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Temps de lecture estimé : 26 mn
15/04/18
Résumé:  Marie, sur la route pour retrouver son mari, se remémore comment elle s'est retrouvée dans cette situation.
Critères:  fh fhh fplusag piscine fellation pénétratio fsodo jeu -extraconj
Auteur : Romain      

Série : Le break !

Chapitre 02 / 03
Fermez les parenthèses

Résumé de l’épisode précédent : Ouvrez les parenthèses


Marie a demandé à faire une pause dans son couple. Son mari, Jean, part donc seul dans leur maison de vacances. Un hasard lui fait rencontrer une voisine qui se trouve dans une situation comparable. Mais le premier soir où ils se retrouvent pour coucher, Marie réapparaît, manifestement déçue dans son projet. Jean décide de lui faire payer en gardant sa maîtresse avec lui, obligeant sa femme à supporter ce spectacle. Mais la veille où la maîtresse doit repartir, elle attire Marie dans une partie lesbienne qui se termine en trio.



_________________





« Plus conne que moi, tu meurs ! »


C’est vraiment ce que je pensais en roulant pour retrouver mon mari. Un époux que j’avais laissé choir comme une vieille chaussette sous le prétexte que j’avais besoin d’un break. J’avais bien été obligée de lui dire que ce break venait surtout de ma rencontre avec un autre homme. Il était donc parti seul dans notre petite maison de vacances et j’allais essayer de me faire pardonner.


Si vous préférez « Conne comme la lune » à « Plus conne que moi, tu meurs ! », libre à vous.

Ma seule excuse, pour rester dans les adages populaires, c’est la "crise de la quarantaine". Comme je ne fais jamais comme tout le monde, moi j’ai attendu la cinquantaine pour la ressentir. Mais le choc en a été d’autant plus rude. Pas comme Jean qui distillait tranquillement ce choc en le répartissant sur plusieurs maîtresses. Moi j’ai tout concentré sur un amant, un seul. Encore que…


Quelle femme, mère, épouse, n’a pas ressenti qu’une page se tournait lorsque les enfants quittent la maison ? Encore, moi je n’avais pas trop à me plaindre, ayant un travail à temps partiel qui occupait ma solitude. Solitude plus psychologique que réelle car Jean était presque chaque jour avec moi.

Mais cela faisait si longtemps !


Pourtant, lorsque j’ai décidé de prendre des cours de perfectionnement de natation, je ne pensais pas que ma vie allait changer. Ce qui m’a plu chez Nils, le maître-nageur, c’est qu’il m’a tout de suite traitée comme une femme et non pas comme une mère ou une épouse. Lorsque j’ai intégré le groupe, les plaisanteries étaient nombreuses entre les élèves, toutes des femmes de 30 à 70 ans. Vous ne savez pas comment une assemblée de dix nanas se préparant pour la leçon peut se comporter comme des potaches : « Nils ceci… Nils cela… » Chacune rivalisait de remarques qui, si elles avaient été d’hommes sur une femme, auraient donné lieu à une condamnation pour sexisme.


Dès la deuxième leçon, il me tutoyait.

« Vous le connaissez ? » me demandaient certaines qui avaient droit au "Madame X…, Madame Y…" Seules les plus jeunes avaient droit au "tu", ce qui n’empêchait cependant pas Nils d’être sévère et exigeant.


« Vous avez la cote… » me dit celle avec qui j’avais sympathisé. Elle avait raison : en plus de me tutoyer, il était évident que Nils avait toujours un œil sur moi. J’étais heureuse de cette attention. Ce n’était pas uniquement celle du professeur à l’élève, mais aussi celle d’un homme envers une femme. Pourtant Nils devait avoir la trentaine, et avec son physique pouvait avoir toutes ces dames dans son lit, de la plus jeune à la plus vieille. Elles en rêvaient. Au moins en pensée.


