Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18278Fiche technique63403 caractères63403
Temps de lecture estimé : 36 mn
27/02/18
Résumé:  P.G.M. est à la retraite et ça le mine... Il en bandait plus... mais il a découvert la magie des sous-vêtements féminins... et sa femme en profite (la vilaine !).
Critères:  fh hagé fagée couple fdomine exhib miroir lingerie fmast fellation cunnilingu anulingus pénétratio hgode -couple
Auteur : Domi Dupon  (Un auteur fidèle à rvbb depuis plus d'une décennie)            Envoi mini-message

Série : Pierre-Georges Mistouflet

Chapitre 02 / 02
Pierre-Georges Mistouflet - Chapitres 4 à 7

Résumé des chats pitres précédents : (voir « Pierre-Georges Mistouflet – Chapitres 1 à 3 »)


P.G.M, frais retraité du mammouth, s’ennuie et en perd son tonus sexuel. C’est alors qu’il se découvre une passion soudaine pour les sous-vêtements féminins.




Chapitre 4 – P.G.M. en oublie l’heure



Temps du retour, temps de la réflexion ! Pierre-Georges Mistouflet est très perturbé par cette expérience. Traumatisme émotionnel aurait dit la psychologue scolaire ! Pas perturbé, étonnamment, d’avoir été sucé par un mec et de lui avoir rendu la politesse, mais perturbé d’avoir trompé son Hélène d’épouse ! Surtout que se rappelant les lèvres du jeune homme sur sa bite, il ne peut s’empêcher de comparer avec les fellations prodiguées par sa moitié ! La comparaison n’est pas forcément en faveur de celle-ci. La nouveauté de la chose doit fausser mon jugement, se reprend-il honteux de cette pensée hérétique.


Rentré au bercail vers 16 h 30, Pierre-Georges Mistouflet ne résiste pas à l’envie de passer sur-le-champ et dans la chambre ses nouvelles acquisitions. Hélène ne rentrera pas avant 18 heures, il a tout le temps. Surprise ! Lorsqu’il ouvre le sac dans lequel le vendeur a emballé ses achats, il trouve un mignon petit string, un mini soutif dans un ton de mauve assorti à ce qu’il a acheté. Lui qui n’a jamais offert de dessous coquin à sa tendre épouse se trouve tout chose devant le cadeau de son amant d’un après-midi. Un trouble sentiment de satisfaction l’envahit : il reçoit cette offrande comme un remerciement pour le plaisir qu’il lui a donné et comme une reconnaissance de sa féminité juste découverte.


Ce brave P.G.M., que nulle idée déviante n’a importuné pendant ces cinquante dernières années, se sent, soudain très femme, très pute en revoyant sa bouche absorber le phallus élégant de Julien. Accroché à la culotte, il découvre une carte bristol sur laquelle, le vendeur a inscrit son adresse, son numéro de portable. Furieux de cette initiative qu’il trouve déplacée, P.G.M. veut la jeter à la poubelle, mais à la dernière seconde, il retient son geste et glisse cette carte dans son portefeuille ne sachant pas s’il… ou pas.


Pierre-Georges Mistouflet se déshabille rapidement et passe string, soutif et bas auto fixant blanc (finalement, il les avait préférés à ceux couleur chair que lui proposait Julien) avec déjà plus d’aisance, prélude à l’habitude. Comme ce matin, il se retrouve face au miroir. Il apprécie une nouvelle fois la fluidité féminine des lignes de son corps. Mais depuis ce matin, la situation a beaucoup évolué. En douze heures à peine, P.G.M. a transgressé plus de tabous qu’en toute sa vie d’adulte pédagogue, responsable et… fidèle. Alors, au regard charmé, émerveillé, du matin succède un regard plus critique, plus exigeant. Sa libido apaisée lui permet d’étudier plus froidement l’image que lui renvoie la glace.


Pierre-Georges Mistouflet décerne un satisfecit à ses jambes : longues jambes à la musculature déliée entretenue par les marches régulières en forêt. Les bas en soulignent le galbe, l’élégance des lignes et dissimulent ses quelques poils blonds. Notre « homme » ne peut s’empêcher, paumes ouvertes, de caresser le haut de ses cuisses frémissant sous le doux crissement de cette seconde peau. Si ces attouchements ne déclenchent pas une érection, ils occasionnent un frémissement des plus agréables. C’est sans hésitation qu’il se masse son bourgeon amorphe.


Ses yeux s’arrêtent sur son bassin. Sa petite queue, au repos, remplit bien le string, le déformant à peine. Il a envie de nouvelles érections, mais il sait aussi que l’étoffe ne pourra les contenir. Il sait surtout qu’il n’avait pas eu de jouissances multiples depuis des lustres et même après six mois d’absence, après trois éjac… Il ne fallait pas qu’il rêve. P.G.M. poursuit son observation. Ventre plat, ni trop musclé, ni trop peu. Hanches joliment évasées. Il se contorsionne pour mieux apprécier les formes de son cul. Pas de problème ! Il a toujours été fier de ses deux lunes lisses, fermes, aux proportions parfaitement équilibrées. La ficelle mauve semble avoir réouvert une merveilleuse cicatrice qui accentue la rondeur de chacun des globes.



Il réalise, soudain, le pourquoi du plaisir trop grand qu’il éprouve chaque fois que son épouse bien-aimée daigne régaler cette déchirure de sa langue. Le pourquoi de ces jouissances inopportunes quand, trop rarement, ladite langue s’aventure jusqu’à son anus, le pénètre. Autant Hélène aime, adore que P.G.M. défonce son beau cul de sa langue, de ses doigts et bien sûr de sa bite, autant, elle n’est guère friande pour lui rendre la pareille.


