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Temps de lecture estimé : 31 mn
02/02/18
Résumé:  Arnaud est parti. Il manque à ce couple désormais partageur. On leur propose justement d'intégrer une "fraternité" qui pourrait le remplacer... et plus si affinités.
Critères:  ff grp couplus cocus collègues fellation pénétratio double sandwich hsodo partouze confession
Auteur : Roby      

Série : Nuit noire

Chapitre 02 / 02
Quatre, cinq, six...

Résumé de l’épisode précédent :


Un, deux, trois !

Pascal découvre, dans des circonstances particulières, que sa femme et l’ami qu’il abrite chez lui sont amants. D’abord cocu furieux, il finit par reconnaître que les torts sont partagés. Mais cela lui rappelle aussi ce qu’il a vécu, justement avec cet ami, l’année de leurs 18 ans : une liaison torride et partagée avec une femme mûre. Il amène, en l’espace d’une nuit, reproduisant justement l’instant où il a découvert son infortune, son épouse à se partager entre désormais ses deux amants.



_________________




Il me manque. Arnaud me manque. Cela peut paraître étonnant d’entendre un mari dire que l’amant de sa femme lui manque, que son absence lui pèse, mais c’est la vérité.


Mais s’il me manque, cela est encore plus douloureux pour ma femme, sa maîtresse. Pendant six mois, il a été un ami, un confident, un compagnon, presque un second mari prenant soin d’elle jusqu’à mon retour du travail. Son métier, professeur à la fac, lui donnait plus de temps libre et ses horaires s’accordaient mieux avec ma femme que les miens. Séverine, pendant six mois, avait toujours un homme à la maison et cette situation « novatrice » satisfaisait tout le monde.


Elle a été notre « Suzanne » pendant toute cette période. Ma femme s’est révélée coquine, vicieuse, cochonne, perverse, nous menant par le bout de la queue. Mais évidemment ni Arnaud ni moi ne nous en plaignions. Elle avait compris et intégré toute la palette que notre trio permettait.


Parfois, elle m’appelait sur Skype alors que j’étais à mon bureau. Par un « Tu es seul ? » elle s’assurait que notre liaison était possible. Alors elle déplaçait son smartphone pour que je découvre la scène ou bien le confiait à Arnaud. Depuis mon bureau j’assistais à leurs parties de jambes en l’air. Je devais baisser le son pour que de l’autre côté de la porte on ne les entende pas, surtout elle qui criait son plaisir qu’elle accompagnait toujours de remarques crues comme des « Regarde sa queue. Il me défonce. » pour m’exciter. La salope savait bien ce qu’elle faisait, car je m’arrangeais pour rentrer plus vite.


Comme Suzanne, elle a joué de nous. Parfois en tête-à-tête, parfois avec l’un pendant que l’autre regardait, parfois tous les trois.


Mais Arnaud est parti depuis maintenant trois mois. Il est parti de l’autre côté de l’Atlantique pour une période d’un an, enseignant invité par une université prestigieuse. Depuis son départ, ce n’est plus comme avant, même si j’essaie de me faire plus présent. Mais aucun gode, aucun plug, aucun jouet sexuel ne remplacera une vraie queue d’homme. Lorsque je possède Séverine alors que dans ses fesses est fiché un gode, je sens la différence. Ce sandwich, que ma femme et nous aimions tant, n’est qu’une pâle imitation. Que c’était bon de sentir nos deux queues posséder notre maîtresse ! Que c’était bon de la voir sucer l’un pendant que l’autre la possédait !


Je n’y arrive plus. Je sens la fatigue m’envahir chaque jour un peu plus. Chaque jour je me lève de plus en plus difficilement, lever avant l’aube pour compenser mes absences au travail, car je m’efforce de rentrer plus tôt. Séverine ne le voit pas, je fais illusion. Je m’arrange pour être toujours « en forme », me faisant aider par la chimie.

Séverine ne le voit pas, mais Liona, si.


Liona, c’est ma maîtresse ; vous savez, celle que je qualifiais de « thérapeutique », la psy de l’hôpital et donc de mon service. Notre première fois mérite d’ailleurs d’être racontée, car peu banale.


Lorsqu’elle est arrivée, elle a fait son petit effet parmi le personnel. Une beauté époustouflante, un port de reine, mais une attitude plutôt froide. Elle faisait penser à la reine Antinéa du roman La reine des Touaregs, grande, fière, la peau lisse et sombre. Mais en tête-à-tête, son attitude changeait totalement. À l’écoute, presque tendre, sachant extirper sans nous heurter ce que l’on traîne avec soi dans ce monde si difficile de l’hôpital avec la douleur et la maladie.

Elle était parmi nous depuis des mois. Tout le monde était passé par son bureau pour un « examen » rituel. Nous, les chefs de service, la voyons plus souvent pour lui signaler un malade ou un soignant en difficulté. Un soir elle frappe à la porte de mon bureau, elle entre toujours aussi impressionnante même si sa blouse ne la met pas en valeur.



Je ne sais pas pourquoi, la fatigue, l’habitude de parler sans détour avec elle, mais je sens ma voix faiblir, trembler.



