Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18746Fiche technique13759 caractères13759
Temps de lecture estimé : 9 mn
24/12/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Caroline, a l'heure de faire son choix, va finalement écouter les conseils portés par la nuit.
Critères:  f fhhh revede voir
Auteur : Caroline            Envoi mini-message

Série : Plaisirs de la vie

Chapitre 03 / 03
Mille et une manières d'aimer

Résumé des épisodes précédents : « Un début » et « Une autre fois, qui sait ? »


Je suis Caroline, une jeune femme de 21 ans. Dans les deux récits qui ont précédé, je racontais mes envies de passer de la nunuche de service qui n’attire guère les hommes, à la cochonne bandante. Mes envies de changement me donneront bien des désillusions dans un premier temps puis elles me donneront l’occasion de réfléchir sur ce qui procure du plaisir aux autres et à moi-même et ce que signifie la quête d’amour.




**********************




À voix basse, une conversation très agitée entre Solange et son mari eut lieu.





**********************




Dans le couloir, devant ma chambre, les bruits et les voix cessèrent bientôt et à l’agitation succéda le calme. J’essayais plusieurs fois d’oublier ses queues énormes qui avaient prises Solange et tout ce déluge de sperme dont elle avait été couverte et remplie à la fin. Je me demandais si cela faisait longtemps que Solange faisait ces choses avec les hommes et si les hommes qui venaient chez elle étaient toujours les mêmes. Je repensais à tous ces petits conseils coquins qu’elle m’avait donnés pour que je devienne moi aussi, petit à petit et même sans m’en apercevoir réellement, une femme à bites.


Dans ma rêverie, j’essayais de m’imaginer en train d’ouvrir ma petite chatte à une queue pendant que j’en prendrais une autre, au goût salé, dans la bouche. Comme j’aurais voulu qu’il me traite comme une petite traînée qui ne demande qu’une chose celle d’être remplie. Plusieurs fois, au cours de la nuit, je me suis surprise à écarter ma petite culotte trempée pour permettre à mes mains de me donner du plaisir pour me calmer. Mon clitoris n’était plus, entre mes doigts fins et taquins, qu’un petit bout de chair vivante auquel je réclamais de me donner du plaisir. Dans la chambre commençait à flotter une odeur de mouille et d’envie. Du regard, je recherchais un objet, autre que mes doigts, qui pourrait servir à me pénétrer pour trouver enfin l’orgasme recherché, mais, malheureusement, il n’y avait rien de tel dans cette chambre.


Je décidai de prendre l’oreiller de le chevaucher en le serrant très fort entre mes cuisses. Cuisses grandes écartées, je me suis littéralement frottée comme une désespérée pour calmer mes ardeurs. Des mots crus arrivaient à flots dans mon esprit et je les imaginais venant de la bouche des hommes qui étaient là tout à l’heure.

Sexuellement soulagée par le plaisir que je venais de me donner tantôt avec les doigts et tantôt avec l’oreiller, je demeurais inquiète en pensant à ce qu’il allait advenir de ma relation avec Solange et son mari le lendemain matin.


Des tas de questions me taraudaient l’esprit et je sentais ma respiration accélérait en pensant à ce que sans doute, je serais soumise à des tas de regards réprobateurs et des tas de questions auxquelles je ne pourrais pas ou ne voudrais pas répondre. M’en veulent-ils ? Me trouvent-ils décevante ? Serons-nous encore amis demain ? Où en serais-je maintenant si j’avais participé à leurs jeux ? Suis-je vraiment celle que j’ai voulu être depuis que je suis venue la première fois ici ? Je tremblais maintenant en me disant que j’avais perdu deux amis et les larmes commençaient à couler sur mes joues. Une pensée apaisante vint à mon esprit soudain. « Il vaut mieux perdre deux amis que de se perdre soi-même ». Me répétant plusieurs fois ces mots, je réussis enfin à m’endormir.


Le lendemain matin, l’ambiance était très tendue au tour de la table du petit déjeuner. Personne n’osa dans un premier temps revenir sur les évènements de la nuit et c’est tout juste si on n’entendait pas le bruit de respiration de chacun d’entre nous. Les regards se noyaient dans les bols de café chaud ou s’étendaient anxieux sur les tranches de pain beurrées. J’avais la gorge nouée en attendant la première salve de critiques, mais rien ne vint de ce genre tout de suite à mon oreille.



Je voyais bien que cette amitié à laquelle je tenais énormément avait un goût ce matin-là de fleurs flétries et je commençais à me dire que je ne parviendrais pas, malgré tous mes efforts, à la sauver. Par peur d’affronter une discussion que je craignais plus que tout, mon idée première fut de rebondir sur la question de Solange et d’envisager la fuite.



En écoutant cette dernière phrase de Solange, je me demandais à moi-même ce que j’avais réellement ressenti finalement. Je les avais regardés copuler tout d’abord avec dégoût puis dans un deuxième temps, je crois que j’avais été excitée malgré moi de voir Solange ainsi prise par trois hommes en même temps. L’avais-je réellement enviée ? Je n’arrivais pas à répondre à cette question. Je me rendais bien compte à cet instant-là que les choses avaient été bien trop vite dans ma vie depuis que j’avais découvert les vidéos dans le petit placard. Je repensais à tous ces plaisirs solitaires que j’avais eus en pensant à tous ces hommes que j’avais aguichés avec mes tenues provocantes et ce collègue qui n’avait eu, dans un premier temps, qu’une envie, celle de me sauter comme la dernière des putains sur un bureau et de me remplir de foutre épais et chaud. Je décidai que je ne pouvais pourtant pas partir sans expliquer ce que je pensais, ce que j’avais ressenti et ce que je voulais moi, maintenant.



Je voyais que Solange et son mari étaient très intrigués par tout ce que je disais avec tant de franchise. Je percevais dans leurs yeux comme un espoir que je pouvais finalement, dans les paroles qui allaient suivre, apporter ma bénédiction à leur conception des relations amoureuses.



L’émotion très forte provoquée par le fait d’avoir dit tout ce que j’avais à dire et qui me tenait à cœur, fit que je me mis à pleurer.

Solange, doucement, me prit par les épaules en tentant de me consoler me dit :



Ainsi se passèrent les choses, mais personne ne rappela personne. Je laissais derrière moi les amours débridés des autres, mes envies torrides et effrontées de plaire aux hommes et j’enfermais tous les habits et accessoires, symboles de mes envies, que j’avais acquis. La vie reprit son cours et je continuais à passer pour une jeune femme qui ne brille guère aux yeux des hommes, mais qui attend tendrement son Prince Charmant.


Bises à toutes et tous

Caroline