Pierre-Georges Mistouflet se reprend et reprend le cours de ses minutieuses investigations. Sa poitrine. Ben oui ! Y’a un manque ! Le soutif « wonderbra » met en valeur ses deux mamelons. Mais ils ont beau être mis en valeur, ils n’en sont pas pour autant d’un volume satisfaisant. Volume ridicule même par rapport à la poitrine référence, celle d’Hélène : deux globes parfaits qui remplissent bien ses mains d’honnête homme. Une bonne poitrine ! Pas une poitrine en poire pour la belle Hélène, pas une poitrine de magazine, mais une poitrine bien drue, solide ! Une opulente poitrine de paysanne poitevine (les parents d’Hélène étaient cultivateurs dans le Poitou, mais P.G.M. avait su trouver ce qui se cachait derrière ses sabots !), une de ces poitrines à la carrosserie indéformable qui vieillissent bien, qui résistent au temps et aux intempéries. Une poitrine de cinquante-sept ans d’âge qui fait encore la pige à beaucoup de jeunes nénés mal accrochés et peut s’exhiber, sans fausse honte, sur une plage. Alors avec ces œufs sur le plat… Il a beau les comprimer, les presser l’un contre l’autre, il a l’impression qu’ils ne sont pas plus gros que les aréoles de son épouse. Faut dire que sa belle Hélène a des aréoles particulièrement prononcées.


L’évocation des seins de sa belle déclenche quelque manifestation d’allégresse dans son entresol. La bite de Pierre-Georges Mistouflet, tentée par une nouvelle érection, vient de s’évader de sa prison devenue trop étroite.


L’homme, c’est bien connu, est inconstant ! Le matin même, P.G.M. ne se tenait plus de joie et se branlait comme un dément tant il était heureux. Quelques heures plus tard, limite s’il n’est pas furieux ! Ce membre à l’extrémité rougissante débordant de la culotte casse la féminine harmonie et le ramène à sa condition de mâle. Ce dont il n’a aucune envie. Il interrompt aussitôt ses palpations mammaires, réintègre tant bien que mal son clito dans sa prison de tulle.


P.G.M. retourne à son autocritique. La vision de son visage dégonfle quasi instantanément son début de bandaison. Là, c’est Bagdad… la bérézina en trois mots comme en cent : LA CATA TOTALE ! Son visage n’est pas rachetable ! Un visage de mec ! Rien qu’un visage de mec ! Pourtant lorsqu’il en isole chaque composante, il ne trouve rien à redire. C’est l’ensemble qui ne colle pas ! Pour être un bon enseignant, il faut pas mal de psychologie. P.G.M. n’en manque pas. Il lui faut pourtant un long moment pour réaliser que la masculinité qui se dégage de son visage est tout bêtement l’appréhension qu’il en a depuis qu’il est en âge de différencier les sexes. Je suis un homme, je suis un homme quoi de plus naturel en somme, chantonne-t-il. Ben rien de naturel, justement. Tout ça n’est qu’une histoire de ressenti.


Il faut qu’il « casse » ce visage, qu’il mette en évidence sa féminité.


Pour cela, une seule solution. Direction la salle de bain, la table à maquillage. Quand P.G.M. pose son petit cul nu sur la chaise qu’occupe habituellement sa moitié, il ressent un drôle de picotement le long de sa colonne vertébrale. L’attrait de la transgression, du politiquement incorrect ! Aussi de se sentir plus femme de minute en minute ! Oublié le truc insignifiant entre ses jambes ! Pierre-Georges Mistouflet s’abandonne aux sensations procurées par l’étoffe sur sa peau, sur ses tétons. Il laisse parler sa fémellité. Il « sent » sa chatte qui se mouille, ses mamelons qui durcissent. À l’instant où le crayon gras dessine le début d’un cil, P.G.M perçoit un grand bouillonnement dans son ventre, une espèce d’orgasme cérébral. Il se concentre afin d’avoir des gestes précis. Malheureusement, il s’avère qu’il est bien plus compliqué de se maquiller correctement que d’enfiler un soutif et un porte-jarretelles. Il lui manque des années de pratique.


La première tentative est tout sauf un succès. Le résultat est plus proche du grimage façon Alice Cooper (Marylin Manson pour les plus jeunes) que du maquillage classe qu’il espérait. P.G.M. ne se décourage pas pour autant, un souffle épique le pousse. Il se débarrasse de l’épaisse couche de fard qui recouvre sa face et se remet à l’ouvrage. Son essai raté lui a fait comprendre qu’il fallait y aller par touche beaucoup plus légère. Après un bon moment et de nombreuses retouches, P.G.M. contemple, dépité, son visage dans le miroir. Force lui est de constater que ce n’est pas une réussite ! On ne s’improvise pas maquilleur comme cela ! Il sait qu’il n’y arrivera pas… ou pas dans l’immédiat ! Un long entraînement va être nécessaire.


Toute l’excitation qui l’habitait s’est dissipée. Aussi sursaute-t-il violemment sur sa chaise quand :



Sa femme ! Complètement dans son trip, Pierre-Georges Mistouflet a complètement oublié l’heure et il vient de se faire stupidement surprendre.



Dans la stricte intimité du couple, P.G.M. a pour habitude d’affubler sa moitié du tendre sobriquet de Bibiche.



