vers la chambre et se déshabillent l’un l’autre fébrilement. Patrice couche sa chérie sur le lit ; il la contemple un instant, la trouvant toujours aussi désirable. « Comment ai-je pu coucher avec cette fille, alors qu’elle n’arrive pas à la cheville d’Eiko ? » se demande-t-il.
Il s’emploie à lui caresser et lui baiser le corps en partant de la bouche, en passant par le cou, pour venir agacer ses seins dont les pointes se dressent fièrement. Elle a décidé de s’offrir totalement pour recevoir encore plus. Il descend le long de son ventre à la peau sucrée et mordorée, ses doigts se perdent dans les boucles de la toison pubienne.
La vulve est là, devant sa bouche. Un petit coup de langue suffit pour que les grandes lèvres s’ouvrent et laissent voir leurs petites sœurs déjà gorgées de sang. Il sait qu’Eiko aime ces moments de sensualité extrême alors que la montée inéluctable de la jouissance va envahir son ventre, va inonder son corps et son esprit. C’est la délicieuse voie vers un orgasme dévastateur. Il lèche ce sexe féminin, il appuie sur le clitoris, il lape les lèvres couvertes de cyprine.
Il s’enivre des odeurs d’Eiko, de la cyprine qui s’écoule, des fragrances de sa grotte et de la sueur du corps en transe. Elle ne fait rien pour résister et se laisse emporter par la jouissance, un orgasme libérateur. Patrice continue à la lutiner alors que son corps tremble de toute part ; cela ne fait que prolonger la ouate délicieuse dans laquelle elle a l’impression de se trouver. Lorsqu’elle reprend son souffle, il la regarde dans les yeux et lui caresse les seins. Elle s’agrippe à sa bouche comme si elle voulait le mordre pour venir goûter sa salive mêlée à sa cyprine.
Elle daigne donner du plaisir à son homme et lui prodigue une fellation. Elle y met de l’ardeur, tout en étant à l’écoute du bas-ventre et des organes génitaux masculins pour en bloquer au bon moment la semence. Elle sent des doigts qui entrent en elle, tournoient, fouillent et ressortent pour replonger encore. Elle accepte avec délectation ces phalanges visitant son corps par deux chemins différents. Elle aime que son anus tout comme son vagin soient visités ainsi. Cette palpation du cul est son péché mignon dans le péché de chair.
Après avoir fait jouir plusieurs fois la jeune Asiatique, Patrice, en guise de salve finale, veut introduire son zob dans le fourreau étroit de la belle.
Par la suite, Eiko fait comprendre à son copain qu’elle aime de moins en moins être pénétrée.
Elle s’en ouvre à Nadège, une copine qui devient rapidement sa partenaire de jeux lesbiens. Elle la retrouve pendant les absences de Patrice.
Nadège regarde son amante dans les yeux. Elle est interloquée et lui demande :
Après avoir fait l’amour, alors qu’elles sont couchées nues sur le flanc, l’une contemplant le corps de l’autre, Nadège confie à sa compagne :
Nadège réfléchit quelques instants et finit par dire :
Nadège fait une pause. Elle s’assied sur le lit et regarde Eiko en souriant, mais dans son regard il n’y a rien de pervers ou de libidineux ; au contraire, il y a plein de bienveillance.
Nadège dispose sur le sol un tatami et invite Eiko à venir s’y allonger.
Eiko se détend et Nadège peut alors guider son esprit et son corps vers des contrées inconnues en Occident. Au bout de plusieurs minutes, elle a la sensation de se reconnecter avec l’ensemble de son corps et de ses émotions. Nadège procède par des manœuvres en douceur, avec des gestes lents et légers qui permettent à la patiente d’entrer dans son monde intérieur. Une fois Eiko en état de méditation, chaque partie de son corps est sollicitée avec respect et attention. Elle voyage autour de ses cinq sens, et bientôt elle découvre des sensations voilées ou enfouies au plus profond de son être.
Pour arriver à cela, le massage doit s’effectuer sur tout le corps, y compris sur les zones les plus intimes et les plus secrètes.
