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n° 18684Fiche technique24050 caractères24050
Temps de lecture estimé : 14 mn
27/11/18
Résumé:  Christian prend un nouvel intérêt à ses vacances galloises.
Critères:  grp jeunes frousses nympho magasin essayage exhib
Auteur : LastCars  (Amateur de voyages)

Série : B&B

Chapitre 02 / 06
Chester ? Huuum !

Résumé du premier épisode : « B&B, les premiers jours »


Suite à deux ruptures récentes, Christian a décidé de prendre des vacances au Pays de galles. Il découvre au fur et à mesure des épisodes les charmes de sa nouvelle villégiature en se comportant en touriste accompli, mais la présence d’une jeune galloise « à domicile » fera peut-être aussi partie des découvertes…



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Christian consacra la journée du lendemain à une découverte de la côte proche.


Rafraîchissante même, se disait-il, en se remémorant ce qui avait finalement motivé sa fuite ! Et il laissa une fois de plus vagabonder ses pensées.

Mais quelle idée avait-il eue de se confier à Armande après sa rupture ! Armande la gourmande !


Christian ne fréquentait guère la machine à café et il n’avait découvert le surnom dont les autres femmes de l’entreprise avaient affecté la chef comptable que très récemment, en surprenant involontairement une conversation entre son assistante et une collègue.

Tout avait commencé un soir où Christian, peu de temps après avoir rompu, avait préféré rester au bureau, retardant le moment de se retrouver seul, face à lui-même et au souvenir de Carole dans son petit appartement.


Armande était venue le voir sous un prétexte quelconque et lui avait demandé tout à trac si tout allait bien dans sa vie privée, s’inquiétant de la morosité du jeune homme, morosité sans doute un peu trop perceptible depuis plusieurs semaines. Et lui, le naïf, avait cru que cette grande femme à l’air sévère avec son chignon, ses grosses lunettes et ses stricts tailleurs sombres allait l’écouter puis le conseiller et lui prodiguer les paroles de réconfort dont il avait besoin.


Il s’imagina d’abord quand elle s’approcha de lui et commença à lui caresser doucement les cheveux qu’il ne s’agissait que d’un geste maternel de la part de cette femme qu’il jugeait a priori bien plus âgée que lui. Les caresses se firent de plus en plus précises. Armande savait s’y prendre avec les jeunes hommes un peu timides et désemparés. Elle jouait avec sa proie comme un chat avec une souris.


Et finalement, Christian fut tout étonné de se retrouver toujours assis dans son fauteuil, mais le pantalon et le boxer baissés sur les chevilles avec, dans son champ de vision, la chevelure d’Armande s’agitant de haut en bas sur la base de son abdomen. Il avait affaire à une technicienne hors pair comme il put rapidement le constater.

Carole, elle, n’aimait guère lui prodiguer ce type de caresses et, quand à la demande de son amant elle entamait une fellation, elle s’arrangeait pour lui faire sentir que c’était uniquement pour lui faire plaisir. Et qu’elle en espérait d’une manière ou d’une autre une compensation. Toujours ces odieux marchandages !


Mais là, seulement du sexe à l’état brut, ce qui, d’une certaine manière, correspondait à ce dont avait le plus besoin le jeune homme à ce moment précis.

La suite ?

Rien de plus prévisible. « Armande la Gourmande » revint souvent dans le bureau de Christian, d’abord, après les heures de travail quand les locaux étaient déserts, puis de plus en plus, à d’autres moments. Elle adorait le surprendre.

Un jour, rentrant d’une réunion à l’extérieur, il vint s’asseoir à son bureau et, alors qu’il allumait son ordinateur pour consulter ses mails, il sentit deux mains qui s’attaquaient à son pantalon. Elle l’avait vu arriver dans la cour et était venue se cacher sous son bureau !


Et que dire des mails qu’elle lui envoyait !

Il avait toujours peur que quelqu’un dans l’entreprise puisse forcer sa boîte et découvrir la teneur de ces messages brûlants, messages dans lesquels sa maîtresse faisait preuve d’une imagination érotique sans borne.

Le summum avait été atteint le soir où son assistante lui avait dit avant de quitter son travail, qu’Armande souhaitait le voir dans son bureau à elle, une demi-heure plus tard, pour traiter d’un problème de facturation. En bref, il s’agissait d’essayer de régler une affaire assez grave dont un des subordonnés de Christian était le principal protagoniste.

