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Temps de lecture estimé : 38 mn
22/07/18
Résumé:  Les employeurs de Marc et Maryse se révèlent être libertins et manipulateurs. C'est trop tard qu'ils se rendront compte comment le filet s'est refermé sur eux.
Critères:  fh ff hplusag fplusag couleurs couplus cocus vacances piscine boitenuit vengeance jalousie fellation cunnilingu pénétratio échange confession
Auteur : Faustine      

Série : Jeudi 6 août 2008. Transfiguration.

Chapitre 01 / 03
La graine est plantée : Marc

J’ai découvert très récemment le site Revebebe. Beaucoup de récits ont la faculté de m’émoustiller, même si je n’ai pas vraiment besoin de cela. Je suis en couple. Nous avons la quarantaine, plus près de 45. Ma femme me comble totalement et je pense que moi aussi. Notre vie sexuelle est épanouie. Nous avons, de nombreuses fois maintenant, goûté au plaisir du partage, mais tout en douceur. Je pense que nous recommencerons si les conditions s’y prêtent, et surtout si le couple choisi réagit bien à nos avances. Il faut dire que nous n’allons pas en club, ni sur Internet, mais que nous essayons de créer les conditions afin que ceux que nous avons "sélectionnés" se sentent assez en confiance et lentement amenés à nous céder dans un délicieux mélange d’ingénuité et de perversité. Car nous avons été à bonne école.


Et c’est cette expérience que j’ai retrouvée dans Le maquis des sentiments ainsi que dans l’autre récit cité par l’auteur, Les prédateurs.


Vaste sujet de ceux que certains appellent « prédateurs » et d’autres « initiateurs » ; cela dépend de la sensibilité de chacun et de la façon dont le « couple maître » entraîne l’autre couple vers des désirs qu’il n’avait pas imaginés. Pour cette raison, je me sens plus proche de ViolaFleur, auteure de ce récit qui se passait en Corse et dans lequel l’amour sort gagnant que de l’autre, Xavier2 où le couple se sépare.

Mais en tout cas, respect pour les deux.



* * *



Maryse et moi on était ensemble depuis six mois. Six mois de bonheur. Fusion parfaite des corps et des âmes. Les lecteurs de Revebebe s’intéressent plus à la fusion des corps qu’à celle des âmes, et croyez-moi, je pourrais raconter beaucoup sur nos « baises » de l’époque. À vingt-cinq ans, le sang est chaud. Maryse aimait faire l’amour, mais j’avais découvert chez elle une retenue qui lui faisait refuser certaines pratiques. Pourtant elle n’était pas innocente de ces choses. Je n’avais pas insisté. Je l’aimais, et je crois que j’aurais pu rester chaste si elle me l’avait demandé. Heureusement, ce n’était pas le cas, et déjà au fil des mois je sentais une évolution. Elle me suçait avec plus d’entrain et je crois avec un plaisir nouveau, sans parler qu’il lui arrivait de me solliciter pour qu’on couche.


On avait prévu de partir en vacances avec des amis dans la maison de campagne d’un de leur parent, mais ces amis se sont fâchés et on se retrouve le bec dans l’eau, sans solution de rechange, ni surtout assez d’argent pour louer quelque chose.


Mais en cherchant sur le net, je découvre l’annonce d’un couple qui propose une location en échange de petits travaux dans leur propriété, du genre s’occuper de la piscine, un peu de ménage, etc. Je pense qu’il s’agit de surveiller, en occupant la résidence principale de ces gens, mais dès le premier contact j’apprends que c’est dans le sud de la France, une maison qu’ils occupent. Ils demandent des CV avec photos afin de faire connaissance, puis un Skype. Nous réussissons « l’examen » et nous voilà partis pour trois semaines.

On pense qu’il y aura d’autres personnes avec eux, mais en réalité ils sont seuls.


Des employeurs pas embêtants. Ils sortent tous les soirs, ne rentrent qu’à l’aube, dorment jusqu’en milieu d’après-midi. Du coup nous avons presque la maison pour nous. Et même lorsqu’ils sont là, ils nous invitent à profiter de la piscine. Nous avons de la chance.

Ils ont quinze ou vingt ans de plus que nous, mais, du moins dans ces conditions, ils paraissent comme des jeunes. Toujours à sourire, de bonne humeur. C’est vrai qu’ils ont tout pour être heureux. Manifestement assez riches pour pouvoir se payer une villa comme celle-ci et sortir tous les soirs. Je n’ose imaginer le budget car à l’heure où ils rentrent, les restos sont fermés depuis longtemps et ils ont dû finir en boîte!


La femme ne fait pas son âge, et comme elle se baigne topless, je peux apprécier ses formes généreuses. Généreuses mais paraissant si fermes que Maryse, un brin jalouse que je puisse regarder, admiratif, cette femme, saborde par un « C’est pas du naturel, à son âge ! »

L’homme, bien que je ne sois pas un expert en beauté masculine, est pas mal non plus. Moi aussi je chahute gentiment Maryse lorsqu’elle le regarde un peu trop.


Bref tout va bien. La première semaine se passe gentiment. Le soleil et le rosé participent à notre libido. Plusieurs fois nous avons fait l’amour dans la piscine pendant que les patrons étaient partis.


Ce matin-là, il fait à peine jour et un bruit me réveille. Il faut dire qu’il a fait très chaud et que dans notre chambre, c’est la fournaise. Aussi je me suis installé sur un transat pour respirer un peu. Je me suis endormi, et ce quelque chose me réveille. Un moment je cherche, pensant à un rêve, mais des clapotis attirent mon attention.


Heureusement, je suis dans une zone d’ombre car je réalise que le bruit devait être celui de mes patrons qui piquent une tête. En deux secondes je réalise que c’est bien eux car je vois la femme, Laeticia, jaillir de l’eau pour venir s’asseoir sur le bord du bassin. Elle me tourne le dos, mais elle n’est pas qu’assise. Il fait sombre, mais surtout sa silhouette me cache le reste. Et le reste, c’est manifestement son mari que je ne vois pas mais qui, aux grondements qui arrivent jusqu’à moi, doit faire une minette à sa femme.


Oui, pas de doute ! Laeticia se penche en arrière dans un mouvement de total abandon comme celui d’une femme qu’un homme lutine avec sa bouche et sa langue. Le clair-obscur et sa peau sombre la transforment en ombre. Une ombre dont la peau humide semble attirer la lumière.

Je n’ose respirer, de peur de me faire découvrir, devenant un voyeur dont la défense serait bien difficile à assurer.


