n° 18257 | Fiche technique | 21436 caractères | 21436Temps de lecture estimé : 13 mn | 10/02/18 |
Résumé: Paul, gardien de prison, et Karine, prisonnière libérée, vivent ensemble mais doivent assumer la liaison que Karine a eu avec Anémone, la chef gardienne. | ||||
Critères: fh ff ffh collègues amour voir ffontaine cunnilingu pénétratio -couple+f -fhomo -ffontaine | ||||
Auteur : P.R. De Montels (Suite de la liaison entre Paul et son ancienne prisonnière) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Jour d'audience au tribunal Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé du chapitre précédent : « Jour d’audience au tribunal »
Paul est gardien de prison à Perpignan. À la demande expresse de sa chef, il amène avec sa moto une détenue, Karine, à l’audience de son procès à Montpellier. Pour le remercier, Karine, lui fait une gâterie. Une idylle débute alors que Karine a été libérée et se retrouve chez Paul.
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Au deuxième jour de son congé, exceptionnellement accordé par sa chef, Anémone, Paul dut affronter une réalité. Chantal, sa petite amie, inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles ces deux derniers jours, l’appela au téléphone afin de lui dire qu’elle allait passer. Dans l’euphorie des ébats avec Karine, Paul avait complètement oublié l’existence de Chantal. Et maintenant, cette dernière attendait de sa part qu’il lui dise de débarquer rapidement chez lui. Dans sa tête, c’était un peu la panique. Pour parer au plus pressé, il prétexta qu’il devait quitter son appartement dans les minutes suivantes pour faire des démarches administratives, qu’il la rappellerait plus tard.
Karine qui se trouvait près de Paul lui proposa qu’elle quitte l’appartement.
Karine n’insista pas. En fin d’après-midi, Paul et Chantal se retrouvèrent chez elle. Malgré son aplomb apparent, il eut un peu de mal à s’expliquer, mais Chantal comprit rapidement qu’il voulait la quitter pour une autre. Elle ne lui laissa pas deviner ses sentiments réels, elle était dans l’indécision de savoir si cela la peinait ou lui était indifférent. Elle s’approcha de lui, prit sa main et l’entraîna vers sa chambre.
Et saisissant à pleine main, à travers le pantalon, les couilles de Paul elle l’entraîna vers le lit. Pris un peu au dépourvu par cette réaction, il avait plutôt imaginé une scène avec des cris et des pleurs, il ne résista pas et même il s’aperçut que sa queue appréciait le rude traitement que la main de Chantal lui faisait subir. Au lieu de se rétrécir de peur, elle enflait à l’idée de nouvelles réjouissances, un peu de rudesse serait peut-être une nouveauté intéressante !
Et il ne fut pas déçu pour ce qui fut de la rudesse. Chantal semblait déchaînée. Elle le déshabilla sans ménagement, tout en continuant à maltraiter sa queue qui maintenant montrait une fière raideur. De ses doigts et de sa bouche, elle lui faisait subir un traitement de choc, alternant serrements, torsions, pincements, mordillage. Chantal voyait bien que sa nouvelle façon de faire plaisait à Paul aussi, s’étant prestement mise nue, elle lui interdit de la toucher alors que ce dernier avançait ses mains pour lui caresser les seins qu’elle tendait en avant, fermes et provocateurs.
Paul qui se sentait penaud d’avoir initié leur rupture, se laissait faire, n’osait protester aux gestes rudes, parfois douloureux, que lui infligeait sa partenaire. Mais il était étonné que sa rébellion ne soit pas à l’ordre du jour et de découvrir que cette façon d’être traité pouvait lui plaire. En tout cas, sa queue appréciait et ne débandait pas, semblant espérer et rechercher de plus en plus de rudesse. Plusieurs fois, il fut sur le point d’éjaculer sous la morsure de sa hampe. Mais sadique, sa tortionnaire desserrait les dents, retardant la montée de son jus. Elle alla même jusqu’à lui taper avec vigueur sur les fesses, y laissant des marques rouges. Elle lui enfonça deux doigts dans le fondement en le traitant de « pédé » « hé, tu aimes ça, je vois… » et de le branler d’une main tandis que les doigts de son autre main allaient et venaient dans son cul.
