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Temps de lecture estimé : 46 mn
19/08/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Nous avons dix années de plus. Bien dans nos bottes, mais le destin est malicieux et va mettre sur notre route un couple qui est de la génération de nos "Initiateurs".
Critères:  fh hplusag fplusag couleurs couplus cocus collègues vacances travail fsoumise miroir lingerie 69 préservati pénétratio fsodo échange yeuxbandés confession
Auteur : Faustine      

Série : Jeudi 6 août 2008. Transfiguration.

Chapitre 03 / 03
Changement de rôle !

Résumé des épisodes précédents :


La graine est plantée : Marc

Maryse


Nous avons rencontré dans notre jeunesse un couple qui nous a « initiés » à une sexualité bien éloignée des limites que nous avions avant, couple que certains pourraient appeler Prédateurs, mais qui dans notre cas s’est révélé un catalyseur pour longtemps.

Marc a raconté son point de vue sur cette Initiation d’une nuit, dans le premier épisode.

J’ai complété les informations (deuxième épisode) d’autant que dans le secret de la chambre, seule avec Le Prédateur, j’ai découvert des envies que je ne m’imaginais pas.

Après cette rencontre nous avons expérimenté sans préjugés certaines pratiques et tout cela en ressortant à chaque fois renforcés dans notre amour.

Nous sommes maintenant mari et femme, libertins et échangistes, coquins et coquines sans honte ni retenue, si ce n’est de ne pas heurter ceux qui ne conçoivent la sexualité que face à face, dans le secret d’une alcôve sanctuarisée.


Note.

Mon texte est peut-être trop long, mais je n’ai pas réussi à le raccourcir. J’ai voulu montrer toutes les palettes des émotions et des situations qui nous ont conduits à tenir notre premier rôle de Prédateurs/Initiateurs.

Nous n’avions pas pensé tenir cette place, mais le destin nous a montré le chemin du fait de situations propices et répétées.




**********




Presque dix années ont passé depuis le 6 août 2008. Marc et moi, nous nous sommes mariés dans l’espoir de fonder une famille, mais comme beaucoup de couples nous attendons un peu pour avoir un enfant. Le temps de bien s’installer professionnellement et financièrement, mais aussi le temps de bien « jouir » de notre liberté de couple. Lorsque l’enfant paraît, cela doit changer beaucoup de choses.

Bref, si vous avez lu nos récits précédents et à défaut le résumé en haut de ce texte, vous savez que nous sommes libertins et partageurs.


En ce mois de novembre 2017, nous sommes installés dans une petite ville de province. Nous avons acheté une maison, en réalité une « presque ruine » et tous les deux en avons fait un petit nid douillet. La future chambre de bébé est aménagée pour l’instant en « chambre d’hôte » pour aider nos finances. Une chambre d’hôte sans prétention, avec cependant le confort d’une salle d’eau et de w.c. séparés. Il faut savoir aussi que le libertinage, enfin tel que nous l’entendons, occasionne des dépenses. Rencontres, clubs, vêtements, lingerie, repas, boissons (surtout si le « À consommer avec modération » n’est pas de circonstance dans nos soirées).


Je reçois un appel de quelqu’un qui se présente être « de la Mairie ». Il me demande si notre chambre est libre et comme je réponds que oui, il m’explique qu’un incendie s’est déclaré dans l’hôtel/auberge (Manoir…), que plusieurs de leurs chambres sont inhabitables et qu’il faut reloger quelques clients. Il nous propose un couple. Nous acceptons.


Une heure plus tard, le couple arrive. Dans la cinquantaine bien avancée. Monsieur est habillé normalement. Madame porte une combinaison genre garagiste ou peintre. Tenue qui manifestement l’indispose. Ils nous expliquent.

Monsieur, François était parti marcher alors que Madame, Éloïse qui prend une douche se fait évacuer par le personnel, du fait d’une alarme incendie. Alarme justifiée qui ne laisse que le temps de mettre un peignoir et attraper son sac à main. C’est ensuite qu’on lui a proposé cette tenue du « plus grand chic ». J’utilise ce terme, car manifestement la femme est une bourgeoise un peu coincée et de se retrouver fagotée ainsi ne lui plaît pas du tout.


Mais au bout d’un moment, cheminée allumée dans notre salon, boissons chaudes, du thé « Mariage » évidemment pour Éloïse, ils se décontractent. On leur a dit que de toute façon ils ne pourront pas aller à leur chambre et donc récupérer leurs affaires, avant demain au mieux. On leur montre la chambre. Pas de remarque, mais on sent que le standing n’est pas le leur. Lui, met les formes. Elle, un peu moins. Mais après tout, on peut comprendre. J’envoie Marc, avec François qui accepte de l’accompagner, faire quelques courses à la seule épicerie ouverte un dimanche soir. Pendant ce temps, je propose à la femme de lui prêter quelques vêtements :



Précision qui me paraît capitale. Je ne me vois pas mettre un slip d’une autre, même passé en machine. Alors ! Pensez ! Cette bourgeoise !



Heureusement notre chambre est en bon ordre.



Je me dirige vers l’armoire. Ce côté du mur est pratiquement un seul miroir. Cela agrandit la pièce, mais surtout… (Lecteurs de mon récit Transfiguration/Maryse vous savez pourquoi ! Pour les autres, faites travailler votre imagination !)