Toute prof qu’elle est, Hélène adore être vulgaire quand elle parle de cul, en particulier du sien.



Le couple Mistouflet caricature le célèbre couple de Dubout. Caricature, car si la différence de stature et de taille est telle que dans les dessins, Pierre-Georges n’a rien du mari ridicule et Hélène, rien de la mégère boutonneuse et poilue. Et si Georges lui rend plus de 5 cm (Hélène sous la toise affiche 176 cm), la balance les renvoie dos à dos en affichant 65 kg. Hélène est ce type de femme qu’on qualifie volontiers de belle plante : jambes bien dessinées, de la cuisse, un cul digne de ce nom, une taille fine et une opulente poitrine. Pas le genre de femme qu’un coup de vent va envoler, non de la bonne pouliche, comme on en fait encore dans nos belles provinces.



Pierre-Georges s’est relevé et tente de faire face à son épouse. Un instant, l’entendant employer son vocabulaire « cul » cru, il a espéré qu’elle n’était pas si furieuse que ça. Toute son attitude corporelle, ses dandinements occasionnés par sa gêne, sa honte, son visage ripoliné le rendent, dans cet accoutrement féminin, tellement ridicule qu’Hélène ne peut enrayer le sourire qui monte à ses lèvres. P.G.M. sent une ouverture possible et il s’y engouffre.



D’un mouvement qu’il veut naturel, il s’assoit sur le lit tapotant le matelas à sa droite pour inviter sa moitié à s’y asseoir. Après une courte hésitation, elle le rejoint. L’un comme l’autre, chantre de la psychopédagogie, il sait que s’il la lance sur ce terrain, il tient le bon bout. Elle trouve toujours une justification psychologique, sociologique ou affective aux débordements de ses collégiens alors pour son mari…


P.G.M. exulte, il a trouvé la faille. Lorsqu’il conclut brillamment son exposé, un sanglot dans la voix, par :



Elle l’avait écouté sans piper mot, mais son visage c’était peu à peu détendu, son expression adoucie. Et c’est sur un ton plus léger, presque canaille, avec aussi un brin d’émotion dans la voix qu’elle répond :



Joignant le geste à la parole, Hélène met la main au panier de son homme, lui caresse chaque globe avec tendresse. Ses doigts suivant la ficelle du string s’égarent dans le sillon fessier. Son autre main empaume la bite mollassonne de P.G.M. Cette flasquitude ravive sa colère :



Cri du cœur que P.G.M. ne peut retenir.



Le ton dément la dureté des paroles. Son cul glisse sur le lit de telle manière que la belle Hélène se retrouve assise « du bout des fesses ». Sans prendre la peine d’enlever ses chaussures, elle trousse sa jupe de tailleur aussi haut qu’elle peut, ôte sa culotte, d’un geste désinvolte la jette sur le parquet et ouvre largement ses jambes.



P.G.M. s’attendait à tout, sauf à ça ! Il escomptait un pardon, mais pas du tout une participation. Hélène le surprendra toujours. Il s’exécute avec empressement. Divine surprise, la chatte de madame est trempée. Elle ne mentait pas : ses « historiettes » l’ont complètement allumée ! P.G.M. n’en revient pas ! À peine, sa langue entame-t-elle une remontée de la fente béante et bavante de sa chère et tendre que celle-ci, habituellement taiseuse, pendant l’amour le guide de la voix :



P.G.M., subjugué par le vocabulaire vulgaire employé, par la voix rauque de désir, mais autoritaire, de son Hélène, obéit, aux doigts et à la langue, à ces ordres venus d’en haut. Allant au-devant des désirs de sa maîtresse, il aspire le petit encapuchonné, le suçote, le tète. L’auriculaire rejoint ses trois confrères dans la chatte en crue et la masturbe avec véhémence.



Que sa moitié l’affuble de qualificatifs féminins les plus crus excite P.G.M. au plus haut point ! Bien que popaul ne bande pas, il retrouve ce plaisir très cérébral déjà ressenti plus tôt. Il est la femme de sa femme. C’est le pied ! Elle doit être dans le même état que lui, car aux paroles succèdent des soupirs, des râles qui soulignent la progression de son plaisir et l’approche de l’orgasme. Son bassin tangue violemment mettant à mal l’équilibre de la chaise. Dans sa recherche du septième ciel, elle balance arythmiquement son pubis contre la bouche de P.G.M. Celui-ci ressent désagréablement toute la frustration rentrée de son épouse obligée de se contenter de sa langue et de ses doigts en guise de queue. Pour tenter de la satisfaire au mieux, il joint sa langue à son concert manuel et la tend à s’en faire mal, mais le résultat est là, Hélène est secouée de spasmes libérateurs.



Elle ne libère pas pour autant P.G.M. Ses lourdes cuisses reposent sur les épaules de son mari toujours aux genoux de sa moitié. Moitié qui continue, avec nonchalance, de frotter sa vulve trempée contre les lèvres entrouvertes de Pierre-Georges Mistouflet.



P.G.M., s’il n’était pas à genoux, en serait sur le cul ! En 35 ans de baise commune, jamais Hélène ne s’était comportée de cette façon ! Généralement, c’était lui qui avait l’initiative, sinon du moment, du moins du déroulement des séances. La seule fantaisie d’Hélène était le parler cru qu’elle utilisait pour lui signifier qu’elle avait envie de baiser. Mais cette manière dirigiste …




Chapitre 5 – Au revoir Pierre-Georges, bonjour Perrine



Avant de s’occuper de son époux, Hélène doit procéder en urgence à une toilette intime. L’amalgame de ses secrétions avec le fond de teint et le rouge à lèvres dont notre pauvre P.G.M. s’était barbouillé a transformé sa chattounette en une espèce de clown blanc hirsute à qui on aurait renversé un seau d’eau sur la tête. Une fois récurée, elle se débarrasse de ses vêtements superflus ne conservant que ses bas.


