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Temps de lecture estimé : 19 mn
09/02/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Un gardien de prison est chargé d'amener une détenue à son procès. Les circonstances sont particulières et une idylle naîtra entre les deux protagonistes.
Critères:  fh ff inconnu uniforme voir intermast fellation cunnilingu pénétratio -initff -fhomo
Auteur : P.R. De Montels  (une idylle entre détenue et gardien)            Envoi mini-message

Série : Jour d'audience au tribunal

Chapitre 01 / 02
Jour d'audience au tribunal

Jour d’audience au tribunal





Ce 25 Juin j’étais en repos quand je fus réveillé dès 7 h du matin par la sonnerie de mon portable que je pose toujours sur la table de nuit quand je me couche. Je jetai un coup d’œil sur le numéro affiché. C’était ma chef de service de la maison d’arrêt de Perpignan.



Effectivement, je revoyais cette jeune femme, pas très grande, plutôt mince, au visage triste mais agréable. Je m’étais souvent dit que si elle souriait elle devait même être jolie. Mais en taule, ces femmes n’avaient pas trop l’occasion de sourire et les tenues réglementaires ne favorisaient pas leur sex-appeal.



Un court silence suivit cette déclaration. J’entendais ma chef qui respirait fort. Elle reprit :



Là, j’ai failli répondre méchamment, car que connaissait-elle de ma vie privée ? Mais je me retins et attendis la suite.



Le silence qui suivit cette phrase était chargé à la fois d’interrogation et d’inquiétude. Personnellement, j’étais à cent lieues de m’attendre à une telle requête. Il y avait le côté très insolite mais aussi je voyais ma journée, que j’avais prévue à la plage naturiste de Leucate, fichue. Il m’était difficile de refuser bien que j’en eusse le droit mais je m’entendais bien avec ma chef et me sentais obligé de satisfaire une demande qu’elle me présentait comme un service personnel. De plus, j’étais bien d’accord avec son avis. Karine ne méritait pas que son séjour en prison soit inutilement prolongé pour une question purement matérielle.



Et d’ajouter avec un ton des plus amicaux et avec une douceur que je ne lui connaissais pas encore :



Et elle raccrocha. Je restai un moment songeur, allongé dans mon lit. Mes pensées étaient touffues. Je revoyais la silhouette de cette Karine et essayais de l’imaginer dans une tenue de ville. Je revoyais ma chef dont les derniers mots et intonations me firent réfléchir au fait que je ne l’avais jamais vue qu’en uniforme et que nos échanges verbaux n’avaient été que professionnels et impersonnels. Mon esprit essayait de les imaginer côte à côte et en tenue féminine et même nues. Laquelle serait la mieux ?


À cette pensée lubrique mon sexe me fit sentir sa présence. L’idée d’une partie à trois avec ces deux femmes m’effleura et me fit fantasmer. Ma chef est une grande femme, charpentée, à la poitrine lourde, au visage ovale que je n’ai jamais vu maquillé mais que je me mettais à imaginer avec un maquillage qui le mettrait en valeur. Je la rapprochais du corps mince et apparemment fragile de Karine et mon imagination les faisait se coller l’une à l’autre, se caresser timidement puis avec de plus en plus d’assurance à mesure que le plaisir se répandait en elles.


Ma main caressait ma hampe maintenant tendue et sensible au rythme des coups de langue que les deux femmes se donnaient dans leurs chattes respectives allongées en 69 dans mon imagination, les yeux fermés et tournés vers ce spectacle virtuel. J’allais arriver au point de non retour quand à nouveau la sonnerie du téléphone m’éjecta de mon fantasme.



Je n’ai pas eu le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle avait raccroché. Mais il valait mieux pour elle car je l’aurais sans doute insultée pour m’avoir brusquement interrompu dans mon délire. Mais finalement de bonne humeur, je m’apaisai rapidement et passai dans la salle de bain. Avant de déjeuner je donnai un coup de fil à Chantal, ma petite amie du moment pour lui expliquer que je n’étais plus libre et m’en excuser. Je dus toutefois lui préciser que c’était pour raison de travail car je l’ai sentie inquiète.


