n° 18773 | Fiche technique | 15377 caractères | 15377 2707 Temps de lecture estimé : 11 mn |
10/01/19 |
Résumé: Attiré par une annonce de vente d'antiquités sur le Bon Coin je suis attiré par l'homme qui me reçoit. | ||||
Critères: hh hplusag hagé inconnu amour intermast hdanus hsodo confession | ||||
Auteur : M. Gentil (Jeune écrivain, Paris) Envoi mini-message |
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L’annonce sur « Le Bon Coin » est alléchante et les premiers contacts par téléphone encourageants. Deux assiettes en faïence de Nevers « fin XVIIIe » à vendre pas trop cher et pas trop loin de chez moi. En plus, au téléphone, la voix au combiné est chaleureuse. On négocie sans négocier. Le prix me va. Pourquoi l’ennuyer. L’homme doit avoir une soixantaine d’années. Il se dit simple collectionneur de vieux bibelots, comme moi. À l’en croire, il n’est pas un marchand. Il dit aimer les faïences anciennes en amateur et a décidé de revendre certaines de ces pièces. Il souhaite se consacrer aux faïences de l’ouest de la France : Rouen, La Rochelle, les Landes. Exit Nevers donc. OK. J’écoute. D’autres pièces pourront peut-être m’intéresser dans sa collection. Je regarderai, oui. Tant mieux si ça le débarrasse honnêtement. Et puis moi dans tout ça je me fais plaisir. Tout est parfait. J’adore les faïences de Nevers. Particulièrement les assiettes historiées un peu naïves. J’explique tout ça. L’homme est agréable. Poli. Il me vouvoie. Je fais de même.
Il continue. La vente sera l’occasion de discuter un peu, il se réjouit d’échanger avec un jeune collectionneur. Les jeunes collectionneurs de faïence se font rares dit-il. Il s’en désespère. Ah ? OK. Le jour du rendez-vous est rapidement fixé. Il préparera des « zakouskis » et quelques boissons. Je préparerai du liquide. Cent euros. OK. Cool. Je bloque un après-midi donc, que l’on ait un peu de temps à se consacrer.
Un truc m’étonne dans sa voix. Il semble particulièrement chaleureux, quasi prêt à me les donner, ses deux assiettes. J’ai l’impression qu’au-delà de la vente ma personne l’intrigue et l’intéresse peut-être plus que mes cent euros… Ah. En fait tant mieux. Je suis toujours avide de rencontres amicales ou plus sensuelles. Et puis j’ai toujours bien aimé les hommes mûrs. Si la rencontre doit déraper, qu’elle dérape, tant mieux. On verra bien.
Le jour dit je me présente au pied de son immeuble du 14e arrondissement de Paris en chemise blanche sans veste sous mon épais manteau de laine, dans un pantalon kaki moulant comme il faut. Aux pieds des boots noires. L’immeuble est haussmannien première période. Une belle cour.
Voix chantante dans l’interphone. Je monte les marches quatre à quatre pour avoir les joues un peu plus roses qu’à l’accoutumer. Je suis vraiment une petite séductrice.
Bonjour enjoué. L’homme est élégant, une chemise blanche très légèrement ouverte, un léger ventre. Jeune retraité. Nez rond, crâne un peu dégarni, regard franc et doux. Un bel homme. Un pantalon gris. Il sourit. Je souris sous ma mèche bouclée. Je propose la bise. Deux. J’aime bien son odeur. Quel parfum ? Inconnu au bataillon. Il est rasé de frais. Le contact de la joue est ravissant.
Je félicite l’agencement de l’appartement. Il fait chaud. J’enlève mon manteau. J’enlève mes bottines par respect pour les beaux tapis, aussi. À dire vrai, tout est charmant. Belles faïences, meubles Louis XV et Louis-Philippe bien agencés. De beaux objets, une ambiance feutrée et bourgeoise… J’apprécie. Je disserte sur les petites gouaches dans l’entrée. Je meuble. Je commence déjà à m’échauffer… Misère !