Pierre-Georges Mistouflet admire, une fois de plus, cette sculpture grecque qu’est sa femme. L’archétype de la femme mentalement saine et en bonne forme physique sans régime particulier avec au contraire un bon coup de fourchette et un bon coup de reins. P.G.M. s’est toujours senti très fier d’avoir su séduire et conserver près de lui une telle femme, mais aujourd’hui, cette fierté est nuancée par l’impression qu’il a de ne pas la connaître vraiment. À cette seconde, il admire cette nudité, animé d’un désir purement intellectuel. Arrivera-t-il encore à bander pour elle comme il a bandé avec Julien cet après-midi ?



Pendant sa toilette, Hélène lui a demandé de porter un éventail de produits de maquillage à la cuisine. Elle pense avoir plus de facilité pour opérer et surtout plus de lumière. Elle a trouvé inutile de se rhabiller et c’est dans le plus simple appareil qu’elle entreprend de le maquiller. Elle le fait asseoir juste sous le luminaire afin de profiter au maximum de sa clarté.



Très mal à l’aise, notre ami P.G.M. n’arrive pas à interpréter ce qui se cache sous les propos de sa femme. Est-ce seulement de l’humour teinté d’ironie ? Est-ce une femme blessée qui prépare sa vengeance ? Où se retrouver dans cette situation humiliante pour lui l’enchante-t-elle ? Il semblerait qu’elle ait établi le programme de la soirée, qu’il n’aurait pas voix au chapitre. La personne qu’il découvre l’inquiète et le réjouit.



Sans précautions superflues, elle entame la mise en conformité des sourcils de son « homme ». P.G.M. se contracte avant chaque extraction. Il est sûr qu’elle en a conscience et que ça l’excite. Il ne tarde pas à en avoir la confirmation.



Placée comme elle est, face à lui, il a juste à tendre les bras pour que ses doigts atteignent leurs cibles. P.G.M. triture les doudounes de son esthéticienne improvisée. Force lui est de constater à la fermeté des mamelons et l’érection des tétons que cette situation met son épouse dans un drôle d’état. En réponse au supplice de la pince à épiler, P.G.M. répond en enfonçant plus ou moins brutalement ses ongles dans la fragile chair de la poitrine. Hélène s’accommode parfaitement de ce jeu. Plus, elle se positionne de façon à chevaucher la jambe droite de P.G.M et comme ce dernier ne réagit pas assez vite, c’est sur un ton autoritaire, qu’elle lui commande :



P.G.M. s’exécute et, aussitôt, la chatte bien humide de sa moitié ventouse son genou.



La situation est en train de basculer, de lui échapper. Lentement, mais sûrement, il est en train de devenir le jouet sexuel de sa femme. Comme le matin même avec Julien, il est traversé de sentiments contradictoires, mais le léger mouvement qu’il détecte dans sa culotte prouve que cette situation ne le laisse pas indifférent. Mais trop occupée à coordonner épilation et plaisir, Hélène ne s’aperçoit de rien.


Dès le dernier poil arraché, elle ordonne :




Un jeu que P.G.M. connaît bien. Il s’empare des deux mamelons, les rapproche autant qu’il peut. Des pouces, il amène les deux big tétons à se toucher. Alors, sa bouche les absorbe et il tète : il bouffe les deux pointes en même temps. Hélène adore ça. Sa vulve exécute une danse du ventre autour du genou de P.G.M. Danse qui devient frénétique qui culmine en apothéose au moment de sa jouissance.



Pierre-Georges Mistouflet est presque vexé de la réaction de sa femme, mais il ne moufte pas. Après tout, c’est lui qui a commencé. Et puis ces humiliations successives, le comportement inhabituel de son Hélène, à son grand désarroi, l’enflamme. Elle entreprend de lui passer du fond de teint, ses poils pubiens luisant encore du produit de sa récente jouissante alors que c’est une affolée de l’hygiène corporelle. Apaisée après cette dernière envolée, elle termine le maquillage sans autre incident.



Elle lui présente un miroir pour qu’il puisse admirer son nouveau visage. Hélène a bien travaillé. P.G.M. ne se reconnaît pas. Le trait noir pour orientaliser son regard et le bleu sur les paupières ont parfaitement atteint leur but lui donnant un air mystérieux, allumeur, provocant. Le dégradé de fard sur ses joues apposé avec une ingénieuse parcimonie, le bleu ocré du rouge à lèvres féminisent son visage dans un look tendance pute. P.G.M. n’a plus l’air ridicule qu’il avait lors de ses tentatives personnelles, mais :



Cette allusion fait rougir P.G. M. sous son fard.



Le temps de cette conversation œnologique, ils avaient retrouvé leur attitude du quotidien. Mais Hélène se reprit.



