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Temps de lecture estimé : 28 mn
07/04/18
Résumé:  Sa femme lui annonce qu'elle veut faire un break dans leur couple. Elle a un amant. Un break qu'elle envisage définitif si l'essai se révèle positif.
Critères:  fh ffh voisins vacances vengeance fellation cunnilingu pénétratio confession
Auteur : Romain      

Série : Le break !

Chapitre 01 / 03
Ouvrez les parenthèses

L’été est bien là. Dans quinze jours, les vacances. Pour l’instant Marie et moi prenons le café sur la terrasse de notre maison. Il est 23 heures et nous venons de tout ranger. Les enfants sont venus dîner. C’est de plus en plus rare. Ils ont quitté le nid et n’y reviennent que de plus en plus rarement. Le temps passe. La vie passe.



Cet aveu m’assomme. Ainsi tout ce qu’elle vient de dire est un prétexte. Elle a rencontré un homme. Un amant évidemment. Je suis cocu.

Que je suis con ! J’aurais dû m’en rendre compte avant. Pourtant il y avait des signes avant-coureurs. Changement de coiffure. Esthéticienne chaque semaine ! Garde-robe rajeunie ! Sortie avec des amies plus fréquentes !



Ma question est idiote.



Je sais, je suis ridicule. Mais comme beaucoup d’hommes je n’aime pas pouvoir être comparé.

Mon silence parle pour moi.



C’est à son tour de se taire un moment. Elle fait semblant de ne pas entendre et répond :



Je sais que je n’ai pas toujours été d’une fidélité exemplaire. Marie a découvert certains de mes coups de canif au contrat mais pour moi cela n’a toujours été que des aventures. Une façon de vérifier mon pouvoir de séduction, de mes aptitudes au lit, de vérifier avec d’autres femmes que lorsque je baisais la mienne et qu’elle gémissait sous moi, ce n’était pas par simulation. D’ailleurs, j’ai rarement trouvé une femme qui me donne autant de plaisir que la mienne. Marie est une amante parfaite, sachant autant donner que recevoir, se libérant en paroles et en actes dans ces moments-là. Mais l’attrait de la nouveauté est une sacrée tentation.


Ainsi elle me trompait. Était-ce la première fois ? En tout cas, jamais je n’avais eu de quoi m’inquiéter. Si elle l’avait fait cela avait toujours été très discret. Mais Marie attirait les regards et souvent on m’avait félicité d’avoir une telle épouse. Mère parfaite et amante de braise.


* * *



C’est ainsi que je me suis retrouvé seul dans notre petite résidence au bord de la mer. Généreuse, Marie m’avait laissé ce lot de consolation. La garce ! Alors qu’elle devait s’envoyer en l’air avec un bellâtre, moi je me morfondais. Si elle m’avait prévenu plus tôt j’aurais pu m’arranger, mais c’était trop tard. En plus, je n’avais pas le cœur à la bagatelle. Je sentais bien que ma vie pouvait changer du tout au tout. Moi je l’avais trompée mais jamais au point d’envisager de divorcer.


Je reconnais qu’il y a des endroits plus lugubres que cette petite ville en bord de mer. Mais voir tout ce bonheur affiché autour de moi me pousse à m’en éloigner. Pour fuir le monde, la grande plage est parfaite. Si au début, dans la partie surveillée, les familles s’y entassent, il suffit de marcher un peu pour retrouver le calme. C’est le royaume des couples sans enfants qui veulent un peu d’intimité, de femmes et hommes seuls qui ne se sentent pas épiés. C’est l’entre-deux ! Entre la plage surveillée et la plage naturiste à quelques centaines de mètres. C’est l’endroit où beaucoup se dénudent plus ou moins sans aller jusqu’à la nudité totale. Les seins nus, les maillots étroits mais aussi les classiques qui ne recherchent que le calme.


Moi, mon maillot est classique, et si je ne me refuse pas un regard de connaisseur sur certaines plastiques, j’ai la retenue du vieux sage. D’ailleurs pour plus de confort et pouvoir lire confortablement j’apporte avec moi un siège de toile.


Vieux sage mais pas au point de ne pas admirer la femme qui passe devant moi, me montrant une délicieuse silhouette alors qu’elle se dirige vers la mer. Vision de dos ! Silhouette enveloppée de rondeurs aux hanches et un fessier qu’un maillot manifestement réduit à sa plus simple expression laisse libre de respirer. Le sable mou accentue la démarche lascive. Le sable plus dur en confirme la souplesse.


