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n° 18314Fiche technique30560 caractères30560
Temps de lecture estimé : 18 mn
31/03/18
Résumé:  Tel est pris... mais est-il vraiment question de prendre ?
Critères:  ffh fsoumise hsoumis fdomine cunnilingu anulingus hgode gifle fouetfesse init
Auteur : Teddy75      Envoi mini-message

Série : Amina

Chapitre 02 / 02
Soirée chez Alexandre

Résumé de l’épisode précédent : Rencontre au cabinet


Amina est en stage au cabinet d’avocats EMP dans une grande ville de province. Elle se présente sous les apparences d’une jeune femme réservée, un peu timide et travailleuse. Mais elle développe secrètement un goût pour la domination et affine son art soit avec des femmes, soit avec des hommes, de préférence socialement en situation de pouvoir. Au cabinet, elle côtoie Audrey, assistante qui se lie avec elle et lui confie son fantasme d’expérimenter la soumission, et Alexandre, associé quadragénaire brillant et sûr de lui. Après un afterwork où le trio s’est rapproché, Alexandre a convié les deux jeunes femmes à son domicile. Sous l’impulsion d’Audrey, la soirée dérape, et Amina commence à la rudoyer avec son plus grand consentement ; Alexandre savoure le spectacle avant de devenir lui aussi acteur.



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Alexandre est aux premières loges et, s’il doit retirer ses mains pour laisser Amina achever sa flexion jusqu’à atteindre le visage d’Audrey, reste à proximité pour ne pas perdre une miette du spectacle lorsque la bouche de la jeune femme blonde se trouve enfouie dans le tissu de dentelle rouge ; il n’est pas même surpris, et savoure simplement la scène. Il est partagé entre l’excitation qui le gagne et son souci de ne pas perdre le contrôle de la situation : les deux jeunes femmes qui se donnent l’une à l’autre sont l’une salariée et l’autre stagiaire à son cabinet, et il sait qu’il entre dans une zone à risques… Mais l’euphorie du moment conjuguée à son assurance foncière le convainquent de laisser se poursuivre la soirée dans un dérapage qu’il pense contrôler.


En imprimant de légers mouvements d’avant en arrière, Amina produit sur son intimité un délicieux frottement qui ne tarde pas à humidifier son entrejambe. Elle laisse à Audrey de courtes pauses pour qu’elle puisse reprendre son souffle. Audrey sent une double excitation la gagner ; elle ose enfin franchir le pas de se laisser dominer, et elle a choisi pour cela une jeune femme en qui elle a confiance. Elle sait également que le spectacle doit être très troublant pour Alexandre, et cela ajoute à son plaisir. Alexandre se déplace pour se positionner entre les cuisses offertes d’Audrey. Il plonge sa main vers le sous-vêtement de soie pour en caresser la douce texture avant de tirer le tissu pour libérer le passage vers les lèvres du sexe dont la béance est presque complète, en raison de l’extension imposée.


Les reins d’Amina s’assouplissent, donnant à ses frottements une cadence de plus en plus fluide, ample, comme si elle accompagnait le trot d’une monture. Lorsque des spasmes de plaisir envoient quelques éclairs dans son ventre, son va-et-vient se saccade avant de reprendre pour laisser le plaisir l’envahir un peu plus à chaque mouvement, en vagues qui alourdissent un peu plus ses sensations en même temps que la pesée de ses lèvres intimes contre le menton et la bouche d’Audrey. Elle sait que ce faisant, elle rejoint le désir d’Audrey et ne lui impose en réalité rien que sa « victime » ne souhaite.


Alexandre, affairé entre les cuisses de la jeune assistante, laisse son regard se perdre sur le mouvement de balancier des reins d’Amina ; il se repaît du spectacle de ses fesses qui se contractent lors des ruées vers l’avant, devinant que devant, le pubis de la stagiaire s’écrase sur le nez d’Audrey et se détendent en s’écartant largement lorsque que la cavalière se cambre pour prendre son élan vers une nouvelle glissade de plaisir. Il est hypnotisé alors par la zone plus sombre et légèrement plissée que barre, entre les deux globes écartés, la ficelle rouge soulignant à ce moment plus qu’elle ne masque.