Dès que sa moitié a disparu dans la salle de bain, P.G.M., abandonnant toute retenue se précipite dans la chambre conjugale pour s’admirer dans la glace…


Hélène a raison : il fait petite pute… Et le cadeau de Julien l’habille (ou le déshabille), de manière plus que suggestive. Paradant devant la glace, il tente de prendre une démarche féminine balançant ses hanches comme il l’a vu faire à sa tendre moitié… Il sent sa bite prendre du volume. Non ce n’est pas une érection, loin s’en faut ! Mais il la sent vivante et ça, c’est un sacré renouveau ! Le spectacle que lui renvoie la glace : ce petit cul de mauve dévêtu, ce string que sa queue déforme, sa poitrine comprimée dans le soutif, la sensation et le crissement produits par les bas lors de ses déplacements, tout cela l’excite au plus haut point. Il relativise le fait que, malgré sa féminité certaine, il ne passera jamais vraiment pour une femme. Mais si ça plaît à Hélène…


Toujours chaloupant face à son armoire, il cambre son dos faisant saillir ses fesses au verso et sa poitrine au recto.



Deuxième fois dans la journée ! Ce n’est vraiment pas son jour ! À moins qu’au contraire ce soit… Adossée à la porte, Hélène l’observe, ironique. Tout occupé qu’il était à se contempler, il ne l’a pas entendue arriver ! Entièrement nue, des gouttelettes dégoulinant sur sa peau montrent qu’elle n’a guère pris le temps de s’essuyer. Elle s’approche de son mari. Sans aucune gêne, mais avec une certaine douceur, elle empoigne sa queue à travers l’étoffe.



Après une dernière pression, son vœu est exaucé. Alors que P.G.M. arrive à la porte :



P.G.M. la joue carpette et « le pire » est que ça l’émoustille.



Ignorant la question, Hélène reprend :



Mimant une révérence :



Une seconde, P.G.M. en a froid dans le dos, mais le ton, comme le sourire, comme la caresse sur sa joue fardée, démentent, une fois de plus, le contenu du discours. Cependant Hélène continue d’une voix gourmande :



La dernière partie de la tirade est déclamée sur un ton dramatique, mais devant la mine effarée de P.G.M., Hélène ne peut s’empêcher d’éclater de rire ce qui encore une fois diminue l’impact de ses paroles.



Elle farfouille un moment et du plus profond de l’armoire, elle sort un vieux carton d’emballage et le pose sur le lit. Elle enlève le couvercle et déballe une minirobe noire au décolleté profond. La présentant devant elle :



Elle aide P.G.M. à passer la robe et l’entraîne devant la glace. Le spectacle est saisissant ! Elle est faite pour lui… enfin elle. Le noir de la robe dont Hélène a réglé les bretelles pour que l’ourlet dépasse à peine la culotte, le mauve de cette dernière qui à chaque pas se montre, le blanc des bas. De la folie. Hélène percevant son émoi, se colle contre lui/elle et, relevant, la robe pose ses deux mains sur le string mauve. La bite de Perrine réagit immédiatement :



Sous les caresses actives de sa moitié, l’érection de Perrine s’affirme. Mais Hélène se reprend, se détache de lui :



Alors qu’il quitte la chambre, elle lui lance une dernière pique :



P.G.M. comprend que ce jeu ne s’arrêtera pas à la fin de la soirée, mais que Perrine avait de beaux jours devant elle.




Chapitre 6 – Orgasmes : P.G.M. : 4, Hélène : 3




Le repas s’était passé de manière très agréable. Toute leur complicité retrouvée, Hélène et Perrine (redevenu intellectuellement P.G.M) avaient devisé fort agréablement. La conversation ne quittant pas le domaine de la sexualité. Après qu’ils eurent bien évidemment évoqué quelques-uns de leurs souvenirs, très vite, Hélène avait orienté la conversation sur ses ébats avec Julien. En bons pédagogues, ils essayèrent d’analyser, de comprendre le pourquoi du phénomène. Ensuite, ils parlèrent de ce qui venait de se passer entre eux. Comme P.G.M., ce matin devant la lingerie, la réaction d’Hélène devant son mari travesti et les agissements qui en découlèrent se firent en toute spontanéité. Elle lui jura qu’elle n’avait jamais eu ce type de fantasme, que l’excitation déclenchée par la situation l’avait prise au dépourvu (heureusement, l’hiver était loin).


Le repas leur permit de réaffirmer leur amour, de concéder que leur sexualité avait besoin de stimuli pour s’exprimer à nouveau pleinement. Ils se trouvèrent d’accord pour reconnaître que le jeu qu’ils avaient entamé tantôt n’était qu’un jeu et que, aussi excitant soit-il, la partie ne s’engageait que lorsque P.G.M. devenait Perrine. Hélène convint que si cet artifice permettait à PG.M. de retrouver sa virilité. Après tout, ils étaient des gens libérés, que diantre ! Ils n’avaient pas jeté des pavés pour rien en mai 68.


Aussi, c’est le cœur léger que Perrine s’en va « quérir » le gode-ceinture. Hélène regagne le salon où elle s’installe tranquillement dans un fauteuil. Pour le repas, elle avait passé un peignoir d’intérieur, faussement oriental. Quand Perrine la rejoint, elle a ouvert un pan du vêtement et promène lascivement ses doigts sur son minou entrebâillé. Interdite, Perrine s’arrête sur le pas de la porte et mate sa femme en train de se doigter.



Hélène se lève et, prestement, se débarrasse de sa robe qu’elle expédie sur le sofa. Il lui reste pour tout vêtement sa toison luxuriante. Cette Vénus sans sortie du bain à la solide poitrine dont les énormes tétons pointent vers lui déclenche une alerte rouge instantanée dans le string mauve. Le déclic a bien eu lieu, P.G.M., ou du moins Perrine, est redevenu opérationnel. Immobile, le gode-ceinture à la main, ille attend. ille sait que ce n’est pas ille qui mène le jeu, qu’ille doit se soumettre au bon vouloir de sa moitié.