Le cours était le dernier de la soirée. La piscine fermait après nous. Un soir, Niels me demanda :



Le regard de certaines et la remarque de ma copine « Oh-oh! Je dirais bien que tu as une ouverture… » montraient que beaucoup pensaient à un début de proposition. Je dois reconnaître que moi aussi, mais lorsqu’il ajouta alors que les autres ne pouvaient plus entendre :



Ai-je été déçue ? Je ne sais pas. J’étais heureuse que cet homme me porte une attention particulière, cela flattait mon ego. Quant à en espérer une aventure, j’avais toujours été fidèle, et cela me convenait. Pourtant ce n’était pas les propositions qui avaient manqué. Mais j’étais bien avec Jean, même si je le savais parfois infidèle. Il me revenait toujours un peu plus attentionné, un peu plus câlin, voulant sans doute se faire pardonner son écart en faisant plaisir à sa femme. Quant au sexe, nous étions en totale harmonie. Au fil des années, aucune lassitude. Jean savait renouveler les expériences, les situations. L’été dernier par exemple, nous avions fait l’amour sur une plage connue pour être un lieu de rencontres, sous le regard de plusieurs personnes. Expérience mémorable, excitante, surtout lorsqu’un des voyeurs est venu se proposer comme partenaire. Proposition refusée mais qui nous avait encore plus excités.



Évidemment, certains pensent que c’est une évidence et que cette demande est un prétexte pour me voir seule. Bien entendu j’y ai pensé, mais l’autre moitié de moi disait que ce n’était qu’une coïncidence.



Je baignais dans une douce torpeur lorsqu’il est arrivé.



Cela s’est passé si facilement que rétrospectivement je crois que dans ma tête j’étais déjà persuadée qu’il allait me draguer et que la seule question était "Comment va-t-il s’y prendre ?"



Il n’attendit pas ma réponse. Slip de bain et tee-shirt disparurent. Il était juste à côté de moi, et je ne pouvais m’empêcher de regarder ce qu’il m’affichait. La bosse dans son slip qui faisait jaser les copines n’était pas artificielle, même si certaines avaient émis l’hypothèse d’une coque. Le sexe était long, fin, se balançant sur deux couilles aussi imberbes que le reste du corps.

Il chercha le jet.



Mais comme j’hésite.



Ce fut le "une belle fille" et non pas "femme" qui me libéra. J’enlevai mon maillot. Je l’avais depuis peu. J’avais avant un maillot une pièce, classique pour la piscine, et j’ai voulu répondre au regard de cet homme en achetant un maillot très moulant mais avec le dos dégagé avec juste des bretelles qui se croisent. Enlever les bretelles pouvait se faire assise, mais pour le reste je dus me lever et apparaître ainsi en totalement nudité ; pire, en parfaite impudeur. Je sentais son regard sur moi.



C’est vrai que suivant la façon de se placer on ressent un massage très particulier.

Nous sommes restés quelques secondes ainsi.



Et Nils sortit du bain. Les bulles avaient caché son ventre et le reste. Assis sur le bord du bain, le sexe qu’il affichait à mon regard n’était pas celui d’un homme qui sort de l’eau, fripé, mais une verge tendue, assez rigide pour se tenir plaquée contre son ventre. Je ne suis pas une experte, même si j’ai connu des hommes avant mon mari ; mais de voir cette tige rose, à peine veinée, presque élégante, et surtout dont le gland cachait le nombril, me fit penser que c’était ce qu’on appelle "un beau morceau".


L’homme flatta sa bite avec sa main. Je l’avais crue fine, mais la main qui servait de mesure m’indiqua que la largeur était dissimulée par la longueur. Nils vit bien que mon regard était sur son sexe. Il était presque à la hauteur de mon visage, si près qu’il aurait suffi d’un rien… Et ce rien se produisit comme par magie. Je me tournai un peu plus vers lui ; l’homme pencha sa queue vers moi. Si ma raison hésitait, mes lèvres firent sédition. Elles effleurèrent la peau rose du gland en déclenchent un "hum" de Nils. Ce simple "hum" déclencha de la fierté chez moi. Ainsi il me "kiffait" tant que ce simple contact l’avait troublé. Alors qu’allait-il penser du reste ?


Je m’agenouillai sur une marche. J’avais enlevé mon bonnet de bain, et mes cheveux qui tombaient lui faisaient la plus agréable des caresses. C’est Jean qui m’avait appris cela, comme il m’avait aussi appris et perfectionné "mon talent naturel de coquine", comme il disait. Mais je chassai mon mari de mes pensées ; je verrais plus tard pour les remords. Pour l’instant, je caressais la bite avec une main et la chatouillais de mes cheveux. Et puis mes lèvres prirent la relève. Et puis ma langue. Et puis ma salive qui chassa les dernières gouttes du bain.