Elle est assez loin maintenant avec la marée basse, mais je la vois pénétrer dans l’eau sans vraiment hésiter. Elle disparaît. Elle nage et par moment je vois sa tête apparaître au creux d’une vague. Je ne la quitte pas des yeux.


Je la vois se redresser et de marine redevenir terrienne. Elle vient vers moi, suivant son chemin de l’aller. Le soleil l’éclaire comme un projecteur. Elle ne porte pas de haut. Ses seins sont nus. Son ventre plat. Son maillot, un triangle minuscule. Elle fait partie de celles qui veulent profiter au mieux du soleil sans avoir à subir les regards concupiscents des autres. Un peu comme moi qui n’arrive pas à la quitter des yeux. Elle passe à quelques mètres, perlée de gouttes, brillante de crème solaire. Plus discrètement que moi, elle regarde dans ma direction. J’ai l’impression qu’elle s’étonne. Comment un homme si beau, si musclé, si charmant peut-il bronzer seul ?


Je peux toujours rêver. Bien évidemment, je n’ai rien de ma description même si je ne suis pas si vieux, pas trop moche, les muscles à peine enveloppés de graisse !


Pourtant quelque chose cloche ! Une impression de déjà-vu. Elle est derrière moi et je me tourne pour la suivre. À un moment, elle se retourne comme si elle se disait… Mais oui. Je la connais ! Quelle coïncidence ! C’est une voisine. Elle habite dans notre impasse. Pas une maison proche mais il m’arrive de la croiser et de la saluer. Je vois bien son mari, ses enfants. Ils doivent avoir nos âges. Comme nous, les enfants doivent être partis ou sur le point de.


Si elle s’est retournée c’est qu’elle aussi a mis un nom sur mon visage. Mais elle continue sans s’arrêter. Sa serviette est près de la dune. Je la vois se sécher. Il me semble qu’elle me jette des regards par dessous. Elle s’habille. Petite robe enfilée sur sa nudité.

Mais je la vois venir vers moi. À quelques mètres je me lève :



Elle est manifestement mal à l’aise.



Elle me tourne déjà le dos. Mais elle se ravise.



Elle s’éloigne me laissant seul. Encore plus seul qu’avant.


Le lendemain la curiosité me pousse à essayer de la revoir. Je longe la dune et bientôt la retrouve. Elle est allongée sur le dos. Statue de chair ouverte aux rayons de l’astre solaire, la tête juste protégée par un chapeau de paille.



Elle sursaute. Se découvre. Me découvre.



Elle se relève et s’assied.



Elle sourit.



Manifestement, elle se moque de moi.



Et je commence à m’éloigner.



C’est un aveu qui doit lui en coûter. Aussi j’insiste :



Et puis, avec un geste elle me dit :



Le temps est passé sans que nous nous en rendions compte. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice de deux solitudes qui n’en pouvaient plus. Manifestement nous avions besoin de nous épancher, de déverser sur l’épaule d’un autre tout ce qui nous pesait. Le plus drôle c’est que chacun, dans notre genre, étions représentatifs de ces couples en perdition.

Son mari la trompait et le jour où il a découvert qu’elle avait eu une aventure il ne lui a pas pardonné. Le comble ! Alors depuis ils font chambre à part et petit à petit se dirigent vers une séparation. Nous les hommes avons encore beaucoup de chemin à faire pour l’égalité des sexes.

Finalement, moi je paraissais assez "cool", laissant ma femme "essayer son amant avant de choisir" tout en espérant qu’elle me reviendrait.


Et que font deux solitudes qui se dévoilent, en vrai comme au figuré ? Séverine a résisté une journée, délai qui ne se pratique plus avec tous ces sites de rencontre, avant d’accepter de venir dîner chez moi. Dîner pour un repas, qu’elle comme moi savons prétexte à des agapes plus charnelles.

Sa petite robe la met en valeur. La plage m’a révélé tout ce que le léger tissu est censé cacher. L’apéritif, mojito dosé pour faire perdre la tête et libérer les sens, fait son effet et surtout sert de prétexte par un :



Mais oui, chère Séverine, je fais ce qu’il faut pour vaincre les dernières résistances. Vos lèvres me pardonnent mon audace. Votre corps se moule au mien et j’adore lorsque vos mains se glissent sous ma chemise pour toucher mon torse viril. Vous ne portez pas de soutien-gorge et votre culotte est comme votre maillot de bain, une offense à la pudeur. Vous, que je n’ai croisée que bourgeoise, vous vous révélez coquine, audacieuse, aventureuse.

Est-ce une offense si un instant je pense à Marie alors que je vous caresse et que vous gémissez ?

Vous effleurez ma queue, vérifiant discrètement que mon désir est au niveau de vos attentes.