Je souris :



Sur ces mots, je la vois fermer la porte à clé, passer du côté de mon bureau où je suis assis, commencer à défaire sa blouse pour m’apparaître bientôt en tee-shirt moulant avec un collant. Son tee-shirt montre qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Son collant est banal, comme doit être banal ce que les soignants doivent afficher pour les malades.


Je reste coi, sidéré de cette initiative alors qu’elle continue, faisant passer par-dessus tête le tee-shirt, me montrant une poitrine altière, petits seins fermes, puis le collant et la culotte. Elle est nue devant moi. Elle se glisse entre moi et mon bureau, s’asseyant face à moi.



Je me décide enfin. Je me lève, défais ma ceinture, baisse mon pantalon, mon slip, pour laisser apparaître un sexe en piteux état. Mais cela ne l’inquiète pas. Elle a raison, ses mains déclenchent une belle érection, mon cerveau intégrant l’offre alléchante. En deux secondes elle recouvre mon dard d’une capote.



Je la pénètre ! Mon orgueil de mâle doit reconnaître que c’est elle qui mène la danse, m’enveloppant de ses jambes et me piquant de ses talons pour me pousser toujours plus en elle.

Je ne suis pas certain de l’avoir fait jouir, mais elle a fait « comme si » sans cependant forcer la dose. Moi j’ai éjaculé dans ma capote.

Nous nous rhabillons.



Cette excuse me coûte, mais cela ne sert à rien de se cacher la réalité.



Je n’arrive pas à savoir si c’est de l’humour ou si elle parle sérieusement. Aussi je m’essaie dans le même registre :



En posant ma question, je me rends compte que d’une certaine façon je la traite de nympho, mais elle fait mine de prendre ma question au premier degré.



Pour un homme de mon âge, entendre une femme de vingt ans sa cadette dire une chose pareille est un cadeau magnifique. Elle doit voir sur mon visage que je « plane » d’un tel cadeau et de savoir qu’il y aura une suite.



Et elle est revenue. C’est elle qui décide quand et parfois où, me donnant rendez-vous dans des lieux improbables. Cette liaison me va très bien, même si j’ai parfois l’impression de ne rien contrôler. Pourtant, qui refuserait une maîtresse comme Liona ?


Elle a tout de suite remarqué que j’avais changé après le ski. Elle m’a questionné, mais je suis resté vague. Pourtant, elle a presque trouvé seule. Un soir où elle était venue dans ma tanière et que je la baisais par derrière, elle penchée en avant sur le bureau et moi qui lui labourais la chatte, résistant à l’envie de cracher mon foutre pour qu’elle jouisse une seconde fois, elle a remarqué les photos.



Je jubile intérieurement.



J’hésite un instant, et puis :



Et je lui raconte. De fil en aiguille elle apprend tout et devient ma confidente. Elle sait tout de moi, même certaines choses que ma femme ne sait pas. Un soir, elle a même assisté à un Skype, me pompant hors champ alors que ma femme se faisait enculer de l’autre côté.


Aussi, après le départ d’Arnaud elle a tout de suite détecté le changement. Je lui expliquai mon inquiétude, ma fatigue. J’avais proposé à Séverine de prendre un amant, mais elle avait refusé par un :



Je plaisante :



Et plus sérieusement :



Elle sourit.



Séverine n’a dit ni oui, ni non, mais juste :



C’est plus qu’un « Oui », déjà elle envisageait… Mais je n’ai pas parlé de l’initiation. J’ai juste affirmé que la personne qui nous servait de parrain était une vieille connaissance.


L’homme nous a contactés. Il nous a expliqué. Il a exigé que nous nous parlions par Skype afin de s’assurer qu’aussi bien Séverine que moi étions bien conscients de ce que nous allions découvrir. Il nous a parlé aussi – mais sans s’attarder – de l’initiation indispensable. C’est plus tard que nous avons découvert.



__________________



La maison paraît grande, avec un parc. Plusieurs voitures sont déjà garées dans la cour. En principe, on n’attend plus que nous.



La femme est jeune, belle, blonde, et sa robe laisse deviner les lobes d’une poitrine généreuse.



Je sors les quelques feuilles. En réalité, il les a déjà reçues par messagerie, mais j’admire sa prudence pour vérifier. Ce sont en réalité nos résultats d’analyses et contrôles apportant la preuve que nous sommes « clean ». L’homme nous avait indiqué que dans leur groupe il voulait proscrire l’utilisation des capotes, car pour lui elles cassent le rythme.



Un petit couloir, une double porte derrière laquelle on entend des conversations et des rires. Il ouvre les deux battants. La pièce est plus sombre et les conversations cessent aussitôt.



Il continue en prenant le bras de ma femme alors que Nadia s’empare du mien. Nous voyons mieux une fois la porte franchie. Nos tuteurs nous entraînent. Nous saluons chaque convive. J’en reconnais trois.


Liona, bien sûr, toujours aussi belle et altière, mais que je salue comme une étrangère. Je sais, c’est ridicule de cacher cette liaison, mais j’ai trop tardé. Après cette soirée, si Séverine en revient satisfaite, et plus si possible, je pourrai avouer.