Amina écarte le tissu de dentelle rouge de son sous-vêtement et vient à nouveau au contact de la bouche d’Audrey qui flatte désormais ses chairs nues. Elle alterne les positions de façon que la langue de sa soumise flatte tour à tour le clitoris et l’entrée de son vagin. La langue et les lèvres humides d’Audrey ne refusent aucun contact, aucune intromission, aucune succion. Elle lèche, suce, aspire tout ce qu’Amina offre de son sexe rendu glissant d’un mélange de salive et de sécrétions, parcourant les grandes lèvres, les petites, plus tendres encore, l’entrée du puits d’amour.


Amina sent aux tressautements du ventre d’Audrey qu’elle est à présent fouillée sans ménagement par Alexandre qui la pistonne de deux doigts fichés dans son ventre, étirant ses chairs, crochetant vers le haut pour insister sur les terminaisons internes du détonateur du plaisir de la jeune femme.


Basculant son bassin un peu plus en avant, Amina contraint Audrey à quitter le sexe qu’elle abreuve de ses attentions humides pour atteindre l’ouverture de ses reins. Audrey rétracte un peu sa langue. Saisissant la pointe de son sein, derrière elle, et la pinçant fortement, Amina la rappelle à l’ordre. Audrey comprend immédiatement et darde sa langue pour tournoyer et s’insinuer en arrière du ressaut de chair qui sépare les deux orifices, goûtant la douceur de la petite ouverture encore un peu contractée.


Amina relève les reins à intervalles réguliers pour que le nez fin d’Audrey quitte un instant les fragrances dégagées par ses lèvres détrempées et replaque aussitôt son entrefesse avide sur la bouche de l’assistante de façon à renouer avec le contact de sa langue. Audrey éprouve la texture douce des muqueuses avec une application qui rend la caresse voluptueuse ; elle déplisse l’anus, en fouille tous les recoins puis, appliquant ses lèvres sur l’étroit cercle à la façon d’une petite ventouse, elle embrasse littéralement l’orifice, en épouse les contours comme ceux d’une petite bouche qu’elle voudrait gratifier d’un baiser amoureux.


Un deuxième pincement. Audrey comprend l’ordre et sa langue se transforme en un petit vit qui parvient à se frayer un passage en forçant la première barrière élastique. Amina ondule pour accentuer la pénétration. Alexandre, derrière, devine à la position qu’Amina a offert son anus à la langue docile d’Audrey. Il sent le feu lui monter aux joues, se voyant le prochain bénéficiaire de l’entrée ainsi préparée.


La torture des seins devenue inutile, Amina ramène sa main sur son sexe pour se caresser frénétiquement, inondant le visage de sa soumise de mouille abondante. Ses doigts pénètrent son vagin, sortent pour flatter le clitoris pendant qu’elle profite au maximum de la douceur procurée par la langue d’Audrey au cœur de ses fesses. Amina atteint ce point où seul compte le jaillissement de l’orgasme. Son ventre se creuse, sa respiration se heurte, elle écrase le visage d’Audrey en accentuant encore le rythme de ses caresses, et jouit enfin en un râle continu, finissant d’inonder le visage d’Audrey qui jouit elle-même sous les caresses d’Alexandre, tendant les reins, soulevant le ventre pour attiser encore plus le feu qui s’est allumé en elle sous le double effet de l’intrusion en ses chairs et de la conscience qu’elle a su contenter sa maîtresse.