Le téléphone sonne dans l’entrée. Je redescends pour prendre l’appel en disant :



Et en montrant du doigt, j’ajoute :



C’est en réalité la mairie qui vient aux renseignements. Ils m’informent de dire à mes « naufragés » qu’ils pourront récupérer leurs affaires demain dans l’après-midi, mais que l’hôtel ne va pas rouvrir tout de suite. Je remonte. Je franchis la porte de la chambre en disant :



Mais la femme ne m’entend pas. Elle n’a pas ouvert la bonne armoire. C’est ma faute ! Normalement celle-ci est toujours fermée à clé, mais, comme nous sommes sortis au club samedi soir et rentrés très tard je ne l’ai pas encore refermée.

Elle a découvert tous mes trésors. Je parlais de certaines dépenses liées à notre libertinage. Eh bien, une partie s’affiche à elle. Mes robes et tenues sexy que je ne conseille à personne de porter ailleurs qu’en bonne compagnie. Mes dessous, culottes, soutiens-gorges, porte-jarretelles, nuisettes, alignées comme dans une boutique. Nos jouets sexuels, godes divers, gode ceinture, boules, plugs, bandeaux, baillons, menottes, sagement rangés dans des tiroirs. C’est le résultat de quasi dix années de jeux entre mari et femme, jeux où nous avons même expérimenté des soirées avec l’un de nous sous domination de l’autre. Mais aussi, dix années où le libertinage est apparu et a rempli de plus en plus notre vie sexuelle. Mais on peut être salope, et je le revendique, et avoir envie d’être toujours élégante surtout lorsque l’élégance est de se montrer désirable avec des robes moulantes, ou offertes par des robes qui ne servent que de présentoirs aux atours mis en valeur.

Elle tient dans chaque main une robe qu’elle examine en la tournant d’un mouvement de poignet. Elle me voit.



Mais elle ne m’entend pas vraiment. Elle me montre les robes :



Je n’aime pas son ton. Une personne bien élevée, choquée ou pas, par ce qu’elle trouve aurait dit : « Excusez-moi, j’ai dû me tromper » et ajouter si elle avait un peu d’humour : « Ce n’est pas vraiment mon style » ou encore « Je me vois mal rejoindre nos maris habillée ainsi ».

Mais non, elle pose une question ridicule. Bien sûr que c’est à moi. Je ne garde pas dans ma chambre les affaires des autres. Ma maison n’est pas une maison de passe et si des soirées fines s’y déroulent, en principe, sauf jeu entre nous, chacune vient avec ses habits.



À quoi pense-t-elle ? Que sous des airs de mari gentil, Marc cacherait une brute qui obligerait sa femme à des choses… Oh lala. J’ai envie de lui crier que mon mari exige plutôt que je fasse ma salope avec un autre, que je sème le feu dans nos soirées ou au club, que j’attire tous les regards sur moi, déshabillée par ce genre de tenues.



Elle vient de se rendre compte de ce qu’elle a dit, surtout que sa phrase s’entrechoque avec ma réponse :



Elle blêmit. Je voudrais lui dire que « Pute » ne me choque pas. C’est comme Salope ou Cochonne, Garce, chaude du cul, etc. Mais bien entendu, que dans certaines conditions. Évidemment pas dans la rue où je propose qu’on coupe, quoique s’ils prononcent ce genre d’injures sur une femme, ils n’ont pas grand-chose entre les cuisses. Non, méprisons ces gens, impuissants, malveillants.

Je retiens plutôt, nos soirées, nos échanges. C’est la puissance de la parole pendant qu’on baise, que l’on regarde. Marc qui me traite de jeune pute alors que deux hommes me possèdent. Un amant que je pompe et qui me félicite en me traitant de cochonne, de gourmande.


Mais pas, elle. Cette vieille pétasse qui, à peine arrivée chez moi, ne trouve rien de mieux que de me traiter de « Pute ». Je me vengerai. Mais en attendant, je vais te faire honte, ma vieille.



Alors pour détendre l’atmosphère c’est moi qui dis :



Elle sourit.



Sa remarque demande une petite vengeance. Je lui propose comme convenu un slip, pas de soutien-gorge sous le prétexte qu’elle doit faire au moins deux bonnets de plus, une chemise de nuit transparente et une robe qui, sans être indécente, la moule et ne va pas plus bas que mi-cuisse.

Elle ne proteste pas, d’autant que je fais passer la pilule en lui annonçant qu’ils pourront récupérer leurs affaires demain.

La tête du mari lorsqu’il voit sa femme ainsi ! Et il n’a pas encore vu la nuisette ! Le pire, c’est que cela lui va bien. À son âge elle a encore un beau corps, de belles formes et sa poitrine opulente ne se maintient pas si mal.


La soirée se passe normalement. François, le mari, est tout en rondeur, prévenant, sachant nous remercier. Elle, n’est finalement pas désagréable.




**********




Le lendemain, Éloïse reste chez nous pendant que son mari va chercher leurs affaires. Il fait un froid de gueux. Elle retrouve ses valises. Elle redevient celle que je percevais : bourgeoise friquée et habillée par de grandes marques. Ils décident d’aller se promener l’après-midi. Lorsqu’ils rentrent, la neige commence à tomber. Dans notre salon, la cheminée attire les regards. Elle est grande, un peu à l’ancienne, et les bûches crépitent comme dans les contes.