Un de mes collègues. Je suis un peu déstabilisé de me trouver avec des personnes connues, mais lui-même me présente sa femme avec un « Je ne connaissais pas ton épouse. Voici la mienne. » avec une mimique qui veut dire « Nous pourrons échanger. »


Mais le plus troublant est cet homme, ce jeune homme qui travaille aussi à l’hôpital. C’est un aide-soignant, et je l’avais convoqué, car on me rapportait qu’il avait été surpris avec une infirmière dans une chambre. L’infirmière tremblait de peur que je le dise à son mari, et j’ai compris à demi-mot qu’elle était prête à tout pour s’assurer mon silence. Mais je ne mange pas de ce pain-là. Lui avait fait la victime avec un « Elles en veulent toutes, je ne peux pas résister. » Je l’avais sermonné non pas parce qu’il couchait, mais parce qu’il le faisait dans un lieu public.


J’avais oublié cette histoire avec ce garçon que j’avais classé dans la catégorie « mytho » lorsqu’il se présente un jour. Il prétexte ne pas oser consulter son médecin et me demande de l’examiner. Il me déballe alors sa tige en se plaignant de démangeaisons avec un « Je prends portant mes précautions, Docteur ; j’espère que ce n’est pas grave. » Je le rassure, lui prescris un gel, mais j’ai largement le temps de voir que l’homme n’est peut-être pas si mytho que cela vu la taille de son braquemart. Et que cette info doit sûrement circuler dans le milieu hospitalier. C’est un milieu particulier où côtoyer la maladie et la mort fait relativiser les choses. Alors comme moi j’ai ma cure « détox » avec la psy, beaucoup d’autres considèrent que ce qui se passe à l’hôpital est découplé du reste, et que s’envoyer en l’air ne compte pas.



L’homme regarde derrière moi. Je suis son regard.

Au centre de la pièce, Éric est avec ma femme. Il vient de lui enlever sa robe. Séverine est mal à l’aise, mais elle est magnifique. Je suis peut-être de parti-pris, mais je peux voir dans le regard des convives et par le silence qui s’installe que Séverine fait son petit effet. Déjà en temps normal, elle attire l’attention si elle se pomponne un peu. Pourtant c’est une figure imposée qui ne laisse pas beaucoup de place à l’improvisation. Il n’y a que la lingerie que nous avons pu choisir un peu, et encore pas la forme.


Liona et Éric nous avaient prévenus des règles du jeu pour entrer dans cette confrérie, en particulier la première fois par une initiation avec un cérémonial bien établi. Mais c’est vraiment lorsque nous avons reçu une liste de sites web avec, à chaque fois, le lien qui conduisait à l’objet que nous devions commander en choisissant la bonne taille que nous avons compris. Et encore, chaque objet pris séparément, reçu au fil des jours et essayé pour vérifier la parfaite concordance ne donnait évidemment qu’une faible idée du but recherché.

Le collier autour du cou est en cuir, en cuir noir. Un anneau est occupé par une laisse. Les maillons de la chaîne avaient fait frissonner Séverine lorsque je l’avais attachée et laissée pendre le long de sa colonne. Mais le plus beau, le plus élégant, le plus recherché, c’est ce bijou qui part du cou pour atteindre les tétons. Assemblage patient et sur mesure de perles noires alignées en un collier qui descend, unique, puis se divise en deux afin de mener chaque "étrangle-téton" à sa place.


Je dis « étrangle-téton », car je ne sais comment appeler un tel objet. Exposé en vitrine, on pourrait penser à une boucle d’oreille et son pendentif, goutte de perle toujours noire, sauf que l’ensemble se fixe aux tétons en passant un anneau que l’on resserre. La magie de l’objet est que si les « étrangles-téton » pèsent pour tirer vers le bas les délicats mamelons, le reste du bijou rétablit l’équilibre en tirant vers le haut. Évidemment, un tel objet cherchant un équilibre parfait, mais précaire ne peut tenir bien longtemps si les seins sont libres et sans soutien. C’est toute la perversité de la chose. Le soutien-gorge est juste un balconnet sur lequel les lobes reposent. En temps normal, les tétons ne pointeraient pas autant et chaque mouvement les repousserait sous le tissu. Pas ici : les pinces les obligent à s’ériger. Bien entendu, ce n’est pas parfait et Séverine a dû se rajuster dans la voiture.


Le bas est plus classique. Porte-jarretelles, bas appareillés et culotte. Culotte dont la forme et la marque étaient imposées. Triangle devant, triangle derrière. La perversité est que sous le mince tissu se terre une masse métallique qu’un détecteur à métaux des aéroports signalerait facilement.


En porter un est obligatoire. Qu’il soit en métal inoxydable était une demande pressante. La seule liberté était dans la taille, et donc le poids. Mais aussi et surtout la couleur de la pierre qui est la seule chose que l’on peut vraiment voir : une fois le plug dans son monde souterrain, il doit porter haut les couleurs de la femme qui s’offre. Rouge signifie que l’anus n’est pas ouvert. Évidemment, un tout petit plug est utilisé. Mais sa présence est tout de même obligatoire pour signifier que cela pourrait changer. Orange : que la pratique est possible, mais peu courante. La taille du plug augmente un peu. Vert : que le cul est un chemin bien rodé.


Éric est justement en train de descendre la culotte. Je ne sais pas si Liona lui en a fait la confidence ou s’il le découvre, mais il sourit en découvrant la couleur.