Pendant tout ce temps, l’homme ne restait pas inactif. Il me caressait les épaules, le dos, enveloppait mes seins, puis en se penchant vers moi il poussa une main entre mes cuisses. La salope que j’étais devenue écarta les jambes afin qu’il puisse s’aventurer plus loin. C’était bon. Sa bite vibrait. L’odeur d’eau de Javel avait cédé la place à ma salive. Chaque seconde était une découverte. J’aime sucer – Jean en est témoin – mais ici tout était nouveau : la taille, la forme, la texture, et surtout le gland totalement dégagé de sa protection ; c’était mon premier circoncis. Comme c’était aussi mon premier amant, du reste.



Il me repoussa avec tendresse, recula d’un mètre pour atteindre un tapis de mousse où il s’allongea non sans avoir attrapé la petite sacoche qui ne le quittait jamais et dont il tira un préservatif. Voilà un objet que je pensais ne jamais revoir. Le temps que je me lève pour le rejoindre, il sortit le disque de son sachet et le roula sur sa bite.



Gentille attention, manifestement fruit de nombreuses expériences.

Je l’enjambai. Il ne reposa pas sa tête sur le tapis mais la garda penchée vers moi. Il regardait celle qu’il convoitait se placer, prendre son mandrin à pleine main pour le décoller de son ventre, ne garder que trois doigts pour le tenir vertical, juste en face, là où la fente descend.


Il m’ouvrit. Je constatai que j’étais humide, pas de l’eau du bain mais du suc que la salope distillait sous l’excitation. Il était assez en moi pour que je le libère, lui permettant d’avoir une vue plus complète. Je me tenais droite, droite comme la justice ! Ici, la justice n’avait rien à voir. J’étais droite, je me tenais droite, comme toutes les femmes qui chevauchent un homme, du moins pour se faire lentement pénétrer par une queue jusqu’à ce que les fesses reposent sur les cuisses. Alors et seulement alors elles se penchent un peu en arrière, en avant, ondulent, se tortillent avant de s’appuyer sur les bras et se font baiser par un mandrin vigoureux.


Et je le fais. Sa queue, si longue fût-elle, si large fût-elle, trouva chaussure à son pied. C’est l’avantage des maternités, à condition de savoir rééduquer certains muscles intimes. Et ces muscles m’en faisaient apprécier toute la beauté. Elle me remplissait comme jamais, encore mieux que lorsque Jean me prend par derrière avec un gode dans ma chatte. La bite était vivante, chaude et c’était bon.



Mais oui je me baisais. Chevillée au corps, la bite me caressait les parois, poussait parfois tout au fond de ma grotte lorsque je me laissais retomber de tout mon poids. Sensation parfaite d’être pleine. Sensation encore meilleure de me relever, sentir le mandrin glisser en moi, stopper alors que je sentais le gland à la porte pour retomber comme une masse et me transpercer sans aucune pudeur ni retenue.



Les hommes aiment qu’on leur parle. Enfin, c’est ce que mon mari apprécie. Cela doit les rendre plus forts, plus fiers, mâles jusqu’au bout de la bite ! Mais je n’avais pas besoin de me forcer ; moi aussi j’appréciais. Cela me faisait sentir plus coquine, me sortait des conventions familiales, me libérait, me montrait sous un jour que je devais cacher, salope des salopes, pute des putes…



Princesse ! Où allait-il chercher cela ? En tout cas cela me valorisait.

La princesse s’enfilait toute seule. Le prince n’avait qu’à fournir le mandrin, je faisais le reste. Tout le reste. Je me caressais le clitoris, frottant mon bouton pour m’apporter le petit plus qui fait que ma jouissance serait plus forte.



Bien sûr qu’il le faisait. J’étais au top. Je me sentais cochonne, perdue de réputation, mais c’était si bon. Nils vint au-devant de moi. Il poussa sa bite pour gagner un, deux, trois millimètres, de ceux qui font que les couilles frappaient aux portes de mon cul, que la bite explorait des régions inexplorées.



C’était terrible, fantastique. Je ruisselais. J’inondais. Je jouissais.

« Elle s’effondra sur lui. » ; tout le monde a lu ce genre de phrase. Mais c’était la vérité. Le plaisir était si fort, concentrant en quelques secondes une énergie formidable, que je me sentis défaillir. Toujours empalée, je le recouvrai. Tendrement il me caressait. Il me dit des mots doux :



Et puis :



Il me repoussa délicatement. Il se releva. Il m’aida à me redresser mais ce fut pour me guider en levrette. J’étais à quatre pattes sur ce tapis de mousse. Une chienne qui savait ce qui l’attendait car elle avait entraperçu ce qui avait quitté son ventre, mandrin toujours aussi dur et qui retrouva l’espace d’un instant le contact du ventre de son maître. Mais déjà le mandrin frappait à la porte. La première poussée me déséquilibra, et c’est ma tête qui servit de point d’appui.



