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Temps de lecture estimé : 24 mn
05/02/18
Résumé:  Pierre-Georges Mistouflet est à la retraite et ça le mine... Il en bande plus...
Critères:  h hh hagé inconnu magasin voir exhib miroir travesti hmast facial fellation init -humour -inithh
Auteur : Domi Dupon  (Un auteur fidèle à rvbb depuis plus d'une décennie)            Envoi mini-message

Série : Pierre-Georges Mistouflet

Chapitre 01 / 02
Pierre-Georges Mistouflet - Chapitres 1 à 3

Ce texte a été initialement écrit en 2004. D’où certains côtés « préhistoriques ». Dans sa forme originelle, il a déjà été mis en ligne. Je l’ai profondément remanié et j’aimerais qu’il figure avec mes autres récits sur Rêvebébé.




Chapitre 1 : Pierre-Georges Mistouflet, son vit, son œuvre.



Pierre-Georges Mistouflet, 56 ans, professeur des écoles (avant, on disait instituteur) à la retraite depuis presque six mois, s’ennuie, car son épouse Hélène, professeur (tout court) d’histoire-géographie, bien qu’étant plus âgée, doit encore trois ans à l’État.


Pierre-Georges Mistouflet, 65 kg pour 1, 70 m, n’aime pas le sport. Sa seule activité physique est la marche, en forêt de préférence. Décemment, il ne peut pas marcher toute la journée.


Pierre-Georges Mistouflet, ne peut rester devant la télévision. La qualité des programmes est telle qu’ils ont sur lui un effet soporifique. S’il veut profiter de sa nuit, il ne peut pas dormir toute la journée.


Pierre-Georges Mistouflet, ne bricole pas. Ses compétences en la matière se limitent au rafistolage très approximatif des prises électriques. Malgré tout son bon vouloir, il ne peut vraiment pas passer ses journées à rebrancher des fils, fussent-ils électriques et débranchés.


Pierre-Georges Mistouflet, ne jardine pas. La peau sensible de ses mains plus habituée à la craie, au stylo, ne résiste pas à la rugosité des manches de bêches. Alors que son dos, accoutumé au confort de son fauteuil directorial, supporte très mal la courbure nécessaire au travail de la terre.


Pierre-Georges Mistouflet, bien qu’ayant traversé professionnellement le plan I. P. T. (Informatique Pour Tous), les T. I. C. E. (dont il a seulement retenu que le T signifiait Techniques au pluriel) et le BC2I (où il croit se rappeler que le B est celui de Brevet), s’évertue à penser qu’un ordinateur n’est qu’une machine à écrire, un peu trop sophistiquée à son goût d’ailleurs. Honnêtement, il ne peut s’obliger à écrire toute la journée. Et d’abord qu’écrire ?


Pierre-Georges Mistouflet, qui était pourtant un fin lecteur, n’arrive plus à se concentrer sur un livre. Il trouve les auteurs contemporains au minimum ennuyeux, prévisibles ou totalement abscons. Les bouquins de cul ne le font pas bander (et pour cause) et sont si mal écrits. Relire ses classiques, il a essayé, mais ça le renvoie à des temps meilleurs et le déprime.


Les premières semaines de retraite (en septembre donc, car jusqu’au premier de ce mois funeste, il n’était point encore retraité, mais jouissait – Ouh ! le vilain mot ! - de ses dernières vacances !), il ne s’aperçoit même pas qu’il s’ennuie, tellement il est soulagé de ne plus avoir à affronter les petits extraterrestres qui composaient sa classe, les parents toujours géniteurs de surdoués incompris, une municipalité qui ne voit pas pourquoi on changerait le revêtement de sa classe puisqu’il n’est même pas troué et enfin une hiérarchie qui le noie sous une paperasserie, toujours en trois exemplaires. Lui qui ne s’est jamais prétendu fin cuisinier ni un homme d’intérieur avéré prépare les repas, s’occupe un peu des travaux de ménage, fait la poussière et arrose les fleurs. Et il y prend goût…


Mi-octobre apparaît le premier signe avant-coureur : Popaul, qui, depuis plus de trente ans, trois fois par semaine au minimum, présente les armes à Hélène, se fait porter pâle. Hélène, femme exceptionnelle s’il en est, malgré ses 57 ans, ne connaît toujours pas le sens du mot ménopause. Il ne faut pas lui en conter. Si elle n’a pas ses trois troussées hebdomadaires, son caractère s’en ressent. Ces deux-là, depuis 35 ans qu’ils vivent ensemble n’ont jamais donné de coup de canif (seulement des coups de camif – private joke pour initié) dans le contrat qui les unit. Pas qu’une quelconque morale le leur ait interdit. Simplement, ils se satisfaisaient de cette autarcie aux quatre S (Sentimentale, Sexuelle, Sensuelle, Spirituelle). Sans faire preuve d’imagination ou de perversion excessive, ils avaient su, par de menues innovations et surtout par leurs baises dans des lieux inappropriés, préserver leur plénitude sexuelle.