Alexandre est au comble de l’excitation ; la scène à laquelle il vient d’assister a fait céder en lui quelques freins, et il est désormais guidé par son désir de jouir à son tour. L’attitude d’Amina frottant sa vulve et son anus sur les lèvres d’Audrey dans la recherche de son plaisir et le consentement d’Audrey à honorer l’intimité de la jeune femme brune de ses lapements, succions et léchouilles l’ont désinhibé ; à cet instant, son cerveau s’est comme mis en veille, et il est mû principalement par ses pulsions. Il a contemplé à loisir le sillon des fesses d’Amina, et son esprit s’est comme rétréci autour d’un objectif unique, évident, impérieux : faire coulisser son sexe au plus profond de cette croupe brune dont les soubresauts ne pouvaient avoir que pour seule fonction que de l’inviter à s’y comporter en terrain conquis:


Alexandre ne perçoit pas un seul instant que ce qui s’est joué entre Amina et Audrey est un don mutuel qui se suffisait à lui-même, et qui aurait pu se jouer hors sa présence… pour lui, tout ceci n’était que prémices à la célébration de son plaisir, destiné à le préparer, à en décupler l’épanouissement. Il se relève plein de cette évidence, et tout à sa puissance il conduit Amina contre le piano et l’y plaque, courbée, poitrine contre la surface laquée et noire. La jeune femme tourne légèrement la tête, interrogatrice. Alexandre a les yeux exorbités. Sûr de pouvoir jouir de sa proie comme il l’entend, il commence par s’agenouiller et, empoignant ses fesses, il les écarte à l’extrême pour en contempler le centre, qui semble l’hypnotiser tant l’ouverture, luisant de la salive d’Audrey, est pour lui destinée à l’accueillir. Tout s’enchaîne dans son esprit le plus naturellement du monde : l’assistante a en quelque sorte préparé le travail, la stagiaire lui est normalement offerte, il va prendre tranquillement possession de ses orifices.


Il arrache plus qu’il n’enlève le sous-vêtement de dentelle rouge qui habille encore l’intimité d’Amina et se relève. La jeune femme descend une main derrière elle, empoigne le sexe d’Alexandre à travers son pantalon, et en quelques gestes habiles l’en extrait. Gardant ainsi un semblant de contrôle sur la situation, elle le guide vers l’ouverture de son sexe. Alexandre semble hésiter, puis, tout à la paisible certitude d’être convié à un apéritif, investit d’une longue poussée le ventre de la jeune femme.


Il est puissant, endurant, sûr de lui, et entreprend après être resté un moment immobile pour mieux savourer sa prise de longs et profonds mouvements, s’arrêtant parfois à l’entrée du sexe pour en stimuler plus particulièrement l’entrée un peu rugueuse. Sa virilité se propage au cœur du ventre d’Amina, comme communiquée par les palpitations de son sexe et la sensation d’envahissement que procure celui-ci. Les mains crochées aux hanches larges, l’homme exulte sa maîtrise de la situation, contrôlant le rythme et la profondeur de la saillie dont le caractère sauvage trouble Amina. Elle aime sentir cette puissance chez un homme : elle la comble, la rassure, la libère d’avoir à assumer sa jouissance tant celle-ci lui est donnée par l’homme qui la prend.


Toujours allongée, Audrey a tourné la tête et observe la scène ; la poitrine écrasée sur la surface froide du piano, Amina a allongé ses bras en une attitude d’acceptation pleine de confiance, à cet instant offerte à l’homme qui la possède, rassurée sur ses intentions.

Alexandre s’immobilise pourtant, laissant la stagiaire à la crête d’une nouvelle vague de plaisir, et celle-ci ressent immédiatement une frustration qui se teinte rapidement de colère. Il la tient, il tient la clef de son plaisir, et semble vouloir à présent jouir autant du pouvoir de le susciter en elle que de celui de lui en refuser l’épanouissement complet.


Lentement, Alexandre se retire et décolle son ventre de la peau brune. Tordant le cou, Amina le voit lever la main, et avant qu’elle n’ait pu émettre la moindre protestation, cette main s’abat sur ses fesses en une claque retentissante.