« Et moi donc… » Finie la délicatesse. Mais la levrette incite à une certaine brutalité, mémoire de nos ancêtres, saillies de reproduction avec des poussées mémorables et probablement des éjaculations rapides pour se protéger des autres, candidats procréateurs, ou pire, prédateurs en quête de proies.

Il me labourait. Ses mains qui s’agrippaient à mes épaules étaient des points de retenue à peine suffisants tellement il me bourrait. J’étais sa chose et j’en appréciais chaque moment. J’avais déjà joui mais je sentais que j’étais repartie pour un tour.



Chacune de mes réponses, "oui" expulsés alors qu’il ponctuait chaque question par une poussée sauvage, l’excitait autant que cela m’excitait. J’avais dépassé le stade de la mère de famille, épouse fidèle, jusqu’à maintenant satisfaite par son mari. Ce n’était pas une question d’âge. Ce n’était pas une question de bite plus ou moins grosse. Non, c’était l’ambiance. Nils avait commencé lentement, me laissant le contrôle pour mieux m’apprivoiser. Mais maintenant sa vraie nature se révélait. Cela pouvait être considéré comme brutal, non respectueux de sa partenaire, mais j’appréciais. Oui, j’appréciais ce côté sauvage, dominant, bien loin des propositions de mon mari, propositions dont il attendait la réponse avant de s’engager plus loin : Nils me baisait.



« Rien ne me blesse, pourvu que tu n’arrêtes pas. » Et pendant de longues minutes je pensai que cela n’existait que dans le fantasme des vidéos de cul, "tu me baises". Je hurlais ma jouissance, la bouche déformée par le tapis, et enfin tu t’es libéré. « Quel dommage que je ne puisse pas te sentir ; j’aurais adoré recevoir ton foutre certainement généreux de par ta jeunesse et ce que la Nature t’a fourni. »


Nous avons mis – surtout moi – un moment pour nous remettre. Je revenais à la réalité. Je n’avais pas de montre, mais Nils si, une étanche au poignet.



Quelques minutes plus tard nous arrivions. Nous avions fait de longues haltes où Nils n’avait cessé de m’embrasser, de me cajoler, de me murmurer des mots doux.

J’allais appeler mon mari, mais :



J’improvisai. Un de mes premiers mensonges de femme infidèle. Je racontai qu’une des élèves de mon cours de natation avait fait un malaise et que j’étais à l’hôpital, attendant que son mari arrive. Au moment de dire une heure approximative, Nils – qui ne cessait de m’embrasser le cou – me souffla « Deux heures. » Malgré mon étonnement, je transmis. Jean ne protesta pas. Il n’avait aucune raison de ne pas me croire.


Je crois que c’est à partir de ce moment que j’ai vraiment basculé dans l’adultère. Ce qui dans le jacuzzi pouvait être compté comme moment de faiblesse se transformait en vraie coucherie. J’allais le raccompagner chez lui, sachant pertinemment que nous allions baiser. J’ai pris sa première demande comme une promesse de nouveauté.

Alors que j’allais me rhabiller, il me demanda :



Et j’ai obéi. Ce n’était pas un ordre mais une demande accompagnée de sourires et de baisers.

Je me souviendrai toujours de cette nuit. Le trajet jusqu’à son appartement alors qu’il me caressait. La montée de son escalier où déjà il avait détaché les boutons de mon manteau. La première fois où allongée sur une table il m’a fait jouir de sa bouche et de sa langue. Le plaisir de ses possessions, appuyée contre un mur, soulevée comme un fétu de paille et empalée sur sa bite infatigable. J’ai adoré – mais oui je n’ai pas honte de le dire – adoré alors qu’il me claquait les fesses en me traitant de tous les noms. Des mots crus qui m’auraient fait bondir normalement mais qui faisaient une musique érotique et excitante.


Heureusement, Jean dormait à mon retour. Je ne sais pas si j’aurais pu lui mentir, encore chaude de mon amant.