Derrière moi, Paul – je me souviens de son prénom – me parle discrètement :



Entendre cet homme dont je connais la verge au repos, mais qui laisse présager un bâton de belle taille parler de la glisser dans le cul de ma femme me fait frissonner. Un instant je me demande si nous avons bien fait de venir. Nous aurions pu aller dans un club et nous trouver des anonymes pour des baises sans lendemain. Mais je sais que j’ai tort, car justement, c’est le lendemain qui fait tout le sel. Cela fait des jours que nous nous préparons et que l’idée de cette première fois nous intrigue et nous excite. Plusieurs fois nous avons fait l’amour avec ce collier et la parure. Ça été divin ! Éric avait bien précisé que l’initiation avec tout ce qui va avec et qui affiche une femme soumise ne préjugeait en rien des rencontres suivantes où chacun pouvait retrouver ses pratiques. De la même façon pour moi. Mais que l’important était de tester de nouvelles choses…



Un silence suivi d’un rire étouffé.



Je n’ai pas le temps de répondre que Nadia me prend par le bras alors qu’Eric, qui s’est emparé de la laisse, entraîne ma femme.



Je suis soulagé, car je craignais ce moment et avais peur de ne pas assurer devant tant de spectateurs. Mais aussi, la présence de personnes connues me…


Mais alors que nous suivons Éric et Séverine, montant chaque marche, derrière nous, mon collègue François, le jeune Paul et Liona suivent. Je comprends que ce n’est pas un hasard, mais que notre hôte a sélectionné ces deux hommes et ma maîtresse. Dans mon cas, l’initiation n’est pas que physique, mais aussi mentale. Ainsi ce sont ces hommes que je connais, qui me connaissent, qui vont se charger de ma femme. Que ma maîtresse participe au jeu me dérange moins.


En tout cas leur regard n’est pas dirigé vers moi, mais vers cette lueur verte que les quelques marches de différence mettent à notre hauteur. Le plug de Séverine irradie. Il s’ajoute à l’érotisme de ses fesses, de ses reins qui ondulent au rythme de l’escalier. C’est un soleil qui irradie. « Un soleil au milieu d’une lune ! » ne puis-je m’empêcher de penser, étonné qu’en un tel moment j’aie le goût de la plaisanterie.


En haut, on débouche dans une pièce très vaste, manifestement un grenier aménagé en pièce de vie. Mais une vie diversifiée par un billard, un coin télé, et plus au fond un lit circulaire entouré de banquettes, canapés, fauteuils. Le cortège franchit la première partie pour se retrouver vers le lit. Dans cette zone, il fait un peu plus sombre, mais la disposition montre le lit comme une scène avec tout ce qu’il faut pour que des spectateurs soient confortablement installés. Nadia me guide vers un canapé où nous nous asseyons. Les autres restent vers ma femme. La voici entourée par trois hommes, ce qui ne me surprend pas, mais aussi Liona.

Je pensais que Liona resterait avec moi. Je ne sais pas ! Un reste de propriété, qui pourtant ne s’applique pas à ma maîtresse qui, si elle me prouve régulièrement son envie, ne se prive pas de me dire qu’elle est libre ! Libre au point de… Je comprends toute ses remarques sur la beauté et la sensualité de ma femme.


Les trois hommes semblent lui laisser la place. Elle se pose en face de Séverine, la fixe dans les yeux et se penche sur elle pour une bise. Non, pas une bise : un baiser. Un baiser sur les lèvres. Non, plus qu’un baiser, sinon comment comprendre cette main qui se plaque sur la nuque de Séverine, lui laissant peu d’espace, et cette autre qui se plaque sur ses reins ? Ainsi ma femme est littéralement prisonnière de Liona, obligée de subir ce baiser, un baiser qui ne peut être qu’humide et envahissant si j’en devine la sensualité. Mais pas que… Si ma femme semble surprise, il ne lui faut que quelques secondes pour qu’elle se coule dans le moule proposé. Je vois mon épouse répondre aux avances de ma maîtresse. Les deux corps se soudent, et maintenant Séverine aussi enveloppe Liona.


Lors de ces dernières semaines, nous avons beaucoup parlé. Le départ d’Arnaud a d’une certaine façon libéré notre parole. Que c’est bon de pouvoir tout partager avec l’être que l’on aime ! Aux questions que je n’avais jamais osé poser malgré toutes ces années, questions concernant sa sexualité avant de me connaître, Séverine avait été d’une totale franchise, m’avouant ses découvertes avec les hommes, mais aussi une expérience avec une amie lesbienne.



C’est vrai que ma femme participe, et si Liona se charge de détacher le soutien-gorge pour en libérer les seins, jouant avec eux et leur parure, Séverine se charge de la robe de Liona, nous faisant découvrir que la coquine ne portait rien dessous.

Les voir ainsi est des plus excitants. Elles s’embrassent à pleine bouche, se caressent, se frottent. Aucune retenue ! Mon épouse se laisse aller. Sa seule pudeur est de fermer les yeux pour se réfugier dans une obscurité qui la protège. Mais cela dure peu, car tout ce qui est autour d’elle attire son regard. Les hommes qui se déshabillent avec tout ce que cela augure. Moi qui regarde sagement depuis ce canapé.