Dans un premier temps, Eiko est couchée sur le ventre et Nadège verse sur elle une huile odorante, un peu chaude, et commence à lui masser la nuque, le dos, les lombaires puis les fesses. Elle remonte le long des bras, parcourt les flancs avant de revenir aux fesses. Elle passe aux membres inférieurs qu’elle masse, des cuisses aux pieds en passant par les mollets. Elle se place ensuite à califourchon au-dessus d’Eiko ; elle la couvre presque de son corps, mais sans exercer de pressions : seules les pointes de ses seins effleurent l’épiderme. Elle écarte les cuisses qu’elle masse lentement, sans précipitation alors que le sexe s’ouvre comme par enchantement dans la fourche des jambes, juste en dessous de l’anus.
Nadège reprend de l’huile et masse les fesses d’un mouvement circulaire, puis atteint le haut des cuisses jusqu’à effleurer la vulve gorgée de sang. Et petit à petit, elle s’en approche et agace le petit trou de l’anus, sans s’y introduire. Puis enfin a lieu le contact avec la vulve : un doigt s’insinue entre les petites lèvres et découvre la chair rose ; alors ce sont toutes les phalanges qui massent ce fruit mûr qui suinte de cyprine, viennent agacer le clitoris. Nadège se penche tout près de ce sexe pour bien voir ce qu’elle fait. Ses doigts se font plus pressants et l’index et le majeur s’introduisent dans le coquillage et partent en direction du vagin. Le massage se fait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du sexe, par des attouchements tout en douceur. L’état méditatif dans lequel se trouve Eiko fait qu’elle ressent tous ces attouchements dans leurs moindres détails, sans que son corps ne jouisse, alors que son esprit a l’impression de ressentir un orgasme ininterrompu. Ce sont maintenant quatre doigts qui entrent dans le vagin, qui le distendent, le dilatent. Le pouce s’ajoute, et c’est toute la main qui entre dans le vagin tout dégoulinant de mouille.
Enfin Nadège retourne Eiko pour la placer sur le dos. Elle fait couler sur le buste et le ventre de l’huile et commence à lui masser les seins, très délicatement, très longuement, en cercles concentriques ; elle en agace les pointes qui réagissent instantanément en s’érigeant. Puis ses mains descendent le long du ventre jusqu’à la naissance des poils du pubis. Nadège revient à la vulve, joue avec le clitoris et de son autre main va de l’intérieur des cuisses aux seins. Puis avec les deux mains elle ouvre largement la vulve avec ses délicates chairs rosées. Elle titille à nouveau le clitoris, caresse les lèves vaginales et masse encore et encore l’intimité de celle qui est en pleine méditation transcendantale. Les doigts se font à nouveau inquisiteurs, visitant le con, une main s’introduisant aisément tandis que l’autre masse le bout d’un sein ou s’attache au clitoris. Au fur et à mesure, les mouvements se font plus rapides, puis profonds ; l’orgasme spirituel qui déferle dans la tête d’Eiko depuis plus de vingt minutes commence à se répandre dans son corps, son souffle n’est plus si serein. Et soudain son ventre est secoué de spasmes. Elle pousse un cri. Elle jouit. La jouissance qui envahissait son esprit se répand à travers son corps, depuis la racine de cheveux jusqu’à la pointe de ses pieds. Les moindres parcelles de sa chair sont en état de jouissance. Et les sensations merveilleuses de son esprit sont une révélation pour elle.
Nadège explique à Eiko, qui se remet progressivement de ses émotions, qu’un tel massage est très bénéfique entre deux amants.
* * *
La semaine suivante, Nadège se rend chez sa copine pour la première leçon de massage tantrique au couple. Elle présente ainsi les choses au jeune homme :
Patrice avait craint que cette promiscuité avec les deux femmes dérape. Savoir que Marion restera habillée le rassure : « Il n’y a donc aucun risque que je m’intéresse plus à elle qu’à ma belle Asiatique. »
* * *
Au bout de trois cours sous l’égide de Nadège, la sexualité du couple évolue sur la pente de la jouissance mutuelle. Leurs rapports charnels retrouvent cette chose piquante qui les faisait vibrer. Eiko redécouvre son corps et demande même parfois à son homme de venir en elle. Elle reprend goût à la pénétration vaginale, à condition qu’elle soit précédée de longues minutes de préparation tantrique de son corps, de son sexe. Il n’est pas rare qu’ils fassent l’amour pendant une heure avant d’arriver tous deux à l’orgasme.
Pour eux, pour leur amour, c’est une renaissance, une piqûre très agréable.
FIN