n° 18148 | Fiche technique | 18735 caractères | 18735Temps de lecture estimé : 11 mn | 01/11/17 |
Résumé: Sandy a du mal à oublier ses mauvaises expériences du passé. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un mec bien. | ||||
Critères: fh jeunes amour cunnilingu préservati pénétratio init | ||||
Auteur : Mikado |
DEBUT de la série | Série : Premiers émois Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
Sandy sentait le stress monter en elle. Immobile devant son miroir, elle tenta de se raisonner : prête, elle l’était, après une heure à prendre soin de sa peau, de ses cheveux et enfin de sa tenue. Mais allait-elle vraiment lui plaire ? Serait-elle à la hauteur ? Comment allait se passer… Stop ! Elle devait arrêter de se tourmenter, de se poser mille questions comme elle le faisait trop souvent. Elle n’était plus une adolescente : à 21 ans, elle se devait maintenant de profiter pleinement de la vie et construire sa relation avec Johan. Et elle devait le faire dès aujourd’hui ; elle l’avait décidé et elle s’y tiendrait, sinon elle finirait par mettre en danger son avenir avec lui.
Lui revinrent alors les souvenirs de leur rencontre, il y a de cela trois mois maintenant. C’était le jour de la rentrée de l’école d’ingénieurs dans laquelle ils étudiaient tous les deux. Elle rougissait rien que d’y penser, mais elle l’avait immédiatement repéré, en train de discuter avec des potes devant l’amphi. C’était d’abord son sourire qui avait attiré son regard, qui s’était ensuite porté sur son corps, des épaules et un torse large, puis elle avait noté ses yeux verts et ses cheveux châtain coupés courts. Il avait dû ressentir son regard insistant sur lui ; il avait tourné la tête et lui avait adressé un sourire plein de malice. Sandy avait alors ressenti une douce chaleur envahir l’ensemble de son corps.
C’était Johan qui avait fait le premier pas. Évidemment, ça ne pouvait pas être elle, avec son manque de confiance en elle et ce sentiment de n’être qu’une femme lambda parmi tant d’autres ! Il l’avait abordée lors de la première soirée étudiante, un grand classique ! Elle n’en revenait pas d’avoir pu intéresser un jeune homme aussi séduisant, avec toutes ces bombes qui le couvaient des yeux depuis la rentrée ! Ils avaient beaucoup discuté ce soir-là, à l’écart du bruit et de la foule.
L’attirance avait été réciproque, et, alors qu’elle ne s’en sentait pas capable, Sandy vivait ce début de relation avec sérénité. Relation qui cependant, pour le moment, se résumait à des flirts, des séances de sport en commun, quelques soirées pizzas-cinéma et quelques sorties en boîte avec leurs amis.
Au retour de l’une de ses soirées, Johan et Sandy s’étaient longuement attardés dans la voiture, s’embrassant comme deux adolescents, formant une buée opaque sur les vitres.
Il avait immédiatement senti Sandy se tendre. Elle avait interrompu leur accolade, avait dit à Johan qu’elle se sentait fatiguée, lui avait donné un baiser d’au-revoir et l’avait laissé sans plus d’explications. « Quelle idiote ! avait-t-elle pensé une fois dans son ascenseur. Tu trouves enfin un mec bien dont tu es en train de tomber amoureuse, et tu le plantes comme une vieille chaussette alors qu’il voulait simplement finir la nuit avec toi ! Rien d’anormal après trois mois de relation ! » Elle décida de lui envoyer un texto pour s’excuser et lui souhaiter une bonne nuit. La réponse de Johan ne s’était pas fait attendre : il n’y avait pas de souci, il lui souhaitait également une douce nuit. Ce mec était décidemment incroyable !
Aucun des deux n’avait fait allusion à cette soirée lorsqu’ils s’étaient revus le lendemain.