Les hommes sont nus, les verges encore au repos. Tous trois sont assis maintenant côte à côte sur le bord du lit et semblent attendre. C’est Liona qui leur amène ma femme. Elle n’a pas besoin de parler, l’invite est évidente. Avec Arnaud elle nous a déjà fait cela, suçant l’un tout en caressant l’autre.


Elle est à genoux, et déjà Éric lui tend son sexe qui commence à se tendre. Liona parle à l’oreille de ma femme, et si je n’entends pas je devine ce qu’elle lui dit. Le regard qu’elle jette vers le sexe de Paul qui se déploie lentement est trouble. Troublée et inquiète alors qu’elle me regarde comme pour demander du secours. « Eh oui, ma chérie, il semble grand et gros. » C’est une évidence, surtout que maintenant deux autres bites tendues peuvent servir de référence. Moi, je ne pourrais pas en dire autant.



Elle est en culotte, et ce que j’avais deviné se réalise. Poitrine parfaite, forte, ferme, de ces poitrines de stars du X, improbable de beauté et de forme. Le chirurgien que je suis, expert dans un autre domaine que la chirurgie esthétique, connaît les miracles de cette technique. Ce qui m’étonne, c’est juste que Nadia paraît bien jeune pour y avoir eu recours. En tout cas, le résultat est là, sublime.

Je tends une main impatiente vers un lobe, mais elle m’arrête :



Alors qu’elle dégrafe ma chemise, j’ai la vision magnifique de ses deux seins qui tremblent à peine. La voir se baisser pour défaire et tirer sur mon pantalon est plus que suggestif. Mais je suis en slip et sa main qui me caresse à travers le tissu me rappelle que je suis dans une drôle de situation. Un moment j’avais oublié…



Oh oui, j’ai écouté, mais c’est bien contraint et forcé. Lorsque j’ai vu sur le net ce qui m’était destiné, j’ai immédiatement refusé. Mais ma femme s’est moquée de moi d’une remarque :



Elle avait ri, contente de me taquiner. Mignon ? Je n’aurais pas dit cela. Métallique, plutôt, mais cependant aérien et élégant. Mais on peut trouver des choses élégantes à condition qu’elles soient portées par d’autres. Mais c’est à moi qu’on demandait de porter cet objet. Pour un peu, j’aurais presque préféré un plug dans le cul que de me retrouver prisonnier, mon sexe bloqué dans cette cage d’acier, même s’il est inoxydable. Drôle d’impression que cet anneau à la base de ma bite qui sert d’attache à la cage proprement dite. Nous les hommes, on est bien peu de chose une fois que notre verge flasque est rassemblée dans ce volume limité. Un volume qui contraint lorsque le désir prend naissance et qu’il ne peut pas se développer. En plus, porter cette chose me rend ridicule.



C’est drôle, mais l’image qui me vient à l’esprit, c’est la tige de Paul, contrainte dans un volume si limité.


Nadia tire sur mon slip et le monde s’arrête pour regarder.


Oh que non, le monde ne s’arrête pas. Un peu plus loin, ils ont d’autres préoccupations. Oh, mais le monde est divers. Nadia se penche vers moi et ses lèvres se referment sur le métal brillant. Je sens pourtant sur ma verge la douceur et la chaleur de la caresse. Mon « zizi », qu’un chanteur célèbre ne devait pas envisager ainsi, est sensible ; et que dire de mes couilles qui, elles, sont à l’air libre ? Sensation étrange, incongrue, inconnue. Je me faisais un monde de ce jouet, mais en réalité je sais que de nombreux hommes portent ce genre d’objet toute la journée. Soumission ou envie de plaire à une femme. Pourtant, j’ai même vu une vidéo d’un homme qui jouissait, le sexe comprimé, mais avec une puissance dantesque.


Nadia joue un moment et j’en profite pour caresser ses seins. Je me sens moins potiche lorsque j’arrive à lui tirer des gémissements. Mais d’autres gémissements attirent notre attention. Un peu plus loin, loin de mes pudeurs de pucelle, des adultes jouent.


Séverine n’est pas qu’agenouillée devant trois belles queues qu’elle honore avec gourmandise. Je ne connais pas de vision plus érotique qu’une femme qui suce. J’ai déjà vu mon épouse pomper son amant, mais ici c’est encore plus beau, plus beau et plus fort. Liona guide toujours Séverine. Elle n’est pas qu’agenouillée, non, elle est à quatre pattes, la croupe magnifique avec les bas et le porte-jarretelles, et Liona la caresse. Les mains caressent les lobes fessiers, se glissent vers la chatte qu’elle doit exciter avec comme preuve les grognements qu’elle procure à Séverine.


Elle grogne, car elle ne peut pas exprimer autrement son plaisir. La bite d’Éric disparaît entièrement dans sa gorge. Ses lèvres butent aux bourses. Elle gronde, et puis tel un plongeur en apnée remontant à la surface, elle reprend son souffle, tirant des fils de salive entre ses lèvres et la queue. Queue brillante, tige virile, gland gonflé et bourses pleines. Elle replonge. Doucement, faisant glisser ses lèvres serrées le long du gland, stoppe un instant, et je sais que sa langue titille la boule si tendre et sensible puis reprend son chemin pour se bloquer et ramper un dernier millimètre comme si sa vie en dépendait.