J’avais acheté des capotes, mais vous ne voulez pas, par un « Ce n’est pas nécessaire. »


Je caresse longuement son corps, Christophe Colomb de chambre. Avec mes mains et puis avec ma bouche je suce, je lèche, je titille et je goûte son secret, Cipango, que je suis le seul à découvrir. Le canapé est notre "caravelle". Lorsque ma langue se glisse dans sa fente, un « C’est bon, continuez… » m’encourage. Sa liqueur est âcre, goûteuse, inconnue. Mais je sens que la belle veut plus. Une pression de sa main sur ma queue durcie vaut le plus long des discours.


Je me glisse en elle. Elle est ouverte. Ouverte par ses cuisses écartées ! Ouverte par sa fente glissante ! Ouverte par un « Oui, prends-moi, j’en ai envie ! » qui remplace tous les sésames.

Je fais de mon mieux. Je la possède longuement, repoussant ma propre excitation afin d’entendre enfin les gémissements, les grognements qui accompagnent ces frissons si caractéristiques de la femme qui jouit. Elle n’est pas passive. Son ventre vient à ma rencontre. Ses mains me caressent. Ses cuisses m’emprisonnent dans le plus doux des carcans.

Je jouis. Ma semence se répand dans cette vulve qui m’est offerte.



Je m’effondre sur elle. Nous restons un long moment, immobiles, figés, dans la peur de rompre la magie de notre accouplement. Plus qu’une baise. Une révélation. Une jouissance redécouverte. De celle qui accompagne une première fois avec une amante plus particulièrement coquine et réceptive.


Mais la nuit n’est pas finie. Le mojito a accompagné notre première fois sur le canapé. Je l’entraîne dans ma chambre. Elle ne s’attarde pas au décor. Je suis son centre d’intérêt. Ma queue encore grasse de nos échanges ne la rebute pas. Le clair de lune est suffisant afin que mes yeux suivent la progression des lèvres sur mon mandrin déjà ragaillardi. Quoi de plus beau, dans la pénombre complice, que le visage d’une femme qui vient cueillir le bout d’une bite ? Gland si sensible que la salive excite plus qu’elle ne calme. Et que dire des lèvres, lèvres ourlées et maquillées de rouge qui progressent sur ce qui semble pour elle un bâton de chair sans fin mais qui est pour moi un guide vers mes bourses.


Séverine est experte. Je ne sais si ce n’est son mari ou son amant mais la fellation est un art qu’elle possède. Elle suce, pompe, aspire, lèche, emprisonne de ses mains caressantes.

Je suis raide, tendu, astiqué.

La belle rampe sur moi. Je sens ses jambes se placer, son torse se redresser. Sa poitrine, sombre, semble cependant capter un clair de lune malicieux. Deux doigts guident ma bite. Ils lui indiquent la grotte qui descend sur elle. Une grotte déjà honorée et qui fait un écrin de mon foutre, foutre que ma queue retrouve, complice pervers de toute seconde pénétration.


C’est bon. Je suis au chaud. Ma bite est totalement solidaire de ce corps qui me chevauche. Mes mains s’emparent des deux seins, caressant les tétons avant d’en tordre la nature pour arracher de nouveaux gémissements. Séverine couine. Je devine sa main qui va chercher son clitoris pour le caresser. Elle commence son lent chevauchement. Cavalière émérite, chevillée à un cheval bien étonnant.



La lumière accompagne ces questions. Il me faut quelques secondes pour réaliser ce qui se passe. C’est ma femme, Marie, qui a allumé et qui me parle.

Qui est le plus surpris ?

Moi, qui suis loin de penser à elle et qui savoure ce début de possession, avec tout ce qu’elle promet ?

Séverine, la pauvre, surprise en plein lumière, chevauchant un mari dont la femme déboule au pire moment ?

Marie qui ne devait pas s’attendre à ce spectacle ?


Mais que fait-elle ici ? Elle devait être avec son amant, se faisant labourer par celui qui devait prendre ma place.


Un drap vite tiré nous cache de cette visiteuse impromptue. Je ne sais qui de nous trois est le plus gêné de cette situation. Ma femme dont le « Excusez-moi. » ne paraît pas convainquant ?



Je sais, ce n’est pas très élégant, mais merde elle me casse mon coup.



Et se tournant vers ma partenaire :



La pauvre Séverine ne sait quoi répondre. C’est moi qui m’y colle.



Elle ne paraît pas persuadée mais n’insiste pas.