À 8 h 50 je me suis présenté au bureau de ma chef. Elle m’a regardé puis m’a dit :



Je ne pouvais tout de même pas lui dire que l’image de la scène que mon imagination lubrique m’avait procuré quelques heures auparavant venait de repasser devant mes yeux en la voyant lorsque j’ai pénétré dans son bureau. Une collègue amena Karine que je vis pour la première fois en tenue de ville. Un jean, un tee-shirt blanc et un blouson en faux cuir. Son visage était inexpressif. Son bonjour également.



Le visage de Karine marqua un grand point d’exclamation



Je n’en revenais pas de la façon dont ma chef avait présenté l’affaire, me donnant le beau rôle, celui du chevalier accourant pour sauver la princesse en danger. Le visage de Karine est passé de la plus grande stupeur à un regard de reconnaissance où un petit sourire fit son apparition



Un petit silence gêné s’en suivit qu’interrompit ma collègue par un – « bon, moi, je peux repartir ? » – assez brutal.

Ma moto est puissante mais c’est une moto routière. Elle est relativement confortable mais le passager est assez relevé à l’arrière et pour son confort et la stabilité de l’engin, il est préférable que ce dernier se colle contre le conducteur et se stabilise bien en l’entourant de ses bras. Pour respecter un minimum de sécurité pénitentiaire, une fois juchés tous deux sur la machine et ses bras m’entourant, je passai les menottes aux poignets de ma passagère tout en m’excusant d’être obligé de le faire.



Nous voilà partis pour Montpellier. Il est 9 h, l’audience est à 11 h, nous avons de la marge. Pas besoin de rouler très vite. Il fait beau, la température indiquée sur le cadran est déjà de 24°. Je sens le corps de ma passagère collé à mon dos et ses bras qui entourent mes hanches. Ses mains menottées sont à hauteur de ma ceinture, serrées l’une contre l’autre. Pour nous distraire un peu, j’ai allumé la radio et Radio Nostalgie nous diffuse des chansons françaises. Le trafic est normal pour la saison et je rêvasse aux prochaines vacances. Où et avec qui je pourrais bien les passer ?


Nous venions de passer Narbonne quand je me rendis compte que ma passagère accompagnait le rythme des chansons avec ses doigts sur ma braguette. Mais sous ma braguette, il y avait ma queue qui commençait à apprécier ces tapotements. Réveillé de mes songes je me posai la question de l’innocence de cette gestuelle. Est-elle complètement prise dans sa musique et ne se rend-elle pas compte de l’endroit où tapent ses doigts ou en est-elle consciente et le fait-elle volontairement ?



Je restais perplexe devant cette réponse qui me posait la question de savoir si j’appréciais la musique ou ce qui l’accompagnait. Je n’étais pas plus renseigné que quelques secondes auparavant. Je décidai donc une réponse neutre.



Ma tranquillité était finie. Je ne rêvais plus aux plages paradisiaques ou aux pistes de ski. Toute mon attention se trouvait prisonnière de ce qui se passait au niveau de ma braguette. Le rythme musical des tubes diffusés s’étant accéléré, les tapotements s’accélérèrent et s’accentuèrent. Je sentais mon membre grossir malgré mes efforts pour le contenir. Je n’arrivais pas à prendre la décision de lui signaler qu’il fallait qu’elle cesse de battre la mesure car je trouvais la situation insolite et finalement pas si désagréable. Arrivés à hauteur de Béziers ma queue me faisait mal d’avoir pris tout son volume et d’être enfermée. Il était impossible que Karine ne se rende pas compte de la situation. Ses doigts ne pouvaient être insensibles. J’allais lui demander d’arrêter d’accompagner la musique quand mes écouteurs me transmirent un :



Et avant que j’aie pu émettre une réponse, j’ai senti ses doigts qui descendaient la fermeture Éclair de mon jean et extirpaient habillement ma queue du carcan du slip. Cette dernière poussait un ouf de soulagement et se déploya largement entre les doigts de sa libératrice. De vrais doigts de fée qui la caressaient, la flattaient, la masturbaient avec douceur et compétence.