Mais on s’habitue vite à mentir. Pendant des semaines, j’ai rencontré mon amant. Il m’entraînait dans un tourbillon de sensations, sexuelles bien entendu, mais pas que. Il me surprenait souvent par ses demandes qui apportaient le petit plus qui fait qu’une baise devient plus forte. Je l’écoutais, je lui obéissais. Je ne dirais pas que je lui étais soumise car je n’aurais pas accepté n’importe quoi, mais j’étais comme il disait "un bon petit soldat", obéissant. J’ai accepté par exemple qu’on se retrouve chez moi, qu’on baise dans le lit conjugal, que je m’habille avec tout ce que j’avais de plus coquin. Bref, je l’avais dans la peau. Pour un homme, on aurait dit qu’il était tenu par les couilles, mais pour une femme je ne connais pas l’expression.


Et puis les vacances se sont rapprochées. Il allait partir deux mois en bord de Méditerranée pour être surveillant de plage. Notre séparation semblait le faire souffrir. Moi aussi, bien évidemment, mais je devais partir comme chaque année avec Jean.


Après une baise d’enfer dans ma voiture, me rappelant mes premiers émois de jeune pucelle déflorée sur une banquette arrière, j’avais dit :



Sa joie était communicatrice.



Et emporté par une envolée dont il avait le secret, il m’avait enculée avec sa tige toujours aussi longue, toujours aussi dure, toujours aussi grosse, et m’avait inondée comme jamais, depuis que nous avions convenu de ne plus utiliser de capotes. Merci, les analyses perso !


Je m’étais avancée mais il était trop tard pour reculer. C’était ma récompense. Une récompense que je m’accordais, médaille accordée à la mère toujours présente, à la femme aux petits soins, et aussi à l’épouse cocufiée sans jamais se plaindre.


Nils avait oublié de me préciser qu’il partageait la location avec un ami. J’avais perdu l’habitude de vivre en communauté mais cela revient vite ; il suffit de ne pas s’offusquer et de vivre comme eux, comme eux les jeunes. Pas de contraintes vestimentaires, pas d’heures pour manger, pas de repas construits. J’avais particulièrement apprécié un point qui peut sembler insignifiant : le fait de ne pas me parler de courses, de cuisine, de vaisselle.


En moins d’une semaine je me sentais en harmonie. Le copain de Nils ne se gênait pas pour me mater ; plus d’une fois il avait ouvert la douche alors que j’étais dessous, et le "Excuse-moi" venait après qu’il ait bien eu le temps de profiter du paysage. Mais cela aussi me convenait. J’avais 20 ans de moins.


Je n’ai jamais bien supporté l’alcool. Pourtant les bières, le pastis et le rosé faisaient partie du quotidien. Un soir, après un repas plus qu’arrosé, voilà Nils qui propose un poker. Alors qu’il avait sorti les cartes et distribuait les jetons, j’ai compris qu’il parlait de strip-poker. Je n’osai protester, et comme je gagnais je m’amusais de voir les deux garçons être obligés de quitter, qui un polo, qui un pantalon. Mais la chance tourna et ce fut moi qui, bien vite, me retrouvai sans jetons et devant m’alléger un peu.


On a ri beaucoup, on buvait ! Je restais seule en sous-vêtements alors que les deux garçons étaient nus. Ils ne pouvaient pas se cacher, la table basse ne permettant à personne de se dissimuler. Nils m’expliqua qu’à partir de ce moment-là si je gagnais, comme ils n’avaient plus de jetons ni de vêtements, je pourrais leur imposer un gage, gage qu’ils ne pourraient pas refuser.



Et il ajouta en riant :



Et moi je tombai dans le panneau. J’avais bu plus que de raison. Je me sentais euphorique. J’avais l’impression que les deux garçons étaient tombés dans leur propre piège. La seule question qui me venait à l’esprit, c’était quels gages j’allais bien pouvoir leur demander. « Tiens, peut-être leur faire mettre mes dessous pour rire un peu. Ou bien leur demander de s’embrasser. » Enfin, je gambergeais.


Mais j’ai commencé à perdre. Soutif ! Culotte ! Je me retrouvai comme eux. La chance allait bien me revenir ! Non, je perdis encore ! Encore ! Parfois c’était Nils qui avait le meilleur jeu, parfois c’était Juan. Les premiers gages n’étaient coquins que parce que nous étions nus : « Embrasse Juan dans le cou. Le cou, la joue. Suce l’oreille ; sur le nez… » Chaque fois je devais me lever, faire le tour de la table basse et faire mon gage à un des garçons.