La femme gémit. Elle s’ouvre aux caresses. Ses jambes apparaissent, dans un scénario lubrique, de part et d’autre de son corps. Elle est presque maintenant totalement allongée. Seule sa tête me fait encore écran pour voir son mari en action. Mais Luc, son mari et amant, doit vouloir autre chose. Sa belle, bien lutinée, léchée et manifestement excitée, quitte sa position sur la margelle. Elle redescend dans l’eau. C’est une zone où l’on a pied et je la vois maintenant me faire face, en appui. Je l’imagine dans l’eau, cambrée, offrant ses reins à son mari comme Maryse l’avait fait avec moi. Je l’imagine, lui, guidant son mandrin vers une destination qu’il a soigneusement préparée… poussant d’un coup de reins…


Oui, mon imagination et mon vécu se confortent à la réalité de ce que je vois, du moins partiellement. Si le visage de Laeticia me paraît maintenant enveloppé d’une lueur annonçant un soleil levant, celui de son mari est dans l’ombre, tête manifestement penchée vers le bas, cherchant, comme tout homme, à voir sa queue s’enfoncer dans la fente humide. Elle gémit, et c’est excitant de l’entendre. Je sens ma verge s’émouvoir de ce spectacle, totalement libre de se déployer car, nu comme un ver, ayant cherché la fraîcheur de la nuit. Elle gémit et souffle des mots que mon esprit voyeur et concentré imagine comme « Oui… oui… encore…c’est bon… » Son plaisir illumine son visage! Le blanc de ses yeux montre qu’elle a les yeux ouverts. Je n’ose bouger car je suis juste dans son axe.


Voilà, elle ferme les yeux, emportée par son plaisir. L’homme la travaille avec force. Sa bouche est ouverte comme pour laisser passer le souffle de la possession. Cette bouche m’attire. Des lèvres que je sais pulpeuses et maquillées de rouge carmin. Si je… quel idiot je fais ! Une pensée ! Une image ! Si je redresse ma verge, l’éloignant de mon pubis, elle doit se retrouver parfaitement… Oui, c’est vrai. Ainsi j’amène le gland juste au niveau de cette bouche qui m’ensorcelle. L’alignement est quasi parfait. Je pourrais presque m’imaginer entre ses lèvres.


Merde, elle ouvre les yeux. Je panique. Elle va me voir. Surtout ne pas bouger. Je suis tout de même assez loin d’elle et le soleil me laisse dans l’ombre alors qu’il doit l’éblouir. Mais, pourtant ! Ses yeux sont fixes comme si elle me voyait. Je crois même découvrir un sourire sur ses lèvres et… Oh, ce bout de langue qui pointe comme s’il… Oui, comme si elle simulait une…



Une voix qui vient de ma droite. La voix de son mari. Elle regarde dans cette direction. L’homme apparaît : c’est bien Luc. Il tient une femme par la taille. Tous les deux sont nus. Mais si son mari est là, qui est dans l’eau et baise la patronne ?


J’ai la présence d’esprit de profiter de cette arrivée pour reculer et en marchant à quatre pattes regagner ma chambre. Maryse dort. Sa respiration est calme. Ce n’est pas comme moi qui respire comme si j’avais couru un marathon. Mais mon cerveau est aussi hyperactif. Il envisage toutes les possibilités, mais une seule peut expliquer ce que je viens de voir : les patrons ont ramené un couple à la maison et se sont échangés. Pendant que l’homme baisait Laeticia, Luc s’envoyait en l’air avec la femme. Des libertins! Des échangistes ! Occasion d’un soir ou pratiquants réguliers ? Si cela se trouve, chaque nuit ils ramènent des partenaires !


En plus Laeticia m’a vu, j’en suis persuadé, sinon pourquoi aurait-elle simulé cette caresse ? Va-t-elle en parler à son mari ? J’en bande encore. Je n’arrive pas à enlever de mon esprit ce que je viens de voir. Un autre homme ! Pourtant j’aurais dû le remarquer. C’est juste mon cerveau qui n’a pas voulu voir que les épaules et les bras que je devinais étaient blancs et non d’un noir d’ébène comme est le mari.


Maryse bouge. Elle me tourne le dos, et maintenant la lumière du jour envahit la chambre dont nous avons laissé la porte-fenêtre ouverte et pas tiré le volet pour laisser entrer un peu d’air. Elle est belle. Elle m’attire. Mon envie passe de la piscine à ma copine. Je me colle lentement contre elle. Elle doit le sentir car dans son sommeil elle gémit. C’est notre position du matin où, encore ensommeillés, mais avec cette érection matinale si bienvenue, je la possède ainsi.


Ma queue se glisse doucement dans une fente humide.

Elle gémit à nouveau. Je suis tout en elle.



J’ai envie de lui répondre « Il y a beaucoup d’hommes qui dorment à côté de toi et aiment te prendre en cuillère ? » mais je garde cette réflexion pour moi et réponds simplement :



Comme sa question ne demandait pas de réponse, c’est juste un soupir qui répond.

Je bouge doucement, doucement dans la grotte bien humide de la nuit. Petit à petit Maryse se réveille à ma possession. Elle n’est plus une belle endormie mais une amante qui apprécie. Ses petits mouvements participent à notre plaisir. Petit à petit mes coups de reins deviennent plus puissants. Ma queue s’aventure plus profond pour revenir et reprendre, mais j’ai encore la vision de Laeticia, son plaisir, son sourire, ce bout de langue, et lorsque je jouis, relâchant dans la fente de ma copine ce que cette vision a déclenché, je pense « Pardon, chérie. » Mais quelques secondes plus tard, alors que Maryse se tourne pour que je la prenne dans mes bras et qu’elle me dit « C’était très bon, mais j’ai encore une petite faim. Je peux ? », elle se saisit de ma verge pour commencer à la faire repartir.



* * *



Pas un mot, pas un regard particulier de ma patronne ou de son mari lorsque nous nous croisons dans la journée. Ouf, soit la femme ne m’a pas vu, soit elle m’a vu mais a décidé de ne pas y attacher de l’importance. J’ai juste une inquiétude au moment où la femme appelle ma copine pour une histoire d’accros à une robe pour y faire un point, mais Maryse revient avec une invitation à dîner pour le soir : une façon de nous remercier de cette première semaine ! Je vais dire à ma copine qu’il vaut mieux refuser mais elle a déjà donné son accord.


Malgré mon inquiétude, le repas se passe normalement ; mieux, nos patrons sont charmants. Après ils nous proposent de nous emmener en boîte, et à nouveau je m’inquiète. Si comme je l’imagine ce sont des libertins, la boîte risque de ne pas être « classique ». Mais encore une fois je me fais un film car le lieu est sympa, en pleine nature, les tables disséminées dans un labyrinthe de végétation et une piste de danse qui est des plus classiques.