Le couple revient chargé de cadeaux. C’est leur façon à eux de nous remercier. Pendant qu’Éloïse va se refaire une beauté, son mari nous aide à tout déballer. Je ne sais pas comment ils ont fait pour trouver cela dans notre ville. Manifestement, nous n’avons pas les mêmes fournisseurs. Mais on ne va pas faire les « bégueules » devant les deux flacons de vodka, conservés dans des poches de glace, qui d’après Marc valent un « bras et deux jambes », le saumon fumé, les amuse-gueules et ce machin noir qu’on appelle caviar. Ouf, caviar de France ! Restons Français.


Éloïse revient, très élégante, chargée de bijoux. Boucles d’oreilles, collier, bague. Je reconnais que cela fait envie. Pour le reste, elle a retrouvé ses robes de bourgeoise. Cela lui va bien. Elle a de la classe, mais lorsque je croise le regard de François, j’ai, je ne sais pourquoi, l’impression qu’il regrette l’Éloïse dans sa robe d’hier.

On voit la neige tomber. L’éclairage de la rue se transforme doucement en une lueur douce. Nous, nous sommes au coin du feu. Et s’il fait froid dehors, le feu de la vodka glacée a depuis un moment distillé une chaleur intérieure qui ne demande qu’à s’exprimer. Que de souvenirs !


Mais nous sommes sages. Juste quelques plaisanteries un peu légères de Marc qui arrive même à faire rire notre invitée. Y a-t-il une autre personnalité sous cette apparence de bourgeoise glaçante ? On entame le deuxième flacon. Je décongèle des pizzas. On commence à les manger que l’électricité s’éteint. Le feu reste notre seul éclairage. Le rue est noire. Encore une coupure ! Cela arrive parfois, surtout en cas d’intempéries.



Quelques minutes plus tard, la lumière du feu est complétée par la lueur des bougies.



Mais aucune des propositions de Marc ne convient à Madame. La voilà qui refait sa coincée !



Ni Marc ni moi ne sommes doués pour ce jeu. Mais d’habitude c’est une façon de commencer la soirée entre amis ou couples et que tous savons, comment cela va se terminer.

Nous ne sommes pas doués, mais on ne cherche pas à gagner, juste voir les réactions d’Éloïse et éventuellement de François. Pas doués pour gagner, mais doués pour perdre.

Et on perd. Nos jetons ont vite été épuisés. Éloïse jubile. Elle, en plus des jetons, a ses bijoux. La partie avance. Elle se calme un peu alors que Marc et moi on commence à se retrouver en petite tenue. François, lui, résiste mieux. Comme on joue tout autour de la table basse que l’on a dégagée de la nourriture, la demi-nudité n’en est que plus voyante. Mais on ne se dégonfle pas. Suivent, soutien-gorge, string pour moi, slip pour Marc et nous sommes totalement nus. François est torse nu ce qui donne l’occasion de voir sa toison très fournie. Je surprends son regard vers moi. Même sa femme ne peut se retenir de jeter des coups d’œil furtifs vers Marc et moi.

Marc perd à nouveau.



Le « tu » d’Éloïse adressé à Marc me donne de l’espoir. Il explique :



François a pleinement conscience de l’instant. Il sourit. Nul ne doute qu’il est curieux de voir comment sa femme va s’en sortir.



C’est moi qui lui tends cette feuille que je déplie après l’avoir sortie du coffret.

Elle la regarde. Le moment est magique. Il ne fait pas assez sombre pour ne pas pouvoir lire. Mais c’est comme si ce qui est écrit n’était pas déchiffrable. Elle lit, lève la tête, replonge. Et puis, sans prévenir :



Et elle se lève bientôt suivie par son mari qui fait une mimique d’excuse. Ils sont partis.





**********




« François. Allons, qu’est-ce que… »


Les deux salles de bains sont contiguës. Si la porte de la chambre n’est pas refermée, on peut entendre un peu. Et c’est ce « un peu » qui confirme que le couple est bien émoustillé et s’envoie en l’air.




**********




Le lendemain matin lorsqu’ils arrivent pour le petit déjeuner, François rayonne. Éloïse est de bonne humeur. Elle nous salue en nous faisant la bise « Ciel, se commettre avec le peuple ». Ils font plaisir à voir. Au moins notre tentative aura servi à ce qu’ils se fassent plaisir. Ils vont se promener. Le ciel s’est dégagé et les quelques centimètres de neige donnent un aspect montagnard à notre vallée.


Déjeuner sans faire allusion à hier soir. C’est comme si rien ne s’était passé. François se retire pour « regarder un dossier », mais je le soupçonne de se préparer une petite sieste. La vieille l’a peut-être épuisé, cette nuit.

Elle, reste et lit devant la cheminée. Marc est parti voir un copain. Nous sommes toutes les deux silencieuses. Je sens bien qu’elle ne lit pas vraiment et qu’elle me regarde par-dessous.



Elle sourit et continue :



Elle hésite :



L’allusion est évidente. Elle rit de bon cœur.




Quelques minutes plus tard, c’est une Éloïse, au début un peu gênée puis de plus en plus à l’aise, qui examine mes trésors.



Un long silence et puis :



Je lui raconte. Je ne parle pas de nos Initiateurs. Juste la progression. Les rencontres. Les soirées entre amis qui ont le même goût. Les sorties en club. Elle me pose des questions. J’y réponds avec franchise. Mieux, je force la dose des jouissances que le libertinage apporte. Le plaisir de se séparer, de regarder, de s’encourager. Mais aussi le plaisir de se retrouver après, encore plus amoureux et avec une envie de l’autre qui se renouvelle en permanence. Je l’ai troublée. Un long silence s’installe.