Le propriétaire des lieux me coupe gentiment de sa voix posée, me propose un verre de vin blanc, du Chablis bien frais, j’acquiesce. Il est mature, le vin. Fruité ce qu’il faut. Plaisir en bouche. La visite de l’appartement se poursuit verres en main dans cette jolie journée d’hiver. Je saisis un petit bronze sur une console. Un chien ravissant. Bronze anglais ? Le maître des lieux m’invite à jeter un coup d’œil à une petite aquarelle rehaussée d’encre, façon École de Paris. De jolies choses tout autour. En passant d’une pièce à l’autre, je traîne un peu pour regarder les cadres aux murs et nos cuisses se touchent brièvement. Je veux croire que ce contact ne le dérange pas. Peut-être qu’il apprécie même ? Mais le manège continue comme de rien. Rien ne trahit vraiment ses attentions. Mais il ne me chasse pas. J’adore et je profite de cette ambiguïté. J’ai bien vu qu’il n’y avait pas spécialement de photos de famille. Des enfants ? Une femme ? Il ne le mentionne pas. Je sens bien que la température monte et le vin aussi. La chambre. À l’entrée de la pièce, c’est son ventre qui frotte ma hanche. Pression appuyée ? Je ne sais pas, mais j’en rêve. Mon souffle se hache un peu. À côté du lit un petit meuble de chevet art nouveau, très joli. J’aime bien l’école de Nancy. Je revois la place Stanislas sous la neige.
Sur le meuble une petite collection de petits sujets d’ivoire japonais et chinois. Un petit bonhomme d’ivoire montre ses fesses et dévoile un petit sexe glabre. Son odeur de parfum derrière moi. Un autre fait ostensiblement pipi et exhibe son petit sexe d’albâtre. Amusant. Une tortue attire mon œil. Je me décale et me retrouve le dos presque plaqué contre lui. J’effleure son sexe. Je le sens, mi-mou mi-dur, à travers son pantalon de flanelle. Il ne se dégage pas. Nous restons ainsi. Secondes éternelles. Je n’ose bouger. Un propos un peu stupide sort de ma bouche. Un peu étouffé.
Il ne répond rien à la platitude énoncée, mais je sens qu’il appuie maintenant contre mon bassin. Cela reste très poli toujours, très délicat, presque imperceptible, mais lentement j’ai bien senti qu’il appuyait contre moi.
Il veut me sentir.
Alors lentement, je me recule pour doucement me recueillir à son creux. Plus près de lui. Lentement, je viens caler plus en arrière mon fessier. J’appuie le plus tendrement possible contre son sexe en guise d’affirmation. Oui je veux être à toi. Je m’appuie au creux de ses reins. J’appuie pour mieux recueillir au creux de mes fesses son trésor oblong. Je commence une lente danse délicate faite de pressions et de mouvements oscillants que j’essaye les plus fins et doux possible. Mon pantalon est d’une toile à mon goût un peu trop tendue, un peu trop épaisse. Dommage. Pourtant je sens maintenant bien son sexe, assez libre dans son pantalon de laine grise et chinée heureusement ample. Assez ample pour que je joue doucement avec la tige qui se dessine sous son pubis. Du creux de mon fessier je joue avec son sexe. Un sexe qui très lentement appuie et qui me semble maintenant plus gonflé.
Son corps, je le dessine à mon contact. Une bite qui pointe encore vers le bas, mais qui s’épaissit. La hampe, sur laquelle je peux presque m’asseoir. De mes fesses recueillies comme un calice j’accueille doucement, dans l’instant suspendu, le bel objet de mon désir silencieux. Le silence est cotonneux. Mon souffle est haché, brisé. Tout se ouate autour de moi. Mon presque amant ne dit rien, mais je sens bien que son souffle acquiesce à mes caresses. Je suis comme recueilli auprès de lui. Enfourché. Mon trône.