Les yeux d’Hélène pétillent de malice en énonçant ces quelques mots. Perrine s’avance.



S’exécutant docilement, ille arrive devant sa « patronne » qui l’attend de pied ferme et la foufoune en avant. Dans cette position, sa bouche se trouve juste à la hauteur adéquate. Ce que ne manque pas de remarquer Hélène. Ça l’inspire !



Avec tendresse, elle empoigne Perrine par les cheveux et amène sa tête contre sa minette déjà bien humide. Ille ne se fait pas prier. Immédiatement en action sa langue fouille la vulve offerte. Le gode l’encombre, ille entame un geste pour le poser…



Suçant le clito de sa belle, le menton de Perrine colle à la vulve. Chaque contraction de ses muscles faciaux déclenche des bruits caractéristiques de ventouse qu’on arrache. Dans le string mauve, les grandes manœuvres ont commencé, popaul ne se tient plus. Sa tête encore encapuchonnée tente une sortie par la droite. Le mince élastique ne résistera pas longtemps à cette attaque frontale, car il s’agit bien d’une érection, une érection label rouge pour la belle Hélène.


Perrine réintégrerait volontiers la peau de P.G.M. qui devant ce désir impérial coucherait bien sa tendre Hélène à même la moquette pour lui faire profiter de cette virilité retrouvée. Donc acte : il laisse tomber le gode, pose les mains sur les hanches de sa moitié et tente de se relever.


Mal lui en prend. Hélène se recule et le repousse gentiment, mais fermement. L’impact a lieu à un moment où ille se trouve dans un équilibre précaire. Résultat : les quatre fers en l’air, le cul sur la moquette, la mini robe retroussée jusqu’au nombril et la bite à l’air. Hélène ne peut retenir son rire et c’est riant aux larmes qu’elle lui déclare :



Se reprenant :



Perrine a conscience du ridicule de sa position, mais comble de la perversité, cela ne fait qu’augmenter son ardeur, donc par conséquent son érection.



Hélène, les mains sur les hanches, la poitrine frémissante, les tétons à l’attaque, toise, faussement méprisante celle qui a été des années durant son seigneur et maître (du moins dans le domaine du cul).



Ille récupère le gode. Se redressant, ille positionne l’ersatz de phallus contre la chattounette trempée. La mouille poisseuse agissant comme un adhésif, il adhère parfaitement. Ille passe ensuite la lanière entre les fesses de sa maîtresse. Ille en profite pour appliquer une douce caresse qui se termine contre l’anus fermé. P.G.M., dans son désir réveillé, retrouve ses anciennes pratiques : son index appuie contre la rosette et pousse afin de se frayer un passage. Rappel à l’ordre :



Perrine n’est pas idiote, si sa doulce veut qu’il la masculinise, ce n’est pas pour aller cueillir des pâquerettes, mais plutôt son lys virginal. Ille continue à la jouer profil bas et se tient coi. Abandonnant ses velléités d’attaque de la forteresse culière, ille introduit le passant de la lanière dans la ceinture.


Ille ne saurait dire ce qu’ille ressent à la vue de sa femme le corps modifié par ce sexe bandé.



À nouveau, elle agrippe Perrine par sa blonde chevelure, mais cette fois c’est sur son phallus made in China qu’elle plaque son visage. Hélène pousse suffisamment pour que le gland soit entièrement dans son palais, mais pas trop pour ne pas étouffer sa petite pute d’époux. Il ne faudrait pas qu’il s’étouffe avant usage.


Perrine prend cette tige roide, mais froide en bouche. Sa langue tourne autour de ce morceau de tuyau. Malgré son bon vouloir, son excitation baisse de plusieurs crans. Ce vit de sex-shop, s’il n’est pas d’un diamètre supérieur à celui de Julien, ne dégage aucune vie. C’est simplement un bidule en plastique rigide. Perrine a la déprimante impression de sucer un gros tuyau d’arrosage. Ille comprend la déception que pouvait ressentir Hélène quand il la baisait avec cet ersatz. Son érection et son excitation décrescendent de concert.


Hélène, droite dans ses bottes (bien qu’elle soit pieds nus), subit ces caresses buccales sans vraiment ressentir grand-chose si ce n’est la pression de l’engin contre son vagin et quelques vibrations insignifiantes dues aux mouvements de la bouche suceuse. La seule vraie sensation éprouvée est cette jouissance toute cérébrale de voir son petit mari à genoux en train de sucer une bite, sa bite.


Elle ferme les yeux, imagine son P.G.M., quelques heures plus tôt, sucer la bite bien réelle d’un mec tout aussi réel. Ces images la mettent sur hors bite. Mains ouvertes, elle masse ses mamelons en grands cercles concentriques. À chaque passage, sur ses pointes, elle les étire du bout des doigts, plante parfois un ongle distrait. L’image de son mari recevant le foutre de Julien sur la figure la déchaîne. Sans en avoir vraiment conscience, ou plutôt dans la recherche de frottements vaginaux, elle pose ses mains sur les épaules de sa suceuse de mari et projette rythmiquement son bassin en avant.


Cette charge enfonce le gode profondément dans la gorge de la pauvre Perrine qui se recule brusquement afin d’échapper à l’étouffement. Il tente d’échapper à cette intrusion en repoussant les cuisses de son épouse. La manœuvre déstabilise Hélène qui totalement partie n’a pas le bon réflexe et perd l’équilibre. Elle entraîne Perrine dans sa chute. Ille se retrouve agenouillée entre les jambes de sa maîtresse d’un soir. Cette descente rapide n’a pas coupé ses ardeurs, son bassin, au centre duquel s’agite comiquement son substitut de pénis, ondule, se soulevant à la recherche de la bouche salvatrice.