Elle semble revenir à la réalité. Les robes que je propose sont en vinyle noir, robes plus que classiques et éprouvées par des cohortes de libertine.



Je la regarde avec provocation.



Je crois bien qu’elle rougit.



Elle hésite.



Elle a choisi celle avec le zip. Elle se déshabille rapidement, mais garde la culotte.



Elle est nue. Je l’aide à enfiler la robe. Elle est un peu plus forte que moi et le zip a du mal à se fermer. Je l’aide.



Elle est face au miroir. C’est un modèle seins nus, mais avec une ouverture pour chacun alors que l’autre est plus ouverte.



Elle tire la matière vers le bas.



Je me recule.



J’ouvre une porte avec un miroir. Ainsi elle se voit de profil aussi. Elle le fait.



Mes compliments l’étonnent. Je me dis que je pourrais essayer de la câliner un peu. Dans cette tenue, toute femme se sent différente, comme si nous nous découvrions sous un autre jour. Je m’avance…



Merde, c’est Marc qui entre sans prévenir. Il ne pouvait pas se douter qu’Éloïse est avec moi. Il vient de me casser mon coup. Évidemment, elle sursaute. Cette arrivée intempestive ne peut que la déranger. Elle se cache la poitrine. Mais Marc ne se démonte pas.



Le ton d’Éloïse est sec.



Marc avance plus près :



L’injure la pique. Elle se dévoile.



Éloïse me surprend. Elle lui obéit.



Elle sourit et pourtant Marc ne fait pas dans la délicatesse.



Pendant qu’il fouille dans un tiroir, Éloïse me questionne du regard, mais je ne dis rien, goûtant à l’avance la surprise. Il revient. Il tient dans la main deux pendentifs.



Erreur fatale. Marc lui explique :



Marc se saisit d’un téton. Il le caresse. Elle le regarde. Paralysée. Inconsciente de ce qu’il fait. Enfin une inconscience qui ne dure pas.



Trop tard. Le premier téton est étiré pour recevoir la pince et son pendentif.



Mais le coquin continue. Le second téton a droit à un traitement spécial. Caresse de deux doigts et bouche avide. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive.



Trop tard. Mon mari a la main.



Chaque mouvement d’Éloïse fait balancer les bijoux et je sais que leur poids participe à l’excitation. Elle regarde sa poitrine. Elle regarde Marc qui est en face. Lui, la fixant dans les yeux comme un serpent hypnotise sa proie, fait le pas qui l’amène tout contre elle. Il pose ses lèvres sur les siennes. Elle ne recule pas, d’ailleurs elle ne pourrait pas avec le lit derrière elle.


Il l’embrasse. Ses mains emprisonnent la tête de sa proie pour transformer ce baiser en un ardent échange. Il se décolle d’elle pour laisser passer une main qui caresse un sein puis descend vers le bas. La robe n’est pas un obstacle. Il suffit de la pousser de la main, une main qui se plaque contre le pubis. Elle sursaute. Elle veut parler, mais sa bouche est toujours prisonnière.


Et puis Marc saisit une main d’Éloïse et la plaque sur son propre sexe. Il doit bander. Marc peut démarrer très vite si cela lui plaît. Chacun palpe le sexe de l’autre.

Il la pousse pour qu’elle s’allonge, la retenant de ses bras. Elle est sur le lit, alanguie. Marc me fait un clin d’œil et pendant qu’il se déshabille, je plonge entre les cuisses pour aller y goûter le fruit défendu.


Je sais que nous avons gagné lorsque sous mes caresses la belle écarte un peu plus les cuisses. Je la lutine, prenant bien soin de m’arrêter avant son plaisir. Juste l’exciter pour lui rendre indispensable la bite que Marc expose maintenant à son regard. Son pubis est très bombé avec des petites lèvres ondulées que je titille avec ma langue. Elle a la « coiffure » de son époque, grand triangle de poils taillés au-dessus d’une chatte bien dégagée.


Elle ne mouille pas vraiment et pourtant elle apprécie. C’est une évidence. Marc est nu, la bite tendue contre son ventre. Dans le miroir, je vois qu’Éloïse le regarde. Elle l’a vue au repos, la voici en représentation.


Je quitte la chaleur des cuisses pour aller sucer mon mari. Je montre à notre proie que nous sommes complices. Que la bite que je gobe jusqu’aux couilles est une gourmandise que je vais partager avec elle. Je n’insiste pas trop. Il ne faut pas qu’elle se ressaisisse. Je sais toutes les pensées qui peuvent se bousculer dans un moment comme cela.

Marc écarte encore plus les cuisses pour bien se placer. Il est prêt, la queue dirigée d’une main vers la fente luisante. D’un geste, je lui fais signe de ne pas avancer plus.

Je ne saurais dire pourquoi. Probablement une solidarité de femme. Ce n’est pas une femme comme les autres. Les autres, accompagnées de leur mari ou pas, savent et désirent. C’est toute une série de circonstances qu’un destin farceur a créé et qui nous a permis d’allonger cette femme mûre sur notre lit. Et si c’était pour l’entendre dire oui ? L’entendre renier ses principes de bourgeoise guindée ? Je m’allonge à côté d’elle. Elle me regarde. Je me penche vers elle.