Classiques au point que les danses endiablées, super sonores et entraînantes se succèdent. Nos patrons n’en ratent pas une. Ils ont un sens aigu du rythme, et les déhanchements de la femme sont des odes à sa plastique. Bref, la soirée se passe bien. L’eau coule à flots, la vraie, mais aussi l’eau russe, vodka glacée qui à la fois désaltère et fouette le sang.


Il se fait tard. Le DJ opte pour des danses plus reposantes. Les slows se succèdent, la lumière se tamise. Bien naturellement, nous échangeons nos partenaires.

Je ne suis pas insensible aux rondeurs de Laeticia. Tout naturellement elle s’est collée à moi dès la première minute. C’est agréable, mais si Maryse… Ouf, la foule des danseurs nous a séparés ; le couple est plus loin. Je me laisse aller. Son corps est soudé au mien.



Nous y voilà. Je vais passer pour un voyeur.



Que dire ? Je revois des flashs de ce que j’ai entrevu cette nuit. Elle, se faisant lécher, puis posséder, ses lèvres, sa bouche, son sourire, ce bout de langue qui était bien destiné à mon mandrin.



Elle se détache de moi, me prend par la main et m’entraîne. Nous fendons la foule des danseurs. Heureusement, pas trace des autres. Après le dédale des allées, notre table, une haie juste derrière. Elle m’y entraîne, m’y pousse. Cachée par la haie elle se baisse, s’attaque à mon pantalon, baisse mon slip et s’empare de ma queue. Elle la caresse, l’enveloppe, flatte mes couilles et puis s’en empare avec ses lèvres.


Putain, je me fais sucer par ma patronne, pute qui me pompe derrière une haie ! Haie assez haute pour la cacher, mais pas assez pour que moi je disparaisse entièrement. Heureusement, c’est un cul-de-sac, personne ne passe, et la musique m’indique que les autres doivent encore danser.


Elle me pompe divinement. Ses mains sur mes fesses donnent le rythme. Elle me gobe jusqu’aux couilles. La salope doit avoir de l’expérience ! Elle rit lorsqu’elle me libère entièrement et que ma queue vient se plaquer contre mon ventre comme si un ressort l’y avait projetée.



Elle en profite pour me lécher les couilles avant de me reprendre en bouche et me pomper. Ce petit jeu est si excitant que je sens ma sève monter. Je le lui indique par un « Je viens… » et une tape sur la tête. Un grognement me répond. Je me libère. Elle me garde en bouche. C’est une vraie salope qui aime le foutre ! Je me vide avec ce plaisir si particulier d’imaginer le sperme chaud et gluant inonder le palais, buter contre une langue goûteuse.

Quelques secondes où le monde peut s’effondrer !



Catastrophe ! Moi qui croyais que le couple dansait… Ils sont là ! Ils ne voient que moi. Enfin, heureusement, la haie cache ma nudité et ma bite à peine retombée.



Je suis conscient de m’enfoncer.



Je cherche une idée, et puis :



Voix venant des profondeurs de l’enfer. Laeticia revient parmi les vivants.

Ouf ! Idée de génie.



Une main montre l’objet. Décidément, cette salope a des réflexes. Elle nous a sauvés. Enfin, je dis « nous », mais à voir le petit sourire du mari, la femme ne risque pas son courroux ; c’est plutôt moi qui suis sauvé.


Laeticia se relève. Elle replace sa boucle d’oreille. Sauvé ! Mais je vois le regard de ma copine. Le sourire s’efface. Elle fait un pas qui la rapproche de la haie. Elle se penche et ne peut manquer de découvrir ma nudité. Elle comprend. La claque que je reçois est partie sans prévenir.



Les mots se bousculent mais ne sortent pas. C’est pire. Et puis elle fait demi-tour et part en courant.



J’appelle, mais sans grand espoir d’être entendu. Elle est déjà loin. J’essaie de me rhabiller.



Pourquoi ce revirement ? Le coup de la boucle d’oreille était plausible. Je cherche une explication vers ma patronne et je la trouve : autour de ses lèvres, des traces bizarres, des trainées blanchâtres. La conne n’a pas eu le réflexe de s’essuyer. Elle affiche le menu, et même ma copine qui n’est pas une assidue des films de cul a compris.

Catastrophe ! Je me sens tout con. Remonter mon slip et mon pantalon ne me rend pas plus malin.



La pute! Mais moi, je suis quoi ? Elle ne m’a pas violé. C’était même super bon, cette pipe improvisée. Mais Maryse…

Luc revient.



Plus discrets : juste le reproche de nous être fait surprendre, pas de l’avoir fait.


Dans le taxi, j’essaie de prendre la main de Maryse. Laeticia est à côté du chauffeur. Ma copine est entre Marc et moi.



Le ton est si violent que le chauffeur s’inquiète et qu’elle le rassure par un :



Le retour est silencieux.


Dès que Luc ouvre la porte de la maison, Maryse se précipite, manifestement impatiente de retrouver notre studio. Personnellement je n’ai pas cette impatience car j’ai peur de ce qui va se passer. Elle semble dans une telle fureur ! Heureusement, Luc lui parle :



Le deuxième « Attendez » est si fort et impératif qu’elle s’arrête et se retourne.



À la façon dont Maryse reprend ces mots et les quelques pas qu’elle fait vers nous, elle transpire la colère et j’ai même un instant peur qu’elle nous frappe.



Luc ne se départit pas de son flegme.



Déjà naturellement, du fait de sa stature, l’homme impose le respect ; il fait une bonne tête de plus que ma copine qui lui fait face, mais sa voix posée et calme le rend inébranlable. Elle obéit. Nous la suivons. L’homme allume juste une lampe basse, laissant la grande baie vitrée nous transmettre la lumière de la lune. La piscine est juste de l’autre côté et l’éclairage interne la magnifie.



Maryse met quelques secondes pour réaliser ce que vient de lui confier l’homme.



Un long silence où Maryse regarde alternativement l’homme et sa femme, puis moi. Si cet échange semblait l’avoir apaisée, de me voir ranime la flamme de la jalousie.



Laeticia intervient. Elle reprend :



Les yeux de Maryse sont des pistolets qui me visent.



Elle avance vers le mari de Laeticia.



Elle attrape la ceinture du pantalon de Luc. Elle tire dessus, défaisant la boucle.



La fermeture Éclair crisse. Maryse tire sur le tissu avec force. Le pantalon descend. Le slip apparaît.