Souvent, ces derniers quinze jours, avachi dans son canapé (pourtant très confortable), la larme à l’œil, Pierre-Georges Mistouflet se remémore les instants d’exception qu’il a vécus avec sa tendre moitié. Leur vice, si on peut appeler cela ainsi, est (enfin plutôt était) de faire l’amour dans des endroits improbables. Ils avaient baisé dans des trains (facile à l’époque des compartiments), des ascenseurs (bloquer la cage entre deux étages en imaginant l’impatience des gens qui attendaient), dans la rue contre un réverbère (dans l’attente d’un promeneur improbable avec son chien), dans un cinéma d’art et d’essai (trop facile, y’avait encore moins de monde que dans un porno), dans les toilettes des supermarchés ou des cafés, dans un sous-sol d’hôpital, à un concert des Stones (rien que d’y penser, P. G. M. bandait – enfin avant) et même pendant un enterrement (sur le rythme incertain du requiem en D mineur de Wolfgang…). Toutes les occasions leur étaient bonnes.


Le must, et Pierre-Georges Mistouflet s’en souvient avec une émotion larmoyante, fut le jour de leur mariage. Si leur nuit de noces fut chaste pour cause de fatigue généralisée et d’ébriété avancée, ils avaient anticipé et consommé leurs épousailles trois fois avant l’heure. Dans cette période lointaine, Hélène ne réclamait pas trois troussées par semaine, mais plutôt trois par jour.


La première, l’inauguration en quelque sorte, bien que le monument ait déjà été visité et revisité par toutes les entrées connues : la mariée prétextant un besoin hygiénique et naturel urgent à résoudre, ils s’éclipsèrent entre l’union laïque et la bénédiction religieuse. Première brève, mais chaude étreinte dans une sombre ruelle entre la mairie et l’église. La mariée robe par-dessus tête, mains appuyées contre le mur lépreux du presbytère, bras tendus pour ne pas ternir la blancheur virginale de sa toilette se fit prendre en levrette (selon vous, où était la culotte de la mariée pendant la bénédiction ?).


Deuxième round, pendant la séance photo : après avoir sacrifié aux habituels clichés de groupe, le photographe les avait entraînés dans une clairière. Ils n’avaient pu résister : sous l’œil égrillard du photographe et de son appareil, Hélène avait « subi » sa seconde ramonée de la journée. De face et adossée à un chêne, mais toujours robe par-dessus tête. Ils en gardent encore aujourd’hui quelques souvenirs gracieusement offerts par le disciple de Nicéphore Niepce qui avait eu l’opportunisme d’appuyer plusieurs fois sur le déclencheur de son appareil de sa main libre (ce qui révélait une conscience professionnelle rare !) avant que Pierre-Georges Mistouflet n’amenât Hélène au paradis.


Enfin, dernier épisode pendant le repas, entre la viande et le fromage, le trou normand en quelque sorte. Sur ce coup-là, ils avaient un peu triché, car à l’étage de l’hostellerie se trouvait la chambre qui leur était réservée pour leur ballet nuptial. Pour la troisième fois de la journée, Henriette se retrouva avec sa robe sur la tête et la queue de Pierre-Georges dans son petit connet.


Depuis qu’ils sont entrés dans l’âge mûr, ils ont renoncé à ce genre de gamineries, quoiqu’il n’y ait pas si longtemps… dans son bureau directorial… un mercredi matin… avant l’arrivée des dames de ménage… Mais ceci est une autre histoire !


Mais tout cela, depuis huit mois, se conjugue au passé (simple ou composé, mais très imparfait). Pierre-Georges Mistouflet ne bande plus. Les premières défaillances sont mises par le couple sur le compte de la perturbation psychologique provoquée par sa mise à la retraite. Pierre-Georges Mistouflet ne laisse pas pour autant Hélène insatisfaite, il la régale de la langue et des doigts. Ce programme la réjouissait beaucoup lorsque c’était une friandise s’ajoutant au plat de résistance. Mais au bout de quelques semaines, l’inquiétude les gagne et le caractère habituellement enjoué d’Hélène s’altère : P. G. M. Ne fait plus le poids, mais il en perd (le souci !).


Ils consultent, consultent et reconsultent. Leur médecin de famille les oriente vers un psychologue new wave qui lui-même se défausse sur un sexologue. In fine, nada ! Rien ! Pas le moindre soubresaut ! Même si elle ne mésestime pas les tentatives répétées de son mari pour l’amener au plaisir, Hélène, plus vaginale que clitoridienne, est rapidement en manque des bons coups de queue que depuis 35 ans Pierre-Georges Mistouflet lui prodigue sans retenue. Aussi, en fille de paysan pragmatique, bien avant que la ronde des médecins ne s’achève, elle fait l’acquisition grâce à Internet (contrairement à son mari, elle est accroc à son ordo) d’un gode-ceinture que Pierre-Georges Mistouflet doit, à son grand dam, ceindre pour tenter de la satisfaire. Mais l’expérience se solde par un échec relatif, le côté artificiel de cet ersatz de verge la paralyse.