Alexandre n’en a cure ; il entend claquer ces fesses rondes avant de les écarter posément pour en forcer l’ouverture : Amina n’a-t-elle pas tout à l’heure giflé Audrey ? Quoi de plus anodin que d’administrer une simple fessée… Dans l’esprit de l’avocat, il est dans le ton donné par la stagiaire elle-même, et il n’imagine pas un instant la signification que prennent pour elle ces gestes.



Les claques s’abattent, fortes, puissantes, maîtrisées pour créer juste assez de douleur afin de les rendre pénibles sans qu’elles ne deviennent insupportables. De son autre main, Alexandre maintient Amina courbée sur le piano.



S’offrir à la pénétration d’un homme qui lui plaît est une source de jouissance pour elle ; sentir que cet homme commence à la traiter en soumise fait au contraire exploser en elle la même révolte que celle qui la saisit depuis toute petite lorsqu’elle sent les regards de commisération ou de distance froide, qui la renvoie immédiatement par-dessus la mer vers le pays de ses origines lointaines alors qu’elle voudrait n’être regardée que pour ce qu’elle est et réussit, sans porter le poids de préjugés.

Amina a basculé en un instant d’une confiance concédée à une colère viscérale.


Alexandre, pris de sa toute-puissance, croit encore à un jeu, et les sécurités qui habituellement veillent en lui cèdent complètement. Se méprenant complètement sur les désirs réels d’Amina, il se croit autorisé et même invité à en rajouter en paroles :



En prononçant ces mots, il prend appui et pèse de toutes ses forces sur l’entrée la plus étroite, arrachant à Amina un cri de colère et de douleur mêlées. La jeune femme rue violemment en arrière, repoussant l’intrus. Comme piqué par un frelon, Alexandre se recule subitement. Il semble sortir d’un rêve.



Il ravale la fin de sa phrase, car le regard qu’Amina, se redressant et lui faisant face, plante dans le sien le ramène un peu plus encore à la réalité et à la conscience qu’il a fait fausse route.



Alexandre ne cherche plus à se justifier ; il reprend ses esprits, ce qui le conduit à regretter son emportement, ayant conscience à présent d’avoir outrepassé le consentement de la jeune femme. Il se souvient aussi subitement qu’il est associé dans un des plus grands cabinets d’avocats de la ville, qu’il a une renommée et une image à défendre… et que si s’ébruitait la rumeur qu’il aurait abusé d’une stagiaire, il pourrait bien ne pas s’en remettre et y perdre très gros.

Amina le cloue du regard et cingle :



Alexandre croit à une blague et risque un sourire crispé.



Il n’a pas le temps de finir sa phrase. Amina vient de lui décocher une gifle à faire lui tomber la mâchoire.



Alexandre a perdu son érection en même temps que son assurance. Amina le toise des pieds à la tête, méprisante.



Amina sait qu’elle avance sur un fil qui peut se rompre à tout moment ; mais si cela advient, son attitude restera cohérente avec celle d’une jeune femme qui a manifesté sa colère après avoir été forcée par son partenaire : il s’excusera, elle aussi, et voilà tout. Mais elle sait aussi que plus elle se montrera assurée à cet instant, sans hésitation, plus il y a de chances pour que l’homme qui est en train de vaciller face à elle fasse le grand saut : celui de l’abandon, de la traversée des derniers verrous. S’il se rebelle ou se rebiffe à ce moment, le virage ne sera pas pris. S’il se laisse glisser sur la pente dont il ne soupçonne pas encore l’existence en lui, c’est gagné.

Alexandre hésite un peu et finit par articuler :



SCHLAK ! lui répond une nouvelle baffe.

Amina sent que la partie est jouée ; il n’y aura pas de retour en arrière. Elle se tourne vers Audrey :



Elle pousse fermement Alexandre vers les fauteuils club et l’oblige à se pencher en avant, les bras tendus, mains en appui sur le dossier de l’un d’eux. Son sexe mou pendouille entre ses cuisses. Elle prend Audrey par la main et l’installe assise entre le dos du fauteuil et les cuisses de son nouveau soumis, la tête de la jeune femme à hauteur du sexe de plus en plus flasque d’Alexandre. Elle saisit Audrey au visage et la fait avancer jusqu’à ce que, d’elle-même, elle ouvre la bouche et gobe dans son entier le très peu viril attribut de l’associé. Audrey l’enrobe de sa langue, le nettoyant de toute la mouille dont il est encore oint, l’avale, le pince entre ses lèvres.