Un moment je repris espoir : si je ne gagnais pas, je ne perdais pas non plus, donc ce n’était pas moi qui devais honorer le gage. Juan força Nils à lui embrasser les fesses ; je ris aux éclats. Nous riions beaucoup, mais la guigne retomba sur moi et l’ambiance changea. Le baiser était sur la bouche. Je dus passer ma main sur le torse de Juan, puis de Nils. Je voyais bien qu’ils ne me quittaient plus des yeux.



C’est le gage que m’infligea Nils. J’allais protester. Nils adore que je me caresse devant lui. Cela l’excite, et je dois reconnaître que moi aussi car je sais que de mon spectacle il va me revenir chaud bouillant. Mais il y avait Juan. Nils me sourit. Je compris qu’il était fier de montrer à son ami que sa maîtresse était toute à lui.


Je m’exécutai. Pour me concentrer et oublier la présence de Juan, je fermai les yeux. J’étais en sueur et mes seins perlaient d’humidité. Je ne l’avais pas remarqué avant, mais il faisait chaud dans le salon et l’alcool avait ajouté ses calories. J’aime ma poitrine. Malgré l’âge et les maternités, elle est restée assez ferme. Je commençai par poser mes mains sous chaque sein et commençai une lente remontée. Chaque lobe fut enveloppé puis la paume frotta sur le téton qui ne sut pas se retenir. Plusieurs fois je répétai le mouvement. Ma poitrine gonflait. Mes tétons pointaient. Ils réclamaient plus d’attention, plus de concentration. Je commençai par me saisir de chacun entre deux doigts pour les étirer…



J’ouvris les yeux. Je tombai sur le regard de Juan qui détourna les yeux. C’était drôle, il semblait plus embêté que moi. Mais je savais pourquoi : il bandait et ne pouvait cacher son érection. Je souris car je n’étais pas mécontente de l’avoir troublé.

Je perdis à nouveau. C’est Juan qui a gagné. À lui de dire le gage. Il semblait hésiter. Il se pencha vers Nils et lui parla à l’oreille.



Juan hésitait encore.



Je ne comprenais pas. Nils sourit. Il précisa :



Je ne suis pas la Vénus de Botticelli qui cache son intimité avec ses mains et ses cheveux. Ma poitrine était plus que connue par ces deux hommes, mais mon intimité, la vraie, celle qui se cache entre mes cuisses, Juan ne la connaissait pas, du moins pas vraiment. Juste un regard, une ombre, rien de précis. Bien entendu que j’aurais pu dire non et me réfugier dans ma chambre, mais cela aurait été un signe de faiblesse. J’avais dépassé ce stade ; je voulais et je ne voulais pas. Pourtant…


Mes cuisses resserrées, c’est ma main qui faisait office de cache-sexe, de ceux que la pudibonderie a fait peindre, feuilles de vignes chastes qui cachent le sexe des hommes et la fente des femmes. Mais cette main était un contact, même s’il était familier, qui dérangeait. La main ne pouvait se retenir de se crisper, cachant par son dos le secret de ce qui se passe. La paume en sentait la douceur ! Les doigts en sentaient la tiédeur, et un majeur audacieux constata que la fente ruisselait. Alors, sans demander l’autorisation, les cuisses s’ouvrirent, mon corps se cala au creux du fauteuil.


Je me caressai. Je me caressai comme je le fais de plus en plus souvent maintenant. Sous le regard de Nils pour l’exciter, dans mon lit si Jean est parti sans s’occuper de moi, dans ma baignoire, dans l’eau chaude et odorante. Le plaisir demande le plaisir. Depuis que j’ai un amant, si je sors de ses bras satisfaite, mon corps réclame bientôt de nouvelles caresses. Un comble !


« Alors Juan, si tu veux me regarder, regarde. Déjà que vous m’avez stoppée alors que ma poitrine en voulait plus, alors maintenant, quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez, je vais me caresser pour atteindre le plaisir. Ma main est autonome. Elle sait ce que mon corps réclame. Enfoncer des doigts dans ma grotte pour en tester la souplesse et le "gras" de ce que je libère. Tapoter mon clitoris pour l’exciter. Le frotter de gauche à droite, de bas en haut pour le branler. C’est bon. Putain, que c’est bon ! Mais si je me caresse un téton, je sens que l’autre est sollicité… »


J’entrouvris les yeux et constatai que Nils était venu me rejoindre. Sa bouche joua avec la mienne mais descendait déjà vers ma fente. Mes cuisses reposaient maintenant sur les accoudoirs du fauteuil qui me servait littéralement de couche tellement j’étais lovée dans sa souplesse.