Elle respire fort. Elle ferme les yeux. La réalité lui fait peur, mais le « oui » est assez fort pour que mon mari en soit le destinataire. Un soupir accompagne la possession. Marc s’avance maintenant en terrain conquis. Les pubis se heurtent. Déjà mon mari montre son impatience. Il a compris que cette femme veut tout contrôler, mais il va lui montrer qu’il n’est pas François, un mari aux ordres, mais un homme libre.


Il la bourre sans retenue. Elle n’a jamais dû être secouée comme lui le fait. Moi je participe en lui caressant les seins et frottant son clitoris que Marc me laisse accessible en se cambrant en arrière. Elle gémit. Elle soupire. Les yeux toujours cachés derrière ses paupières qui sont son dernier rempart d’une réalité qui la submerge. Elle jouit. Elle se cambre. Gronde. Pose sa main sur la mienne pour m’imposer un rythme plus soutenu.


Elle jouit. Dieu que c’est bon de la voir ainsi. Je croise le regard de Marc. Comme moi, il pense à un certain jour. Que de chemin parcouru ! Nous avons amené une femme dans notre lit par la rouerie, utilisant les opportunités improbables. Marc se libère en elle. Son jus l’inonde. Elle doit en ressentir la chaleur, le flot discontinu que la bite propulse au plus profond de sa matrice.


Le retour à la réalité est un moment délicat. L’excitation est passée. Elle se retrouve sur le lit avec deux étrangers. Je la câline doucement. Marc dépose un baiser délicat sur les lèvres avec « Merci, c’était très bon » comme si c’est elle qui l’avait attiré. Je l’aide à enlever la robe. Je lui passe ses habits.



Marc sourit :



Et se saisissant de sa petite culotte qu’elle s’apprête à remettre.



La conversation est surréaliste. Marc qui donne des conseils et le pire c’est qu’elle ne proteste pas.



Elle va quitter la chambre :



Je fais oui de la tête, mais Marc insiste :



Après son départ, je dis à Marc qu’il y a été un peu fort. Lui parler si crûment ! L’inciter à baiser avec son mari en gardant le foutre ! C’est trop pour elle ! Elle va retrouver ses habitudes, même si le strip-poker et surtout ce qu’on vient de faire avec elle, auront été une parenthèse qu’elle va chasser de sa mémoire.





**********




Le pire, c’est qu’il a raison. On entend derrière la porte la voix de François :





**********




Le coup de la panne ! Coupure de courant, deux soirs de suite. La deuxième fois est provoquée. Il fait une chaleur à crever dans le salon. Marc a discrètement ouvert les sorties d’airs chauds de la cheminée qui viennent s’ajouter au chauffage. À nouveau les bougies participent à l’ambiance. Il fait si chaud que j’enlève mon pull en disant :



Tout le monde rit de ma plaisanterie. Sauf que mon corsage n’est pas tout à fait opaque et que ma poitrine est « devinable ». Gros silence.



Bien entendu qu’il est chargé. Oups, pas beaucoup de musique très rythmée, mais des slows, de langoureux slows. Cela semble convenir à nos clients. Bien entendu en tant qu’hôtes nous nous devons de divertir nos invités. François ne refuse pas mon invitation pendant que sa femme se retrouve « contrainte » d’accepter les bras de Marc.

Le temps passe. Nous enchaînons les danses ne prenant que le temps de boire un verre avant de reprendre.



Je le lui demande en souriant, alors que derrière le canapé Marc et Éloïse dansent, collés l’un à l’autre.



François ne continue pas. Marc vient vers nous.



Marc a réussi à baratiner la femme et pour l’entraîner dans notre chambre a dû lui demander de trouver une excuse. Il n’y a qu’elle qui a pu le dire. Et trouver cette excuse est déjà céder aux avances de mon mari.


Il prend une torche LED et part, suivi de la femme. On les suit des yeux. On reprend notre danse. Au bout de quelques secondes d’un silence pesant :



Nous allons à la cuisine chercher de l’eau fraîche. Nous buvons dans la pénombre.



Je me colle contre lui. Ma joue est contre sa joue. Il doit sentir mes seins au travers de sa chemise. Mon ventre se frotte au sien. Il ne peut ignorer que je le cherche. Mais, perverse je souffle à son oreille :



Il acquiesce. Je prends une lampe LED et nous allons vers le bureau. Personne. Je fais un signe de la main en montrant l’étage. Nous montons à pas de loup. La porte de la chambre est restée entrouverte. La pièce est juste éclairée par les LED à batterie des armoires entrouvertes. Mais cela suffit largement.

Ils sont bien là. Marc a réussi à l’entraîner. Elle est nue. Ses vêtements sont éparpillés au sol. Lui est habillé, assis sur le fauteuil.




**********





Petit rire.



Éloïse ne répond pas. Par sa promesse Marc lui retire l’excuse du chantage.



Elle hésite, mais décide de fermer les yeux. Elle est devant Marc qui est confortablement assis dans le fauteuil. La scène est étonnante. Autant par sa sensualité que par l’attitude d’Éloïse. Ce n’est pas la femme forte, la DRH, l’épouse qui rabroue son mari. Notre partie de la soirée dernière, la nuit avec son mari, bien entendu sa faiblesse de ce matin avec nous et le début d’obéissance à ce qui était somme toute, juste une suggestion de Marc pour qu’elle baise François ont dû la déstabiliser.