Le samedi matin suivant, ils avaient prévu une séance de running ensemble. Johan attendait Sandy en bas de son immeuble en sautillant, déjà échauffé par les dix minutes de la course qu’il avait effectuée depuis chez lui. Lorsqu’il vit apparaître Sandy dans sa tenue de sport, il sentit son pouls s’accélérer un peu plus ; cette fille était superbe : longs cheveux bruns, yeux noisette pétillants de malice… Ses formes parfaites lui faisaient un effet dingue, et le sourire qu’elle lui adressa le fit fondre. Alors, après une petite heure de sport, lorsqu’ils furent revenus devant l’immeuble de Sandy et qu’elle s’approchait pour l’embrasser, il lui glissa à l’oreille :
Même réaction épidermique de la part de Sandy : elle embrassa Johan sur la joue, prétexta un rendez-vous et le planta une nouvelle fois. Johan espérait une douche, mais pas froide comme celle qu’il venait de se prendre !
Sandy arriva chez elle en sanglots. Elle n’arrivait pas à dépasser ses peurs, son manque de confiance en elle, et mettait en danger sa relation. Une relation à laquelle elle tenait ! Elle se calma, pris sa douche seule – elle avait envie de se gifler, surtout en repensant au petit cul de Johan qu’elle avait pu mater à sa guise pendant leur séance de sport – et envoya un texto à Johan, une nouvelle fois pour s’excuser de son attitude. Elle dut patienter un long moment avant de recevoir la réponse de Johan, qui lui fit monter les larmes aux yeux : « J’ai été blessé tout à l’heure. Que se passe-t-il ? J’ai besoin de comprendre… » Elle s’empressa de lui répondre : « Tu as raison, je te dois des explications. RDV dans 30 mn sur les quais. OK pour toi ? »
Lorsqu’ils se retrouvèrent, le trouble qu’elle vit dans les yeux de Johan la décida à se livrer. Marchant main dans la main, elle lui raconta comment quelques années auparavant, en pleine crise d’adolescence, elle avait accepté de coucher avec un jeune homme de son âge quelques heures seulement après qu’ils se soient embrassés. Il avait été maladroit, brutal, s’était cru un homme en reproduisant ce qu’il avait vu dans des films pornos alors qu’en quelques minutes son jeune sexe s’était dégonflé comme une vieille baudruche… Humiliée, elle avait pleuré pendant des heures, mais encore en proie aux démons de l’adolescence, elle avait, dès la semaine suivante et dans un esprit de vengeance, remis ça avec le meilleur pote de celui qui l’avait dépucelée. L’expérience fut encore plus désastreuse, inutile de rentrer dans les détails.
Le pire avait été la suite, lorsque ces deux abrutis lui avaient fait une réputation de salope, l’obligeant à changer d’établissement scolaire. Depuis lors, elle ne s’était plus jamais intéressée de près ou de loin à un garçon, se concentrant sur ses études, jusqu’à ce fameux jour de rentrée où elle avait croisé le regard de cet homme qui était en train de la serrer fort dans ses bras alors qu’elle inondait son épaule de ses larmes.
La réaction de Johan la réconcilia instantanément avec la gent masculine :
C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée à stresser devant son miroir.
Johan était arrivé peu après ; ils avaient partagé le repas que Sandy avait préparé. La conversation fut animée et complice, puis Sandy avait apporté le dessert – un tiramisu, sa spécialité – servi dans deux coupes mais avec une seule cuillère. Elle avait peur de passer pour une nunuche avec son cliché à deux balles, mais cela fit son petit effet !
« Quitte à être dans les clichés, autant s’échanger des dialogues dignes des Feux de l’amour. Arrête de penser et laisse-toi aller ! » Laissant tomber la cuillère, elle s’approcha des lèvres de Johan et l’embrassa comme elle pensait n’avoir été jamais capable d’embrasser un homme ; un baiser sauvage qui les laissa à bout de souffle
Le sourire de Johan et son incrédulité lui suffisaient. Elle se leva, lui saisit la main et l’entraîna vers la chambre.
Elle vit Johan la rejoindre, prit une grande inspiration et ferma les yeux.
Johan attendait ce moment depuis plusieurs semaines maintenant. Combien de fois s’était-il endormi en imaginant sentir la douceur de la peau de Sandy sous ses doigts, humer l’odeur de ses cheveux, entendre ses soupirs…. Alors hors de question de se précipiter ce soir !