Paul n’en revenait pas d’accepter ces traitements et d’y trouver un nouveau plaisir. Il se laissait faire, subissait sans révolte, prenait son pied. Elle finit par le faire allonger sur le lit et se positionnant face à lui, elle s’accroupit et planta d’un coup la queue raide dans sa chatte qui dégoulinait d’une abondante mouille. Elle chevaucha ce cheval docile, le fessant de ses mains au rythme de sa cavalcade. Paul éprouvait un mélange de douleur et de plaisir. Au moment où un étau de chair se resserrait autour de sa hampe douloureuse qui éjectait son venin, Chantal poussa un cri et s’affala sur lui. Ils restèrent ainsi un moment, l’un sur l’autre, sa queue encore plantée dans le con de Chantal qui laissait s’échapper de plus en plus de foutre et de mouille mélangés, à mesure que son membre ramollissait.
Ayant repris son souffle après ces quelques minutes de calme, elle se leva brusquement et dit à Paul :
Elle partit s’enfermer dans la salle de bain. Paul entendit couler la douche. Prenait-elle réellement la douche ou avait-elle ouvert le robinet pour que le bruit de l’eau qui s’écoule masque le bruit de ses pleurs ? Il préféra ignorer la réponse et s’éclipsa rapidement un peu honteux de cet abandon, mais aussi pas trop déçu de la manière dont la rupture s’était effectuée.
Rentré chez lui, Karine eut la délicatesse de ne pas lui demander comment cela s’était passé. Il lui en sut gré, car il se voyait mal lui raconter l’entrevue. Il en fut tellement heureux qu’il se détendit au point que son cerveau lui remit la scène en mémoire et qu’il se mit à bander. L’œil vif de Karine ne manqua pas de remarquer la bosse de sa braguette. Et prenant cette attitude pour le contentement de la retrouver, elle s’approcha de lui et tout en le bécotant, elle glissa sa main dans l’entrebâillement de la fermeture éclair qu’elle venait de descendre et lui caressa les bourses, faisant pointer, au dehors des tissus un fier gland au bout d’une hampe déjà raide.
Paul se laissa faire encore une fois, mais cette fois-ci ce fut tout en caresses et douceur. Il se dit que cette alternance de rudesse et de douceur était comme un chaud et froid, on pouvait éventuellement apprécier.
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Les deux journées de repos étant terminées, le lendemain matin il se présenta au travail à l’heure habituelle. Accrochée à la porte de son vestiaire, une note lui demandait de se présenter dans la journée au bureau de la chef. Il s’y rendit durant la petite pause d’après déjeuner. Anémone l’accueillit avec amabilité, mais Paul discerna, dans cet accueil une certaine gêne.
Paul se devait de réfléchir vite pour donner une réponse. Répondre qu’il ne savait pas ce qu’elle était devenue ne lui plaisait guère, n’ayant pas trop l’habitude de mentir, mais dire la vérité, sachant les relations antérieures entre Karine et Anémone, pouvait amener de l’animosité à son encontre de la part de cette dernière. Il choisit de dire la vérité, mais seulement en partie.
Il n’échappa pas à Paul que le visage de sa chef avait marqué de la satisfaction quand il avait dit que sa protégée allait bien, mais qu’il s’était rembruni au signalement qu’elle logeait chez lui. Toutefois, elle reprit un air détendu et amical pour proposer :
Quand Paul rentra chez lui, il trouva Karine qui cuisinait un bœuf en daube. Il lui fit part de la conversation avec Anémone. Karine l’écouta sans l’interrompre puis lui dit :
Paul ne fut pas pris au dépourvu par ces paroles, car il avait eu le temps de penser à cette conversation tout l’après-midi. Il s’attendait à cette réaction de Karine et son esprit avait fonctionné dans ce sens. Il en était arrivé à la conclusion que pour lui, pour son travail, il était préférable qu’ils donnent une réponse positive. Et il avait espéré que la réponse de Karine soit également dans ce sens. Bien sûr, il ne s’était pas caché qu’il y avait le danger – mais au fait, est-ce un vrai danger ? Ou peut-être une opportunité ? – qu’Anémone veuille renouer des comportements intimes avec son ancienne détenue. Quelle serait alors sa place ? Et en aurait-il une ? Cette incertitude dont il pouvait entrevoir des aspects ludiques dans l’avenir n’était pas, au fond, pour lui déplaire. Les fantasmes sont toujours possibles !