Pas une seconde, elle n’envisage de faire appel à de la main-d’œuvre extérieure, mais elle devient agressive. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir.




Chapitre 2 : Pierre-Georges Mistouflet se découvre…



Aussi c’est d’un air maussade que, en ce jeudi matin de printemps ensoleillé (s’il avait plu, ça aurait fait désordre), Pierre-Georges Mistouflet joue les femmes de ménage dans la chambre conjugale. Levé une heure après le départ de sa tendre épouse, il n’a pas pris la peine de s’habiller. C’est donc dans une nudité virginale, car dénuée de toute pensée sexuellement transmissible qu’il déambule dans la pièce, un chiffon à poussière à la main, sa virgule balançant entre les jambes et la tête ailleurs.


Un instant, son regard capte l’image que lui renvoie la glace de l’armoire. Il s’y arrête. Il s’y arrête même tellement que ça tourne à la contemplation narcissique. Il se décerne un satisfecit teinté de nostalgie : plutôt pas mal conservé pour un bientôt sexagénaire. Pas de ventre ! Des jambes harmonieusement dessinées ! Des fesses toujours aussi fermes ! Une peau encore très lumineuse pas du tout fripée ! Pas de ride ! Bon d’accord, il n’est pas vraiment baraqué ! Comme dirait Renaud : musclé comme une serpillière, mais ça n’a jamais gêné Hélène. Sa longue chevelure blonde lui donne un air juvénile. Ouais ! Il serait fier de lui s’il n’y avait pas… Son regard se porte sur sa queue. Ce membre, aujourd’hui, atteint de « flasquitude » perpétuelle, pendouille lamentablement. Pierre-Georges Mistouflet y porte la main gauche et tord férocement l’unique objet de son ressentiment. Il enrage jusqu’au désespoir à voir l’espèce de chose qui fit sa fierté de mâle rester aussi molle qu’un spaghetti trop cuit.


Libérant ce reliquat de bite, il balance le chiffon dans un geste qu’il voudrait violent. Ironique, l’autre volette doucement jusqu’à une chaise où s’entassent pêle-mêle les sous-vêtements que portait Hélène la veille. Sa dulcinée n’a jamais été très ordonnée, mais depuis quelque temps c’est l’enfer. Elle se débarrasse de ses vêtements à l’endroit où elle se trouve lorsqu’elle se dévêt. Chaque matin, il doit jouer les femmes de chambre. Parfois, il se demande si elle ne prend pas un certain plaisir à laisser traîner sa lingerie, l’obligeant à la ramasser. Dans un ralenti cinématographique, P. G. M. suit le morceau d’étoffe qui s’étale sur une coquine culotte de dentelle noire. Il reste un moment dubitatif. Avant la seule vision de cette pièce de lingerie aurait réveillé Popaul. Il saisit la culotte, la porte à ses narines. Il hume avec délices les fragrances féminines qui suintent de ce vêtement déjà porté. Il sait que Hélène s’est parfumé le minou avec « Anal5 » de chez « Fourmoibien », qu’elle ne s’est pas parfaitement essuyée quand elle est allée faire pipi. Une suave odeur de cyprine froide lui suggère qu’elle a dû avoir des pensées cochonnes durant la journée. Une horrible pensée traverse sa tête : et si elle avait fait plus qu’avoir des idées.


C’est à cette seconde précise que sa vie bascule. Alors qu’il va remettre la culotte où il l’a prise, il interrompt son geste et l’enfile (la culotte pas le geste). Comme ça, juste pour… pour il ne sait quoi. Avant que de réaliser l’absurdité de son acte, il se retrouve face à la glace. Pas si mal ! Le noir interstitiel de la dentelle donne un éclairage intéressant à la blancheur de sa peau. Il tourne sur lui-même, fait gonfler ses cheveux. L’absence quasi totale de pilosité qui l’a complexé au temps où il était de bon ton dans la profession de porter barbe et moustache lui évite le ridicule du mec déguisé. Il se trouve pas mal sexy finalement. Dommage qu’elle soit trop ample ! Le cul de sa femme ayant d’autres proportions, l’étoffe flotte un peu sur ses fesses. Sans hésiter, cette fois en plein accord avec lui-même, il s’empare du soutien-gorge assorti à la culotte. Son élégante moitie ne porterait jamais des sous-vêtements dépareillés. Plus habitué à dégrafer qu’à agrafer, il éprouve quelque difficulté à se harnacher. Tant bien que mal, il finit par placer les bonnets face à son absence de poitrine.


Déçu, il constate que les bonnets, faute d’occupants sérieux, s’affaissent lamentablement. Hélène, en plus d’un beau cul, est dotée des loloches dont il a toujours été fier. Pour un homme, dame nature l’a doté de mamelons proéminents terminés par de très gros tétons, mais c’est nettement insuffisant pour remplir un soutif. Qu’à cela ne tienne ! Un petit détour par la salle de bain, il vide un paquet de coton et le bourre dans les bonnets. Retour devant la glace. De nouveau, il parade, prend des poses qu’il essaie de rendre les plus féminines possible. Il accentue la cambrure de son dos, fait saillir cette poitrine de coton tassé. Il tortille du cul. Il se caresse. Du moins, il caresse la femme qu’il voit dans le miroir.


