Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18511Fiche technique24134 caractères24134
Temps de lecture estimé : 14 mn
13/08/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Et si on jouait ?
Critères:  f fh cérébral fmast intermast fellation cunnilingu 69 nopéné jeu
Auteur : Rosebud      Envoi mini-message

Série : On joue ?

Chapitre 01 / 02
Première partie

Une fois n’est pas coutume, je vais aujourd’hui vous raconter une histoire vraie… enfin, en partie. Et comme je suis joueur, je vous propose d’essayer de trouver à partir de quel moment cette aventure réelle bascule dans le fantasme. Pour ce faire, il vous suffit d’indiquer en commentaire le numéro du paragraphe où, selon vous, l’imaginaire prend le pas sur la vérité.

La solution du jeu (où il n’y a rien d’autre à gagner que ma considération) fera l’objet du deuxième volet de cette « série ».


Alors, prêt(e) à jouer ?



1

Ceux qui ont lu ma biographie sur le site savent déjà que je suis auteur. Oh, ne vous faites pas d’illusions, vous n’êtes pas en train de lire une nouvelle de Musso ou de Bussi ! Je ne suis qu’un humble romancier parmi des milliers qui ont eu la chance, un jour, de voir un éditeur prendre le risque de publier leurs modestes œuvres et qui depuis, chaque week-end ou presque, attendent derrière une table d’un salon du livre qu’un promeneur se transforme en futur lecteur.


2

Il y a quelques semaines, je participais justement à l’un de ces salons. Pour les plus néophytes, il me semble judicieux de préciser l’organisation d’un tel événement : un comité des fêtes, une médiathèque ou une quelconque association font appel à un libraire qui, le plus souvent, contacte des auteurs de ses connaissances et s’occupe d’acheminer et de vendre leurs livres. C’était le cas ici. Le libraire en question est en réalité « une » libraire. Une jeune femme blonde, plutôt jolie, particulièrement bien faite et avec qui j’ai toujours eu un bon contact.


3

À force de nous croiser, je peux même dire que nous sommes devenus amis. Et à ses côtés, je ressens quelque chose de vraiment étrange, en tout cas pour moi : j’ai besoin de la toucher… Moi qui suis réfractaire aux massages et qui, d’ordinaire, ne supporte que les mains de mon épouse sur mon corps, je ne peux m’empêcher de lui poser la main sur le bras lorsque nous nous disons bonjour par exemple. Plus curieusement encore, il semble qu’elle ressente ce même besoin de contact physique.


4

Durant la journée, à plusieurs reprises, il lui est arrivé de venir derrière ma table et de s’appuyer sur mon épaule ou, tandis que nous discutions, de poser à son tour la main sur mon bras, point d’origine d’un frisson qui me longea l’échine.


5

Comme souvent, ce salon n’a pas trouvé son public et Laetitia (ce n’est évidemment pas son vrai prénom) et moi avons eu tout le loisir de parler de choses et d’autres. J’ai apprécié ces moments innocents mais pourtant teintés d’un léger érotisme. Quelques taquineries. Des regards. Des sourires.


6

Le prochain salon commun ne devant avoir lieu que trois semaines plus tard, au moment de nous séparer, affichant une mine de circonstance, j’ai ouvert les bras en lui disant « Trois semaines ! » Feignant de pleurer à chaudes larmes, elle est venue se nicher contre moi. Sa poitrine contre la mienne. Nous nous sommes étreints longuement. Je pouvais sentir ses seins s’écraser contre mon torse, les battements de son cœur au diapason des miens.


7

Le soir venu, j’eus le plaisir de recevoir un message de sa part. Il disait en substance : « C’était vraiment sympa aujourd’hui. Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de monde, mais on a pu discuter, etc. Ça fait plaisir ! » Ce à quoi je répondis innocemment que j’avais également apprécié cette journée malgré, en effet, une fréquentation très moyenne.


8

Nous avons poursuivi l’échange quelques minutes avant de nous donner rendez-vous, avec plaisir, pour le salon suivant. Mais au cours de la nuit, peinant à trouver le sommeil, je ressentais l’irrépressible besoin de relire son message, comme si un élément important m’avait échappé. Et en effet, il contenait un message subliminal qui, sur le fait, ne m’avait pas interpellé : « […] discuter, etc. » À quoi pouvait bien se référer cet « etc. » ? Qu’avions nous fait d’autre que discuter ? Il ne pouvait y avoir qu’une réponse.