Mais il n’est pas écrit que la femme infidèle doive retrouver sa place si facilement. Surtout que Marie semble confiante dans ses prérogatives. Merde, j’en ai bavé moi, pendant tous ces jours alors qu’elle expérimentait avec un autre pour finalement revenir sans plus de façons. Aussi je décide de la punir un peu plus :



Et me tournant vers ma femme :



Il faut quelques secondes pour que Marie réalise ce que je lui propose. Elle, ma femme, dans sa propre maison, coucher dans une chambre alors que son mari est dans le lit conjugal avec une autre ! Je vois son regard vaciller, ses lèvres se pincer mais le moment de faiblesse est vite passé et ce sont deux révolvers qui convergent vers moi avec une voix assurée qui répond :



Et tournant les talons elle nous salue par un « Bonne nuit. » et referme la porte derrière elle.

On peut dire ce qu’on veut de ma femme, mais "elle en a" ! Il faut un sacré contrôle de soi pour supporter ce qu’elle vient de subir. Elle pensait peut-être me revenir et se faire pardonner son faux-pas. Au contraire elle me découvre avec une autre, une voisine en plus ! Je suis certain qu’elle n’a pas cru un mot de cette rencontre sur une plage à près de 500 m de notre quartier. Et en plus je lui inflige l’humiliation suprême en la reléguant dans la chambre à côté.



Un long silence. Je me lève pour éteindre le plafonnier. Petit à petit le clair de lune remplace l’éclairage cru avec ce moment si particulier. Je retrouve Séverine, son corps nu, sa chaleur.



Sexe mou, reflet de ce qu’on appelle "couper la chique" lorsqu’on se fait surprendre en pleine action par une visiteuse imprévue. Mais, comme si elle s’était juste mise en attente, ma verge se redresse. Elle passe rapidement du statut de verge à queue tendue. Séverine, décidément coquine et pleine de ressources, se glisse sous le drap pour aller tester d’une langue curieuse la douceur d’un gland qui me fait rugir de plaisir. Quelques secondes de son petit jeu et un fantôme se redresse, repoussant un drap bien inutile pour venir, que dis-je, revenir s’empaler sur un bâton que deux doigts dirigent.


Elle est belle. Je la retrouve, soulignée par les rayons d’une lune redevenue complice des amants que nous sommes. Ma cavalière piaffe d’impatience. Elle aussi avait mis de côté son plaisir mais le voilà bien présent. Impétueuse, vigoureuse, les fesses claquant sur mes cuisses, la belle s’empale. Son visage est changé. Le masque du plaisir le dissimule. Le souffle, expiration saccadée au rythme de chaque retombée est source de gémissements.

Elle a oublié la désagréable interruption. Son envie s’exprime si fort que… mais oui, si Marie est à côté ce n’est pas la cloison qui va filtrer les signes de bonheur que ma cavalière exprime.


Bien fait pour elle. Punie par là où elle a péché. Elle a baisé avec un autre. C’est la maîtresse de son mari qui lui rappelle la triste vérité. Mais est-elle attentive ? Je voudrais qu’elle reparte demain avec le souvenir d’un mari qui se console dans les bras d’une autre. D’un mari qui donne du plaisir à sa maîtresse. Si elle est revenue peut-être que son gigolo n’a pas été à la hauteur et que, s’il a fait illusion pendant les premières rencontres, il n’a pas tenu la distance. Et Dieu sait que Marie aime que cela dure, dure.

Attends, femme infidèle, tu vas voir.


Séverine est surprise par mon coup de reins. Je me redresse et d’une puissance démultipliée par la vengeance je soulève ma cavalière. Mes mains soutiennent ses fesses, ses bras m’enveloppent, ses jambes entourent ma taille et nous voici debout. Quelques pas et je dépose mon délicieux fardeau sur la commode. Séverine se relâche, rassurée. Je la laisse s’appuyer contre le mur.


Alors je commence mon doux labeur. C’est comme je le pensais, le vieux meuble grince et heurte la cloison. La cloison qui sépare la chambre de celle de Marie. On doit nous entendre dans toute la maison. Le mur résonne. Séverine a compris et elle accompagne chacun de mes "han" d’encouragements.



Nul doute qu’elle force le trait pour entrer dans mon jeu, même si ce n’est pas très élégant.

Un long moment je la bourre. Chaque choc est chargé d’un message à celle qui ne peut qu’entendre. Mais c’est si bon ! Je vois aussi Séverine se laisser emporter petit à petit par le plaisir et si elle parle et gémit ce ne sont plus que de doux signaux à mon égard.

Quoi de plus beau ? Quoi de plus fort ?