Nils me suçait comme il le fait si bien. Il glissa en moi des doigts agiles qui me firent du bien mais il sut aussi exciter mon petit trou de la langue avant de le prendre aussi. C’était bon.

Juan voulait me voir. Il me voyait. Moi je le fixais du regard alors que Nils me menait au plaisir. Je croisais le regard de ce garçon et cela m’excitait encore plus. Je le captais, et telle une sirène l’obligeais à suivre dans mes yeux tout le bien que son copain me faisait.


Il ne fallut pas bien longtemps pour que ma jouissance vienne. Je me forçai à garder les yeux ouverts. C’était bon. Cela me rappela l’été dernier sur la plage avec mon mari alors que les voyeurs se rapprochaient pour profiter du spectacle. Mais aussi un plus audacieux que les autres qui était si près que j’aurais pu le toucher. Sa présence m’avait subjuguée.

« Et toi, Juan ? Pas besoin de me répondre : j’ai bien vu que tu as discrètement commencé à te branler. La nuit va être difficile alors que Nils et moi aurons rejoint notre couche ! »


Nils est retourné s’asseoir. Je restai un moment ouverte à leurs regards. Je n’avais plus rien à cacher. Mais Nils me tendit la main.



C’était plus qu’une demande. Une évidence. Sa bite était tendue contre son ventre. Je savais ce qu’il voulait. Devant son ami ! Encore une façon de montrer que sa maîtresse était folle de lui. Fierté du mâle. Et moi, cela ne me rebutait pas. Au contraire. Un spectateur ne peut qu’apporter encore plus de perversité.


Ce fut à mon tour de le caresser. Je faisais la salope qui pompe. Le grand jeu. Les gargouillis infâmes de ma gorge qui brassait la salive sur la queue rigide. Je faisais la salope en fixant Nils de ce regard satisfait et pervers. Mais aussi je jetais des coups d’œil vers son copain qui semblait figé devant un tel spectacle. Mais je sentis qu’on prenait ma main et qu’on la guidait. On la guidait vers Juan, et bientôt je sentis la chaleur de son sexe. Je compris que Nils, ami généreux, voulait que je caresse aussi son copain.


J’avais bu, mais je n’avais pas tout à fait perdu le contact avec la réalité. Je voyais bien que d’un poker coquin nous nous dirigions vers plus fort. Et pourquoi pas ? Juan n’était pas vilain garçon et sa queue était un modèle de fraîcheur.


« Mon Dieu, que suis-je devenue si je juge maintenant les hommes à l’aune de leur braquemart ? »

« Une salope. » répondit une petite voix que je trouvai bien peu claire ; voix pâteuse, de celles que l’alcool déforme. Voilà, c’était dit : c’était la faute à l’alcool. Belle excuse !


Je ne savais pas si Nils le souhaitait, mais je quittai sa bite pour m’occuper de celle de son copain, et maintenant c’était la sienne que je branlais alors que je gobais celle de Juan. Je la gobais d’autant mieux qu’elle était plus raisonnable, et que comme celle de mon mari j’arrivais presque à toute la prendre. J’en avais fait des progrès en si peu de temps avec celle de Nils ! Même Jean avait remarqué que j’arrivais mieux à le pomper. Il a mis cela sur le compte d’une gourmandise nouvelle, prémisse d’un été qui avançait. Le pauvre. Il devait se morfondre alors que je m’envoyais en l’air. En plus je lui avais fait croire, sans vraiment le dire, que ce break pouvait déboucher sur une séparation. Je n’allais tout de même pas lui dire que je voulais me faire baiser et plus tard revenir à la maison. Non, un amour déçu est plus pardonnable qu’une envie de baise !


Pas de jaloux. Je quittai Juan pour Nils, puis je revins à Juan. On me donna une capote. Pas besoin de me faire un dessin. Je sais comment les faire glisser sur une bite plus qu’humide.

J’entendis du bruit. Du coin de l’œil je vis Nils dégager la table basse des cartes, jetons, verres et bouteille. Il me la montra ; je m’allongeai dessus. Je vis Juan bouger, se placer entre mes cuisses. Tout cela sous le regard manifestement bienveillant et complice de mon amant, son copain Nils.


Il n’était pas inexpérimenté. Il me posséda lentement, et comme j’étais largement ouverte, bientôt son ventre buta contre le mien. La table était courte et basse. Mes jambes qui traînaient au sol vinrent envelopper mon baiseur. Il le prit comme une invite, et il n’avait pas tort. Il me travaillait, et c’était bon. Nous nous regardions, complices, sous le regard de Nils.