Ce qui avait commencé par un geste probablement généré par l’ennui se transforme peu à peu en un jeu auto-érotique. Ses caresses se précisent. Paumes ouvertes, doigts largement écartés, ses mains dessinent de larges cercles concentriques sur chaque parcelle accessible de sa peau. Il malaxe ses fesses à travers la dentelle, mais évite de toucher son sexe mou. Ses yeux sont toujours braqués sur la glace et n’en perdent pas une miette, mais là aussi il évite de regarder son…


Il joue le double rôle de l’exib. Et du voyeur.

Ses doigts impatients se faufilent sous le coton pour s’occuper de ses tétons.

Avec ravissement, il se rend compte que ceux-ci sont tendus d’excitation.

Si seulement… Mais il a peur.


Il n’ose pas toucher, il n’ose pas baisser les yeux.

Pourtant, il sent, dans son entresol, quelque mouvement.

La vie semble renaître doucement dans sa queue.

Enfin son regard s’y hasarde anxieusement…


Il retient le cri d’espoir, de victoire.

Pas un mât, ni une péninsule, ni un pic

Encore moins, de Louxor l’obélisque !

Mais une bosse déforme la petite culotte noire.


Porté par cette ardeur renaissante,

Ses mains se font pressantes

Il pétrit ses seins,

Les malaxe des deux mains.


Il étire ses tétons jusqu’à la douleur,

Puis les relâche tout en douceur

Du coin de l’œil, surveillant

De l’étoffe, le lent bourgeonnement.


Il faut qu’il éprouve tactilement cette petite érection.

Il y pose sa main avec une certaine appréhension.

De la pulpe des doigts, il entame un doux massage.

Sous cette caresse, sa fièvre grimpe de plusieurs étages.


Sa bite gonfle, se raidit, se redresse.

Il voudrait appeler Hélène, lui crier qu’il a la trique,

Qu’il lui bourrerait bien les fesses.

Sa main s’emballe dans une envolée lyrique.



Perdant toute mesure, il astique vigoureusement son mandrin.

Au bout d’une poignée de secondes, il lâche la purée.

Il n’arrête pas pour autant : huit mois de jute à cracher

Ça ne s’élimine pas en en un tour de main.


Embarrassé par la culotte, de sa main libre,

Il la fait glisser jusqu’aux genoux

Sans jamais lâcher son chibre

Qu’il secoue comme un fou.


Une seconde salve ne tarde pas à asperger le miroir.

P. G. M. a du mal à en croire ses yeux.

Sa bite encore moribonde hier soir

Vient de juter à qui mieux mieux.



Devant le spectacle offert par cet homme/femme, le coton s’échappant du soutif, la culotte souillée de foutre à mi-jambes et la main encore sur la queue pas complètement débandée, P. G. M. éclate d’un rire, limite hystérique. La honte qu’il peut ressentir à se voir dans cet accoutrement ridicule est largement compensée par la joie procurée par cette jouissance inopinée.


Pour la première fois depuis plusieurs mois, Pierre-Georges Mistouflet a un projet pour l’après-midi : aller en ville pour s’acheter des sous-vêtements sexy à sa taille. Car franchement cette culotte trop grande ne l’avantage pas. Pour la première fois de sa vie, il se permet de penser que sa femme a un gros cul. Pensée qu’il évacue aussitôt.




Chapitre 3 : P. G. M. ne lèche pas seulement les vitrines.



Durant le repas de midi, Pierre-Georges Mistouflet se mord la langue à plusieurs reprises pour ne pas narrer à sa tendre moitié que, ce matin, il a bandé et il a joui comme un fou (plutôt comme une folle). La séance de masturbation, en elle-même, ne le dérange pas. Ce jeu compte dans leurs activités érotiques. Hélène et lui ne sont pas des ploucs qui croient à cette fadaise que la masturbation rend sourd. Il sait bien que son début de surdité est dû à l’écoute intensive de hard-rock durant des décennies. D’ailleurs bien souvent, ils se sont masturbés l’un devant l’autre, l’un branlant l’autre. Mieux, lorsque les hasards de la vie les ont séparés plusieurs jours, lorsqu’ils se retrouvaient, ils se racontaient leurs activités masturbatoires. Récits qui dégénéraient très rapidement en partie de jambes en l’air.


Mais depuis 35 ans qu’ils vivent ensemble, P. G. M. se rend brutalement compte que, s’il excepte les lieux insolites, cela fait au moins 33 ans et 6 mois qu’ils baisent à la papa. 33 ans et six mois, car il se rappelle bien le mois d’août 71 où, au camping de la plage, ils avaient voulu tester la position dite de « la brouette » oubliant qu’ils étaient dans une canadienne. Relevant brusquement, les poignées (en fait les chevilles) dudit engin, il avait heurté le mat central mal arrimé. La toile s’écroulant sur eux chassa tout désir et par la même occasion toute envie de recommencer de telles acrobaties.