Le slip est sur les cuisses de l’homme. Son sexe apparaît, tige sombre reposant sur les bourses.



Maryse semble découvrir ce qu’elle vient de faire en découvrant la verge de l’homme. Je la vois vaciller, stupéfaite de ses actions. Elle nous regarde, un peu perdue, ses yeux revenant vers la verge de Luc comme pour se persuader de ce qu’elle vient de faire.



Ces quelques mots de Laeticia réveillent mon amie, mais elle continue :



C’est comme un soufflet en plein visage. Laeticia vient de dire que je bandais de désir, alors que son mari semble inerte devant Maryse. En temps normal, Maryse aurait pris cette remarque comme une boutade, mais pas dans ces circonstances. L’affront est évident. Cette vieille vient de la défier. Non seulement elle s’est payé son copain, mais en plus elle semble dire qu’elle, Maryse, plus jeune, assez belle pour ne pas avoir à se faire refaire les seins, ne peut pas inspirer le désir. Le regard n’est plus de colère ; c’est celui d’une femme défiée.


Maryse se penche. Elle pousse encore plus bas, aidée par Luc, pantalon et slip. Le mouvement déclenche une oscillation de la bite. Maryse s’agenouille. Elle saisit délicatement cette queue entre deux doigts pour la soulever et la guider vers ses lèvres.

Alors que ma copine s’agenouille, je vois Laeticia et son mari échanger un sourire complice, mais cet échange est si furtif que je pense avoir rêvé.



Laeticia se penche et s’agenouille à son tour. Elle est juste à côté de ma copine. Maryse se sent sous surveillance, défiée jusqu’à son intimité. Elle enfourne la verge dans sa bouche.



C’est époustouflant. Les deux femmes sont à genoux devant Luc, Luc qui a réussi à libérer ses jambes du carcan du pantalon et du slip et qui, doucement, enlève son polo. Il est nu. Sa peau couleur d’ébène luit de transpiration. C’est un homme comblé. Non seulement il a à ses pieds une jeune femme qui s’efforce de garder en bouche une partie du mandrin manifestement durci et déployé, mais en plus son épouse, narratrice perverse de ce que la jeune Blanche lui fait.



Laeticia se saisit d’une main de Maryse pour la plaquer sur une fesse de l’homme. Tout naturellement, l’autre suit le même chemin.



Je comprends le petit jeu de la femme. Rappeler régulièrement à ma copine qu’elle m’a sucé, er raviver sa jalousie afin qu’elle poursuive la fellation sur son mari pensant ainsi se venger.



Ma copine est subjuguée. Complimentée sur sa beauté, encouragée à se venger.



Un grognement sort des lèvres de Maryse. Le premier. Veut-elle répondre à la question ou bien se laisse-t-elle prendre au jeu ?



Incroyable ! Ma copine s’essaie en forçant, mais c’est peine perdue. Bien sûr qu’elle n’est pas une experte en gorges profondes ; déjà, en six mois, elle a fait des progrès et surtout n’a plus cet air dégoûté alors qu’elle me suçait un peu. Mais ici, le challenge est permanent avec Laeticia qui distille ses provocations sans avoir l’air d’y toucher. Maryse s’active sur la bite sombre avec son gland d’un rose foncé. Elle la pompe avec un entrain que je ne lui connais pas. Comme quoi la compétition est salutaire.


Laeticia se tait maintenant. Elle s’est mise en retrait et j’ai maintenant la vision du couple. Lui, debout, légèrement cambré pour mieux proposer sa tige à la femme. L’éclairage est minimaliste dans la pièce, mais la lune apporte une touche surréaliste. C’est à la fois beau et troublant. Beau par le contraste des peaux. Les mains blanches toujours posées sur les fesses d’ébène. Les lèvres roses, fines, qui enveloppent la tige couleur de la nuit. Le visage, pourtant bronzé, mais qui paraît si pâle face aux autres.


Troublant ! Oh que oui, cette femme agenouillée qui a oublié ma présence. Au début, elle me jetait des regards de défi que je pouvais traduire ainsi : « Tu ne pensais pas t’en tirer si facilement ! » Des regards qui se ressourçaient à chaque fois que Laeticia rappelait mon infidélité. Mais maintenant, alors que la provocatrice s’est tue et mise en retrait, le bruit de la fellation emplit le salon. Elle salive beaucoup, et le floc-floc de ses lèvres est torride. Je n’avais jamais vu ma copine ainsi. Même avec moi. La vision est différente, de haut et non pas de côté comme maintenant.


La bite brille. Elle avance et recule dans la bouche déformée par l’engin, autant par les mouvements de la tête que par ceux de la verge poussée par l’homme ou propulsée par les deux mains sur ses fesses.



Le sourire de l’homme répond au sourire de sa femme.



Un silence et elle reprend :



La femme regarde vers moi avec un sourire de victoire et un clin d’œil qui ne fait que confirmer que le couple est complice de cette scène. Je suis persuadé maintenant que Luc a entraîné ma copine afin qu’elle me découvre en train de me faire sucer. Et puis Laeticia, qui a joué sur la corde sensible de la jalousie et de la vengeance pour amener Maryse dans cette position. Ce sont des manipulateurs.


De toute façon, Maryse va refuser le foutre de l’homme. Elle n’aime pas du tout, et les rares fois où j’ai craché trop vite avant qu’elle se retire, elle n’a pas apprécié. Mais Luc, jusqu’à maintenant objet sexuel profitant du cadeau de sa femme, prend la tête de ma copine entre ses mains. Il l’immobilise, et c’est lui qui prend le contrôle de ses mouvements. Il bouge sans violence, avançant et reculant dans la gorge soumise à son bon plaisir. L’homme gémit de ces caresses. Parfois il sort sa bite totalement de la bouche, et la femme à ses genoux, devenue adoratrice de cette belle queue noire, joue avec sa langue sur le gland.



Laeticia insiste lourdement. Décidément, jusqu’au dernier moment elle aura appuyé sur le mode « jalousie-vengeance » pour conduire ma copine à ce dénouement.


Il gémit encore. Sa jouissance est en route, Maryse ne peut l’ignorer. Il va cracher. Je vois les mains de l’homme se crisper pour bloquer la tête. Mais malgré sa puissance il suffirait que ma copine le repousse pour s’éloigner. Elle va le faire. Elle attend juste le bon moment.