Séverine était déjà une bonne suceuse avant que nous vivions à trois, mais la présence d’un autre alors qu’elle pompe une bite lui a donné une envie d’améliorer encore sa technique. Petit à petit, chassant les réflexes, elle a su nous prendre en gorge profonde, et je sais ce que doit ressentir Éric, cette pression sur son gland calé tout au fond.


Mais Éric lui enlève sa queue pour se lever. Il pousse ma femme vers la bite de François qui recule sur le lit. Séverine, telle une salope suceuse de bite, rampe vers lui et pour cela monte sur le lit. Ça y est, François est en bouche et la femelle de nouveau à quatre pattes. Liona a cédé la place à Éric, et c’est une évidence que la bite brillante n’a pas vocation à rester ainsi. Elle entre sans bruit, sans heurt, bâton humide dans une grotte préparée.


Putain, qu’elle est belle ainsi ! Les jambes écartées pour laisser la place à l’homme qui la possède, les hanches tenues par des mains puissantes, toujours cette touche de couleur du porte-jarretelles, mais aussi et surtout les deux perles noires, toujours accrochées aux tétons, qui se balancent à un rythme effréné. Celui d’Éric qui la bourre maintenant avec force, propulsant Séverine un peu plus sur la queue de François.


La pièce se remplit de ces bruits si puissants, si érotiques, si parlants, oui, parlants, que même les yeux fermés on reconnaîtrait le « clac-clac » des peaux qui se heurtent, le « floc-floc » de la queue qui se rue et brasse la salive et les sucs de femelle, le gargouillis infâme, mais si bandant de la salive de Séverine qui gargouille dans sa gorge avec le pieu de François. François qui échange avec moi un regard satisfait. « Eh oui, cher Pascal, je me fais bouffer par ta femme ! » C’est ce qu’il doit penser. Mais moi je vois surtout que ma femme lui donne du plaisir. « La tienne sera-t-elle aussi bonne ? » pensé-je.

Je suis dérangé un instant par Paul qui vient s’asseoir à mes côtés.



Il est juste à côté, et évidemment sa remarque me fait regarder son sexe. Il le tient dans la main, le branlant doucement. Il est vraiment gros. Gros, mais bien proportionné, avec une tige délicatement veinée.



François jouit. Il balance sa purée dans la gorge de ma femme, et un instant je pense qu’il aurait pu s’abstenir. Après tout, Séverine pourrait ne pas aimer, comme beaucoup de femmes, le goût du foutre. Mais je comprends aussi que Liona, ma maîtresse et confidente, a dû dévoiler certaines de nos pratiques familiales.


Éric continue. Il secoue ma femme de plus en plus fort. Séverine a le visage ravagé par ces fellations ; de la salive coule de son menton et je devine au coin des lèvres quelques traces du sperme de François. Mais elle ne se refuse pas, au contraire. Libre maintenant de me pencher en avant, je vois distinctement sa main aller chercher son petit bouton. Plus rien ne la retient. Sa voix surprend par sa force, son ton :



Son visage est tourné vers moi et ne me quitte plus. Elle découvre la cage que j’avais refusé de lui montrer, faisant planer jusqu’au dernier moment un refus. Ses yeux sourient alors que son regard croise le mien.



J’aime qu’elle me parle alors que ses yeux se troublent. Je ne l’ai jamais vue avec cette figure dont toutes les traces sont la preuve de ses sucettes. C’est totalement « sexe », digne d’une pute. Mais que c’est bon à voir ! Pas seulement la reproduction de ce que nous faisions avec Arnaud ; ici, c’est beaucoup plus fort. Plus de monde, hommes, mais aussi femmes, même nos accessoires qui pourraient étonner, finalement nous libèrent de toute retenue.



Encourageant ainsi son amant. Sa croupe est secouée, mais on peut voir qu’elle vient au-devant de la queue qui la bourre.



Elle se fige, foudroyée, et si Éric ne la retenait pas contre lui, je pense qu’elle tomberait d’un coup. Éric qui continue cependant jusqu’à ce qu’il vienne. Une minute à peine, et il décharge tout au fond d’une matrice accueillante.


Quelques secondes de répit. Séverine reprend ses esprits. Finalement, elle est restée la croupe à l’air alors qu’aucun mandrin de la maintient plus. Le visage, toujours tourné vers moi, elle me sourit, mais un sourire pervers, aguicheur, bien loin de l’épouse qu’une jouissance vient de satisfaire. Mais il faut dire que Paul et moi, accompagnés par ma voisine Nadia, formons un trio qui n’a rien de bien classique.


Un mari, le sexe prisonnier d’une cage qui l’empêche de bander alors qu’en temps normal, après un tel spectacle j’afficherais une érection grandiose, de celles qui donnent une bite bien dure. Mais à côté de ce mari, un complice montre par contre une verge verticale, droite, imposante, qui ne peut qu’attirer le regard. Et Nadia respirant la féminité à côté de ces deux mâles en rut.