À l’heure dite, il était parti vers le bureau d’Armande, le dossier en question sous le bras et l’esprit préoccupé par les conséquences possibles de ce faux pas pour son collaborateur.


Quelle ne fut pas sa surprise, en arrivant devant le bureau de la chef comptable que de trouver la veste du tailleur d’Armande pendue à la poignée de la porte, puis un peu plus loin, bien visible, par terre, dans le couloir menant au Saint des Saints, le bureau du grand patron, une chaussure à haut talon qu’il reconnut aussitôt. Il prit donc le couloir, suivant la piste ainsi suggérée et ramassant au fur et à mesure les pièces d’habillement qu’il trouvait. À la poignée de la porte directoriale pendait une magnifique petite culotte de dentelle parme. Christian se saisit du frêle vêtement, le porta à son nez pour en respirer l’odeur un peu musquée puis le mit dans sa poche avant de frapper.



C’était bien la voix d’Armande. Christian ouvrit la porte et manqua s’étouffer en découvrant le spectacle qui s’offrait à lui.

Armande trônait dans le fauteuil directorial, à moitié renversée en arrière, jambes écartées les pieds reposant sur le bureau. Elle portait en tout et pour tout un soutien-gorge seins nus et un porte-jarretelles, les deux pièces de couleur parme assorties à la culotte récupérée par Christian sur la porte. Une paire de bas fumés et de grosses lunettes d’écaille complétaient le tableau.


Le vouvoyant sur un ton très directorial, elle l’invita à s’asseoir et à exposer les grandes lignes du dossier pour lequel elle lui avait demandé de venir.

Pendant que Christian commençait à parler, elle se saisit d’un des gros cigares du Directeur Général dans la cave posée en évidence sur le bureau et commença à le passer lentement sur les grandes lèvres de son sexe glabre exposé bien en vue de son interlocuteur.


Plusieurs fois Christian s’interrompit, mais à chaque fois, et ce, sur un ton particulièrement autoritaire, elle lui enjoignait de continuer.

Ce qu’il faisait de plus en plus difficilement d’autant que maintenant Armande avait profondément enfoncé le cigare dans son vagin et se caressait le clitoris fébrilement avec de la main gauche, respirant fort et en poussant parfois de petits cris.

Enfin il arriva au bout de son exposé et présenta ses conclusions avec la solution qu’il préconisait pour sortir de l’impasse dans laquelle les avait mis son collaborateur.



Christian se leva et quitta rapidement ses vêtements, libérant un sexe qui se dressa immédiatement en proie à une érection peu ordinaire. Le cigare était maintenant sorti de sa prison humide et Armande le portait alternativement à ses lèvres et à son nez tout en fixant des yeux le superbe pénis qui lui rendait, à distance pour l’instant un… vibrant hommage.



En même temps qu’elle lui parlait, Armande lui lança un préservatif qu’elle avait pêché dans son sac à main posé à côté d’elle. Christian défit l’emballage et enfila rapidement le petit capuchon sur son membre roide. Ensuite, à quatre pattes, il franchit en un temps record la distance qui le séparait du bureau, passa sous le plateau et se releva entre les jambes d’Armande, pointant sans délai son gland à l’entrée de la vulve.


D’un seul coup de rein il enfonça son sexe jusqu’à buter au fond du vagin d’Armande qui poussa un petit cri de surprise. Sans attendre, soulevant les jambes de sa maîtresse avec ses deux bras, le garçon entreprit de la pilonner vigoureusement. Ce fut bref, mais d’une intensité extrême jusqu’au paroxysme final. Des sons inarticulés sortaient de la gorge d’Armande et Christian avait l’impression qu’à chaque coup de boutoir sa verge, toujours plus dure, allait s’ouvrir un nouveau chemin au fond du sexe de son amante.

Puis il sentit littéralement son sexe exploser dans le préservatif… Il se retira lentement, se redressa, découvrant seulement maintenant la sueur qui dégoulinait sur son torse.

Armande se pencha et se saisit aussitôt du sexe du jeune homme pour le nettoyer de sa langue après avoir retiré le petit morceau de latex.


Quelques minutes plus tard alors que Christian se reposait, toujours nu, étendu sur le dos, les yeux fermés, sur l’épaisse moquette, récupérant peu à peu après cette étreinte qui lui avait paru physiquement épuisante, il entendit du bruit du côté du bureau.

Il ouvrit alors les yeux pour découvrir Armande qui fouillait dans son sac à main pour en extraire un objet curieux, oblong pourvu d’une espèce de socle à sa base.