Pris dans l’engrenage de la situation insolite, du plaisir qui montait entre mes cuisses et le besoin de rester concentré sur la conduite de la moto, je ne pouvais émettre une parole, d’autant que ma jouissance que je ne maîtrisais plus me fit éjaculer en un long jet qui se répandit sur le réservoir en partie mais, rabattu par l’air de la vitesse, sur mon pantalon également et les mains de ma tortionnaire.



Tout en m’efforçant de rester concentré sur la conduite de mon engin, j’essayais d’émerger de mon plaisir et de reprendre les choses en main. Ce qui me fit sourire intérieurement car les choses, c’est Karine qui les avait en main. J’hésitai entre lui reprocher son initiative et lui dire combien son attitude était condamnable, et ignorer la bien-pensance et entrer dans le jeu. À la vue d’une aire d’autoroute qui se présentait devant moi, je pris ma décision. J’obliquai à droite et allai me garer derrière un bosquet d’arbustes, un endroit désert d’où nous étions invisibles d’éventuels regards. Pour pouvoir descendre de la moto, je dus enlever les menottes des mains de ma prisonnière qui se frotta légèrement les poignets tout en plongeant son regard dans le mien et se mettant lentement à genoux elle se saisit de ma queue qui pendait à travers l’ouverture de la braguette.



Et avant que j’aie pu protester – mais en avais-je réellement envie ? – elle avait enfourné mon membre ramolli dans une bouche dont je n’avais pas su voir la beauté et les capacités jusqu’à présent. Mais à ce moment j’en réalisais toutes les qualités à la rapidité avec laquelle elle obtint que ma hampe, en quelques succions et enveloppements de sa langue, reprenne une raideur exemplaire. Tandis qu’une de ses mains pénétrait dans mon entrejambe et pétrissait bourses et testicules, sa bouche en aspirations et refoulements me procurait un plaisir si intense qu’il me faisait oublier l’environnement dans lequel nous nous trouvions et la situation très insolite d’un gardien se faisant faire une pipe par sa prisonnière. Je dirais même que cela donnait du piquant à la chose et j’éjaculai sans retenue dans la gorge accueillante, un grand frisson s’étant emparé de moi, accompagné d’un léger éblouissement qui me fit m’appuyer au guidon de la moto. Imperturbable, Karine avala mon foutre avec un air de délectation et de sa langue me nettoya le sexe du gland à la racine.



Que voulez-vous dire après ces paroles ? Tout ce que j’ai trouvé à dire c’est « merci » et, mettant mes mains derrière sa nuque je plaquai mes lèvres contre les siennes, forçant le passage, bien mal défendu il est vrai, de sa langue. Elle répondit avec fougue à mes assauts et je dus faire appel à toute ma raison pour que nous arrêtions nos activités amoureuses avant que quelqu’un nous découvre ou que nous prenions du retard sur l’horaire.


Arrivés au tribunal avec juste un petit quart d’heure d’avance, nous y avons retrouvé son avocat Me Mikalo. L’arrivée de sa cliente à moto lui fit prendre un air complètement ahuri. Mes explications l’étonnèrent mais il ne fit aucun commentaire. Le procès se déroula bien, Me Mikalo ayant convaincu les jurés que sa cliente n’avait pas volontairement tué son compagnon mais ne faisait que se défendre, le coup mortel n’étant qu’accidentel. Le verdict fut assez clément. Karine écopa d’une peine de prison égale au temps qu’elle avait passé en détention provisoire. Elle ressortit donc libre.