Hélène a été une maîtresse facilement satisfaite, animatrice de leurs ébats, dans une stricte orthodoxie, se contentant de ce que son amant de mari lui proposait. Que lui, P. G. M., directeur d’école, chef de famille, sa libido satisfaite, ses couilles vidées, ne pensait pas plus loin. Peut-être qu’ils étaient passés… Mais pour lui (comme pour elle, il en est sûr), le travestisme n’est qu’un mot un peu vulgaire qui recouvre des pratiques bizarroïdes pour ex-soixante-huitard pervers (lire bobos parisiens). Impossible de lui avouer que ce sont ces pratiques qu’ils « méprisaient » qui lui ont fait retrouver sa virilité.


Dès que la 307 disparaît au coin de l’allée, P. G. M. se précipite avec une fougue juvénile et retrouvée vers son Alfa. Il lui faut une petite demi-heure pour arriver dans un grand centre commercial où, pense-t-il, la foule servira son incognito. Son enthousiasme décroît lorsqu’il se retrouve dans l’allée consacrée à la lingerie. Hélène porte des sous-vêtements sexy, mais à vrai dire, il ne s’est jamais réellement intéressé à la manière dont elle se les procurait. Aux cadeaux coquins, il a toujours préféré les œuvres de la Pléiade. Le corps nu de sa femme, sa bouche et ses mains pleines d’initiatives lui donnaient jusqu’à ces funestes mois son content de félicité sans nécessiter l’ajout d’aucun adjuvant. Alors la lingerie coquine, c’est l’inconnu. La taille, déjà : vérification faite ce matin, Hélène porte du 42. Pour lui le 38 doit suffire, en tout cas pour les culottes. Pour les soutifs, ça va être une autre paire de manche, si l’on peut dire. De plus où sont indiquées les tailles sur ces maudits colifichets ?


P. M. G. trouve un mignon petit brésilien en dentelle vert bouteille. Il va pour le décrocher afin de vérifier la taille. À ce moment, une matrone passant dans le rayon, lui jetant un bref regard (qu’il imagine suspicieux), il retire vivement son bras et se sent rougir comme une pucelle effarouchée à qui M. l’abbé proposerait la botte. Son enthousiasme s’enfuit à toutes jambes. Pas aussi facile qu’il ne le pense. Il se rend compte que des gens (exclusivement des femmes) l’entourent, passent, décrochent des articles. Soudain, l’impression que toutes le regardent avec méfiance, que toutes ont deviné son jeu, sa motivation. Est-il un vieux bouc qui cherche des fanfreluches pour sa jeune maîtresse ? Un pervers qui achète de sous-vêtements féminins pour se branler dessus ? Ou pire encore ! La tension devient trop forte. P. G. M., son courage l’abandonnant, s’enfuit comme un voleur.


Il quitte l’hypermarché, furieux contre lui, contre sa lâcheté. Il lui faut ces accessoires s’il veut rebander ! Et il veut rebander ! Il traîne dans le centre commercial cherchant une solution à son problème. Ses pas l’amènent vers une boutique spécialisée dans la lingerie qui pour son plus grand bonheur, jouxte un magasin de jouets. Il se plante devant la vitrine de ce dernier. Feignant d’être très intéressé par les évolutions d’un train électrique, il lorgne les mannequins à sa droite. L’un deux présente un combiné, soutien-gorge, culotte (ou string précise l’affichette) et porte-jarretelles en tulle brodé. L’ensemble dans des tons coordonnés de blanc et de mauve est du plus bel effet. P. M. G. est hypnotisé par cette lingerie. Tout à fait ce qu’il lui faut ! Mais franchir la porte de la boutique lui apparaît aussi impossible que traverser l’Atlantique à la nage pour un manchot. Tout à sa contemplation, il ne perçoit pas l’approche du vendeur. Aussi quand celui-ci l’interpelle sur le mode de la plaisanterie :



Complètement perdu, désarçonné par cette intervention, Pierre-Georges Mistouflet s’emmêle les pinceaux et s’entend dire à l’insu de son plein gré.



Il s’interrompt brutalement, mais au regard du vendeur, il comprend que celui-ci a parfaitement saisi le sens du mot élidé. À nouveau, il se sent rougir comme un premier communiant. Il attend le rire moqueur du vendeur. Point de rire, au contraire, ce dernier déclare d’une voix compréhensive :



L’autre se moque de lui, ce n’est pas possible autrement. Une furieuse envie de prendre ses jambes à son cou le saisit. Lui, Pierre-Georges Mistouflet, directeur honoraire, détenteur des palmes académiques, officier du mérite agricole, ex-délégué syndical du SGEN-CFDT pris pour un vulgaire travelo. Que va-t-on dire de lui ? Sûr que le vendeur en fera des gorges chaudes et la ville n’est pas si grande !