Elle sourit à Christian, défit son chignon laissant couler sa belle chevelure noire de jais puis elle vint s’asseoir à nouveau dans le fauteuil directorial qu’elle fit pivoter pour se trouver exactement face à lui.


Elle prit l’objet dans sa main droite, le porta longuement à sa bouche comme elle l’aurait fait d’une sucette, avant de l’enfoncer profondément dans son vagin, sans difficulté aucune. Normal, se dit Christian au souvenir de ce qui avait précédé !

Elle avança ensuite les fesses au bord du fauteuil, écartant les jambes, les genoux repliés, pour que Christian ne manque rien du spectacle. Puis elle retira l’objet de son vagin pour le présenter, luisant de cyprine, à l’entrée de l’autre orifice. Elle opérait tout doucement maintenant, mais dans un mouvement continu, et, peu à peu, le jeune homme vit disparaître le corps de l’engin, le socle se positionnant finalement sur l’anneau délicatement plissé de l’anus.


Armande quitta le fauteuil et, l’œil gourmand, vint vers le jeune homme, non sans avoir auparavant pêché un nouveau préservatif dans son sac. À genoux à ses côtés elle entreprit, de la main, puis de la bouche, de donner à un sexe endormi une nouvelle vigueur, ce qui ne fut pas trop difficile vu le spectacle qu’elle venait d’offrir. Quand elle le jugea suffisamment prêt, elle enfila le préservatif, et après s’être retournée, elle s’empala sur le membre dressé.


Christian était étonné par ce cérémonial. La douce Juliette et l’expéditive Carole avaient montré, en matière de sexe tout au moins, des goûts simples, et même s’il avait parfois vu des images très crues sur internet, il n’avait pas imaginé se retrouver un jour dans une telle situation.

Armande avait commencé à bouger, soulevant et abaissant son corps et Christian, les yeux clos, sentait au travers de la paroi du vagin de son amante la partie renflée de l’objet qui massait son sexe, démultipliant les sensations qu’il percevait.

S’il n’avait déjà joui peu de temps auparavant, il n’aurait à coup sûr pu se retenir bien longtemps.


Soudain Armande se releva, libérant le sexe du jeune homme. Il ouvrit les yeux et vit l’objet que sa maîtresse sortait de son anus pour le mettre dans son vagin après l’avoir recouvert d’un préservatif… À quatre pattes devant lui, elle lui montra d’un geste impératif la cavité désormais libre qui attendait son hommage. Et c’est ainsi qu’il connut sa première expérience de sodomie. La seconde vint une petite heure plus tard.


L’épilogue ultime de cette chaude séance fut du plus haut comique.

Le lendemain, à l’issue d’une réunion de service tenue dans son bureau devant Armande, Christian et quelques autres cadres, le boss sortit de la boîte à cigare LE précieux rouleau de tabac qui avait connu la veille un usage si particulier et le huma longuement les yeux mi-clos.

Avant d’entamer le cérémonial de l’allumage, il se tourna vers ses collaborateurs pour dire que le produit qu’il tenait entre ses mains était d’une qualité exceptionnelle s’il en pouvait juger à la complexité fabuleuse des arômes qui s’en dégageaient avant même qu’il ne parte en fumée.

Christian eut beaucoup de mal à contenir son fou rire quand Armande demanda innocemment au boss s’il ne s’agissait pas d’un de ces cigares qui ont été roulés sur des cuisses féminines lors de leur fabrication, permettant ainsi au grand chef d’étaler longuement sa science cigarière devant des subordonnés trop serviles pour exprimer leur désintérêt total pour le sujet.





La charmante petite serveuse lui parlait. Il chassa instantanément Armande de ses pensées pour retrouver aussitôt l’image de Patricia.


Le soir, au pub avant de déguster un « steak and kidney pie » (une tarte au beefsteak et aux rognons, recette typiquement britannique) d’anthologie, Christian fit connaissance de plusieurs personnes du village. L’ambiance était agréable autour du feu de charbon qui brûlait dans une antique cheminée. Il but de nombreuses pintes de Bitter tout au long de la soirée avant de rentrer chez son hôtesse en titubant un peu. Fort heureusement, la distance à franchir était courte.


Le lendemain matin, c’est avec la tête un peu lourde qu’il se réveilla, mais la perspective de passer la journée avec Patricia qu’il entendait marcher dans la chambre à côté et un comprimé d’Alka Seltzer le remirent immédiatement en forme et il se prépara rapidement pour la rejoindre dans la salle à manger.