Sous l’effet d’une inspiration soudaine, ille mord dans le gode, et en use de manière tout à fait particulière. Ille entame un mouvement de haut en bas tout en cramponnant les fesses de sa moitié. Le résultat est quasi immédiat : Hélène, laissant échapper force soupirs et forte quantité de cyprine, se laisse emporter dans une jouissance du meilleur effet.





Chapitre 7 – P.G.M. n’est plus celle qu’il était. (Jeu, set et match !)



Après ce premier round et ce troisième orgasme de la soirée, les deux époux font un break, se désaltèrent avant de remonter sur le ring. Ils finissent la bouteille de blanc tout en commentant la séquence précédente. Rompant de plus en plus avec ses habitudes d’hygiène, Hélène ne s’est pas dépêchée d’aller à la salle de bain. Mieux, elle n’a pas ôté le gode-ceinture et celui-ci luit de secrétions pas encore totalement figées.


Ce qui ne manque pas de maintenir Perrine dans un état d’érection.

Ce qui ne manque pas de satisfaire P.G.M., rassuré d’avoir retrouvé sa virilité, fut-ce au prix de quelques humiliations qu’il a d’ailleurs trouvées très agréables.

Ce qui ne manque pas d’émoustiller Hélène qui compte bien bénéficier des bonnes dispositions dans lesquelles se trouve la bite conjugale.



Ces paroles dites haut et fort annoncent la reprise du jeu.



Madame l’Inspectrice d’académie, vieille fille osseuse, au dire des plus mauvaises langues, aurait eu comme seuls livres d’éducation sexuelle, le Bled et le code soleil. Cette allusion fit éclater de rire P.G.M. et ses fesses tendues pouffaient dans un rire primitif (pour plagier un de nos grands comiques) faisant palpiter l’étoffe légère de la robe.



Perrine n’a guère l’opportunité de bouger, car l’absence d’Hélène est de courte durée. Avant de la voir, ille l’entend. Manifestement, elle porte quelque chose d’encombrant, car ce quelque chose heurte la porte au passage. Perrine se demande ce qu’elle a encore inventé. Pas longtemps à attendre : Hélène entre dans son champ de vision traînant, plus que portant, la psyché qu’ils avaient stockée dans la chambre d’amis.



En suivant les indications de Perrine, Hélène place le miroir de telle façon qu’ille puisse voir son cul.



D’une main sûre, elle roule la mini robe aussi haut qu’elle le peut, découvrant non seulement le petit cul de son mari, mais aussi une bonne partie du dos.



À peine le dernier mot prononcé, la main droite d’Hélène s’abat sans retenue sur les fesses offertes de son petit mari qui fait un saut de carpe, se relève :



… et se retrouve face à son épouse qui, bras croisés sur la poitrine, le toise avec sévérité :



Sans répondre, Perrine retourne sur son fauteuil et reprend la pose. ille constate en jetant un œil dans la psyché que sa femme n’y a pas été avec le dos de la cuillère, sa fesse gauche est toute rouge.



Le coup numéro un, main ouverte, est asséné sur la fesse droite avec autant de force que le coup d’essai. Mais préparée, Perrine encaisse sans broncher. Après un temps mort d’une dizaine de secondes, la deuxième tombe sur la fesse gauche avec une intensité égale.


Ensuite, les coups s’enchaînent avec régularité : un geste amorcé, une frappe, une pause …

Dans la glace, Perrine peut suivre l’évolution du rougissement de ses fesses. Très troublant : après le cinquième ou sixième coup, ille rebande. Très perturbant : plaisir et douleur se mêlent. Ille appréhende enfin le sens de l’expression avoir chaud aux fesses. Ses fesses le cuisent, mais ille désire le coup suivant aussi quand…



ille est un tant soit peu dépité.



Aussitôt annoncé, aussitôt réalisé ! Hélène s’agenouille à son tour et dépose des baisers lécheurs sur les rouges rotondités. Naturellement sa main se glisse entre les cuisses de Perrine et se dirige tout aussi naturellement vers la queue…



Abandonnant pour un instant son rôle :



Faisant glisser le string mauve :



Forçant Perrine à quelques exercices gymniques, elle ôte la culotte sans qu’ille perde la position.



La portant à ses narines :



Dans un geste étudié, la culotte rejoint la robe d’intérieur sur le sofa. Sans préliminaires inutiles, ses mains ouvrent le cul couleur homard. Sa langue toctoque à l’huis fripé. Sans attendre de réponse, elle entre. Cette tête de pont solidement installée, elle laisse couler un maximum de salive. Écartant encore plus les deux demi-naines rouges, ses lèvres viennent se ventouser à l’anus. Elle enfonce sa langue au maximum élargissant, lubrifiant autant qu’il est possible. Perrine est aux anges : cette langue qui fouille son cul, un vrai délice.


Popaul, libéré de la contraignante présence du string mauve, se tend, enfin autant qu’il veut. P.G.M. ne se rappelait pas qu’une bite bandée puisse générer une si délicieuse douleur. Contempler dans la psyché sa femme à genoux, une partie du visage disparaissant entre ses fesses, se rendre compte, de plus, que la gueuse non contente de lui lécher le cul, ayant écarté le gode, se masturbe la chatte avec trois doigts… Huum… Perrine plane complètement. Ille n’a qu’une crainte : jouir avant même qu’elle ne le touche.