Voilà, il jouit. Elle va… Mais non, elle ne bouge pas. Pourtant le sperme doit lui remplir la bouche. Liquide gluant, tiède au goût étrange. Je connais ce goût, ayant par curiosité goûté au mien, un soir de solitude. Mais il ne se passe rien. Pas de retrait. Pas de cri. Juste quelques secondes où le temps semble s’arrêter. Et puis l’homme relâche sa prise. Il retire son mandrin d’une bouche dont les lèvres se referment sur le secret d’une gorge possédée et inondée.


Maryse va recracher. Déjà, je trouve que sa vengeance l’a conduite bien facilement sur le chemin tracé pour elle par la femme et son mari. A-t-elle conscience de ce qu’elle vient de faire ? Pire, devant moi ! Je trouve qu’elle s’est laissé bien facilement entraîner. Aurait-elle, consciemment ou inconsciemment, fantasmé sur Luc ? Il faut dire que cet homme, même s’il est plus âgé, de par sa stature et peut-être par sa couleur de peau peut faire rêver une femme. Moi-même j’ai été troublé par la belle Laeticia, voluptueuse par ses rondeurs, magnifique par cette poitrine de déesse, ce port de reine, Antinéa des temps modernes.


L’alcool… Probablement que l’alcool, ces vodkas glacées que nous avons bues au bar, a participé à l’envoûtement de ma copine. Manifestement, le couple préparait déjà le terrain.

Est-ce si grave ? Ma copine a pompé un mec devant moi. D’accord, je n’avais jamais imaginé pareille situation. Mais après tout, moi aussi. D’accord, elle ne m’a pas vu. Je le regrette presque, maintenant que tout est terminé ; cela l’aurait peut-être excitée comme moi je l’ai été, sentant mon pantalon déformé par une queue bien dure. Mais en tout cas, je retiendrai et ne manquerai pas de lui rappeler cette sucette menée à son terme, et m’imagine déjà jutant dans sa bouche.


Envoûtée ? Sa désormais « initiatrice » l’aide à se relever, et pour la première fois j’ai face à moi son visage défait. Les cheveux collés sur son front, les yeux mouillés, de la salive sur le menton et autour de la bouche, avec des traces confondantes du foutre qui s’est échappé de ses lèvres.



Elle tamponne le visage avec un mouchoir.



Alors, pour la première fois depuis le début, j’entends ma copine répondre :



Pas plus, mais le sourire qui accompagne est la preuve de la force de ce « oui ».



Elle me regarde. Ses yeux sont encore humides, mais le trouble n’est pas que physique. Elle me regarde, mais me voit-elle vraiment ? En tout cas aucune gêne dans son regard.



Elle insiste… Bon, ça va, je bande ; et alors ? Je suis impatient de me retrouver seule avec ma copine dans notre chambre. « Un partout, la balle au centre. » J’ai envie de la serrer dans mes bras et lui montrer combien sa prestation m’a émoustillé.

Laeticia continue de tamponner le visage de Maryse. Pourtant elle semble éviter le tour des lèvres.



D’un doigt elle accroche une coulée de sperme et le porte à sa bouche. Elle le suce avec une provocation évidente. Seconde récupération, que cette fois elle propose à ma copine. Celle-ci fait de même. Laeticia recommence son petit jeu puis je la vois se pencher vers Maryse, et dans une approche vicieuse et perverse se servir de sa langue pour affiner son nettoyage. Une seconde, ma copine semble vouloir réagir mais la femme s’empare de ses lèvres pour un baiser. La cochonne ! Elle embrasse Maryse… Elle l’embrasse, se colle à elle, l’enveloppe de ses bras.


Le baiser dure assez longtemps pour comprendre qu’il est partagé. Enfin les deux femmes se séparent. Laeticia semble parler à l’oreille de sa désormais complice. Elle lui parle si doucement que je n’entends pas. Pourtant, aux regards que jettent les femmes vers Luc – et plus précisément vers son sexe de nouveau plein de vigueur, mandrin horizontal qui n’en parait que plus majestueux – c’est lui le centre de leur intérêt.


Je ne comprends pas. Je pensais que c’était fini, que la vengeance était consommée. À la rigueur, cet échange pervers de foutre entre les deux femmes, c’était plutôt excitant. Mais pourquoi cette messe basse ? Je me sens exclu.



Laeticia n’attend pas de réponse à sa question.



Elle l’entraîne. Elles passent devant moi. Ma copine me jette un regard dont la colère a disparu, bien que l’évocation de la sucette puisse en rappeler la cause. Au moins c’est réglé, et nous aurons tout le loisir d’évoquer plus tard, dans la chaleur d’une étreinte, ce moment si particulier.


Pas de colère, mais presque du défi. Elles abandonnent leurs habits, ce qui pour l’une comme pour l’autre se résume à une robe et une petite culotte, mais je n’ai pas le temps de profiter de leur vision que déjà elles sautent à l’eau. Je les suis. Un instant je me pose la question de savoir si moi aussi je vais me baigner, mais de voir Luc nu à côté de moi me décide à me déshabiller. Ce serait un comble que je fasse tache alors que les autres sont à poil !



Il rit.



Alors Luc a une remarque qui me tue :



Je ne vais tout de même pas lui dire que non seulement c’est la première fois que je vois ma copine avec un autre, le sucer, lui faire une gâterie, mais aussi la première fois que je la vois accepter de recueillir le sperme. Et si au début il était évident que c’était pour se venger, sur les conseils de Laeticia, il m’a bien semblé qu’elle s’est prise au jeu.



Voilà ! C’est exactement ce que je pensais. Ma copine s’est prise au jeu. La salope ! Et pendant que le mec me complimente sur ma copine, celle-ci batifole dans l’eau avec sa femme. Deux gamines qui jouent. Je fais un pas pour les rejoindre, mais…



La main sur mon épaule est ferme.



Il m’entraîne. On a l’air malin tous les deux à poil. Lui ne semble pas mal à l’aise. J’imagine qu’il a l’habitude. Moi moins, mais je ne vais pas faire mon délicat.


Le temps du chemin à la cuisine, de préparer l’alcool, de revenir, nous restons silencieux.

La piscine est déserte. On ne voit plus les femmes. Instinctivement, je les cherche du regard, mais je sens une main sur mon épaule. C’est Luc. Il me montre du doigt une direction tout en faisant un « chut » avec son doigt sur les lèvres.



C’est un murmure au creux de mon oreille.


C’est d’abord un ombre. Une ombre mouvante : le dos de sa femme. Une ombre qui prend forme. Et puis des taches claires : les cheveux blonds de Maryse. Une partie du visage de Maryse. Les jambes de Maryse. Les femmes s’embrassent. Je dis « elles s’embrassent », sinon pourquoi les bras de ma copine envelopperaient l’autre ? Et puis la façon dont les visages bougent : c’est évidemment un baiser partagé, même voluptueux si j’en juge par certains mouvements.