Liona parle à l’oreille de ma femme. Encore une fois, l’allusion est évidente, car Paul devient le centre du monde. Nous voyons Séverine se lever de sa couche pour faire les quelques pas qui la rapprochent de notre canapé. Elle hésite, mais Paul lui propose :



Elle fait encore un pas, mais il l’arrête :



Je suis à portée de main. Je pourrais la toucher. Elle ne s’agenouille même pas, juste en se penchant sur l’engin de ce jeune homme, confortablement assis comme s’il était accoutumé à cette adoration particulière. C’est une femme qui pourrait être sa mère qui s’essaie à gober sa bite, n’arrivant, malgré toute son expérience, à n’en prendre qu’une fraction. Mais une fraction qui suffit à déclencher chez lui un glapissement irrespectueux :



Irrespectueux, mais aussi impatient, car un « Viens ! » met fin à la sucette. Le gland est gras de salive et Séverine est à nouveau souillée par des filets de bave. Pourtant elle est belle, avançant une jambe pour la placer tout contre la mienne. Le contact me fait frémir. La suivante de l’autre côté de Paul place ma femme en cavalière surplombant le bâton que Paul tient toujours vertical. D’une main, elle prend possession du mandrin. D’une flexion elle se place. Je ne peux m’empêcher de regarder. Comme dans un film de cul, alors que l’objectif zoome pour montrer en gros plan ce que d’aucuns trouveraient vulgaire, je me penche pour mieux voir. C’est cru, c’est fort, c’est puissant. Puissant comme cette bite qui ne fléchit pas alors que ma femme pousse le gland à l’entrée de sa chatte. Entrée gluante du foutre d’Éric dont je peux voir des coulures. Mais ce n’est pas la bite qui cède, c’est la fente. Elle se referme sur l’engin.



Il suffit de peu ; l’alphabet n’est pas nécessaire en entier. Le souffle qui accompagne cette interjection parle assez.



Encore si peu alors que Séverine descend sur la bite. Elle s’arrête un instant. Son visage marque la souffrance et je m’inquiète :



J’avais oublié le plug qui lui garnit le cul. Nul doute qu’il tienne sa place. J’aurais pu y penser avant. Déjà Éric a dû le sentir, excroissance rude qui occupe bien sa place et en laisse peu pour l’autre.



Elle bouge un peu. Légère ondulation du bassin autour du mandrin dont je devine encore la base. Elle bouge, mais je vois bien qu’elle descend aussi. Petit à petit l’engin disparaît. Son sourire fait plaisir à voir. Elle me regarde, et c’est comme si elle me criait qu’elle a réussi, que cette bite est en elle, au chaud et que sa peur est conjurée.



Cette voix près de mon oreille, c’est Liona qui nous a rejoints. Je sens la chaleur de son corps contre le mien.



Je comprends le sens de ses paroles lorsqu’elle se penche sur moi et que d’un mouvement elle libère le sexe de sa cage et mes couilles de l’anneau. Sa main joue aussitôt avec mon membre, concentré de puissance, que je ne constate pas si flasque que cela, mais au contraire un peu dur. Ma queue me fait penser à ce cotillon, le gène, rouleau de papier qui se déploie lorsqu’on souffle. Le souffle, c’est mon sang qui se rue dans ces cavités enfin libres de le recevoir. En deux secondes je bande fort, enfin redevenu un homme à part entière.



Mes yeux quittent ma bite, centre de mon univers pour quelques secondes et reviennent sur Séverine. Elle est toute droite sur ce pieu qu’elle semble découvrir à chaque mouvement. Comme beaucoup de femmes, mon épouse, cavalière et dominatrice de l’homme qu’elle chevauche, ondule autour de ce qui occupe sa chatte. J’imagine bien volontiers l’effet que doit procurer un tel braquemart. Mais c’est quelqu’un d’autre que Liona veut me montrer : François, qui a quitté le confort du lit pour se rapprocher. Son sexe est de nouveau dans toute sa splendeur et il est en train de le recouvrir d’une crème grasse qui le fait briller. Le dernier pas qu’il fait ne peut que confirmer son intention.


Paul attire ma femme contre lui pour la faire se pencher un peu. Elle comprend alors que derrière elle une main cherche le plug, excroissance verte, et que cette main qui s’en saisit le tire à lui.

Elle se retourne.


Que peut-elle voir, si ce n’est qu’un homme, François, est derrière elle ?

Elle ne voit pas, elle ressent !

Je ne ressens pas, mais je vois !

Nous sommes un couple, et il y a des moments où cet état est magnifié.


Le plug est lentement retiré de son anus. Le sphincter, anneau musculeux, ne lâche pas sa prise si facilement, mais alors qu’il n’étrangle plus rien il garde la mémoire de ce qui le déformait. Déjà on le trouble en l’enduisant de crème. Mais il a à peine le temps de frissonner que le dard de François vient vers lui, le touche, le caresse comme un pinceau caresse le mur en étalant la peinture, le pointe, lui fait sentir cette pression si caractéristique…

Séverine a évidemment compris. Elle s’est retournée vers Paul pour attendre. Je croise son regard, mais il ne s’attarde pas.

Est-elle heureuse, impatiente d’enfin retrouver nos jeux avec Arnaud ?

Est-elle inquiète de cette double possession, avec la bite de Paul qui doit déjà la remplir ?