Le samedi soir, Paul et Karine se présentèrent à 20 h au domicile d’Anémone, une petite maison entourée d’un jardin très fleuri en ce début d’été, dans un lotissement relativement résidentiel à la périphérie de la ville. Anémone leur ouvrit la porte, habillée d’une courte jupe beige et d’un chemisier blanc à la large échancrure, laissant apparaître plus que deviner une généreuse poitrine rehaussée par un soutien-gorge qui la mettait en valeur.
Paul fut surpris de voir sa chef sous un nouveau jour, celui d’une tenue de ville, et en un clin d’œil, il admira les jambes bien galbées que la courte jupe ne cachait pas, la poitrine forte et provocante et un visage que le maquillage et un grand sourire adoucissaient sous de beaux cheveux blonds qui tombaient à mi-épaules. Il ne put se retenir de sourire à l’idée que la vue de cette personne au travail lui faisait penser à une grande jument alors qu’à cet instant il pensait plutôt à une pouliche.
L’accueil d’Anémone fut chaleureux. Elle tint à ce qu’ils s’embrassent – nous sommes ici dans le privé – précisa-t-elle à l’encontre de Paul qui nota que la bise à Karine était plus appuyée que ne le veut la norme politesse. Paul fut chargé d’ouvrir et de servir la bouteille de champagne qui rafraîchissait dans un seau rempli de glaçons.
La conversation durant l’apéritif puis le repas débattit de divers sujets d’actualité sans importance. Il fut aussi question de l’avenir de Karine qui devrait chercher du travail dans le cadre de sa compétence, l’esthétique. Des possibilités de locations pour se loger. Autant la conversation était simple et détendue sur la plupart des sujets, autant une certaine gêne pouvait se faire sentir quand il s’agissait de l’avenir de Karine. Anémone semblait gênée de poser les questions tandis que Paul et Karine restaient relativement évasifs dans leurs réponses. Quoi qu’il en soit, après le champagne dont la bouteille fut finie, après le blanc qui accompagna le plat de poisson et le rouge pour le fromage, l’ambiance était très détendue et les blagues fusaient. Au café qu’elle proposa d’accompagner d’un petit verre de fine champagne, Anémone actionna le bouton du lecteur de CD et une musique douce envahit le salon. Anémone et Karine étaient installées côte à côte sur le confortable canapé tandis que Paul occupait le fauteuil en face d’elles. La conversation s’éternisait. Une atmosphère curieuse envahissait lentement le salon. Chacun avait l’impression qu’il fallait que maintenant il se passe quelque chose, mais quoi ? Et quand ?
Le lecteur de CD changea de disque et une musique rythmée et doucereuse remplit la pièce. Paul sirotait sa fine, les yeux dans le vague. La main d’Anémone vint se poser sur la cuisse nue de Karine à la limite du short et se tournant, ses lèvres vinrent se poser sur les siennes, sa langue s’efforçant de se faire un passage. Les lèvres de Karine s’entrouvrirent, les langues s’emmêlèrent, la main passa sous le short et remonta le long de la cuisse, atteignant l’entrejambe puis les lèvres libres de toute protection. Quand les doigts effleurèrent le bouton, le corps de Karine glissa en avant afin que la main, les doigts aient un meilleur accès à son intimité. Paul remarqua de suite l’attitude de ses deux compagnes. Il ne bougea pas et observa, les yeux mi-clos, comme s’il méditait.
Maintenant Anémone délestait Karine de son short et, à genoux à ses pieds, lui faisait minette, tandis que les mains, passées dans l’échancrure de son chemisier, cette dernière lui pétrissait les seins. Les gémissements de Karine se mêlaient aux chuintements qui s’échappaient de son con, la bouche d’Anémone l’aspirant et le refoulant. Le corps de Karine finit de se cambrer, tel un arc, quand l’orgasme l’envahit. Anémone profita de ce moment de petite mort de sa partenaire pour quitter ses vêtements. Les yeux mi-clos de Paul virent alors ce que Karine lui avait décrit.
Anémone était une très belle femme, d’où perçait la sensualité et la vue de son con aux grandes lèvres brunes et pendantes, surmontées d’un énorme clitoris qui pointait au-delà de ses chairs protectrices lui amena une trique énorme. Il ne résista pas à ouvrir sa braguette pour donner un peu de place à son membre. Le geste n’échappa pas à Anémone qui vint vers lui et s’agenouillant, prit la hampe dans sa bouche et de sa langue en excitait le gland, tout en tenant son regard plongé dans celui de Paul pour deviner ses réactions.