9

Il était près de minuit, mon épouse dormait et il fallait que j’en aie le cœur net. Je repris mon téléphone et lui envoyai un nouveau message : « Et au fait, qu’est-ce que tu entends par "etc." ? », suivi d’un smiley clin d’œil. Je vis aussitôt les trois petits points du messager apparaître. Elle était en train de répondre. « À ton avis ? » Il était clair que nous étions sur la même longueur d’onde et qu’elle faisait allusion à nos effleurements, à nos contacts fugaces.


10

J’avais envie de prolonger ce petit jeu et l’encourager à se dévoiler un peu plus. « Je ne vois pas… », accompagné du smiley évoquant une intense réflexion. En lieu et place d’un texte, j’ai reçu un de ces gifs animés qui pullulent sur les réseaux sociaux. Celui-ci représentait deux adorables petits chats collés l’un à l’autre.


11

Ignorant où trouver l’un de ces dessins, je décidai de m’en tenir aux mots. « Ah, ça… » Je lançai le message et me résignai à attendre quelques minutes avant de poursuivre par « Moi aussi ! » J’avais l’impression de me retrouver quinze ans plus tôt lorsque mon épouse et moi jouions au chat et à la souris, hésitant à dévoiler à l’autre nos sentiments.


12

J’étais excité, inutile de le nier. J’avais cette agréable impression d’être encore désirable. Il est sans doute utile de préciser que Laetitia a une bonne dizaine d’années de moins que moi. Ne vous y trompez pas : je n’avais aucune envie de tromper mon épouse ! Mais je ne voyais rien de mal à flirter un peu avec Laetitia par messagerie interposée.


13

Sa réponse fut longue à arriver mais elle me confirma qu’elle avait elle aussi envie de poursuivre le petit jeu que nous avions instauré : « Tu sais ce que je suis en train de faire, là ? » J’en avais bien une petite idée… À en croire ma main gauche qui glissait lentement sur mon sexe gonflé, nous étions, là aussi, en parfaite osmose. Il fallait passer à l’étape suivante. « Fais voir… »


14

Je l’imaginais rougissante, les yeux sur le clavier, une main entre les cuisses. Elle n’oserait pas ! L’attente fut longue mais ô combien satisfaisante. Une photo arriva. Sombre. Elle devait elle aussi être dans le lit conjugal, détail accroissant encore mon excitation. On distinguait néanmoins son mont de Vénus orné de courts poils que j’imaginai blonds, parfaitement taillés, et la paume de sa main plantée entre ses cuisses à peine écartées. Puis ces deux mots : « À toi ! »


15

Je m’assurai que mon épouse dormait profondément. C’était le cas. Doucement, je fis rouler la couette entre nous, la faisant gonfler autant que possible pour qu’en cas de réveil intempestif elle ne puisse rien voir. Toujours avec une extrême lenteur, je baissai mon caleçon et repris en main mon sexe de plus en plus chaud et tendu, au bord de l’explosion. De la main droite, j’activai le mode photo de mon téléphone et m’assurai que le flash était désactivé avant de lancer la prise de vue.


16

Comme la sienne, ma photo suggérait plus qu’elle ne dévoilait. On devinait mon gland et une partie de ma hampe émergeant de mon poing serré. J’étais assez fier du résultat et, sans même penser que ma femme puisse tomber sur ce cliché, j’envoyai la photo. Je continuai à me masturber très lentement en attendant sa réponse. Je voulais tenir le plus longtemps possible ; dans l’idéal, jouir en même temps que Laetitia.


17

Ma femme soupira et se tourna vers moi. Dans un même mouvement je rabattis la couette sur moi et dissimulai le téléphone. Elle ne se réveilla pas et, dans un nouveau soupir, reprit sa position initiale. Cette frayeur n’avait pas eu raison de mon érection mais me permit sans doute de prolonger un peu mon plaisir.


18

« J’ai joui comme une malade ! » finit-elle par m’envoyer. Je relâchai aussitôt la concentration qui me permettait depuis déjà une bonne dizaine de minutes de ne pas lâcher la pression et contins autant que possible ma respiration au moment où mon sperme commença à se répandre sur mon ventre.


19

J’allais attraper un mouchoir en papier – disons plutôt deux ou trois – mais me ravisai et pris une nouvelle photo. J’inspectai le résultat : dans la pénombre de la chambre, les perles luisaient sur mon ventre tandis qu’à l’arrière-plan mon sexe perdait de sa vigueur. Je la trouvai jolie et l’envoyai à Laetitia. Je n’eus plus de réponse avant dix-neuf minutes. Dix-neuf très longues minutes.