« Ohhh… » accompagne la pression du gland et son entrée avec une facilité déconcertante.

« Pffff… » C’est un souffle continu qui sort de ses lèvres alors que je peux voir la queue avancer.

Que j’aimerais être à la place de son enculeur ! Sentir l’anus serrer avec toute sa puissance autour de ma bite. Rencontrer celle de Paul qu’il doit falloir pousser pour qu’il cède de la place. Ramper le long de cette tige, concurrente et partenaire à la fois.



C’est fait. Si vite, si facilement que c’en est déroutant. Les deux hommes sont en elle.



C’est Liona qui commente. Sa main n’a pas quitté ma propre verge, tendue de tant de plaisir. Elle continue :



Elle me fait quitter le spectacle grandiose de ma femme qui se tortille sur ces deux pieux pour celui de Nadia. Nadia que j’avais oubliée. Nadia qui enlève sa petite culotte en nous tournant le dos, nous montrant des fesses de rêve. Vraiment, le maître des lieux a bon goût, et je ne doute pas que son amie soit également partageuse. Mais lorsqu’elle se retourne, une surprise remplace la minette attendue : c’est un sexe d’homme, sexe flasque qui devait être comprimé et caché pour laisser l’illusion perdurer tant que la culotte le contraignait. Ainsi Nadia n’est pas totalement une femme. Elle est pourtant belle.



Liona m’entraîne. Me voici à côté d’elle alors que d’une main elle me tend le sexe qui semble revivre. Le gland caresse mes lèvres, et je ne peux refuser de les ouvrir. Il est doux, tiède, et ma langue retrouve des habitudes abandonnées depuis très longtemps.



En un éclair je comprends ce que me dit ma maîtresse. C’est à elle et à elle seule que j’ai confié que notre maîtresse cougar de l’époque nous avait enseigné des jeux entre hommes. Des jeux où Arnaud et moi formions un couple qu’elle s’ingéniait à pervertir.


Ce sexe que Liona me fait sucer et qui gonfle dans ma bouche me ramène plus de vingt ans en arrière. Le dernier sexe que j’ai sucé ainsi, c’est celui d’Arnaud. Un secret entre lui et moi. Une expérience que nous n’avons jamais osé reproduire et dont nous n’avons jamais reparlé. Nous avions honte. À 18 ans, la fellation et la sodomie entre hommes nous semblaient contre nature et réservées à des tarlouzes. Mais le pire, c’est que la première fois passée, nous y avions trouvé du plaisir. Plaisir de sentir, comme maintenant, une queue grossir. La sucer, la lécher, jouer de la langue pour caresser le sillon du gland, chercher à en gober le plus possible, constater qu’une bite ne fait pas la différence entre une gorge de mâle ou de femelle.

Plaisir de savoir exacerber son amant au point qu’il ne puisse plus se retenir et éjaculer son foutre sur son visage, ou mieux, dans la tiédeur d’une bouche transformée en réceptacle. Pour cela aussi Suzanne nous a éduqués alors que nous faisions les difficiles et refusions un tel don : « Mes petits, ne demandez jamais à une femme ce que vous refuseriez de faire ; vous seriez alors de piètres amants. Il faut connaître pour savoir demander. »

Avec la maturité, je sais qu’elle avait raison.



Je la pénètre avec délice. Ma queue me paraît gonflée comme jamais, comme si la cage avait préparé mon érection alors qu’elle me bridait. Mais ce n’est pas tout : le sourire de Liona, sa façon de m’attirer à elle, et pire, le regard de mon épouse qui semble rivé derrière moi. Elle doit découvrir, si ce n’est déjà fait, la vraie nature de Nadia. Le sexe que j’ai abandonné, tendu, gras. Gras comme la crème que je sens sur mon anus. Le doigt vite remplacé par plus gros, plus fort, mais aussi plus souple.


Séverine me regarde. La surprise marque son visage. « Je te raconterai tout, ma chérie. » pensé-je alors que je sens la bite avancer. Je retrouve en une seconde toutes ces sensations cachées sous un tapis de culpabilité. Mais j’ai passé l’âge de la culpabilité.

J’ai une maîtresse que je possède, et on m’encule en même temps.


À côté de moi, ma femme est prise en sandwich ; et si mes yeux ne me trompent pas, je vois en face de moi, en face d’elle, notre hôte Éric qui est passé de l’autre côté du canapé et dont la queue est tendue. Tendue vers elle. Il a juste à avancer un peu pour que Séverine la gobe.


Nadia pousse. Sa bite commence son doux labeur. Chacune de ses avancées me propulse un peu plus dans Liona. C’est bon. Putain, que c’est bon… François aussi pousse. Séverine est doucement enculée. Nul doute que la suite sera encore plus forte.


Venez, mes amis. Femmes, hommes, nous sommes à vous. Ce soir, c’est notre initiation. Baisez-nous. Prenez-nous. Moi, Pascal, et mon épouse adorée, Séverine, découvrons ou redécouvrons des plaisirs inouïs. Merci. Ahhhhh, que c’est bon cette chaleur qui envahit mon cul… Ce foutre de Nadia qui m’inonde…


Et à côté, qui de Paul, de François ou d’Éric libérera sa liqueur dans ma femme ?