| n° 18599 | Fiche technique | 16032 caractères | 16032Temps de lecture estimé : 10 mn | 15/10/18 corrigé 06/06/21 |
| Résumé: Un étudiant est réveillé par son téléphone un dimanche matin par un appelant surprenant. | ||||
| Critères: jeunes nonéro | ||||
| Auteur : AuteurSecret | ||||
| DEBUT de la série | Série : La nouvelle vie Chapitre 01 | Épisode suivant |
Il est 9 h 30 ce dimanche matin dans mon studio étudiant quand mon téléphone sonne pour me signaler un SMS… La troisième sonnerie en moins de trente minutes… Qui peut bien être assez bête pour gâcher une grasse matinée dominicale ainsi ?
J’ai beau tout essayer, je n’arrive plus à retrouver les bras de Morphée… Mais je refuse de lire ces SMS, ce serait donner la victoire à cet énergumène qui veut m’énerver en ce doux dimanche de début septembre… Mais dix minutes plus tard, la sonnerie des SMS est remplacée par celle d’un appel ! Je grogne et me retourne sous ma couette, me forçant à ignorer cet appel… Ainsi que le deuxième… Mais ma conscience semble vouloir se réveiller, et si c’était important ? Si un de mes proches avait un problème ?
Alors que je me perds dans mes interrogations, un nouvel appel se fait entendre. Je n’ai plus vraiment le choix et je tends la main à l’aveuglette pour me saisir du téléphone et sans regarder l’écran ni donc l’appelant, je décroche…
Ma voix est clairement dans le brouillard, ma mère elle-même ne la reconnaîtrait pas ! À l’autre bout du fil, après un temps d’hésitation, une voix féminine se fait entendre… Une voix familière, mais que je n’identifie pas tout de suite…
Le choc a pour don de me réveiller ! Jennifer ? La sœur de mon ex.. Je n’ai pas eu de nouvelles d’elle ou de sa famille depuis que Marion m’a quitté… Qu’est-ce qui peut bien la pousser à m’appeler et à m’avoir harcelé de si bonne heure un dimanche matin tout à coup ?
Un silence s’installe après cette phrase, j’attends un désolé qui ne viendra sûrement pas… Je préfère donc rompre ce silence.
À sa voix, ses regrets semblent sincères, mais ça n’explique toujours pas cet appel…
Un petit rire m’échappe…
Un nouveau rire m’échappe…
Je l’entends hésiter une nouvelle fois à l’autre bout du fil…
Mon ton est un peu plus cassant que je ne l’aurais souhaité et après quelques secondes, Jennifer reprend la parole :
Nous partageons un petit rire, Jennifer enchaîne ;
Sur ces mots, nos raccrochons et avant de me rendormir, je vais boire un verre de jus d’orange et passer aux toilettes, nu comme un ver. En passant devant le miroir, je me regarde et rigole bêtement tout seul… Eh bien, voilà le premier inconvénient ! Dans quelques heures, je ne pourrai plus profiter de la sensation de liberté qu’offre le fait de se promener nu chez soi !
Je me glisse ensuite sous les draps, espérant retrouver rapidement le sommeil… Cependant mon cerveau ne semble pas de cet avis… Le voilà qui se met à remuer des souvenirs… Mais pas de souvenirs de Marion comme d’habitude, non, des souvenirs de Jennifer…
Ah, Jennifer, Jennifer c’est cette belle-sœur très dangereuse pour n’importe quel garçon… Une serveuse d’1,75 m, vingt-huit ans, brune aux cheveux longs et aux grands yeux marrons, une bouche fine et un petit nez grec, ni ronde ni maigre, le ventre plat, des bonnes cuisses et des hanches larges, des fesses rebondies et a priori bien fermes, le tout agrémenté d’un 95D ou E à faire rougir n’importe qui… Jennifer, c’est cette belle-sœur que l’on regarde dans la plus grande discrétion possible, surtout à la plage, en tenue légère ou bien en robe de soirée… Et c’est donc cette ex-belle-sœur que je vais héberger dans mon mini studio ! Mais qu’est-ce qui a bien pu me prendre ? Cette situation ne peut t’attirer que des ennuis, Seb !
Et toujours ces images qui tournent dans ma tête, des bikinis, des robes de soirée, des hauts sans soutien-gorge en dessous… Nom de Dieu, il va falloir te maîtriser Seb ! Dis-toi que c’est un pote qui s’incruste chez toi ! Oui, c’est ça ! Un pote… Un pote super joli et sexy… Et mince, on peut dire que c’est pas gagné… Après tout peut être que je surréagis parce que je n’ai pas trop l’habitude de recevoir du monde. Oui, c’est ça, je dois stresser, tout simplement…
Pour me changer les idées, je me mets un fond musical dans les oreilles, ce qui semble fonctionner et me bercer… Une fois que je sens mon esprit partir, je retire les écouteurs et me laisse aller dans les bras de Morphée…
C’est après quelques heures d’un sommeil plus que bienvenu, mais perturbé par certaines visions incontrôlables que mon téléphone sonne à nouveau, signalant l’arrivée d’un nouveau SMS. Je m’en saisis, m’attendant à voir le nom de Jennifer affiché. C’est en réalité celui de Carla qui s’affiche.