Je me répands en elle, elle dont la jouissance s’est déjà exprimée accompagnée par sa main qui branle de plus en plus vite son clitoris pour l’amplifier.


* * *




Cette voix derrière notre porte, c’est celle de Marie. Hier soir, c’était une femme en plein désarroi, même si elle s’efforçait de ne pas le montrer. Ce matin, 9 h tout de même, c’est une autre personne qui s’est levée. Elle ne nous réveille pas. Séverine et moi avons goûté à la première baise de la journée, celle où, le lit encore chaud de nos corps, n’est qu’une couche calme et silencieuse qui nous enveloppe. Je l’ai prise délicatement dans ma position fétiche du matin, celle que je pratique souvent avec Marie, la petite cuillère. C’est la position parfaite et je sais, autant pour l’avoir lu qu’entendu de la bouche de celle qui nous appelle de l’autre côté, qu’elle allie sensualité, tendresse et plaisir.


Nous nous interrogeons du regard. L’odeur du café nous guide vers la cuisine. Marie s’y active. Elle nous voit :



C’est un regard moqueur. Un ton enjoué. Un flot de paroles. Marie virevolte.



Si moi je suis en slip, par contre Marie est en nuisette. Une nuisette bien transparente, coquin cadeau fait par moi il y a un certain temps.

Tous les signaux sont là. Et si par hasard je n’avais pas compris elle nous assène :



Voilà c’est dit. Elle s’incruste. Elle a dû remarquer, par exemple en constatant que la salle de bain ne contient aucune affaire personnelle de Séverine, que ma maîtresse n’est que de passage. Mais la partie n’est pas jouée.



Le coup est rude mais elle l’encaisse.



Voilà comment je me retrouve entre maîtresse et femme. Au début, tout n’est qu’hypocrisie mais petit à petit un statu quo s’organise. Difficile de parler de l’ambiance. Parfois tendue lorsque je fais un geste tendre envers Séverine. Parfois plus décontractée, sur la plage alors que Marie nous accompagne. Mais la rivalité n’est jamais bien loin. Pour la première fois, j’ai vu mon épouse s’afficher seins nus et revenir le lendemain avec un bas de maillot du genre timbre-poste. Parfois les deux femmes sont complices et me titillent sur certaines de mes habitudes.


Finalement, cette semaine se passe sans trop de heurts. Marie fait tout son possible pour se montrer sous son meilleur jour. Il est évident qu’elle cherche à me séduire. Toujours bien maquillée, même au petit déjeuner, toujours bien habillée avec juste ce qu’il faut de peau dénudée pour la rendre désirable. Mais le soir, pour éviter de nous voir partir dans la chambre, elle s’arrange pour sortir, retrouver des amis qui viennent comme nous chaque année. Pour les câlins de la journée on s’arrange. Un peu comme lorsqu’adolescent on est sous surveillance des adultes.

Bref, drôle de situation !


* * *



Une semaine vient de se passer. Séverine est partie chez le coiffeur. Je lis sur la terrasse lorsque Marie vient me rejoindre.



Elle n’a pas tort. Moi aussi je m’interroge. Mais j’ai déjà discuté avec Séverine. Elle part demain rejoindre son mari, remontée à bloc pour le re-séduire, un peu comme Marie avec moi. Décidément nos situations sont très proches. J’attendais le départ de Séverine pour que Marie et moi nous nous retrouvions, une sorte de transition avant de rentrer chez nous, comme avant.



Je dis en pensant que si elle part, mon plan risque de tomber à l’eau. Je voulais lui faire la surprise.



Bien entendu que je sais. Bien entendu que je guette et que Séverine se fait ma complice. Une complice d’autant intéressée que cette situation m’excite. Oui, cela m’excite de savoir que ma femme peut nous voir. Mais ne n’ai jamais eu la preuve qu’elle s’arrêtait pour nous regarder, et là elle vient d’avouer qu’elle l’a fait au moins une fois. Ainsi sa punition est totale !

Je ne dis rien à ses remarques. Pourquoi me défendre ? Elle fait d’ailleurs les questions et les réponses. Elle reprend :



Elle s’arrête. Et puis reprend, mais avec une voix dont la colère suinte :



Alors je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, mais sans réfléchir je dis :



Aussitôt dit, je me rends compte de l’énormité de mon propos.



Elle hésite. Elle décide de prendre ma demande comme une avancée positive. Elle ne sait pas que Séverine part demain après-midi nous laissant seuls, comme avant.


Justement, comme Séverine part le lendemain, je décide de marquer le coup en l’invitant au resto. Nous parlons de son projet de reconquérir son mari. Finalement la présence de Marie aura été bénéfique car lui montrant une opiniâtreté qu’elle va développer avec son époux.