Ma copine a toujours été discrète sur ses rencontres avant moi. Une seule fois, alors que croisant une ancienne amie et que celle-ci l’a saluée avec un baiser non pas sur les joues, mais sur les lèvres, baiser léger mais surprenant. À mon regard interrogateur après le départ de cette fille, Maryse m’a avoué « Nous étions très proches. » sans me donner beaucoup de détails. J’ai compris que " très proches" signifiait avoir eu une relation charnelle. Comme ma copine n’aime pas s’étendre sur ses aventures avant moi, je n’ai pas insisté.

Et je la retrouve là dans les bras d’une femme.



Il en a de bonnes ! C’est ma copine avec sa femme. On n’a pas leur habitude. Nous n’avons jamais envisagé ce genre de situation. Personnellement, je me contentais de nos baises à deux, essayant d’introduire petit à petit des envies différentes pour agrémenter nos jouissances, mais cette soirée est manifestement à marquer d’une pierre blanche. J’ai vu la jalousie transformer celle que je prenais pour une femme prude en salope qui pompe un mec. Et, passant des bras du mari à ceux de sa femme, je la retrouve en train de se laisser câliner. Nous avons beaucoup bu, mais tout de même ! Est-ce que j’aurais raté quelque chose ?


Je repasse la soirée dans ma mémoire. Nous avons toujours été ensemble. Oui, sauf…


Sauf le moment où les femmes sont parties aux toilettes. Elles ont été absentes pendant longtemps. Il y avait beaucoup de monde ! Et si Laeticia avait parlé de ce que j’avais vu le matin ? Maryse n’aurait pas apprécié que je ne lui en parle pas, ou bien le récit de ce genre d’aventure lui aurait donné une envie d’essayer, et me surprendre aurait été l’excuse ?


Sauf le moment où nous avons dansé. Elle avec Luc et moi avec la femme. De longues minutes nous avons été séparés. Et si l’homme avait fait comme sa femme? S’il avait emmené Maryse dans un coin pour la baiser ? Non, ça je n’y crois pas. Mais il aurait pu la câliner, raconter qu’elle lui plaît, qu’il est libre dans son couple, et se frotter contre elle avec une verge bien tendue. Quelle femme n’aurait pas été séduite – au moins flattée – qu’un homme qui a eu tant de partenaires la trouve belle et désirable au point de bander ? L’idée aurait pu l’effleurer de se laisser séduire, et si elle avait tout de même résisté, me surprendre derrière ce buisson aurait pu, alimenté par l’esprit de vengeance que lui distille l’autre, se donner bonne conscience en concrétisant un fantasme.


Et l’alcool ? En revivant par la pensée cette soirée, si je ne peux pas comptabiliser le nombre de verres descendus, il est certain que ma copine a beaucoup bu. Je vois l’homme la resservir généreusement. Bon, d’accord, elle ne titubait pas, mais je connais d’anciennes copines qui se lâchaient dès le deuxième verre. Alcool désinhibiteur ! Alcool servant d’excuse pour réaliser des fantasmes qu’on n’ose pas avouer !


Que des suppositions. Mais pour moi, maintenant c’est une évidence : cette soirée a été parfaitement organisée par nos employeurs : repas, alcool, danse, séduction à laquelle je ne résiste pas et qui me met en porte-à-faux lorsque, comme par hasard, Luc la conduit vers nous. Et puis de retour chez eux cette comédie censée apporter de la compassion, mais en réalité totalement centrée pour pousser à la jalousie et à la vengeance.



Quand on parle du loup, il sort de bois. C’est Luc qui me susurre à l’oreille. Je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir été absent, plongé dans mes pensées, et pourtant la scène a changé. Il a raison, elles sont bien parties : j’ai quitté deux femmes qui se câlinaient, et je retrouve deux femelles plus chaudes que la braise. Maryse est en appui contre… non, elle est assise sur la table de jardin avec Laeticia qui la lutine. Les cuisses sont ouvertes, et il n’est pas nécessaire d’avoir suivi pas à pas la progression de la scène pour comprendre ce que Laeticia peut y faire. D’ailleurs ma copine s’allonge, libérant l’espace pour la lécheuse.


Luc avance. Je le suis. Est-ce que Maryse nous voit ? Je ne sais pas, elle semble totalement centrée sur ce que lui fait sa comparse. C’est beau. Deux amoureuses ; enfin, l’une plus active que l’autre, sachant manifestement quoi faire pour donner du plaisir.


Sans réfléchir, Luc et moi sommes passés de part et d’autre de la table. Si Maryse est dans son trip, ses grognements et sa façon de se cambrer parlant pour elle, sa lécheuse nous jette des regards complices. Elle suce, lèche, aspire. Maryse gémit, les yeux fermés, ses mains se caressant les tétons en les tordant comme elle aime tant.


Luc bande. Moi aussi, d’ailleurs. Ce spectacle est très doux, délicat, mais chargé d’un érotisme que toutes les vidéos pornos du monde ne pourront égaler. Elle gémit, respire fort, pousse son bassin vers sa maîtresse. Ses tétons sont des tiges qu’elle maltraite, les tordant tout en les tirant comme pour les détacher de ses seins, lobes magnifiques et gonflés.



Elle jouit. Lorsqu’elle jouit, ma copine quitte le costume de la fille prude pour laisser exploser son bonheur. C’est le cas, évidemment : je ne sous-estime pas le pouvoir d’une femelle léchant une autre femelle.



Je vous l’avais dit : c’est le soleil qui se dévoile après s’être dissimulé toute une nuit ! C’est toujours une joie de la pousser dans ses derniers retranchements, déchirant par l’orgasme qui monte une carapace de retenue et d’éducation.


Maryse gît, pas encore apaisée, les muscles encore tétanisés, mais déjà dans cette douce euphorie que procure un orgasme salvateur.


Sa comparse se redresse. C’est comme une ombre qui vient recouvrir le jour. Elle s’allonge un instant sur celle qu’elle vient de faire jouir. Les peaux se reconnaissent, les pubis se moulent, les seins se comparent, le naturel se compare à la chirurgie, les lèvres se soudent. Décidément, Laeticia aime partager ! Le foutre de son homme, la liqueur de ma copine. Elle sait en faire l’occasion d’un échange lubrique. Le baiser dure, dure.