Il était 18 h quand nous avons repris la route de retour, les mains de Karine libérées autour de ma taille. Arrivés à la maison d’arrêt de Perpignan, nous avons retrouvé ma chef qui s’est réjouie du verdict et qui a signé immédiatement le bon de sortie.



Je quittai le bureau à la suite de Karine qui déjà s’éloignait, portant son sac de sport ne contenant que quelques affaires personnelles. La porte de sortie de l’établissement passée je la rattrapai et lui saisissant le bras la fit se tourner vers moi.



Karine me fit un grand sourire et me dit :



Nous avons dégusté huîtres et magret de canard à la brasserie « Le Vienne » sans avoir oublié de nous faire servir une coupe de champagne en apéritif. Nous sommes rentrés chez moi mais dès le seuil de la porte franchi, Karine s’est collée à moi, ses lèvres ouvertes contre les miennes sa langue dans ma bouche, en explorant tous les recoins et son pubis contre le mien se mit à onduler. Ma queue frottée ainsi commença à se développer et à durcir. Une main de Karine vint la tester à travers le pantalon.



Tandis qu’elle tenait mon membre raide dans sa main je nous amenai dans ma chambre. Le lit était défait, mes affaires en désordre.



Et tout en prenant ma queue dans sa bouche elle se déshabilla prestement, balançant ses fringues autour d’elle, ajoutant au désordre. Elle m’apparut alors nue. Elle était plus belle que ce que j’avais pu imaginer à travers ses vêtements. Des seins de taille moyenne mais fermes, aux pointes déjà dressées, dénotant son excitation, un ventre plat et un pubis aux fins poils taillés en triangle, de grandes lèvres surmontées d’un appendice clitoridien à la longue hampe cachée sous un repli de peau, des cuisses musclées, des… Je ne pus continuer de faire toute la découverte, mon désir devenant trop fort et le sien également nous nous sommes écroulés sur le lit et mon membre tel un glaive pénétra dans ce con si appétissant et déjà si humide qu’il s’y enfonça sans résistance. Nos bassins, avides de plaisir et de jouissance, se donnèrent l’assaut à un rythme de plus en plus rapide, nos bouches collées l’une à l’autre, nos langues y jouant la sarabande.


L’orgasme nous posséda en même temps alors que nos corps s’affrontaient de plus en plus fort pour que ma queue pénètre de plus en plus loin et que son ventre se sente de plus en plus plein. Nos gémissements puis notre cri emplirent la chambre. Nos corps, après quelques soubresauts retombèrent l’un sur l’autre. Les battements de nos cœurs se calmèrent lentement. Nous avons apprécié dans le silence ce moment magique qui suit l’apothéose de l’orgasme vécu en même temps et pour la première fois. L’excitation avait été si intense et nos énergies tant sollicitées que nous sombrâmes dans un profond sommeil réparateur.

Le lendemain matin je fus réveillé par une bonne odeur de café.



Après ce bon café nos mains se mirent à explorer nos corps. Nous nous caressions mutuellement évitant nos sexes pour que le désir de fusion ne vienne pas trop vite. Nous avions le temps. La veille au soir, cela avait été comme une explosion soudaine. Nous voulions maintenant laisser le désir venir lentement par l’exploration de nos corps, en repérer les courbes du bout de nos doigts, de notre langue, gardant pour la fin les morceaux de choix, nos sexes devenus intenables de désir, de besoin d’une nouvelle jouissance, d’un nouvel orgasme qui nous anéantirait, nous enverrait dans le monde des petites morts.


Nous prîmes toute la matinée à jouir ensemble, à nous faire jouir l’un après l’autre. Ce fut un festival comme je n’en avais pas vécu depuis longtemps. Pour refaire nos forces nous allâmes au restaurant de la boucherie « Parré » déguster un bon tartare de blonde d’aquitaine arrosé d’un collioure rouge.