Moi, je lui parle de la discussion que j’ai eue avec ma femme.



Elle insiste alors que je lui relate ma phrase « Mais si tu en as tant envie, tu n’as que venir nous rejoindre. »



La conversation dévie. Il se fait tard. Nous rentrons. Séverine est particulièrement entreprenante. J’ai bien du mal à lui faire attendre d’arriver à la maison. Une fois dans notre chambre elle me fait un petit strip-tease, histoire de me mettre en forme. Elle se charge de me déshabiller. Elle est beaucoup plus entreprenante que Marie. Ma femme est une excellente amoureuse, mais c’est plutôt moi qui la guide et nous nous connaissons si bien qu’elle peut deviner mes envies.


C’est probablement la dernière fois. Je n’ai pas osé aborder avec Séverine la possibilité de nous revoir, lui laissant l’espoir de se remettre avec son mari. Oui probablement. Moi, assis sur le lit, ma maîtresse agenouillée devant moi, prêtresse devant le Dieu Phallus. Un Dieu qu’elle honore avec respect, savourant de la langue et de la bouche ma tige tendue, jouant si bien avec le sillon du gland que j’en tremble. Que peut-on espérer de mieux dans la vie ? Je vois le regard vicieux de celle qui me pompe mais aussi, cerise sur le gâteau, le miroir de l’armoire me la montre de profil. Je vois ma bite disparaître alors qu’elle descend sur elle.

Rituel magique.


Le miroir fait aussi face à la porte de la chambre. Comme chaque soir, la porte n’est pas fermée totalement. Il y a un mince filet où le regard peut passer. C’est par cet interstice que Marie peut regarder et ainsi accomplir ma vengeance. Je reconnais que j’ai forcé la dose. Mais c’est le dernier soir. Demain je ferai tout pour que nous repartions à zéro. Plus forts ! Plus soudés ! Plus amoureux !


D’ailleurs j’entends la porte d’entrée. C’est elle. Le couloir s’éclaire. Ses talons martèlent le parquet. D’habitude elle se fait plus discrète. Une ombre ! Elle s’arrête ? Non, le filet de lumière revient. J’imagine qu’après notre conversation elle ne veut pas se montrer voyeuse. J’entends la porte de sa chambre. Le couloir s’éteint.


Séverine aussi a entendu. Elle a continué de me sucer mais j’ai senti comme un automatisme. Elle aussi devait écouter. Eh non, satané coquine ce n’est pas cette nuit que ma femme nous rejoindra. Si elle l’avait fait, j’aurais été plus qu’étonné. Je ne l’imagine pas dans ce rôle. Mais j’ai peut-être tort, après tout il y a quelques semaines je n’aurais jamais imaginé qu’elle voudrait me quitter, pire, m’annoncer qu’elle allait se farcir un autre et que si cela "marchait" elle ne reviendrait pas.


Perdu dans mes pensées, je ne remarque que Séverine ne me suce plus que lorsqu’elle est debout. Je la vois faire deux pas vers la porte et l’ouvrir lentement. Marie est là. Elle est revenue sans bruit après nous avoir fait croire le contraire en marquant son aller pour mieux nous dissimuler son retour.


Les deux femmes se font face. Ma maîtresse, nue comme un ver, plus grande, plus enveloppée me cache mon épouse. Pourtant je vois Séverine tendre le bras comme si elle voulait toucher ma femme. Mais ce n’est pas pour toucher. En réalité elle se saisit de la main pour l’entraîner dans la chambre. Le regard de Marie montre son trouble. Elle regarde partout sauf vers moi, comme si elle avait peur de découvrir ma nudité. Elle est immobile. Pendant quelques secondes je crois qu’elle va faire demi-tour, mais son regard croise le mien et doit y découvrir le même étonnement.


Le contraste est étrange. Blonde pulpeuse, dénudée, manifestement à l’aise. Brune, plus fluette mais avec tout de même de beaux atours. Marie a renouvelé sa garde-robe manifestement pour mieux se mettre en valeur. Je ne l’ai jamais vue en pantalon alors que d’habitude c’est le contraire. L’infidélité apporte des compensations.


Le décolleté de sa robe, les épaules dénudées font penser qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Mais Séverine en apporte le démenti. La coquine a profité de notre sidération pour tirer la fermeture éclair dans le dos et la robe tombe sans que Marie ne s’y oppose. Le soutien-gorge est sans bretelles, juste un soutien afin que les lobes soient bien mis en beauté, dans le décolleté maintenant bien disparu.