« On se fait une soirée à 21h, les copains ? »
Les fameux messages groupés de Carla annonçaient toujours une soirée bien sympa que ce soit en petits ou grands comités, soirées que j’appréciais fortement… Cependant, je compris rapidement qu’avec la fin de journée qui m’attendait et l’arrivée de mon invitée, j’aurais bien du mal à me libérer…
« Désolé, ce sera sûrement sans moi ce soir. »
« Oh, tu crains ! Si tu changes d’avis, tu connais mon adresse ! »
Je lus ce SMS avec une moue dubitative, sachant qu’il n’y avait quasiment aucune chance que je puisse me libérer. Mais bon, je ne vais pas faire la tête toute la soirée non plus, Jennifer serait affreusement mal à l’aise… En parlant du loup, voilà le SMS que j’attendais, Jennifer me confirme qu’elle sera là d’ici environ une heure et ponctue par un smiley, je lui réponds donc que je descendrai lui ouvrir et l’aider avec ses affaires. Ce à quoi elle répond :
« Super, un chevalier servant ! »
Je pose le téléphone sur le canapé-lit après avoir remis ce dernier en position canapé. J’enfile un boxer, un bas de survêtement et un t-shirt, j’ouvre mon volet à une heure indécente et j’allume ma console, profitant de mes dernières dizaines de minutes en solo… Certains les auraient d’ailleurs probablement utilisées dans du porno, mais bon, chacun son truc ! Les parties s’enchaînent sans que je voie le temps passer. Le téléphone sonne…
Je donne donc mon numéro d’appartement et j’entends Jennifer frapper à ma porte deux minutes plus tard…
J’arrive à ma porte en trois pas ou presque et ouvre les verrous puis la porte…
Jennifer est là, tout sourire, toute pimpante avec ses deux valises. Elle porte un jean moulant et un débardeur blanc, sa petite veste en cuir est posée sur une de ses valises. Elle me fait la bise énergiquement.
J’entre dans la pièce avec les valises suivant Jennifer en essayant de ne pas jeter un œil à ses fesses moulées dans ce jean terrible… Jennifer se dirige droit vers la fenêtre pour l’ouvrir en soufflant…
Nous rions en même temps. Je fais signe à Jennifer de s’asseoir et lui propose un verre, elle me répond qu’elle tuerait pour un verre de jus de fruit bien frais !
Et je lui sors tout sourire le jus d’orange du frigo, je lui remplis un verre et lui apporte. Elle lève son verre en riant :
Nous trinquons au jus d’orange, les yeux dans les yeux, tradition oblige. Son regard me trouble une fraction de seconde, mais je me ressaisis assez vite pour qu’elle ne remarque rien. Elle s’installe plus confortablement dans le canapé et jette un œil à l’écran.
Je la regarde interloqué, et un peu moqueur.
Je ne peux réprimer un rire complètement crétin. Jennifer fronce les sourcils…
Jennifer ne me laisse pas finir ma phrase :
Je ne m’attendais pas à cette entrée en matière, mais bon, après tout il n’est que 18 h..
Mais en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mon portable affiche 19 h 30 et je dois bien avouer que la demoiselle se débrouille. Nos ventres grondent de concert, nous échangeons un regard et je m’adresse à mon invitée :
Jennifer sourit…
Cinq minutes plus tard, la commande est passée et la livraison est prévue quinze minutes après. Jennifer me demande alors si elle peut se mettre à l’aise, ce à quoi je réponds que si elle doit rester ici plusieurs semaines, elle ferait mieux de faire comme chez elle et ne pas commencer à demander les autorisations. Elle ôte donc ses chaussures et pose ses pieds sur le canapé… Quels jolis pieds… J’espère que Marion n’a jamais parlé de mon goût pour cette partie du corps… En attendant les pizzas, je mets un semblant d’ordre dans le studio alors que Jennifer est posée sur le canapé avec son téléphone. Cette scène pique ma curiosité…
Jennifer rit légèrement :
Nous échangeons un sourire interrompu par le livreur de pizzas. Je dis à Jennifer que je descends les chercher… Mais arrivé en bas, je m’aperçois que j’ai oublié ma carte bleue sur le bureau. J’appelle donc Jennifer pour qu’elle me l’apporte, ce qu’elle fait en quatrième vitesse, je paye et nous prenons nos deux pizzas des mains du livreur qui nous salue :
Je me sens alors rougir comme un ado et regarde Jennifer qui éclate de rire et me tape sur l’épaule:
À suivre