De retour chez moi, nous nous allongeâmes côte à côte, nus sur le lit, pour une petite sieste, nos mains respectives posées sagement sur le sexe de l’autre. Moment extraordinaire que ce repos en symbiose de nos corps et de nos sentiments. Nous avions échangé peu de paroles personnelles depuis notre rencontre, laissant nos corps, nos instincts seuls nous guider. Les mots d’amour que l’on peut émettre dans la fougue de l’acte d’amour charnel n’étant pas nécessairement la représentation des vrais sentiments. Ils font partie de l’acte mais n’en sont pas toujours l’essence. Ce sont dans ces moments de calme des corps que l’on peut vraiment ressentir la force des vrais sentiments et les exprimer dans leur valeur réelle. Les exprimer ou même n’en rien dire, laissant le fluide de l’amour vrai nous envahir.


Après deux heures de calme nos mains nous démangèrent et nos doigts commencèrent à caresser, tripoter, taquiner les chairs sur lesquelles ils reposaient. Le désir s’empara à nouveau de nos sexes. Ma queue se redressait entre les doigts de Karine tandis que les miens sentaient enfler les grandes lèvres de sa chatte et la mouille poindre. Sans nous consulter nos corps se firent face et nos sexes fusionnèrent. Sans empressement, avec seulement de la profondeur, nous fîmes monter le point de non-retour. Nous éclatâmes ensemble dans une jouissance voulue douce pour que s’exprime plus facilement l’amour sentiment au détriment de l’amour bestial. Après le temps de récupération, l’un des meilleurs moments de l’amour, je me permis de poser une question à Karine :



Il y eu quelques secondes de silence où je ressentis l’embarras qu’éprouvait Karine à répondre à ma question.




  • — Et d’ailleurs, lui fis-je remarquer, je n’en connais toujours pas la cause.
  • — C’est bien simple, me dit-elle, la fille qui vous a agressée était jalouse parce que vous aidiez son amie. Elles sont, dirons-nous, en couple. J’ai bien peur qu’il y ait encore des problèmes, car cette fille est particulièrement jalouse et par là violente. Écoutez, me dit-elle, en s’approchant de moi, n’ayez pas peur, je peux vous en protéger.


J’avoue que je ne comprenais pas trop ce qu’elle voulait me dire. Mais je n’ai pas tardé à le savoir.



  • — Il est en mon pouvoir de vous éloigner d’elle. Je vous trouve ravissante malgré la tenue et votre caractère me plaît, poursuivit-elle, en passant une main sur mon visage.




  • — On ne peut faire plus maintenant. Ce soir après le couvre-feu, je viendrai te chercher.



Je dois dire, pour être honnête, que finalement je trouvais que j’aurais pu tomber sur pire et, à force d’y penser, d’imaginer son anatomie, de me représenter ses seins qui visiblement semblaient assez conséquents, d’essayer de deviner comment pouvait être sa chatte, rasée ? Poilue ? Les grandes lèvres minces très brunes et pendantes ou charnues donnant à son con une allure d’abricot ? Et son clito, était-il long et facile à sucer ou émergeait-il à peine de son antre et ne pouvait-il recevoir que la caresse d’une langue ?

À force de repasser ses images, filles de mon imagination, devant mes yeux clos, mon corps s’est excité, ma chatte se mit à suinter, des fourmillements envahirent la profondeur de mon con et je me suis retrouvé me branlant le bouton jusqu’à jouir au moment où, dans mon imagination, ma langue branlant celui d’Anémone lui faisait pousser des gémissements qui augmentaient mon désir.

Excuse-moi de te donner tous ces détails mais il faut que tu puisses comprendre quel était exactement mon état d’esprit. Dans le bureau, Anémone m’a d’abord longuement embrassée, sa langue quêtant la mienne qui ne mit pas longtemps à lui rendre la pareille, ses mains pétrissant mes seins nus sous la tunique, commençant à réveiller un désir nouveau pour moi.