Pâle comme la mort, P. G. M. ose enfin regarder son vis à vis : aucune trace de moquerie dans son regard, mais au contraire, un intérêt commercial, mais bienveillant. De taille et de corpulence semblables à la sienne, le vendeur, pourtant beaucoup plus jeune que lui, lui ressemble étrangement. Son visage aux traits fins, ses longs cheveux blonds retenus par un chouchou, ont quelque chose de féminin sans pour autant créer l’ambiguïté. P. G. M. le trouve charmant dans son jean stretch qui moule un petit cul des plus sexy. L’envie d’entrer le tenaille. Un début d’excitation le gagne. Il lui semble que Popaul a remué le bout du gland. Sentant son indécision, l’autre précise :



Subjugué, P. G. M. suit le vendeur. Arrivés au fond de la boutique, Julien lui dévoile une porte dissimulée par une tenture et ils pénètrent dans un local exigu où, comme annoncé, sont suspendues de nombreuses pièces de lingerie.



P. G. M. ne trouve rien à répliquer. Du temps de sa jeunesse sportive, il a beaucoup fréquenté les vestiaires. La belle tenue de son organe lui avait même valu quelques remarques flatteuses.



Au retour du vendeur, P. G. M. n’a ôté que son pull et ses chaussures.



Ses mots s’étranglent dans la bouche de notre héros, car joignant le geste à la parole, le vendeur a porté les mains sur le bas du tee-shirt, tire l’étoffe hors du pantalon et dans un geste caressant débarrasse P. G. M. de son vêtement sans que celui-ci ne réagisse. Devant l’inertie consentante de son client, il continue son entreprise de déshabillage. Il s’attaque au ceinturon, le dégrafe, déboutonne le jean, le fait glisser en même temps que le slip. Quelques secondes plus tard, P. G. M ne conserve comme dernier rempart à sa pudeur, que les quelques poils épars qui lui servent de toison et une paire de chaussettes bicolores : ce qui, vous en conviendrez, ne cachent pas grand-chose.


Le jeune homme, pour mener à bien son entreprise, a dû se mettre à genoux, bouche positionnée à la hauteur d’une bite qui présente une raideur de bon aloi. Sa tâche de déshabillage terminée, il ne peut s’empêcher d’y déposer un baiser humide provoquant un soubresaut involontaire dudit membre. Horrifié, P. G. M., hétéro de la première heure, s’aperçoit, que cette situation scabreuse face à un homme provoque une érection qui depuis plus de six mois se refusait à sa bien-aimée malgré toutes ses tentatives. Non seulement cette exib l’excite au plus haut point, mais ces lèvres sur son gland ont failli déclencher une éjaculation inopportune.



Le mandrin de P. G. M., s’il n’est pas surdimensionné, a néanmoins de bonnes proportions et le petit bout de tissu qui lui est dévolu ne pourrait le contenir.



Joignant une nouvelle fois le geste à la parole, le vendeur pose sa main sur le vit turgescent. Les doigts, en anneau, entament un lent va-et-vient. P. G. M. ne sait plus où il nage. Lui, ce matin, complètement impuissant et surtout hétéro, se tient là, la bite au garde-à-vous, dans cette arrière-boutique en train de se faire branler par un mec à ses genoux. Et vu l’état de sa queue, il ne peut pas prétendre que ça lui déplaît. Serait-il un homosexuel refoulé ? Ou alors sa part de féminité émergerait-elle après son… Un frisson le secoue subitement, un rai de feu court le long de sa colonne. Faisant fi de toute pensée psycho-philosophique, il s’abandonne au plaisir qui lentement, comme la petite bête, monte, monte.


Dans un geste instinctif d’acceptation, P. G. M. lui passe les mains dans les cheveux et les peigne doucement. Geste tendre qui ravit son tourmenteur. Il s’enhardit. La main qui tient ses boules les pétrit tandis qu’un bout de langue irrévérencieux lèche son gland maintenant découvert. Bientôt les lèvres remplacent la langue, elles coiffent le gland.


Doucement, la bouche avide absorbe le vit de plus en plus tendu. P. G. M. a le temps de remarquer que Julien doit être très expérimenté, car à nul instant, il n’a senti ses dents. Peut-être est-ce un geste commercial ? Puis il ne pense plus rien, il se laisse entraîner dans le plaisir de cette bouche qui le pompe, de ces lèvres qui le pressent, de cette langue qui tourbillonne autour de sa hampe. Il en oublie que sa bite coulisse dans la bouche d’un homme et, yeux fermés, loin dans son trip, il la bourre comme s’il ramonait le con d’Hélène.


À la seconde où il sent le sperme se précipiter vers la sortie, il a un dernier sursaut de lucidité et se retire de la bouche accueillante. Il ne peut, malgré sa rapidité, empêcher sa jute d’asperger copieusement le visage de son fellationneur. Stoïque, celui-ci prend une lingette dont une boîte se trouve fort opportunément à portée de sa main. Il s’essuie d’abord le visage puis sans changer de lingette, il entreprend de nettoyer la queue de P. G. M. qui lentement retrouve une taille de repos.