Penché en avant, tête baissée, Alexandre est muet. Son visage grimace un peu, partagé entre honte et peur. Au bout de très longues minutes de ce traitement qui en aurait déjà fait jouir plus d’un, le sexe d’Alexandre reste désespérément recroquevillé, inerte. La langue humide d’Audrey ne lui épargne pourtant aucune douceur, tournoyant autour de son extrémité, s’insinuant sous ses bourses avant de gober le sexe mou et de l’aspirer dans un déluge de petits bruits rappelant l’ingestion d’une glace en cornet par temps un peu trop chaud.


Amina contemple la scène, prenant un air désolé.



Alexandre, encore terrifié à l’idée que son écart de conduite pourrait s’ébruiter, ne peut s’empêcher d’entendre cette phrase au premier degré, ce qui accroît son malaise ; il est tétanisé, sans réaction, vide. Il voudrait à cet instant que cette soirée n’ait jamais eu lieu, et retrouver la position dans laquelle il est naturellement dominant, conseillant, contrôlant, décidant…


Amina juge que le moment est venu de faire goûter à ce brillant avocat les joies du supplice qu’il a voulu lui infliger contre le piano. Elle récupère son sac et en sort le gode noir. Sous les yeux effarés d’Alexandre et le regard complice d’Audrey, toujours affairée à redonner de la vigueur à cet homme temporairement impuissant, elle enfile patiemment l’engin qui orne le bas de son ventre d’une érection triomphante.



Alexandre est sous le choc. Le remords a fait place à la peur, et la peur se mue à présent en fascination. Lui, tellement puissant, tranquillement installé aux commandes de sa vie professionnelle et maître de ses conquêtes, il éprouve un trouble vertigineux à se sentir réduit à l’impuissance par cette jeune femme si déterminée. Ses pommettes virent au rouge foncé, son visage est pris de picotements, ses cuisses et ses bras tendus par la position qui lui a été assignée tremblent légèrement. À tout moment il pourrait mettre un terme à la situation dans laquelle il se trouve ; il n’est pas menacé, ni contraint, ni même déterminé par un besoin d’expier ses débordements, mais les ordres d’Amina font basculer Alexandre dans une zone inexplorée de son être, à la coloration délicieusement régressive. Il sent intimement que la stagiaire évolue dans un registre qu’elle maîtrise, et qu’elle lui offre la possibilité inédite de s’abandonner. En restant immobile, le sexe toujours englouti par la bouche d’Audrey, il signe une forme de reddition qu’Amina avait déjà pronostiquée, forte de ses précédentes expériences ; elle sait reconnaître quand un homme a basculé.


Elle s’approche de lui, dans son dos, et tend les mains vers Audrey qui lève les siennes. Amina les saisit et les plaque sur les fesses d’Alexandre. En exerçant une pression vers l’extérieur, elle fait comprendre à Audrey ce qu’elle attend d’elle. Crochant ses mains dans les globes de chair, Audrey les écarte au maximum, écrasant encore un peu plus dans le même temps la base du ventre d’Alexandre contre son visage et avalant autant qu’il est possible le sexe qu’elle a gardé en bouche.


Amina crache dans sa main et enduit copieusement de salive le sillon fessier ainsi offert à ses soins. Elle voit la peau de son brillant maître de stage se hérisser de petits picots, comme si le contact glissant de sa paume entre ses fesses écartées réveillait soudain la sensibilité anesthésiée d’Alexandre. Amina prend son temps pour humidifier l’entrefesse, laisse encore perler un filet de salive, visant les reins tendus en arrière, et observe la petite goutte mousseuse descendre le long du sillon élargi sous la traction exercée par les mains d’Audrey.