Elle frissonne. Elle ne s’attendait probablement pas à ce que Séverine caresse ses seins une fois dénudés.



Le silence est brisé par cet hommage de ma maîtresse. C’est vrai que ma femme a une poitrine encore bien ferme avec des tétons que ne demandent qu’à pointer. Les paumes jouent un long moment mais les mains se dirigent maintenant vers le dernier rempart. Petite culotte vite tirée, vite descendue, vite abandonnée au sol. Un comble. D’habitude, enfin de ce que j’en sais par diverses lectures, c’est plutôt le conjoint qui offre amant ou maîtresse pour partenaire. Ici c’est le contraire !



Séverine se penche, s’agenouille pour revenir vers moi. Elle s’empare de ma queue comme si c’était un cadeau à offrir. Un cadeau que l’on ne peut pas séparer du reste et pour lequel il faut… Mais oui… Marie se penche. Son regard va de ma maîtresse, ma queue proposée, mon visage. Elle s’agenouille. La main me tire vers elle.



Marie pose ses lèvres sur ce gland encore humide de la salive d’une autre. Elle le lèche. La main me libère. Un bâton pour deux. Je passe de bouche en bouche. On me partage. On me déguste. C’est délicieux. Jamais je n’aurais imaginé que cela m’arrive. Que cela nous arrive à Marie et à moi. C’est bon. C’est vicieux. C’est pervers. Et que dire alors que parfois les lèvres des femmes se trouvent pour un baiser infernal ?

Et que dire des regards échangés ? Et des sourires dont les lèvres ourlées, soulignées de rouge, brillent de salives échangées ?

Compétition délicieuse dont je me garderais bien d’en désigner la plus douée. Paix des ménages, surtout lorsqu’ils sont à trois.


Mais à ce petit jeu, plaisir physique transcendé par le spectacle, je me sens faiblir. Faiblir n’est peut-être pas le bon mot alors que ma queue est d’une dureté de chêne, car c’est ma volonté qui donne des signes de faiblesse.

On n’est pas de bois ! Oh que si, mais un bois vivant dont la sève demande à jaillir.



Marie accepte parfois de recevoir mon foutre mais en le laissant couler le long de ma bite. Séverine, je ne sais pas. Nous n’avons jamais été au bout de cette façon.

Compétition ! Compétition ! Aucune ne se sauve, effrayée par mes jets puissants. Je ne sais qui de l’une ou de l’autre est en première ligne. Cheveux bruns et cheveux blonds font un paravent des plus efficaces, laissant mon imagination libre d’interpréter.


Je me sens une glace que l’on déguste. Un cornet que des langues agiles nettoient de toute coulure. Mais le plus beau, le plus étonnant, le plus cochon, c’est ce baiser que Séverine impose à Marie. Nul doute que ce baiser est chargé. Chargé de ma liqueur, foutre que deux salopes se partagent.


Lorsqu’elles relèvent leur visage vers moi, ce sont deux figures marquées par leurs exploits qu’elles m’exposent. Reste de salive, coin de lèvres marqués.

Dieu que c’est beau.



Nos deux "oui" se font écho. Notre maîtresse sourit. Elle se relève, entraînant Marie avec elle. Mais aussitôt elle l’invite à s’allonger à côté de moi. Marie retrouve le lit conjugal mais ce n’est pas son mari qui s’occupe d’elle. C’est Séverine. Séverine qui la surplombe, donnant au passage un petit baiser sur des lèvres qui ne se refusent plus. Un baiser furtif car la femme descend pour s’arrêter au niveau de la poitrine. Toute la palette des caresses est déployée par ma maîtresse. Lèvres, langue, mains, doigts se concentrent pour magnifier cette poitrine ferme et ces tétons tendus de plaisir.


Marie grogne. La tête en arrière, les yeux fermés elle se laisse emporter par ses sens. Je la sais sensible des tétons au point que je peux presque l’amener à la jouissance uniquement en les caressant, tordant ces pointes de chair à la limite de la douleur.

Mais si Séverine s’attarde un peu, vérifiant ainsi la totale réceptivité de mon épouse à ses caresses, elle reprend sa lente descente. La bouche joue avec le nombril, les mains flattent les hanches. Les cuisses se sont naturellement ouvertes pour elle et bientôt l’adoratrice du Dieu Phallus se transforme en prêtresse de Sapho, distillant une poésie dont la sonorité résonne au plus profond d’une grotte qu’elle a dû trouver humide.


Je n’en avais pas rêvé mais j’avais tort. C’est beau. Cette femme qui donne du plaisir à une autre, plongeant sa langue, ses doigts dans la chatte ouverte, offerte à l’envie tellement les cuisses se sont écartées sous les assauts.