P. G. M. est presque déçu quand il lui tend le string et lui désigne la cabine. Cette cabine d’essayage est très particulière : au-delà du fait qu’elle n’a pas de rideaux, les trois panneaux restants ne sont qu’une immense glace. Aussi, dès qu’il a passé le string, Pierre-Georges Mistouflet peut s’y voir en trois exemplaires. Brièvement, la honte le submerge. Il se demande ce qu’il fait là, pense à Monsieur l’Inspecteur d’Académie puis il découvre l’image de son académie que lui renvoient les miroirs. Il retrouve cette émotion qu’il avait éprouvée le matin même, émotion décuplée par la présence du jeune homme.


La ficelle pénétrant profondément son sillon fessier, frottant sa rondelle, lui donne l’impression d’être plus nu que nu. Il ne se lasse pas de contempler son petit cul. Il le caresserait volontiers. Il se mire dans cette glace comme d’aucune avant lui se mirèrent dans l’eau de la claire fontaine. Mais déjà, Julien lui tend le soutien-gorge en annonçant :



S’il veut faire d’autres achats semblables, P. G. M. va devoir se documenter, car il n’y connaît vraiment rien. Sur le catalogue de la CAMIF, il s’intéressait plus aux pages consacrées à la HIFI ou à la photo. Encore qu’il doute qu’il y ait eu des pages pour la lingerie.



Passer un soutif n’est pas si évident qu’il n’y paraît ! Ce n’est que la seconde fois pour P. G. M., mais il apprend vite… À nouveau, le miroir : il tourne sur lui-même pour mieux s’admirer. Dire qu’il se moquait d’Hélène. Depuis ce matin, ses valeurs ont changé. Le vendeur a raison. Il a maintenant de la poitrine. Mieux ! Comme il est excité, ses longs tétons tendent le tulle transparent. À travers la glace, son regard accroche le regard captivé du vendeur qui suit chacun de ses mouvements. P. G. M. ne se reconnaît plus ! Voilà qu’il se dandine, tourne sur lui-même, tortille son cul, fait glisser sensuellement les mains le long de son corps pour aguicher le jeune homme.


Quand il baisse les yeux, il ne peut que constater la réussite de ses manigances, une bosse significative déforme le jean du jeune vendeur.



P. G. M. n’en revient pas : c’est lui qui a dit ça et sur ce ton de midinette en chaleur. Le vendeur n’éprouve pas les mêmes angoisses métaphysiques. En un tour de main, montrant une habitude certaine, il tombe chaussures et pantalon, apparaissant en bas blancs (si !), culotte rose froufroutante qui a du mal à cacher une belle érection. P. G. M. s’immobilise, toute son attention fixée sur le spectacle offert. Soudain, il a un doute : et si tout cela n’était qu’un rêve, qu’un exorcisme freudien à son impuissance. Il essaie les fringues de sa femme, veut en acheter et comme par hasard tombe sur un vendeur compatissant qui lui-même… Trop c’est trop. Leur amie Karlotta, Alsacienne par la naissance et prof d’Allemand par nécessité, qui à ses moments perdus commet quelques historiettes d’un goût exquis avec parfois, audace suprême, un brin d’érotisme, dirait que c’est cousu de fil banc. Pourtant, il ne rêve pas. Un vendeur en bas et culotte coquine moulant un sexe qui n’a rien de féminin se tient devant lui et il est hypnotisé par cette queue qui menace d’exploser la mince étoffe qui ne la dissimule pas.


Des phallus, il en a vus : des petits, des gros, des noirs, des larges, des au gland en obus, des confidentiels, des cuts, des non-cuts, des bandés, des calottés, des culottés, des timides, des en berne. Il en en a même aperçu un, une fois qui, bien qu’au repos, dessinait un S auquel il aurait pu accrocher sa serviette. Mais jamais, au grand jamais, cela n’avait occasionné une alerte au feu dans son bas-ventre. Il ne leur avait jamais accordé aucune attention déplacée.


Mais là… là… Dans la transparence de la culotte, il trouve cette queue érotisante ! Pas très longue, mais d’une belle épaisseur ! Le gland pointe sa tête au-dessus de l’élastique. Légèrement plus conséquent que la hampe, d’une couleur rouge engageante, le méat apparent, il a une bonne bouille. Très belle tension qui augure un engin de qualité. Il a envie de… Il se demande si le vendeur attend de lui qu’il… Cette idée qu’il aurait trouvée incongrue, quelques heures en arrière, l’excite.