L’instant suspendu dans une éclaircie lumineuse de l’hiver me semble merveilleux. J’ai envie de m’effondrer dans les grands draps de métis immaculé du lit, parler, mais non ! Ce n’est pas le moment. Je briserais l’instant. Lui :
Moi, coupé, haché :
Il me caresse la cuisse lentement, remonte un peu vers mon sexe engoncé dans mon pantalon. Sa voix lourde. Le souffle empêché. Lui, encore :
Je réponds timidement, le sang au front :
Je mets mes mains sur ses hanches, derrière moi. Autour de son ventre majestueux. Je me cale, m’appuie plus fortement contre lui. J’essaye d’attirer une de ses mains vers mon petit sexe empli de désir. Il caresse brièvement à travers le tissu mon petit bouton brûlant et d’un geste sûr entame sa libération. Les boutons cèdent un à un. Je m’affaisse. Ma tête s’incline en arrière et achève sa chute au recueil de son épaule. Il baisse mon pantalon puis mon boxer et libère au soleil mon petit sexe avide d’attention. Lentement il le saisit, le caresse, le soupèse. Je me retourne. J’appuie mon ventre presque creux contre son ventre rebondi, majestueux. Nous échangeons un long baiser humide. Sa main me parcourt. Il me saisit, me refait tourner. Je suis sa poupée. Il me réinstalle, se recale dans mon dos et ressaisit mon sexe de ses trois doigts agiles. Je tremble légèrement. Sa main se concentre sur mon prépuce qui va-et-vient sur mon gland. C’est un expert. Mon sexe gonfle, mais seulement à moitié. Très rapidement j’ai envie de jouir sans être complètement en érection. C’est étrange, mais c’est souvent comme ça pour moi avec les messieurs. Je le préviens d’une voix à peine audible. C’est comme si je parlais à travers un épais coussin et moi-même je perçois mal le son de ma voix. J’ai un peu honte d’être tant désarmé face à cet homme. J’articule difficilement :
L’orgasme monte en moi. Mes jambes ne me soutiennent plus et pourtant je tiens.
Il applique rapidement ses trois doigts, son va-et-vient accéléré. Sa main gauche a saisi mes couilles gonflées. Mon Dieu que c’est bon. Basculé en arrière. Comme ça. Donner sa semence à un homme mûr. Dans ce décor.
Le sexe gonflé, mais peu raide, encore un peu mou, je coule enfin entre ses doigts agiles dans de grosses giclées grasses. Il m’a eu. Je me penche en avant. Je m’appuie sur le lit dévoilant mon fessier comme une odalisque hermaphrodite et aux aguets il se penche à son tour et achève de me traire. Dans l’orgasme j’ai un peu honte et je ris intérieurement : en effet je salis de mon foutre épais, de mes lourdes giclées chaudes, un si beau dessus-de-lit !
Lui semble complètement s’en moquer. Il me flatte comme un petit animal, un enfant qu’il veut calmer :
Qu’il est doux de se donner à un homme mûr. Son sexe collé contre mon fessier est maintenant lourd et dur. Mais il se dégage, part chercher du sopalin et la bouteille de Chablis. Il respecte à merveille cette petite pause, post-orgasme. Je bois une gorgée, mais je n’ai pas envie d’en rester là… Lui enlevant son verre des mains je l’embrasse, fougueusement. Nos langues se cherchent, roulent. Nos mains se parcourent et sa langue épaisse, fouille ma petite bouche. Il a fermé les yeux. Je l’assois sur le lit. J’entreprends de libérer son sexe à son tour. D’un geste relevé du bassin, il m’aide. Nous sommes là tous les deux en chemises, culs nus. Mon pantalon et mon caleçon sont restés au sol. Le pantalon de flanelle et le slip de coton blanc descendent rapidement à ses chevilles. Sous son ventre plein, au creux de son pubis, entre ses larges cuisses légèrement velues les pans de sa chemise dévoilent un pénis en demi-érection. Il est légèrement aplati et me rappelle machinalement une queue de castor. Son gland rouge est large, seulement recouvert d’un petit tiers par son prépuce.
J’enlève ma chemise. Je m’agenouille à ses pieds. Je contemple maintenant son corps. Je le déshabille complètement. Il est beau. J’aime son regard empli de chaleur, de tendresse. Je m’agenouille de nouveau à ses pieds et plonge ma tête entre ses cuisses. Son sexe est encore mou. Alors, par défi, je l’engame complètement. Bientôt ses couilles disparaissent également dans ma bouche. Je l’abrite en moi, en une grosse bouchée. Dans ma bouche ma langue cherche son sexe, caresse son gland. Je le sens grossir et quand il ne tient plus en moi je le rejette puis le lape, le lèche de haut en bas, suce son gland, le lape à nouveau, puis l’avale, l’engame, dur, entièrement, jusqu’à forcer ma gorge et faire remonter un suc acide que je ravale aussitôt.