20

« J’ai encore joui… » finit-elle par envoyer avec un smiley aux joues roses. « J’en suis ravi ! » répondis-je avant d’ajouter « Faudra qu’on remette ça. » « Et comment !!! » répondit-elle aussitôt avant de me souhaiter une bonne nuit.


21

Il était près de trois heures du matin et je réalisai que mon téléphone était à présent rempli d’éléments très compromettants… Je n’avais aucune envie d’effacer nos échanges mais dus m’y résoudre après avoir pris soin de télécharger une application permettant de cacher des photos et d’y avoir glissé celle de Laetitia. Je m’attachai également à effacer les miennes et à les supprimer du dossier « Récemment supprimés ». Après m’être assuré que plus rien ne pouvait me trahir, je finis par m’endormir.


22

Le soir suivant, prétextant un texte à finir, je ne me couchai pas en même temps que mon épouse. À 23 h 02 je reçus un fichier via la messagerie. Je cliquai sur l’icône et découvris qu’il s’agissait d’un film d’un peu plus de trois minutes. Le temps du chargement me parut une éternité. Enfin la vidéo se lança et le visage de Laetitia apparut. « Salut David ! (ce n’est évidemment pas mon vrai prénom). Je voulais te remercier pour le plaisir que j’ai eu grâce à toi hier et… j’ai pensé qu’une petite vidéo te plairait. Fais-toi plaisir ! » Elle m’adressa un clin d’œil et, lentement, je vis le cadrage descendre vers sa poitrine.


23

L’image était saccadée mais la luminosité était très bonne cette fois. Il me sembla qu’elle se trouvait dans sa salle de bain. L’image s’arrêta un instant sur ses seins, nus. Sa main les caressa quelques instants avant de disparaître et la caméra poursuivit sa descente. Elle me dévoila son pubis et, écartant les cuisses, fit pivoter l’objectif pour me permettre de découvrir ses lèvres qu’elle écarta de deux doigts experts pour me permettre d’entrevoir son clitoris. J’entendais son souffle s’accélérer tandis que le mien suivait le même rythme.


24

Je résistai à la tentation de me masturber. Plus tard. J’aurais tout le loisir de voir et revoir cette vidéo qui désormais m’appartenait. D’un geste maladroit, Laetitia fit tourner son téléphone et, en gros plan, j’eus le plaisir de faire connaissance avec son magnifique petit cul. Il me serait plus facile à présent de me le représenter quand j’imaginerais mon sexe s’y frayer un chemin. Au milieu d’innombrables soubresauts, je pus même deviner son anus quand, de sa main libre, elle écarta ses fesses. Quelle splendeur ! Son corps était encore plus magnifique que je l’avais imaginé ; et Dieu sait que, depuis la veille, je me l’étais imaginé !


25

La caméra remonta et son visage reprit place sur l’écran. Elle avait les joues rosies. L’excitation ? La honte ? Un mélange des deux, sans doute. « Voilà ! Je t’ai fait faire le tour du propriétaire… J’espère que la visite t’a plu. Je… enfin, je voulais te dire aussi que je n’ai jamais fait ça… Et… enfin, ça va te paraître bizarre, mais en me dévoilant ainsi à toi, je… je n’ai pas l’impression de tromper mon mari. Je ne le veux pas, d’ailleurs ! Je serais bien incapable d’assumer une liaison extraconjugale… Mais c’est paradoxal parce que j’ai envie de te toucher… et que tu me touches aussi… Enfin, voilà, quoi… C’est confus tout ça. Je t’embrasse. »


26

Mon excitation était retombée. Je fis le constat que nous partagions les mêmes doutes et les mêmes sentiments vis à vis de notre « relation » ; cette idée que nous ne voulions pas faire souffrir nos conjoints mais que nos corps avaient besoin l’un de l’autre. Au mépris de toute prudence, je me mis à mon tour nu et commençai à me filmer. « Salut, Laetitia. Quelle vidéo ! Et quel plaisir de te découvrir ! Je voulais te dire que je partage aussi ton analyse… Je ne veux pas non plus tromper ma femme, mais… je dois bien admettre que j’ai un besoin viscéral de te toucher. Et maintenant que j’ai vu ton corps, je voudrais en caresser chaque parcelle ! En attendant, à moi de te montrer l’effet que tu as sur moi. » En mode selfie pour contrôler l’image, je fis à mon tour descendre la caméra vers mon bas-ventre. Mon sexe était au mieux de sa forme. Je l’agrippai et, tentant de maintenir un cadrage correct, me lançai dans une séance de masturbation frénétique.