Il commença par rendre son baiser à Sandy. Sans lui laisser reprendre son souffle, il jouait avec ses lèvres et sa langue. Sandy sentit ensuite ses mains effleurer son décolleté, caresser son ventre, puis descendre sur une cuisse. La pression se fit plus ferme ; la main remonta doucement vers l’objet de tous ses désirs. Sandy avait gardé les yeux fermés, essayant de se laisser aller autant qu’elle le pouvait. Déjà, Johan l’avait libéré de sa robe et ses mains parcouraient maintenant l’ensemble de son corps, s’attardant longuement sur ses seins et faisant des rapides détours vers son sexe.
Sandy esquissa un sourire. Elle était contente de l’effet que les dessous qu’elle avait mis des heures à choisir produisaient sur son amant. Mais alors que d’un mouvement habile Johan venait de libérer sa poitrine de son soutien-gorge, son inexpérience et sa timidité resurgirent, et d’un geste réflexe elle se couvrit les seins avec les mains, n’osant ouvrir les yeux.
Son homme était vraiment d’une patience et d’une douceur incomparables ! Elle se détendit, offrant ainsi ses deux magnifiques seins à la vue de Johan qui se délectait du spectacle. Il entreprit alors de titiller les mamelons avec sa langue tout en les caressant avec tendresse.
Sous l’effet, Sandy sentit une douce chaleur commencer à l’envahir et se diffuser dans tout son corps, à mesure que Johan le couvrait de baisers de caresses. Régulièrement, elle sentait les lèvres de Johan se poser sur les siennes et l’embrasser avec fougue. Mais juste après l’un de ces baisers, elle sentit Johan s’éloigner et se lever du lit.
Elle pensa immédiatement avoir fait quelque chose de mal. « Johan me trouve-t-il laide ? Va-t-il me laisser tomber là comme ça ? » Elle ouvrit alors les yeux en se redressant et comprit sa méprise. Toute concentrée sur ses sensations et à cause de sa peur, elle réalisa qu’elle était restée complètement passive depuis le début ! Johan était donc tranquillement en train de défaire les boutons de sa chemise debout à côté du lit. Il lui adressa son sourire le plus charmeur.
Sandy se détendit instantanément et profita du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Johan s’était débarrassé de sa chemise ; elle put découvrir des épaules larges, des pectoraux puissants, un ventre plat, le tout recouvert d’un fin duvet de poils clairs. Johan avait continué son effeuillage. Le jean était déjà au sol et les yeux de Sandy se posèrent directement sur la bosse formée sur le boxer gris ; mais Johan ne s’embarrassa pas plus longtemps de ce bout de tissu, et Sandy le découvrit pour la première fois entièrement nu. Un vrai homme, pas le corps d’un blanc-bec comme celui à qui elle avait fait l’erreur de s’offrir plus jeune. Mais stop aux pensées négatives ! Le sexe dressé lui paraissait énorme, mais encore une fois elle manquait de bases de comparaison. Cette vue augmenta son excitation, d’autant que Johan était revenu près d’elle et avait recommencé à la couvrir de caresses et de baisers.
Vint alors le moment où elle sentit les doigts de Johan se glisser sous sa culotte et la faire glisser doucement. Puis une main remonta sur sa cuisse, se posa délicatement sur son sexe au creux duquel elle sentait désormais une douce chaleur. Alors son esprit cartésien reprenant comme à chaque fois le dessus, elle interrompit d’un geste la caresse de Johan.
Johan la regardait d’un air interrogateur, surpris par cette subite interruption.
Lorsque Sandy ouvrit le tiroir de sa table de chevet, elle entendit Johan éclater de rire : le compartiment était rempli de boîtes de préservatifs, de toutes les tailles, et même de couleurs différentes !
Johan rigolait franchement : cette fille était unique, en plus d’être belle comme une sirène !
Cette fois, Johan était vraiment mort de rire ! Il réussit toutefois à se calmer rapidement.