Je prends un plaisir infini à sucer ce sexe maintenant dur et fier. Je joue. Je lèche. Son sexe doit faire dans les quinze, seize centimètres. Son pénis est épais et son gland est maintenant bien gros, rouge, proéminent. Un champignon. Un gros champignon de chair. Gonflé. Brillant de salive et gorgé de sang.
Je me suis courbé et tout en le suçant j’ai rapproché mon cul de sa main gauche.
Il pose sa main sur mon cul. Je me cambre pour lui signifier que j’ai envie de le sentir en moi. Et puis j’aimerais bien qu’il me caresse, qu’il me flatte le derrière. Il me malaxe le cul et lentement glisse ses doigts vers mon anus. Un frisson me parcourt.
Je reviens, rassuré par un petit lavement rapide réalisé à l’aide du tuyau de la douche. Lui s’est allongé sur le lit. Nos caresses reprennent. Je l’embrasse. Nous nous léchons les tétons mutuellement. Je guide sa main vers mes fesses. Un doigt, deux doigts. Je me cambre, offre mon orifice à ses phalanges avides de jouer. Lentement il tourne en moi. Je bascule sur le côté. Je suis prêt pour l’amour.
Il glisse vers le meuble de chevet. Je ferme les yeux. Il décolle son sexe de l’entrée de mes fesses. J’entends le petit déchirement de l’emballage du préservatif et son membre revient, ganté. Et il est là. Tout de suite son lourd gland trouve l’entrée de mon orifice déjà graissé par le désir et je cède. Lentement il s’enfonce en moi. Je relève doucement une jambe et le passage facilité, sa hampe s’enfonce en moi. Il souffle fort dans mon coup. Je gémis.
Le préservatif est de bonne qualité. Je sens bien le sommet rond et tassé de son gros gland, puis la rainure, le rebord bien dessiné du casque, le prépuce retroussé. Voilà. La tige plate s’enfonce dans ma chair. Viens, mon amant. Fraye-toi un passage.
Sa queue courte et épaisse me remplit largement.
Enfin, pris jusqu’à la garde je sens contre moi la bordure de ses couilles. Il reste un peu ainsi, en butée, puis entame un bon limage de mon puits de chair. Une chaleur vive emplit ma tête. Ça y est. Je suis offert. Je suis à lui. Tous les petits anneaux de mon intérieur, de mon anatomie, résistent un peu moins à chaque passage et au bout de quelques minutes il me lime pour de bon. En cuillère je sens son ventre. Je suis échoué contre lui. Par un mouvement du bassin je me glisse alors sur les abdominaux. Je veux qu’il vienne en moi par-derrière. Je veux qu’il vienne en levrette.
Sur le ventre, ma queue frotte contre les draps au rythme de ses appuis de reins, de ses doux coups de boutoir en moi. Elle est rouge, écrasée sous mon nombril. Mais que c’est bon ! Putain !
Derrière il accélère. Je sens mon amant se crisper.
Alors, je me relève, panthère cambrée et offre mon cul, entier, offert, ouvert à sa dégustation. J’imagine que mon corps blanc doit alors ressembler à une poire délicatement fendue.
Il a empoigné mes hanches et me baise activement.
Quand sa main vient soudain saisir ma bite molle, je lui intime mon seul ordre :
Ses mains reviennent sur mes hanches. Il se crispe. Je me cambre complètement. Je m’offre complètement à lui. Je suis fendu. Je sens que ça jouissance approche et à mon tour, je l’encourage :
Ses mains qui se crispent sur mes hanches. Sa jouissance qui se répand dans le préservatif. Je m’écroule dans les draps blancs, satisfait. Il se colle à moi.
Plus tard. Il passe ses mains dans mes boucles blondes, caresse mes taches de rousseur.
Je pars en oubliant les assiettes.