De deux doigts, Amina étale posément la salive tout autour de l’entrée convoitée comme pour l’apprivoiser.


À la détente que provoque, entre deux légères contractions, le passage de la pulpe de ses doigts sur les plis rayonnants autour de l’orifice, elle devine qu’Alexandre entre peu à peu dans l’univers dont elle lui ouvre les premiers horizons. Signe de ce mouvement intérieur, Audrey émet un léger gargouillis et déglutit un peu plus bruyamment ; Amina en déduit que le sexe d’Alexandre doit commencer à retrouver du volume et insiste du majeur sur l’ouverture encore serrée.


Alexandre est au seuil. Il est en proie à aux derniers sursauts de résistance intérieure, et cette résistance lui fait contracter instinctivement les sphincters barrant la découverte dans laquelle Amina s’apprête à le faire entrer. Elle lui assène alors une énorme fessée et susurre à son oreille :



La fessée conjuguée à la crudité des propos provoque le saut dans le vide de l’avocat, celui qui n’autorise aucun retour. Amina replonge son doigt au centre des fesses toujours ouvertes sous la pression exercée par Audrey. Cette fois-ci, le sphincter cède et Amina enfonce lentement, mais d’une traite, son majeur. Alexandre râle alors qu’Audrey commence à régurgiter une partie du membre qui durcit encore. L’homme, voulant épargner sa fellatrice, tend un peu les reins en arrière, ce qui accentue encore son empalement autour du long doigt, tout entier serti par l’étroit fourreau. Alexandre n’est plus avocat associé gérant d’une grosse structure, il n’existe plus socialement, il n’a plus d’image à défendre ni d’honneur à préserver ; son centre de gravité s’est comme déplacé autour d’une zone inconnue, archaïque, centrale, viscérale, à la fois étrangère à lui et pourtant intimement lui-même.


Un flux semble alors souder le trio et cheminer en un circuit qui, partant du doigt fouillant l’intimité de l’homme en pleine chute vers les tréfonds de son être, se répercute dans la tension qui gagne et palpite en son sexe, écartant ainsi encore les lèvres d’Audrey, qui le renvoie à Alexandre en écartant encore un peu plus son postérieur, facilitant l’intromission… Le mouvement de ce flux s’accélère, s’accroît, noie les esprits, emportant toute réticence, tout frein, toute image ; seul compte le plaisir inouï procuré par l’épanouissement conjugué de trois fantasmes qui trouvent à s’accorder en s’autorisant et s’encourageant mutuellement en une alchimie dont Amina a eu l’heureuse prescience dès le rapprochement opéré en début de soirée au bureau.


Amina fait refluer son doigt et enduit le gode noir d’un peu de salive. Elle le place à l’entrée assouplie par sa longue préparation.



La dernière syllabe accompagne l’introduction du gode. Audrey émet un hoquet, car pour alléger un peu la pression dans son fondement, Alexandre a poussé les reins en avant, envahissant complètement la gorge de la jeune femme.


Amina crochète les hanches d’Alexandre, posant ses mains au-dessus des avant-bras d’Audrey qui maintient toujours les fesses de l’homme ouvertes, et elle commence de longs va-et-vient. Désormais tendu à l’extrême, le sexe d’Alexandre écartèle la bouche d’Audrey qui salive à nouveau abondamment, incapable de déglutir. De sa gorge montent des bruits humides, comme si une éponge était plongée dans un seau d’eau puis ressortie.


En pénétrant le cul d’Alexandre, Amina a l’impression que son gode ressort de l’autre côté dans la bouche d’Audrey. Elle baise les deux en même temps. Le bruit de son ventre qui claque en fin de course sur les fesses d’Alexandre est ponctué comme un écho par le clapotis émis par la gorge d’Audrey, et l’illusion est ainsi parfaite : elle les possède bien tous deux de la force de ses coups de reins.