Ma queue est douloureuse d’avoir tant bandé. Et ce n’est pas ce baiser qui va la faire retomber ! Luc aussi bande. Il doit être comme moi, impatient de retrouver sa femme pour lui faire sentir sa vigueur. D’ailleurs sa femme en fait la remarque à ma copine. Enfin, c’est ce que j’imagine alors qu’elle lui parle à l’oreille. Elle doit faire la même chose pour moi car je sens ce regard inquisiteur, presque dérangeant, passer de Luc à moi. Enfin Laeticia se relève. Un baiser à son mari, une parole apaisante et elle vient vers moi. J’imagine que c’est pour me saluer. Mais si c’est le cas, pourquoi…


Oui, pourquoi Maryse reste allongée sur cette table ? Exposée, alanguie, encore chaude de ce que vient de lui faire vivre la courtisane ?

Oui, pourquoi Luc se caresse le sexe d’une main nonchalante tout en fixant ma copine ?

Et pourquoi celle-ci ne le quitte pas des yeux, comme fascinée ?

Pire, pourquoi Luc se déplace pour venir se placer entre les cuisses de Maryse ?

Maintenant, le « pourquoi » est une évidence : l’homme se place pour la posséder.



Ai-je dit ce « Mais… » ? Je ne sais pas. De toute façon, dans mon cerveau mes pensées se bousculent : « Il ne va tout de même pas baiser ma copine ! Une fellation, un cunni à la rigueur, en forme de vengeance, mais pas le reste ! Elle ne va tout de même pas aller jusqu’à accepter cela, que cet homme la possède ! Et moi, dans tout cela ? »



La perverse me susurre ces paroles à l’oreille, et prenant mon sexe dans sa main elle continue :



La salope me branle doucement. Mais juste devant nous, en tendant le bras je pourrais les toucher ; le couple attire toute mon attention. Ils ne se quittent pas des yeux. La salope doit avoir raison pour ma copine car il lui suffirait d’un mot pour refuser.


Elle ne refuse pas.

Elle ne se refuse pas.


Peut-être que si elle me regardait, cela la remettrait dans le droit chemin ; mais non, pas un regard ! « Le droit chemin, mais c’est quoi, pauvre con ? hurle ma raison. Toi, tu l’as quitté en te laissant pomper par cette patronne perverse, et il faudrait que les autres y restent ? C’est vrai, mais tout de même, Maryse pousse le bouchon un peu loin… »



Ce n’est ni ma raison, ni ma conscience, ni ma libido, ni mes fantasmes qui me parlent : c’est ma vicieuse de patronne qui est passée derrière moi et qui se frotte contre mon dos, me faisant sentir ses seins, son ventre, son pubis, et qui continue de me caresser la verge.


C’est un homme vaincu qui se laisse convaincre. Ceux qui me connaissent vous diraient que je ne suis pas du genre à me laisser diriger ; j’aime prendre mon destin en main, dans chaque moment de la vie, pour chaque chose. Je fais partie des dominants ; enfin, j’aime à le croire.


Et pourtant… Une femme se colle à moi, m’excite de la parole et des actes, me promettant le meilleur si j’ai la patience d’attendre. Mais attendre que ma copine se fasse baiser devant moi, voilà le deal ! Est-ce qu’on a dans notre cerveau une balance, des neurones spécialisés qui jugent et pèsent le pour et le contre en tenant compte de tout : envies, fantasmes, vécu, éducation, inhibition, morale, religion, société, amour, instincts primaires, etc., enfin tout ce qui nous construit et nous fait évoluer ?


Elle est là, allongée, alanguie… Non, pas alanguie : attentive, impatiente, concentrée. Elle le suit des yeux. Elle le voit se placer entre ses cuisses. J’ai même l’impression qu’elle s’ouvre encore plus à son approche. L’homme se place. Il guide son sexe d’une main, pose l’autre sur la table pour prendre appui. Ils se regardent. J’abhorre cette complicité : on les dirait amants depuis toujours.


L’homme la tient bizarrement, maintenant. Il a passé son bras sous les reins et la soulève, la cambre, l’attire vers lui. Le contraste est total : lui sombre, épaule carrées, les muscles qui roulent sous la peau ; elle blanche, fluette, petite chose qu’il déplace sans effort et qu’il s’apprête à posséder.



La salope reconnaît qu’en léchant ma copine elle pensait déjà la faire baiser par son mari.

Elle reprend :



Bien sûr que c’est ma première fois. Tout est nouveau ce soir. Je hoche de la tête.



Décidément, ils se sont donné le mot !



Je ne fais que cela, regarder ! Je suis des yeux la bite noire dont le gland a déjà disparu dans la fente brillante. La bite avance, le bassin vient à sa rencontre. Maintenant, Luc n’a plus besoin de guider son engin. Sa deuxième main vient soulager la première. Toutes deux entourent la taille, la soulèvent et cambrent encore plus celle qui se laisse faire.


Voilà, ils sont ventre contre ventre. Ma copine enroule le corps de son amant avec ses jambes. Elle est comme suspendue à lui. Seules ses épaules et sa tête reposent sur la table. Luc commence aussitôt à bouger en elle. Son bassin ondule, les muscles de ses fesses se crispent. La queue réapparaît puis disparaît. Il la prend régulièrement, profondément.



Cette femme est une manipulatrice perverse : elle sait quoi faire, quoi dire pour que son interlocuteur soit dirigé.


Maryse regarde le plafond. Sa bouche est entrouverte. Elle semble respirer au rythme de la possession. Son plaisir est évident. Elle se laisse prendre avec envie.


Laeticia me caresse. Elle a abandonné ma bite qui se plaque contre mon ventre pour laisser ses mains courir sur mon corps. Elle joue avec mes tétons. C’est bizarre ; sensation que je ne connais pas. Jamais une femme de m’a caressé ainsi. Je voudrais me retourner pour la prendre contre moi, mais elle me retient.



Je passe pourtant ma main entre son corps et le mien. Ma paume découvre son pubis ; sa fente est à portée de mes doigts. Une crispation, et l’un entrouvre la fente.



La fente me guide au clitoris.



Je ne suis pas mécontent de réveiller cette femme si sûre d’elle. J’insiste. Deux doigts me confirment que son désir n’est pas feint : elle ruisselle. Elle aussi a envie de plus, mais juste devant nous le couple bouge. L’homme se saisit des jambes de sa maîtresse et l’ouvre encore plus. Les jambes en l’air, dessinant un V indécent en affichant encore plus son intimité, ma copine se fait baiser. L’amant se dévoile aussi, montrant son impatience, son envie, sa puissance, sa domination. Oubliée, la lente possession. À lui le coup de reins viril qui pousse son mandrin dans une fente qui ne demande que cela, faisant claquer les chairs, déclenchant des souffles chargés de sons, qui même impossibles à écrire sont les marques du plaisir.