Marie gémit. Séverine gronde. Donner ! Recevoir ! Quelle différence lorsqu’il s’agit de plaisir ? L’égoïsme est le pire des ennemis.

Que c’est beau cette femme allongée, les mains plaquées sur la tête de celle qui la lutine, la guidant aussi par des « Oui… Oui… Continue… Encore… Comme ça… »


Les reins se soulèvent pour venir à la rencontre du plaisir. Elle se cabre. Les doigts la fouillent. Chatte, fente mais aussi le petit trou que je devine aussi occupé et travaillé. Marie ne rechigne pas à se faire prendre par derrière. Au fil de toutes ces années, cherchant, par des positions nouvelles, des jouets érotiques, des lingeries coquines et même des lieux improbables, nous avions essayé de ne pas tomber dans la routine qui tue les couples. La sodomie avait été une découverte. Découverte tardive mais puissante. Ma femme y avait découvert une jouissance particulière surtout lorsque je l’associais avec un gode transformant notre baise en double pénétration.

Je n’avais pas été récompensé de mes efforts. Elle avait dû offrir son cul à un autre.


« Arrête, me dit une petite voix. Profite. Remplis tes yeux et ta tête de ce que ces femmes t’offrent. Quel homme n’apprécierait pas ? Joins-toi à leur concert. » insiste la même voix.


Cette poitrine tant de fois caressée me semble nouvelle. La respiration la soulève. Le plaisir la gonfle. Les tétons sont des pointes que je vais… Marie ouvre les yeux et constate que c’est moi qui apporte mon concours. Son sourire me remplit de joie. Il me semble entendre « Jean. Oui, Jean. » C’est comme une promesse et puis ce corps tant aimé et caressé se cabre encore plus.



C’est moi qu’elle appelle. C’est moi qui clos ses lèvres par un doux baiser. Je sens le goût encore présent de ma liqueur. Son souffle s’accélère. Son plaisir arrive. J’en reçois l’avertissement. Le souffle est si puissant que le "Ahhhhhhh…" jaillit et je le laisse s’échapper pour remplir la pièce de bonheur.

Marie retombe sur le lit. Séverine s’est relevée, radieuse, fière d’avoir déclenché tant de jouissance. Son regard tombe sur ma verge. J’ai retrouvé toute ma vigueur.



Ça ne risque pas. La femelle a laissé la place au mâle. Les cuisses sont ouvertes pour moi. Ma bite plonge, entre, envahit, découvre un océan de douceur et d’humidité. Salive et sucs féminins l’accueillent.

Tout de suite je la bourre. J’ai envie d’elle. J’ai toujours eu envie d’elle et mes incartades avec d’autres femmes ne me servaient que de comparaison pour mieux la retrouver. Mais j’ai failli la perdre. J’aurais dû comprendre qu’elle aussi avait besoin de regarder ailleurs.


Et paradoxalement c’est sa fidélité qui a posé problème. Mais par son break elle a fait le même chemin que moi. Nous nous retrouvons. Il faudra juste qu’à l’avenir nous… Séverine nous regarde. Elle sourit. Je prie qu’elle aussi retrouve son mari. Les retrouvailles sont toujours sensuelles. Elle se caresse en nous regardant. Ordonnatrice de notre plaisir elle n’a pas encore eu sa part.


Je la vois se lever, enjamber ma femme et venir littéralement s’asseoir sur son visage. Ainsi Marie peut à son tour lécher une chatte coulante. Je ne sais si ma femme a déjà eu des expériences lesbiennes mais rapidement Séverine montre des signes de plaisir. Une femme, même inexpérimentée, n’est-elle pas experte dans les secrets féminins ?


Le miroir que j’avais oublié redevient mon complice. Il nous montre en action. Le mâle qui laboure sa femme alors qu’elle lèche une femelle qui la surplombe. Pourtant j’ai envie de mieux, de plus sexe, de plus fun. D’un geste je montre à Séverine de s’enlever. D’une main j’invite Marie à se mettre en levrette. Voilà, c’est encore mieux. Le miroir brille de tous ses feux. Je retrouve la chaleur du con. Mes mains s’agrippent aux hanches et Marie se penche pour atteindre l’intimité de notre maîtresse. C’est parfait. La levrette me laisse la vision de ma queue gluante qui entre et sort. Les cuisses écartées de Séverine me laissent deviner tout ce que ma femme lui fait.


Combien de temps avant que je crache ma sauce ? Je ne sais pas. En tout cas c’est divin. Je me répands avec délectation.




À suivre