  • — C’est la première fois ? me dit-elle interrogative…
  • — J’avoue que oui.
  • — N’aie pas peur, je vais être douce, j’adore les premières fois.


Et elle se mit à me déshabiller tandis qu’elle-même quittait ses vêtements dans la foulée. J’étais curieuse de voir comment elle était faite, si mon imagination avait vu juste. Ses seins m’apparurent en premier, lourds, aux aréoles larges et brunes, mais à la fois souples et fermes sous mes doigts qui instinctivement vinrent en prendre possession. Son ventre au léger bombé était doux et son pubis aux poils soyeux et taillés en flamme présentait un con très haut aux grandes lèvres brunes et pendantes avec pour particularité d’être surmonté d’un clitoris qui sortait déjà d’un bon centimètre de sa capuche et laissait deviner une hampe sous-jacente importante. La vue de ce grand clito, je dois t’avouer ma surprise, mais va savoir pourquoi, m’a fait saliver et sans réfléchir plus longtemps j’ai poussé Anémone, dos contre le bureau et, m’agenouillant, j’ai fourré ma tête entre ses cuisses et j’ai sucé avec délectation cet appendice qui sous mes aspirations grandit encore me permettant de le triturer de mes dents protégée tout de même de mes lèvres, ce qui fit pousser d’énormes gémissements à sa propriétaire. Anémone jouit en peu de temps et avant que je me rende compte de son état réel.



  • — Pour une débutante tu te débrouilles pas mal me dit-elle, sortant de son extase. À mon tour de te faire plaisir.


Et, débarrassant le bureau de la paperasse qui l’encombrait, elle le recouvrit d’un plaid qui se trouvait dans un placard.



  • — Allonge-toi et laisse-toi faire, me dit-elle.


Je m’allongeai. Elle se pencha sur moi et me caressa le bout des seins et les aréoles du bout de sa langue tandis que ses doigts caressaient mon pubis, mes grandes lèvres, et titillaient mon clito. Quelques petites minutes de ce jeu suffirent pour qu’elle sente mon désir grimper et, écartant mes jambes, elle vint positionner sa tête entre mes cuisses. Je sentais sa langue qui parcourait tout mon espace entre le trou de mon anus et mon pubis. Ma mouille se mêlait à sa salive. Le bout de sa langue pénétrait dans mon vagin ce qui en réaction me faisait porter mon bassin en avant pour qu’il rentre plus profond. Quand sa langue concentra son effort sur mon bouton et que deux doigts vinrent envahir ma grotte y caressant la voûte supérieure si sensible, j’ai commencé à perdre pied, ne pouvant retenir mes gémissements et les petits cris que le passage de sa langue sur mon bouton provoquait. Elle savait me maintenir au bord du cratère à la limite de la fournaise, ralentissant les mouvements chaque fois que j’allais y tomber. Je finis par la supplier de ne plus arrêter ma chute. Elle décida de m’achever et, ne ralentissant pas ses caresses, j’explosai en mille étoiles. Je n’aurais jamais pensé que cette jouissance pût être aussi puissante.

Elle me raccompagna dans ma cellule où maintenant j’étais seule, elle avait fait déménager ma codétenue dans une autre cellule. Et c’est ainsi que plusieurs fois par semaine nous nous retrouvions soit dans ma cellule, soit dans son bureau.


À ce moment de ses explications, Karine s’arrêta de parler. J’étais dans un état incertain entre la déception que la femme que je commençais à aimer puisse prendre si ouvertement du plaisir avec une autre femme et l’excitation que ce récit détaillé de leurs ébats avait provoqué en moi. Karine n’eut aucun mal à observer mon visage fermé et ma queue qui se trouvait en pleine turgescence. Au vu de ce qu’elle voyait elle prit l’initiative de m’embrasser avec tendresse et se saisissant de ma hampe tendue, de la branler doucement. Ma tension intérieure se relâcha et je m’abandonnai aux doigts de ma bienfaitrice, renvoyant à plus tard toute autre considération.