« Clap ! Clap ! Clap ! » résonnent les chairs qui se heurtent.



Combien de temps ? Mais à quel aune mesure-t-on de tels instants ? À la fréquence des « Oui… Oui… Oui… » que ma copine ne cesse de répéter, lancinante musique qui couvre maintenant le bruit des corps ? Au souffle de ma patronne que j’astique de mes doigts et qui frotte son bouton contre ma paume ? Au battement du sang qui irrigue ma verge ? Aux grimaces du baiseur, force vive, brutale, presque primitive qui enfile son bâton sans aucune retenue ?


Mais en tout cas c’est ma copine, belle salope, qui sonne la fin. Elle, pas particulièrement silencieuse dans ses jouissances, clame celle-ci à la cantonnée. Le « Ouiiiiiiiiiiiiiii… » sans fin s’accompagne d’une crispation de tout son corps. L’orgasme est là, envahissant, s’exposant aux yeux de tous, et manifestement le point d’orgue qu’attendait son amant. Il s’immobilise, et aux crispations de son visage il n’est pas difficile de deviner que lui aussi jouit. L’enfoiré, le salaud s’est manifestement contrôlé pour ajouter à l’orgasme de Maryse sa liqueur brûlante qui vient lessiver les parois hypersensible dans cet instant ! Et à la taille de ses couilles, je peux imaginer qu’il doit bien la remplir.



Elle me prend la main. Elle me tire.



Les chambres sont au rez-de-chaussée, avec vue sur la piscine. Elle pousse la porte de la première. Le lit est juste là ; elle m’y pousse, elle m’enjambe, et avec une impatience évidente elle se prend sur ma bite. Son sexe est brûlant.



Laeticia se tortille avec délice autour de ce mandrin dont la dureté est à la hauteur de cette longue érection, et puis elle commence à se prendre. Je ne suis qu’une queue, mais c’est bon. Ma cavalière passe du trot au galop. Ses fesses claquent sur mes cuisses. Ses seins de marbre, marbre noir parfait, bougent doucement. Je les caresse. Elle gémit.


Son plaisir arrive vite. Comme moi, elle n’a été que voyeuse du plaisir des autres, et notre excitation demande une récompense rapide. Je l’inonde. Mon jus mêlé au sien coule sur mon mandrin. Elle s’affale sur moi.

En se penchant elle me laisse la vue sur la porte restée ouverte. J’y découvre les autres qui devaient regarder, mais ils partent. Quelques secondes plus tard j’entends le volet roulant dans la chambre à côté.



Elle se lève et va ouvrir notre volet. La fraîcheur de la nuit est comme une vague de plaisir.


Mais ce n’est qu’un début. Toute la nuit Laeticia s’est donnée à moi et a pris de moi tout ce qu’un homme peut apporter à une femme. De la chambre à côté nous parvenaient aussi des preuves de leurs ébats. Le premier, peu de temps après l’ouverture de leur volet a été un « Oui, j’ai envie. » bien clair de ma copine. La suite a été plus indistincte, mais ô combien révélatrice ! À un moment, je crois qu’ils sont allés dehors car c’est par la baie vitrée que ses gémissements nous parvenaient. Des gémissements si forts, si présents que j’avais l’impression qu’ils étaient juste de l’autre côté de la baie vitrée. Des gémissements qui ont duré, duré comme si les jouissances de ma copine se succédaient, orgasme après orgasme, à me rendre jaloux de n’avoir jamais su la faire monter si haut. Ah, ce Luc… quel homme !


Et toujours ce « Tu vois, elle aime. » ou « Marc doit la défoncer… » ou encore « Ta copine paraît bien gourmande ! » que la manipulatrice me distillait, venin chargé de tant d’hormones érotiques que je bandais de plus belle pour satisfaire cette femme que l’âge et les expériences avaient rendue si experte.



* * *



Le matin arrive après une nuit dont les moments de baise l’emportent sur les moments de repos. Jamais je n’ai tant baisé. Il faut dire que les encouragements de Laeticia – mais aussi les bruissements et gémissements qui nous parvenaient de la chambre à côté – ont contribué à doper mes reprises.


Le soleil se pointe, et ma maîtresse se fait un dernier câlin en me chevauchant alors que je l’ai cueillie par une cuillère, ma spécialité du matin.

Elle me quitte avec un :



Un long moment plus tard où il m’a semblé entendre le cri de plaisir de l’homme, c’est ma copine qui apparaît. Chacun retrouve sa chacune. Elle semble épuisée, défaite, et j’ai bien l’impression que son corps laisse voir des coulures que j’imagine de foutre de son amant.

Elle me regarde, silencieuse, presque inquiète.



Elle ne répond pas mais vient vers moi, et comme je lui ouvre les bras elle se love contre moi.



La phrase de Maryse se termine dans un murmure où je comprends qu’elle a peur de se laisser entraîner de nouveau. Je retrouve ma Maryse, celle d’avant, à la fois prude et aimante. J’ai un instant l’envie particulièrement obscène de la prendre sur ce lit que ma maîtresse vient de quitter et de me glisser dans cette chatte qui doit être encore grasse, gluante, visqueuse de ce que son amant a dû abandonner. Aux cris et gémissements que j’ai entendus, ils n’ont pas dû jouer aux cartes !



* * *



Nous sommes partis. Nos employeurs n’ont rien dit. Peut-être juste un regret assez visible pour imaginer qu’ils avaient déjà des vues sur nous par la suite.


Voilà, tout cela s’est passé le 6 août 1998, jour de la Saint Transfiguration.

Nous n’avons plus jamais parlé ce jour-là ; en réalité, plutôt de la nuit. Mais sans en parler, nous en avons tout de même gardé une partie. Notre sexualité a changé. Nos habitudes aussi. Plus de sexe ! Plus de besoins ! Moins de retenue ! Moins de pudibonderie ! Beaucoup, beaucoup de tout.


Mais la petite graine ne demandait qu’à grandir. Envie de plus. Envie de partage. Envie de regarder. Envie de recevoir. Envie d’offrir. Et puis, au fil des années, envie de faire ce que ce couple avait fait pour nous. Initiateurs bien plus que prédateurs. Si un couple ne résiste pas après une soirée comme celle du 6 août, soirée où chacun a dépassé ses limites juste par une « mise en condition », alors c’est qu’il n’est pas fait pour durer. Et d’une certaine façon nous leur rendons service. Ils en garderont probablement des appétits pour une autre sexualité, mais ils la réaliseront avec d’autres que leur copain ou copine de l’époque.