**********




J’ai fait mettre François devant moi. La porte est assez ouverte pour profiter de la scène. Je susurre à son oreille :



Il tourne la tête vers moi. Son visage montre une totale incompréhension. En l’espace de quelques secondes, il découvre une femme qui n’est pas la sienne. « Non », il fait de la tête avant de revenir vers le couple.




**********





Mais Éloïse semble partie dans son fantasme. Une main caresse sa poitrine, l’autre a trouvé le chemin de son entrecuisse.



Elle se caresse. Elle fléchit même les jambes pour mieux trouver sa féminité.

Marc parle si doucement, comme pour ne pas réveiller une somnambule, que nous entendons à peine. Elle fait oui de la tête. Encore oui, à manifestement une autre question.

Et puis nous voyons Marc, discrètement aller dans mon placard coquin pour y prélever un bandeau. Il revient, parle à l’oreille d’Éloïse, la pousse pour qu’elle s’assoit sur le lit et lui met le bandeau.



Nous entendons mieux, car j’ai poussé François un peu plus dans la chambre. Elle ne peut plus nous voir. Marc si ! Et en souriant, il nous fait une « chut » de la main.



Pas de réponse, mais il continue :



Éloïse sourit, certainement du souvenir de la veille !



Pendant toute cette description assénée d’une voix calme, douce, qui laisse l’esprit vagabonder pour suivre le canevas qu’il propose, lui-même se déshabille totalement.



Le oui est noyé dans un soupir. Éloïse n’a pas cessé de se caresser pendant tout ce monologue. Manifestement une première jouissance s’annonce.



C’est plus qu’une confession. Cette femme passe son temps à vouloir tout contrôler, autant sa vie professionnelle que sa vie personnelle finissant par diriger son mari et repoussant tout au fond de sa conscience des désirs qu’elle aurait peur de libérer. Et elle avoue cette souffrance.



Marc fait ce qu’il lui dit.



Elle a ouvert la bouche, même pas protesté de la réalité de la queue qui se glisse en elle.



Elle ne peut que dire un petit oui de la tête.



Marc reproduit son scénario. Éloïse est immobilisée par les mains, mais contrairement au fantasme raconté, elle pourrait s’en libérer.



Le grognement est imperceptible, bruit étouffé dès que produit. Mais Marc arrête. Éloïse tousse, de la salive s’écoule de ses lèvres. Le visage a changé. De la bourgeoise propre sur elle, il ne reste pas grand-chose.



Éloïse est coopérative. François et moi nous approchons un peu plus. Les miroirs nous renvoient maintenant nos images. François est en stupeur. On peut le comprendre. Cette femme qui se laisse guider pour se placer en chienne, la croupe offerte, les cuisses écartées dans un réflexe de salope. Une femelle qui se cache derrière un bandeau.



On ne sait plus qui d’Abdou ou de Marc est censé baiser Éloïse. La scène est forte. Le mari semble figé. Nous avons peut-être fait une erreur. Je me colle contre lui, place ma tête à côté de la sienne.



Il sursaute. J’y découvre un pantalon déformé. Ouf, au moins la scène l’excite. Le couple semble avoir dépassé le temps de la parole. Maintenant c’est celui de l’action, de la baise brute, des sensations qui submergent, des claquements de peau, de ce bruit si caractéristique de la bite qui pistonne un chemin détrempé. Plus de mots distincts, mais une litanie de sons expulsés au rythme de la queue qui avance un peu plus à chaque poussée.

La jouissance est là. Celle d’Éloïse reste silencieuse. La réalisation d’un fantasme qu’elle n’avait sûrement pas imaginé aller si loin, à moins que son esprit…




**********




« Rappelle-toi », me dit ma petite voix désormais complice dans tous nos jeux amoureux.

« Oui, rappelle-toi de cette fille qui est entrée dans la chambre d’un homme et qui en est ressortie totalement transformée. Il ne t’avait pas violée. Oh non. Juste te faire découvrir ta vraie personnalité pour le sexe. Celle que parfois on cache si profond sans même le savoir ».




**********




Je caresse le sexe de François. Celui de mon mari se vide dans le vagin d’Éloïse.

Le regard des deux hommes se croise dans le miroir. Sourire marqué de mon mari. Ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’il baise une femme devant son mari. Mari juste voyeur, ou mari qui profite de moi dans un échange souhaité. Mais c’est la première fois que c’est dans ces conditions. Déjà lorsque nous avons « abusé » d’Éloïse, nous avons ressenti un plaisir différent. Le plaisir de voir sa « Proie », proie cependant bien consentante, céder aux avances de Prédateurs. Finalement Marc doit se sentir « maître du monde » même si son monde se résume à un couple, plus particulièrement à la femme qu’il vient de pousser à se libérer. Marc se relève. Il aide Éloïse à en faire de même.



Marc lui détache le bandeau. Pendant quelques secondes, elle semble éblouie. Et puis elle ne peut que nous voir. Voir François.



Un silence et elle reprend.



C’est dingue ce sang-froid. Expliquer quoi ? Ce qu’a vu son mari ne peut pas s’effacer d’un coup de gomme magique. Mais Éloïse fait le tour du lit. Elle ouvre mon armoire, la partie secrète. Elle en sort des vêtements qu’elle lui montre.