27

Était-ce de me filmer en imaginant que bientôt Laetitia visionnerait cette séquence ou encore la peur que mon épouse me surprenne ? Toujours est-il que j’étais excité comme jamais et il me semblait que mon sexe n’avait jamais été aussi dur et massif. Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour rendre les armes. En visionnant la vidéo, je m’aperçus qu’il n’était pas facile de filmer correctement tout en s’adonnant à ce genre d’activité. Néanmoins, j’imaginais que le spectacle devrait plaire à mon amante virtuelle.


28

Le mot était lâché : nous étions « amants » ! Sans jamais nous être embrassés, sans jamais avoir fait l’amour, il fallait bien se rendre à l’évidence ; je m’étais masturbé devant elle par caméra interposée et, sans le moindre doute, pour n’importe quelle femme cela s’apparenterait à une tromperie. Pour autant, si – comme cela lui arrivait parfois – ma femme me demandait si j’avais couché avec une autre femme, lui répondre « non » ne serait pas un mensonge.


29

Je me remémorai la question d’Ardisson à ses invités : « Sucer, c’est tromper ? » On répondait oui souvent, parfois non. Et « Se branler devant une autre, est-ce que c’est tromper ? » J’hésitai longuement avant d’envoyer ma vidéo, mais je finis par le faire après avoir revu celle de Laetitia. Ce jeu était trop excitant pour abandonner. J’étais dans un tel état que je ne réalisais pas que mon couple, ma famille, tout comme la sienne pourraient voler en éclats…


30

Une heure plus tard, je reçus une autre vidéo. Laetitia était assise sur le rebord de sa baignoire, nue, un pied relevé, dévoilant une vue plongeante sur son sexe offert. « À toi de voir l’effet que tu as sur moi… » L’image était fixe cette fois. J’imaginai le téléphone posé sur un lavabo. Elle se prit d’abord les seins à pleines mains et commença à les triturer, pinçant ses mamelons saillants, les étirant jusqu’à en avoir mal. Puis une main glissa jusqu’à son sexe et entama un divin ballet entre ses lèvres. Elle ne tarda pas à commencer à gémir, se cambrant autant que son inconfortable position le lui permettait. Mon sexe avait repris de la vigueur et j’entamai une lente masturbation. Je calai mon rythme sur le sien et m’arrangeai pour jouir à l’instant précis où un orgasme violent la foudroyait.


31

Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits et attraper le téléphone pour l’approcher de son visage. « J’en peux plus ! Je veux sentir tes mains sur moi ! Je veux te branler ! Te sucer jusqu’à en avoir mal aux mâchoires ! Voyons-nous… Demain, c’est lundi et la librairie est fermée. Je serai seule chez moi… J’espère que tu voudras et que tu pourras. Bisous. »


32

Et comment que je voulais ! Il fallait pourtant mettre les choses au clair dès le départ : si nous avions déjà allègrement dépassé les limites que j’avais voulu au départ imposer à notre relation, je n’envisageais pas de passer à l’acte. J’envoyai un message : « D’accord, mais aucune pénétration ! » Ce à quoi elle répondit aussitôt : « Ça marche ! Je t’attends à n’importe quelle heure. À demain. »


33

J’eus toutes les peines à trouver le sommeil. Le lendemain, je devrais résister à la plus extrême des tentations : ne pas faire l’amour avec une femme que je désirais passionnément et qui serait offerte à moi ! Pourtant – et cela pourra paraître contradictoire – j’avais foi en mon amour pour mon épouse, la mère de mes enfants, et je pensais être capable de me contrôler.


34

Je quittai le domicile conjugal à huit heures comme chaque jour, mais au lieu de me rendre au bureau je fis route vers l’adresse que Laetitia m’avait communiquée la veille. Commercial itinérant (eh non, pour ceux qui se posent la question, l’écriture permet rarement de se dispenser d’un vrai travail…), je n’avais de compte à rendre à personne pour mon absence. Je travaillerais un peu plus longtemps le midi et éventuellement les jours suivants, et on n’y verrait que du feu. Trente minutes plus tard, je sonnai à la porte de la maison de Laetitia.


35

Elle m’ouvrit en se cachant derrière la porte et, après avoir vu que c’était bien moi, m’invita d’un geste à entrer avant de refermer derrière moi. Elle me fit face. Elle était entièrement nue, les mamelons déjà gonflés et tendus, la croupe alanguie. Elle ne dit pas un mot. Moi non plus. Elle me prit la main et me guida à travers un couloir. Je ne regardais qu’elle et serais incapable de décrire le mobilier ou le style de décoration. Mes yeux étaient rivés sur ce petit cul adorable que je savais ne pouvoir pénétrer qu’en rêve.