Sandy ne comprit pas immédiatement, mais quand elle ne vit plus que les cheveux de Johan au-dessus de son bas-ventre et qu’elle sentit des lèvres s’emparer de son clitoris, elle laissa échapper un gémissement. Son pouls s’accélérait, elle avait chaud, elle ressentait des sensations nouvelles tandis que Johan jouait avec son bouton, excitant, léchant, aspirant. Bientôt un doigt entreprit son avancée vers son antre, un simple effleurement d’abord, puis une phalange avant que le doigt entier n’entame de longs mouvements de va-et-vient.
Sandy sentait sa chatte devenir brûlante, se liquéfier ; elle n’avait jamais ressenti autant de plaisir. Puis Johan délaissa son puits d’amour et l’embrassa longuement à nouveau. Alors qu’il était allongé sur elle, la belle sentit le sexe de son homme sur sa cuisse. Toujours les yeux fermés, Sandy perçut alors le corps de son amoureux glisser sur le côté, puis une main chaude se saisir de la sienne. La sensation qu’elle ressentit ensuite était inédite : un bâton de chair dur, mais doux au toucher, chaud, palpitant.
« Ouvre les yeux, ma chérie… » furent les mots que Johan glissa au creux de son oreille. Elle se surprit alors à prendre du plaisir à regarder cette belle queue qu’elle enserrait. Curieuse, elle fit glisser ses doigts le long de la hampe, se saisit des bourses puis remonta lentement jusqu’au gland turgescent. Johan laissa échapper un soupir. Il voulait que sa belle apprivoise ce sexe qui, il le savait, allait la faire chavirer dans quelques minutes. Johan en profita pour rouvrir le tiroir de la table de chevet pour se saisir, avec un regard goguenard à sa douce qui se mit à rougir, d’un préservatif standard et sans couleur pour cette première fois.
Sandy ne put empêcher une montée de stress. Le moment était venu. Johan lui avait offert déjà beaucoup ; elle se sentait vraiment idiote, comme une vierge effarouchée… Vierge, elle l’était, pas au sens propre du terme, mais vierge de tout plaisir charnel.
Johan ne lui laissa pas le temps de s’apitoyer plus longtemps. Elle sentit le gland à l’entrée de sa chatte. Son homme attendait visiblement un signe, alors elle s’agrippa aux draps et souleva son bassin. Le sexe glissa en elle d’un coup jusqu’à la garde, ce qui lui arracha un cri de plaisir. Johan ne put retenir un râle ; il était dans un état d’excitation très avancé et Sandy était beaucoup plus étroite qu’il ne l’avait imaginé.
Alors doucement il commença de longs va-et-vient tout en continuant d’exciter son bouton et en honorant les seins de la belle de baisers appuyés.
Sandy n’avait jamais été prise aussi longtemps et avec autant de passion. Elle savourait chaque glissement du membre au plus profond de son intimité. Instinctivement, elle se cambrait pour faciliter son exploration tandis que ses mains avaient délaissé les draps pour s’agripper aux hanches de son homme. Les mouvements se firent plus rapides ; les coups de boutoir étaient en train de lui procurer des sensations de plaisir inégalées.
L’excitation de Johan était encore montée d’un cran ; il alternait les rythmes rapides avec de longs et profonds mouvements. Il se souviendra pendant longtemps de ce moment où il vit la respiration de Sandy s’accélérer, ses joues s’empourprer, ses tétons se redresser. Et soudain cette sensation si unique de sentir l’intimité d’une femme se contracter autour de son sexe tandis que les soupirs se transforment en longs gémissements.
Sandy n’avait pas anticipé cet orgasme qui venait de la cueillir, cette chaleur et cette perte totale de contrôle qui lui donna l’impression de flotter. Submergé par des sensations de chaleur, de douceur et d’humidité procurées par ce sexe qui l’accueillait pour la première fois, Johan ne put se contrôler plus longtemps et explosa en de longs jets puissants, un orgasme qui le laissa pantelant.
Le lendemain matin, les rayons du soleil commençaient à éclairer la chambre lorsque Sandy ouvrit les yeux. À côté d’elle, Johan dormait encore, allongé sur le dos. Enveloppée par une douce sensation de bien-être, elle contempla ce corps nu qui, il y a quelques heures, n’avait fait qu’un avec le sien. Elle se dit alors qu’elle avait encore beaucoup à découvrir, et certainement beaucoup à offrir aussi !