Une heure plus tard, elle était à côté de lui dans la voiture et babillait joyeusement, l’entretenant de sa vie au collège, de ses amies, de ses goûts en matière de télévision, pendant qu’il s’appliquait à conduire dans un trafic déjà fort dense.

Arrivés au « Park and Ride », ils prirent la navette et arrivèrent bientôt dans le centre de Chester. Pour Christian, c’était un enchantement de découvrir cet ensemble architectural intact avec ses très anciennes maisons blanches à colombages noirs parfaitement entretenues dans les rues commerçantes et la superbe cathédrale de pierres rouges par laquelle ils commencèrent véritablement la visite.


À plusieurs reprises, alors qu’ils marchaient dans les rues, le téléphone de Patricia sonna ce qui donna lieu à de brefs échanges. Christian crut comprendre qu’il était question de rendez-vous pour l’après-midi.

Il suivait Patricia qui allait de boutique en boutique, fouillant dans les portants et les bacs de vêtements, essayant ici un pull-over, là un chemisier ouvragé.


Ils s’arrêtèrent à un moment devant une boutique pour hommes et Patricia montra à Christian un pantalon à la coupe très « mode » en lui disant qu’elle était sûre qu’il lui irait parfaitement. Ils entrèrent et il passa le pantalon en cabine puis vint se montrer à la jeune fille. Elle avait eu le coup d’œil : effectivement, le pantalon semblait avoir été fait pour lui. Elle lui choisit ensuite dans un rayon voisin un pull-over de laine fine dont la couleur était coordonnée à celle du pantalon.


Christian était particulièrement heureux de faire ces achats, car depuis qu’il avait quitté Carole, il n’avait pas eu envie de courir les magasins pour s’habiller. Il n’avait pas confiance en lui et craignait toujours d’acheter des choses qui finalement s’avéreraient peu ou pas dans son style et qui finiraient au fond d’un placard.

À midi, il amena Patricia dans un restaurant où ils firent un repas léger, mais excellent et se reposèrent un peu avant de reprendre leur séance de shopping.


En début d’après-midi, Patricia présenta à Christian deux amies à qui elle avait donné rendez-vous. La première, Glenda, était une fille de taille moyenne plutôt potelée. Christian remarqua tout de suite ses formes généreuses et sa magnifique chevelure bouclée d’un roux éclatant.

La seconde, Vicky, diminutif probable de Victoria, était une longiligne jeune fille très brune aux yeux sombres et à l’allure très « classe ».

Les deux amies accompagnèrent un long moment Christian et Patricia dans les galeries bordées de commerces qui surplombent les deux rues commerçantes et qui font tant pour le charme de cette petite ville. Entre deux boutiques, elles interrogeaient Christian notamment sur les différences qu’il voyait entre la vie en France et celle d’ici et surtout sur le comportement des jeunes filles françaises.


À un moment, alors qu’ils parcouraient ensemble les rayons de Debenhams, un grand magasin à succursales multiples, les trois jeunes filles s’arrêtèrent dans l’espace lingerie et commencèrent à décrocher des portants quelques parures très sexy sous les yeux de Christian qui ne savait trop quelle contenance se donner.


Elles s’attardaient là, prenant visiblement plaisir à observer du coin de l’œil la gêne du garçon. Ayant sélectionné quelques pièces, elles investirent les cabines d’essayage, situées juste à côté de l’endroit où il se tenait.

Il lui sembla que le rideau de la cabine dans laquelle était entrée la pulpeuse Glenda n’était pas bien fermé. Effectivement, il pouvait entr’apercevoir le reflet de la jeune fille dans le miroir alors qu’elle se déshabillait. Il allait détourner les yeux quand son regard croisa dans le miroir celui de la jeune fille. Elle savait qu’il pouvait la voir. Elle avait très probablement délibérément laissé le rideau entrouvert. Elle avait retiré son T-shirt et maintenant, avec une lenteur calculée, elle était en train de dégrafer son soutien-gorge laissant peu à peu paraître deux globes d’une blancheur laiteuse et d’un volume impressionnant pour une si jeune fille…

Gêné, il baissa les yeux.


L’épisode lingerie terminé ils se retrouvèrent tous les quatre dans la rue principale pour continuer la séance de lèche-vitrines. Vers 4 heures, vint le moment de se séparer, car les deux amies de Patricia étaient attendues par la mère de l’une d’elles venue les chercher en voiture.