Quand on accepte de reconnaître qu’on aime la baise et que tout est prétexte au plaisir, on comprend que plein de choses participent et que ce n’est pas seulement une alchimie entre deux corps. Tout le reste contribue : l’ambiance, le lieu, la position, le bruit, la peur d’être surpris, mais plus que tout et je le sais maintenant, les autres. Je comprends ces couples qui s’affichent même s’ils ne se mélangent pas, mais que la présence d’autres couples excite.


Juan me baisait et Nils nous regardait. C’était bon. Il me caressait la poitrine pendant que son copain me bourrait. Je voyais sa queue à portée de main et j’aurais voulu la prendre pour la caresser, mais manifestement il ne voulait pas.



Je n’eus pas besoin de me forcer pour lui répondre. C’était vraiment bon. J’étais tout excitée. Le strip-poker avait rempli sa mission, nous mettre à l’aise.



Et puis, encourageant mon baiseur :



Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Mes jambes faisaient un étau qui me retenait, et quoi qu’il fasse je restais soudée à lui, lui laissant juste la place de se retirer avant de me remplir à nouveau. Il allait jouir ; il le dit. Nils lui dit de cracher sur mes seins. La capote à peine arrachée, ses jets m’inondèrent. Ils étaient si forts que j’en reçus sur le visage. Le reste, c’est Nils qui se chargea de m’en faire un massage.


Et, à peine libérée de Juan, voici mon amant qui venait réclamer son dû. Ce fut à Juan de nous regarder. Il avait tout le temps de prendre une leçon de choses. Rien de mieux que de pouvoir comparer. Juan m’avait bien honorée ; Nils me laboura. Lui a mis mes jambes sur ses épaules, et ses mains plaquées sur mes cuisses me retenaient. Longuement il me bourra. Il attrapa mes chevilles par les mains, formant un V de mes jambes. Un V totalement impudique qui me permit de me caresser le clito.

J’accumulais les jouissances, et lorsqu’il se libéra en moi, ce fut un feu d’artifice. J’adore lorsqu’il me remplit de son foutre.


Ils m’aidèrent à me relever. J’étais sonnée de plaisir. Sur mes cuisses coulait lentement dans une sensation vicieuse ce que mon amant m’avait offert.


Un dernier verre.



Mais Juan nous suivit. Il faisait jour. J’étais tout endolorie comme après une séance de gym. Je me sentais gluante. Je me souviens que Nils n’a pas voulu que je me lave. L’alcool n’a pas effacé mes souvenirs. Dans la chambre, les deux hommes ont encore "abusé" de moi. Un abus de plaisir partagé. Juan pour la première fois de sa vie a pris une femme par le cul. Je me souviens qu’il n’arrêtait pas de dire « Elle est serrée. Elle masse ma bite, putain ! » Pourtant Nils m’avait enculée avant, me dilatant et graissant mes boyaux de sa liqueur.


Quelle soirée ! Quels souvenirs ! J’étais heureuse. Je devinais que cette soirée ne resterait pas une soirée unique. J’avais goûté à deux hommes. C’était super. Je devenais de plus en plus cochonne.


* * *



J’étais seule dans la chambre. Une bonne odeur de café m’attira. J’ouvris la porte. Les hommes étaient dans la cuisine. J’allais leur faire une surprise, débarquer nue et disponible. J’avançai à pas feutrés.



Je n’ai rien dit. Je suis retournée à la chambre et fait semblant de dormir. Le salaud, il allait me le payer ! Alors avant de partir en voiture j’ai consciencieusement découpé tous les vêtements des mecs avec des ciseaux, et ce qui était trop dur j’ai versé de l’eau de Javel dessus. Et sur un mur du salon, avec une bombe de peinture qui traînait, j’ai dessiné une grosse bite avec une bouche entrouverte et ajouté : « Nils suce son copain. » Je n’ai pas signé. Je vais les laisser se débrouiller avec le propriétaire. Il n’y a pas de petites vengeances. Pas étonnant que depuis que je roule mon téléphone ne cesse de sonner : Nils cherche à me joindre.


Chéri, j’arrive. Voilà ta petite femme qui te revient. Elle va tout faire pour se faire pardonner. Ta petite femme va se déchaîner, mais pour toi ce sera gratuit.