Elle lui montre nos jouets et en pose sur le lit. Elle est bien en appui sur ses deux jambes. Elle a certainement oublié qu’elle était nue. Je vois des coulures du foutre de mon mari. Mais bien plantée en terre, emportée par sa défense elle reprend :



François l’a suivie du regard. Il a regardé tout ce qu’elle lui montre.



Mais François reprend :



Elle a élevé le ton.



Le ton a changé. Elle est mal à l’aise.



Éloïse suit son regard. Elle découvre les souillures. Et encore elle ne voit pas son visage défait avec encore des traces de salive. Elle cherche à cacher son intimité.



Elle obéit. Il est vrai que le ton de son mari ne supporte pas la réplique.



François ne parle plus. Il regarde la pièce, sourit en voyant tout ce qui est répandu sur le lit.



Éloïse semble frappée de stupeur. Et puis elle réagit :



Elle contourne le lit. Attrape son mari par le coude :



François provoque sa femme.



Éloïse cherche du secours autour d’elle. Elle voit Marc, nu comme elle, témoin parfait de ce qui vient de se passer entre eux dans cette chambre.



Elle baisse les yeux.



Éloïse est au bord des larmes.



C’est à ce moment que je décide à intervenir.



Il me regarde. Éloïse aussi avec manifestement l’espoir que je lui dise que je veux bien coucher avec son mari. Mais elle se trompe. Ce n’est pas mon but. Enfin pas seulement.

Je l’entraîne dans le couloir.



Elle ne pipe mot et se dirige vers l’armoire. Dans le couloir je parle à François :



Je souris.



Nous revenons dans la chambre. Tout a déjà été rangé. Une vraie petite ménagère.



Elle reprend des couleurs.



Elle avance, m’embrasse sur la joue, tout de même un peu empruntée.



François va répondre, mais Marc ne lui en laisse pas le temps et il continue :



Éloïse semble un peu perdue. Un instant j’ai pitié d’elle. Je comprends sa gêne. En l’espace de quelques heures, elle se retrouve dans un scénario qui lui échappe. Céder à un couple, se faire guider par Marc qui la pousse dans le plaisir inconnu de se laisser diriger, constater que son mari l’a vue, l’a entendue avouer ce fantasme honteux, cette envie sexuelle pour un homme, son employé, plus jeune, plus beau et avec cette couleur de peau qui rend cet aveu encore plus troublant.


Je me revois dix années en arrière. Combien de fois me suis-je dit : « Arrête, tu es folle » alors que je suçais l’homme, que la femme me caressait et m’offrait à son mari. Mais c’était différent. Ils avaient su créer le climat qui vous met en condition. Ils étaient expérimentés dans leur art et chaque parole, chaque geste était pesé, réfléchi pour nous faire croire qu’il n’y a avait pas d’autres solutions.



Ils quittent la pièce, mais je sais que Marc entraîne François, qu’ils poussent la porte suivante dans le couloir, ancien débarras transformé en rangement et que mon mari ouvre une armoire bien anodine. Et pourtant le fond de cette armoire n’existe plus. Elle ne sert que de subterfuge pour cacher le miroir sans tain qui donne dans notre chambre. Eh oui, quant à rénover entièrement la maison pourquoi ne pas prévoir ce genre d’accessoire. Il a déjà servi au moins trois fois. Le plaisir de regarder l’autre alors qu’il séduit un client ou une cliente en manque de tendresse. Dans la chambre, c’est évidemment le seul miroir inamovible. Nous nous regardons.



Elle est attendrissante. Sa confession est un cadeau et la preuve qu’elle me considère comme une amie.


Mais elle se ressaisit. Elle avait fait un pas en arrière après son bisou ! Elle le refait en avant et c’est vers mes lèvres qu’elle se dirige. Elle ne fait que les poser, peut-être encore incertaine de ce que sous-entendait la remarque de Marc. Je réponds en ouvrant les lèvres et pointant une langue curieuse qui à la puissance d’un « oui, comme ça ».

Ce n’est pas notre premier baiser. Mais ce matin c’est moi qui l’avais embrassée. Cela doit lui rappeler des souvenirs. Elle devient plus pressante. Elle se colle à moi. Moi je la caresse. Elle est nue, pas moi.



Je porte une robe. Une robe c’est plus facile que n’importe quoi. Pas de soutien-gorge, ainsi je me montre déjà en string en l’espace de quelques secondes. Je l’entraîne sur le lit. Je m’y allonge. Elle est sur moi. Nos poitrines se frottent. Elles se connaissent, mais c’est encore meilleur avec les deux hommes qui regardent.


Éloïse ne peut plus ignorer ce que j’attends d’elle. Elle se relève pour tirer mon string. Inutile de dire que je l’aide. Elle revient m’embrasser. Elle me caresse les seins. Sa bouche remplace ses mains. C’est une femme et, de façon innée, elle sait ce qui est bon pour nous. Mais déjà elle descend. Son visage est tout contre mon pubis. Elle n’hésite pas. Elle me caresse. Elle apprend vite. Ses mains reviennent sur ma poitrine. Ses lèvres cherchent mon clito. Elles le trouvent, l’aspirent, le magnifient. C’est si bon.