Audrey jouit d’être investie ainsi d’un sexe tendu à l’extrême, par un homme tout à la fois dominant et entièrement soumis à Amina, et de se trouver placée à la merci de la volonté de la maîtresse de cette soirée.


Alexandre achève de se noyer dans une découverte dont il perçoit déjà confusément qu’elle ouvrira sa vie à une dimension insoupçonnée de son être.


Amina jouit de la double domination qu’elle accorde à ses deux victimes consentantes et déjà reconnaissantes, l’une pour accomplir un fantasme mûri de longue date, l’autre pour avoir été comme poussé de son cheval en étant frappé dans sa chute d’une conversion aussi radicale qu’inattendue.


Alexandre émet de longs râles et vient maintenant de lui-même s’empaler sur le sexe factice qui l’embroche. Manifestement, il apprécie maintenant au-delà de tout d’avoir l’anus dilaté et le rectum rempli du gode, goûtant la sensation du feu intérieur qui s’est allumé depuis le point flatté par les frottements du gland de plastique. Son sexe est délicieusement stimulé par la succion gourmande d’Audrey.


Amina le pénètre de toute la longueur de l’engin et laisse un instant son esprit revenir à l’afterwork… Elle voit toutes les collaboratrices prêtes à vendre leur âme pour monter en grade dans le cabinet… pour rentrer un soir avec Alexandre. Elle goûte la puissance qui l’a gagnée et l’intelligence tout intuitive qui lui permet d’accomplir l’un de ses fantasmes en ouvrant à ses deux compagnons de soirée l’accès simultané aux leurs.


Alexandre se fige soudain, éjacule à longs jets, inondant le palais et la gorge d’Audrey qui avale une quantité énorme de foutre. Amina sent les fesses de l’homme ruer une dernière fois contre son bas-ventre, se contracter pour enserrer le long sexe noir autour duquel se sont nouées sa découverte autant que la pression de ses chairs intimes. Elle se sent même un instant éjaculer elle-même dans les entrailles de son soumis, comme si un flot de sperme descendait de son ventre pour emprunter un canal imaginaire circulant au cœur du phallus artificiel et inonder l’intimité qu’elle pénètre. Audrey jouit de recevoir le flot de semence, non qu’il présente en lui-même une quelconque vertu aphrodisiaque, mais qui la place dans cette posture d’être vouée au plaisir d’un homme sous les ordres d’une maîtresse.


Pendant un instant d’un calme absolu, hors du temps, tous trois restent immobiles, transpirant, soudés, communiant… Ils se sentent flotter délicieusement, plongés au plus intime d’eux-mêmes, et en même temps tellement proches les uns des autres… Ils éprouvent ensemble cette délicieuse révélation qui ne surgit que dans l’extase, priante ou aimante, et dont aucun mot ne parvient réellement à rendre compte : au plus profond de soi s’ouvre la possibilité véritable de la rencontre avec l’autre.


Amina retire le sexe factice lentement, claque une dernière fois les fesses d’Alexandre comme on flatterait la croupe d’un cheval qui a bien travaillé, et le laisse s’affaisser au sol, recroquevillé par terre comme un guerrier vaincu et déposant les armes de sa superbe aux pieds nus de sa maîtresse.


Amina aide Audrey à se relever, et les deux jeunes femmes partent ensemble se rafraîchir dans la luxueuse salle de bain, admirant son agencement, puis viennent se rhabiller devant Alexandre qui n’a pas bougé d’un centimètre, comme suspendu aux sensations nouvelles qui l’ont envahi. Une fois revêtues de leurs habits l’une et l’autre, l’instrument des délicieux tourments d’Alexandre rangé dans le sac, elles quittent l’appartement sans un mot et claquent doucement la porte palière derrière elles. De retour dans la rue, Audrey au bras d’Amina, elles se dirigent, toujours sans échanger aucune parole, vers l’arrêt de bus.


Lundi matin, au cabinet, tout le monde aura encore envie de protéger Amina, stagiaire réservée, timide et consciencieuse. Sauf, peut-être, Alexandre.