Paul, ne cherchant pas à comprendre, ferma les yeux et s’abandonna au plaisir que cette bouche avide et douce lui procurait. Il était proche de la jouissance quand Anémone arrêta de le sucer et lui signifia de se lever et de venir s’allonger sur le canapé. Un coup d’œil à Karine fit comprendre à cette dernière ce qu’elle devait faire. Karine prit position entre les cuisses de son amant et prit son sexe rouge et turgescent en bouche. Anémone vint s’agenouiller au-dessus de la tête de Paul et présenta à ce dernier une vulve suintante déjà d’une mouille abondante. Mais ce qui excita le plus Paul c’est de retrouver un clito énorme tel un mini pénis qu’il pouvait sucer et faire rouler entre ses lèvres. Il n’arrivait pas à savoir si le plaisir qu’il éprouvait venait de la bouche de Karine qui œuvrait délicatement sur son sexe ou de sa propre bouche qui jouait avec un clitoris hors norme.
Il ne tarda pas à éclater, envoyant un puissant jet de foutre dans le fond de la gorge de celle qui jouait avec sa queue, tandis que les gémissements de celle qui l’étouffait presque de son vaste con se transformaient en un cri et que sa bouche se retrouva emplie et son visage noyé d’un liquide chaud et sans goût. Elle m’a pissé dessus ! fut sa première pensée, mais il lui revint vite en mémoire ce qu’il avait lu sur les femmes-fontaines et d’en faire à ce moment l’expérience lui procura une telle satisfaction qu’un nouveau éjaculât sortit de sa queue et vint inonder le visage de Karine qui finissait à peine d’avaler le jet précédent.
Anémone, en maîtresse de maison, proposa un café, mais auparavant fit déshabiller Paul et l’amena à la salle de bain pour qu’il se débarbouille un peu le visage et la queue poisseuse de foutre et de salive. Mais c’est de sa langue qu’elle le nettoya avant de plaquer sa bouche contre la sienne et de quémander un long baiser où sa langue traduisit tout le plaisir qu’elle y prenait. Dans le miroir, Paul aperçut Karine qui les observait. Il craignit sa réaction. Mais elle souriait et vint vers eux et s’interposant entre eux se mit à chercher alternativement la bouche de l’un puis de l’autre.
La soirée s’éternisa encore un peu. Nus, à deux ou à trois ils se caressèrent mutuellement, se faisant jouir pour le seul plaisir de leurs mains ou de leur langue sur leurs diverses parties du corps. Enfin, las et repus, ils se couchèrent tous les trois dans le lit d’Anémone. Paul, entre les deux femmes, chacune de ses mains posée sur leur sexe, un doigt à l’intérieur du vagin, tandis que les mains féminines se partageaient sa queue.
La nuit fut calme et, au lever, après un copieux petit déjeuner, Paul commença à se poser des questions : Quelle allait être la suite ? On oubliait tout, comme si de rien n’était ? Ou allait-on se diriger vers un couple à trois ? De quoi avait-il envie lui-même ? Karine lui plaisait beaucoup et il sentait que des sentiments profonds commençaient à l’habiter, mais il venait de découvrir une Anémone si différente dans le privé et si sensuelle qu’il espérait, dans son for intérieur pouvoir encore profiter de son corps et ses particularités. Mais Karine semblait aussi l’apprécier beaucoup ce qui lui faisait penser qu’elle aurait du mal à faire un choix, si choix il devait y avoir, entre lui et elle.
D’ailleurs l’attitude des deux femmes était en accord avec la sienne. Des sourires, des paroles échangées banales. Mais il était évident que les esprits étaient ailleurs qu’à une conversation conventionnelle. Sentant qu’il fallait crever l’abcès, Paul se décida à prendre la parole :
Karine et Anémone se regardèrent et leur regard marqua la perplexité. Paul rajouta alors devant leur silence :
Et d’ajouter dans les secondes suivantes :
Les deux femmes se lancèrent un regard complice et se précipitèrent sur Paul pour l’embrasser en signe d’assentiment à sa proposition.
Janvier 2018