Elle monte, me couvre, ses cuisses entourent mon visage, sa chatte est grasse du foutre de Marc. Nous nous gouinons. D’un geste je fais signe aux hommes. Quelques secondes et je sens le lit bouger. Une bite se glisse entre Éloïse et moi. C’est celle de Marc. Je la connais par cœur, la veine ici, cette petite tache-là. Mais déjà elle disparaît dans la fente. Je suce les couilles.

Mais moi aussi je sens une queue qui me cherche. L’univers d’Éloïse se résume maintenant à la bite de son mari qui vient me prendre. Elle avait proposé que François et moi baisions ensemble. Elle n’avait certainement pas envisagé d’en être le témoin de si près.


Deux jours ! 48 heures ! Mon esprit bouillonne d’idées afin que tu tiennes ta promesse. Marc et moi allons te montrer. Mieux nous allons faire remonter de ta jeunesse toutes ces coucheries en catimini, libertine avant l’heure. Et tu vas repartir de chez nous domptée et libérée acceptant enfin, mieux suppliant que ton mari te fasse subir les pires outrages. Et le pauvre il a du retard à rattraper…




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Post-scriptum.


Après le jour de l’an, nous avons reçu une enveloppe avec une clé USB et un mot avec juste « Merci pour tout ». La clé contient une vidéo, longue vidéo si on en juge par la taille du fichier.


Une pièce. La caméra montre une pièce avec Éloïse assise derrière un bureau. Manifestement, c’est à son travail. Elle nous fait un signe de la main. Elle est toute souriante.

La porte. On entend distinctement frapper à la porte et la voix d’Éloïse dire « entrez ».

Il entre. C’est manifestement Abdou, grand et jeune noir avec la combinaison que nous a décrit sa patronne. Il referme la porte.



La caméra vise la femme derrière son bureau.



Elle se lève. Elle avance, fait le tour de son bureau pour se placer en face de l’homme. Elle commence. Lent effeuillage qui montre déjà que les dessous qu’elle porte sont très chauds. Elle est nue. Elle fait lever l’homme. Elle tire sur le fameux zip. Il est en slip. Slip déjà déformé par une bosse. Elle lui enlève le slip. Il bande. Elle le fait rasseoir. Elle s’assied sur son bureau face à l’homme. Elle s’assied, mais en reculant place ses pieds sur le meuble, jambes fléchies, cuisses ouvertes. L’homme a la vision parfaite sur la chatte. Chatte lisse.


Elle se caresse. Elle fixe l’homme alors qu’elle s’introduit deux doigts dans la fente. Elle se caresse les seins. Quelques dizaines de secondes suffisent pour qu’elle jouisse. Totale impudeur devant Abdou dont la tige semble ne jamais cesser de grandir. Un regard vers la caméra avec un clin d’œil vicieux.



À genoux devant le mandrin noir elle l’enveloppe de sa langue, ses lèvres s’ouvrent, le gland disparaît. Abdou regarde et apprécie. On sent sur son visage que c’est bon.



L’homme ne se le fait pas dire deux fois. Ses mains se saisissent de la tête d’Éloïse et la poussent pour qu’elle gobe la longue tige. La caméra est au plus près. Elle montre que la figure bien maquillée se transforme peu à peu.

Quelques secondes de ce traitement et François fait arrêter. Il tend une capote à sa femme. Elle se charge d’ouvrir l’enveloppe et de dérouler le latex sur la tige.



Éloïse, le visage ravagé va s’allonger sur son bureau, sur le ventre, les seins s’écrasant sur le bois, les jambes écartées, la croupe offerte.



L’homme se place entre les cuisses, sa queue maintenue horizontale par sa main.



L’homme obéit. Le gland entrouvre la fente et d’un coup de rein Abdou la possède à fond. Mais son impatience est évidente, il commence aussitôt à la bourrer.



François a fait le tour du bureau. L’image n’est pas stable. On comprend lorsqu’il filme sa propre queue sortie de son pantalon, bite en érection. Il la pousse vers la bouche d’Éloïse qui ne peut que la gober. Il nous la montre disparaître jusqu’aux couilles dans la gorge de sa femme.



La femme est entre deux queues. Le bureau grince sous les coups de boutoir d’un Abdou qui apprécie le cadeau.



Abdou se retire.



Éloïse dans un geste d’une obscénité totale place ses mains sur ses fesses pour entrouvrir au mieux son petit trou.



Il glisse en terrain conquis.



Encore une confidence de François qui explique ce cul si accueillant. Les deux hommes reprennent leur possession.



François tourne sa caméra pour viser un miroir déposé sur une étagère qui nous montre la scène en entier. Mais lui-même perd de son calme. La caméra bouge au rythme de ses mouvements.



Les deux hommes sont des complices. L’un donne sa femme afin qu’elle réalise son fantasme, mais il la donne en la dégradant, la présentant comme la dernière des traînées. Manifestement François a retenu la leçon. L’autre doit jubiler d’enculer cette femme, sa DRH toujours hautaine et froide.


Abdou se retire. Il arrache la capote et se branle quelques secondes pour balancer sa purée, jets de foutre dont il arrose les fesses et les reins de la femelle.

On devine que François jouit par les grognements et les « c’est bon ».

Manifestement lui aussi se retire, mais après avoir rempli la gorge de sa femme. Éloïse gît sur son bureau, visage gluant, coulures de spermes qui suintent de ses lèvres et ses fesses souillées par la semence d’Abdou.



Le sourire d’Éloïse est le clap final de cette vidéo.