Vicky, se tournant alors vers Christian lui proposa d’accompagner Patricia à la petite fête qu’elle organisait pour son anniversaire dans la grande maison de ses parents, le samedi suivant.

Les yeux de Patricia brillaient de cet éclat particulier qu’il commençait à connaître.

Pris un peu au dépourvu, il accepta sans trop réfléchir, se disant ensuite que de toute manière, cela pourrait sans doute lui faire rencontrer des gens intéressants.


Quelques minutes plus tard, Patricia tombait littéralement en arrêt devant un petit haut très court à fines bretelles exposé sur un mannequin dans une vitrine.

Christian l’encouragea à entrer l’essayer et il l’accompagna dans la boutique.

Lorsque Patricia sortit de la cabine, il poussa un cri d’admiration. Ainsi vêtue, il la trouvait tout simplement ravissante même si les bretelles du soutien-gorge étaient manifestement trop apparentes. Mais c’était surtout cette bande de chair découverte au-dessus du pantalon qui suscitait l’enthousiasme du jeune homme et son regard était on ne plus éloquent. Il la complimenta en termes chaleureux pendant qu’elle se regardait dans une grande glace. Patricia était rose de plaisir.


Mais au bout d’un petit moment passé à s’observer sous toutes les coutures, elle décida que le prix lui paraissait exagéré, ce qui pouvait aussi signifier qu’elle n’avait guère les moyens de l’acheter. Elle repassa dans la cabine pour se changer. Lorsqu’elle ressortit, Christan lui prit des mains le petit vêtement des mains et alla à la caisse pour le payer, malgré les protestations de la jeune fille. Il demanda un paquet cadeau et, une fois sorti de la boutique, il le lui offrit en remerciement dit-il alors du service rendu le matin même pour l’achat de ses vêtements.


Elle prit le paquet, lui sourit, puis après une courte hésitation, déposa sur sa joue un rapide baiser. La spontanéité du geste et le contact de ces lèvres fraîches sur sa joue procurèrent au jeune homme un ensemble de sensations qu’il ne se souvenait pas avoir éprouvées depuis son adolescence. Mais il était temps de revenir et ils se dirigèrent vers l’arrêt de la navette.


Ils virent de loin le petit bus stopper à l’endroit où attendaient les passagers pour le parking. Ils étaient encore à une centaine de mètres. Patricia prit la main de Christian pour l’entraîner dans une folle course jusqu’à l’arrêt. Ils arrivèrent juste à temps pour monter et s’affaler, essoufflés sur deux sièges voisins. Elle n’avait pas lâché sa main. Et il ne fit rien pour la retirer.


Dans la voiture, pendant le voyage de retour, il lui raconta son premier voyage, vingt ans plus tôt en Grande-Bretagne, en vacances à Pâques, avec ses parents. Elle rit beaucoup en l’entendant évoquer l’uniforme des écolières en ce temps-là, avec les courtes jupettes qui impressionnèrent fort l’adolescent qu’il était alors.

Elle lui apprit que maintenant encore, dans certaines écoles les filles sont habillées ainsi jusque vers quinze, seize ans et qu’elle-même, il n’y a pas si longtemps, en portait une.


Elle l’interrogea sur sa vie actuelle, finissant par lui demander carrément s’il vivait seul.

Il évoqua le plus brièvement possible les années passées avec Carole sans donner à Patricia les vraies raisons de leur rupture. Dans l’autre sens, il lui demanda si elle avait un boyfriend. Patricia avait souri en entendant la question, sa réponse ne vint qu’après un moment de réflexion. Non, elle n’avait pas actuellement de boyfriend attitré.


Elle ajouta en le regardant qu’elle trouvait que les garçons de son âge n’étaient guère intéressants souvent plus passionnés par le sport et la musique que par les filles, et pour tout dire, manquant sérieusement de maturité.

Puis elle ajouta après un court silence qu’autour du trio qu’elle constituait avec Vicky et Glenda gravitait une cour de quelques garçons dont elle laissa entendre qu’ils n’étaient pas forcément plus attachés à une ou à une autre. Il les rencontrerait probablement le samedi suivant.


Il n’insista pas ayant un peu peur par avance de la réponse qu’il recevrait s’il posait la question qui lui venait naturellement à la bouche. De retour à la maison, il proposa à la jeune fille et à sa grand-mère de les emmener le lendemain avec lui visiter un très beau jardin situé non loin du bord de mer.

Elles acceptèrent sans hésitation.