Imperturbable, restant très professionnel, le vendeur lui tend une paire de bas qu’il sort de leur emballage. D’une voix dont il ne peut cependant cacher l’émoi, il dit :



P. G. M. enfile les bas précautionneusement de crainte de les filer. Il se rappelle les cris d’orfraie (et non pas d’Onfray – le propos n’est pas philosophique) poussés par sa tendre épouse chaque fois qu’elle en filait un. Elle gueulait encore plus fort quand il commettait lui-même cet impair. Petite seconde de gêne, chez notre ami à l’évocation de sa moitié. Gêne vite effacée lorsqu’on lui tend le porte-jarretelles. Le stress, l’excitation, le rendent maladroit. Il a beau se tortiller, il ne parvient pas à accrocher correctement les bas. Devant tant de maladresse, le jeune homme vient à son aide. Sa main douce sur la cuisse de P. G. M. fait renaître sa bandaison. Sa queue morte depuis huit mois se redresse pour la troisième fois de la journée. Voyant cela, le jeune homme veut à nouveau la dorloter, mais P. G. M. le redresse et se laisse à son tour glisser à ses pieds.



Avec la timide délicatesse du néophyte, sa main fait connaissance, à travers l’étoffe, avec ce membre bandé qu’il désire réjouir. Délicatement, de la pulpe de l’index et du majeur, il suit les contours de cette bite. La tête rejetée en arrière, le dos appuyé contre une des parois de la cabine, jambes entrouvertes, le jeune homme projette son bassin vers l’avant. Ainsi, il offre toute liberté exploratoire à Pierre-Georges Mistouflet., ouvrant sa main, légèrement, du bout des doigts, P. G. M. caresse voluptueusement les testicules, poursuivant son mouvement jusqu’au périnée. En bon pédagogue qu’il est toujours, il prend son temps, prolonge ses caresses, les approfondit, surveille d’un œil les réactions de l’autre. Il laisse traîner ses doigts de chaque côté sur les cuisses lisses jusqu’à la lisière des bas. Il s’étonne un peu de la lissitude de cette peau avant de réaliser qu’elle est certainement due à une épilation.


Subrepticement, presque en cachette, son index, bientôt rejoint par ses petits frères, passe, s’introduit sous la culotte. Toujours les mêmes caresses, mais cette fois à même la peau. Les vagues provoquées par cette pénétration font sortir le gland de sa réserve. Il pointe sa crête fendue par le milieu à l’air libre.


P. G. M. profite de l’opportunité et ses lèvres viennent se poser sur cette magnifique bille de clown, toujours avec douceur, avec raffinement. D’abord par petites touches, sa langue parcourt toute la surface découverte. Humidification renforcée par des petits bécots, lèvres entre-ouvertes. Du bout très pointu de sa langue, il force l’entrée du méat tandis que ses lèvres exercent une légère, mais rythmée succion. Un souffle court entrecoupé de gémissements le renseigne sur l’efficacité de ses caresses buccales.


D’un coup d’œil rapide, il constate que le jeune homme abandonnant toute retenue a remonté son t-shirt. Les mains jouent avec des tétons encore plus conséquents que les siens. Cette vision a le don d’exciter notre professeur des écoles à la retraite qui, ouvrant grand la bouche, parvient à absorber le gland en entier. Une couille, une main ! Une de chaque côté de la culotte ! Avec tendresse, avec amour presque, il les pétrit, les fait rouler sous ses doigts. Millimètre par millimètre, sa bouche avale cette bite vibrante d’excitation repoussant par la même occasion la petite culotte vers le bas.



Petit bouton ! Petit bouton ! Il en a des bonnes ! Fait quinze centimètres de long au bas mot, son petit bouton, et je te parle pas du diamètre, remarque P. G. M. dans sa Mercedes intérieure (j’avais envie de changer de voiture. Puis la qualité allemande, y’a rien de mieux), plus habitué qu’il était aux deux millimètres de l’encapuchonné de son aimée.


Ses lèvres atteignent le pubis, le méat cogne sa luette. Il entame alors le mise en hors bite.

Un lent coulissement, du pubis à l’anneau du gland, bouche suffisamment ouverte pour que les dents ne raient pas la carrosserie. Quelques arrêts savants où les lèvres se plaquent contre le vit, tentent de l’aspirer. Traitement très efficace : les soupirs de pâmoisons et les tressautements sporadiques de la hampe en sont une bonne preuve… Tressautements qui s’accélèrent… Sprint des spermatozoïdes… Avec autant de sang-froid et plus d’expérience que P. G. M., le garçon se retire avant l’inondation, crache son venin dans un kleenex et se finit à la main.



Retrouvant le ton enjoué du vendeur :



P. G. M. s’admire une fois encore dans le miroir. Il se trouve vraiment très sexe dans cet ensemble, très femme… Il fronce les sourcils. Il vient de s’apercevoir qu’une grosse auréole orne le devant de la culotte. Tellement pris par la jouissance de Julien, il ne s’est même pas aperçu qu’il avait encore éjaculé… Quatre fois aujourd’hui… Il renaît à la vie…


C’est en chantonnant, une vieille chanson de Brassens « Quand je pense à Fernande, je bande, je bande… », qu’il sort du magasin ses petits paquets sous le bras. Il ne sait pas ce qui va se passer chez lui, mais Julien lui a fait promettre de revenir le voir. Puérilement, il a croisé les doigts dans son dos pendant qu’il promettait.