Lorsqu’elle retire ses doigts de son minou d’un soir et son visage de ses fesses, il comprend que la visite de foufoune qu’elle s’était octroyée n’avait pas pour seul but de lui donner du plaisir. Les trois doigts, généreusement enduits de mouille, s’élèvent et prennent la direction de … Index, majeur, annulaire dans un commun élan appuient sur son anneau et s’y enfoncent sans vraiment rencontrer de problème. Une fois à l’intérieur, tournant, virevoltant, se détachant, allant et venant, ils préparent le terrain pour l’intromission suivante.


Bien que peu expérimentés dans cette pratique, les sphincters absolument décontractés accueillent sereinement ces doigts qui dans une improvisation sur ce thème nouveau pour eux se montrent très efficaces. Son cul s’ouvre sous ces caresses. Depuis plusieurs minutes, aucune parole n’a été échangée.


Aux mouvements du bassin de plus en plus hasardeux de sa petite « mari », Hélène devine qu’ille s’impatiente, que son plaisir monte et que son anus ne peut plus attendre cette deverginisation.


Elle se relève et, au travers du miroir, ille suit l’avancée de cette pseudo-bite. Hélène présente l’engin entre les fesses. Une seconde d’anxiété ! Puis la chair de ses fesses qui s’ouvre pour laisser coulisser la prothèse virile. Le gland, bélier de plastique, atteint le trou noir. Préparé comme il l’a été, il n’oppose aucune résistance à la pénétration. Comme un mec, Hélène agrippe les hanches de la charmante Perrine. Elle enfonce entièrement en ille, ce dard de ville.


Ille est surpris de ne pas avoir ressenti plus douloureusement l’introduction. Surpris agréablement par les sensations procurées par le passage de l’engin, surpris aussi des contractions spasmodiques de son anneau. Hélène entame des va-et-vient dans l’(pas si) étroit canal (que ça). Le conduit formidablement oint par la salive et les sécrétions d’Hélène accepte, sans problème, ce coulissage. Les frottements contre sa prostate font monter la pression. Ille veut utiliser sa main pour aider cette montée du plaisir par une bonne branle. Alors qu’ille va pour empaumer sa queue :



Sans protester, ille obéit. Les coups de queue de la belle Hélène deviennent plus chaotiques et partent un peu dans tous les sens. Avec le peu de lucidité qu’il lui reste, Perrine constate que ces désordres sont provoqués par les mouvements réalisés par le bassin de sa femme pour s’auto masturber avec le socle du gode.


La méthode est efficace. Les trajectoires sont de plus en plus désordonnées. Le bassin bouge de plus en plus rapidement. Les mains d’Hélène se crispent sur les hanches de son amante.

Perrine entend dans son dos le souffle de sa partenaire s’accélérer, devenir de plus en plus haché, s’entrecouper de sanglots, de gémissements. Un dernier gémissement plus long, plus fort… Les ongles qui pénètrent dans la chair tendre des hanches… La queue d’acier fichée totalement… Bassin collé au cul… Relâchement … et :



Hélène décule. Sans prendre le temps de défaire la ceinture, elle se débarrasse du gode. Elle s’allonge à même la moquette, jambes relevées, cuisses ouvertes :



Avant qu’elle n’arrive à trois, la queue de Pierre-Georges Mistouflet est bien au chaud dans son vagin.



Il la bourre !

Il la laboure !

Il la ramone !

Il la pilonne !


Il lui défonce le con avec une violence qu’il ne se connaissait plus. À chaque coup de boutoir, ses couilles vont frapper le cul potelé de sa belle. Il lui remonte les cuisses contre les épaules. Il empoigne ses mamelons, les malaxe avec une rude virilité. Il en étire les pointes avec ce qui pourrait paraître de la brutalité, mais qui est simplement le reflet libératoire de mois d’angoisses. Bye-bye, Perrine ! Pierre-George a repris le flambeau et l’utilise à bon escient.


Disparues, toutes ses peurs, toutes ses angoisses ! Mieux ! Ces quatre éjaculations précédentes, cet état d’excitation maintenue depuis l’arrivée d’Hélène font que le plaisir est long à venir. Tout à fait bénéfique aussi pour Hélène qui, sortant d’un orgasme, a le temps de se remettre au diapason.


Arrive l’Instant : concentré de folie pure ! Le bassin de la belle Hélène se jette à la rencontre de celui de son mari avec la même brutalité. Leurs pubis se heurtent violemment à chaque tour (bonjour les bleus !). La douleur décuple leur désir. Sur la même longueur d’onde, leurs orgasmes arrivent à la même seconde.


Réaction tout à fait différente : P.G.M. est comme tétanisé, arc-bouté au-dessus de sa femme dont le bassin perdant le nord, le sud, l’est et l’ouest s’agite dans tous les sens cognant toujours avec la même violence le pubis de l’homme. P.G.M. a l’impression qu’il n’en finit pas de jouir, qu’il se vide. Sa jouissance vient du plus profond de ses reins et de plus de six mois d’abstinence forcée. Cet orgasme qui n’en finit pas déclenche des orgasmes à répétition chez Hélène qui hurle son plaisir.


Quand, au bout de ce qui leur paraît une éternité, ils s’écroulent sur la moquette, ils sont vidés. Vidés dans tous les sens du terme. Bien évidemment, c’est Hélène qui a le mot de la fin :



Ça, c’est une autre histoire…