36

Une chambre. Sa chambre. Celle où elle avait peut-être fait l’amour avec son mari la veille… Peu importait. Elle déboutonna ma chemise et passa les mains sur mon torse en gémissant. Je posai les mains délicatement sur ses seins et ressentis aussitôt un sentiment de plénitude jamais connu. J’ignore s’il existe des peaux compatibles entre elles, mais les nôtres semblaient avoir été conçues pour se trouver. Et c’était à présent chose faite.


37

Elle fit tomber mon pantalon puis mon caleçon avant de me jeter sur le lit. Avec une évidente gourmandise, elle posa la main sur mon sexe, aussi droit et dur que lorsque j’avais découvert sa vidéo. Mes mains parcouraient son corps et se délectaient de chaque centimètre carré de sa peau, plus douce encore que j’avais osé l’imaginer. Comme promis, elle approcha ses lèvres de mon sexe et se tourna de sorte que sa vulve soit accessible à mes doigts. Comme sa langue dessinait des arabesques sur mon frein, mon majeur s’invita dans son sexe luisant.


38

À chaque fois qu’elle sentait la sève monter, elle comprimait la base de mon sexe et attendait quelques secondes avant de poursuivre. C’était divin. Mes doigts découvraient son clitoris, allaient de son vagin ruisselant à son anus. Elle jouit plusieurs fois, sans perdre toutefois le contrôle et maîtrisant toujours mon propre orgasme. Nous étions suspendus hors du temps. Quand elle décida de mettre fin à mes divines souffrances, je ne pus contenir un hurlement rauque de plaisir. Je vis alors sur l’écran du radio-réveil qu’il était près de midi, et nous n’avions pas échangé la moindre parole.


39



Je la regardais toujours avec délectation.



Je la retournai alors brusquement sur le dos et lui écartai les cuisses pour plonger le visage dans son sexe. Elle en profita pour agripper mon pénis et commença à le branler lentement. Ma langue allait et venait en elle. Je goûtais avec délice l’essence de son antre intime. Comme si je voulais saturer chacun de mes sens de la vue de son corps, de l’odeur de sa vulve, du goût de sa peau et de sa douceur.


40

Quand nous reprîmes à nouveau nos esprits, il était près de seize heures et il était temps que je parte. Ce fut un déchirement. Si notre esprit avait conscience que cette séparation était inéluctable, nos corps n’en avaient que faire et réclamaient encore plus de caresses et de baisers.


41

Nous ne pûmes nous revoir avant le salon suivant. J’arrivai tôt pour m’installer et, surtout, retrouver Laetitia. Nous nous sommes salués d’un sourire et, sans avoir besoin de parler, nous sommes tous deux dirigés vers les toilettes. Avec une frénésie rare, ma main se faufila sous sa jupe tandis que la sienne baissait mon pantalon pour en extirper mon sexe, bouillant de désir. Nous nous sommes masturbés rapidement, comme un shoot nécessaire pour pouvoir appréhender cette journée où nous serions proches l’un de l’autre mais où il ne nous serait pas possible de donner à nos corps ce qu’ils réclamaient.


42

À plusieurs reprises durant la journée, les toilettes du salon furent le théâtre de nos attouchements coupables. Melissa, une amie auteure installée à côté de moi, releva même la concomitance de nos absences avec un sourire complice. Le soir venu, la plupart des auteurs ayant déserté la salle, je restai pour l’aider à remballer les livres. Une fois la corvée expédiée, ce fut au tour de sa camionnette d’être secouée par nos ébats. Un soixante-neuf au milieu des cartons de livres. Évidemment, à plusieurs reprises, l’idée de planter mon sexe dans le sien ou dans son anus me traversa l’esprit et le bas-ventre. Il s’en fallut de peu que je ne cède à la tentation mais, ayant sans doute perçu ce désir, Laetitia avait mis encore plus d’acharnement à me sucer et me masturber, de sorte que le plaisir ressenti suffisait à nous combler.


43

Ce salon avait lieu hier…

Le soir, j’ai reçu une nouvelle vidéo torride. Armée d’un gode dont les dimensions n’étaient pas sans rappeler mon propre engin, Laetitia s’adonnait au plaisir de l’auto-sodomie. La vidéo se terminait sur cette phrase, prononcée en haletant « Mon petit cul t’attend… », accompagnée d’un regard langoureux à vous faire oublier toutes vos bonnes résolutions…