n° 18796 | Fiche technique | 31883 caractères | 31883Temps de lecture estimé : 18 mn | 25/01/19 |
Résumé: Dans une étreinte fugace, mais intense, Julia s'est abandonnée dans les bras d'une autre femme. À la découverte de plaisirs qu'elle qualifiait "d'interdits" il y peu, elle se prépare à aller plus loin avec celle qui lui a ouvert et les yeux et l'esprit. | ||||
Critères: ff inconnu plage douche cérébral revede voir miroir nudisme noculotte cunnilingu uro portrait -initff | ||||
Auteur : Predictor18 Envoi mini-message |
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Dans le premier épisode : « À la découverte de l’autre »
Julia fraîchement débarquée dans sa nouvelle agence a connu, par l’intermédiaire de sa secrétaire Patricia, les premiers frissons en s’abandonnant aux bras et aux caresses de celle-ci. De nombreuses questions se posent en elle sur le futur de cette relation…
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La semaine avait passé vite, car le travail avait accaparé ses pensées. La météo du week-end s’annonçait radieuse. Promue « directrice », elle avait imposé le tutoiement à Patricia qui, au vu des étreintes passées… et à venir, avait trouvé cela naturel.
Elle avait décidé d’emmener Julia au bord de l’océan à Le Porge pour une matinée de soleil. À l’issue, avec un regard complice, elle lui avait dit que l’après-midi serait « à l’aventure », Julia l’aurait suivie les yeux fermés, toute au bonheur de s’évader de son quotidien.
Elles habitaient à moins de cinq kilomètres l’une de l’autre et se retrouvèrent devant chez Patricia qui prit sa voiture pour aller vers la mer.
En arrivant à Le Porge, Patricia emprunta la route de la Jenny et après quelques kilomètres de mauvaise piste, une barrière les empêcha d’aller plus loin.
Patricia se demanda si le « bout du monde » n’était pas à cet endroit. Elles traversèrent une bien belle forêt pour ensuite s’aventurer au milieu de dunes sauvages. Enfin, ce fut le Graal. La plage était magnifique avec des kilomètres de sable fin et blanc à perte de vue. Des gens étaient au bord de l’eau. Ils étaient loin et Julia pouvait à peine discerner leur nombre. À première vue, personne ne se baignait…
Elles s’aventurèrent au bord du rivage et se mirent à une dizaine de mètres des vaguelettes qui léchaient le sable blanc.
Après avoir enlevé ses sandales, Julia posa son sac et son drap de bain fut sorti et étalé sur le sable. Elle enleva sa tunique et rajusta son maillot de bain.
Patricia la regarda et attendit avec un sourire mi-amusé.
Patricia commença à se déshabiller et Julia détourna le regard. Elle savait que dans quelques instants elle découvrirait Patricia en tenue de bain.
Elle fit mine de chercher dans son sac quelques affaires. Elle vit tomber à ses côtés la tunique de Patricia. Quelques instants après, le soutien-gorge et la culotte rejoignirent les premiers vêtements.
Julia pensa que Patricia allait enfiler au moins un maillot. Rien ne se passa et lorsqu’elle tourna la tête de son côté, elle la découvrit nue. Elle baissa les yeux et rouge d’émotion lui demanda :
En disant cela, Patricia s’approcha d’elle et la fit mettre debout. En la regardant dans les yeux, elle défit les bretelles du maillot, les fit glisser des épaules et roula le mince vêtement sur lui-même en le faisant descendre le long du bassin. Elle se laissa faire en n’osant baisser les yeux. C’était, pour l’instant et de façon furtive, qu’elle avait découvert la nudité de Patricia. D’elle, elle ne voyait que sa poitrine qu’elle trouvait attirante. Des seins lourds et fermes avec des pointes bien dressées.
Le maillot quitta les hanches et bien vite se retrouva à ses pieds. C’est à ce moment que Julia se sentit libérée de beaucoup d’interdits et découvrit avec bonheur la brise jouer avec toutes les parties de son corps.
Elle fit cinq à six pas en arrière et Julia put voir en ses yeux une sorte de contentement.
Julia ne put qu’acquiescer et profita du recul de Patricia pour la regarder. Elle la trouva jolie… et attirante. Comme elle, elle présentait un corps harmonieux. Rien à voir avec les filles des magazines qui, sur papier glacé et à grand renfort de retouches, imposent de façon insidieuse des stéréotypes de beauté aux autres femmes. Patricia était une femme qui respirait le bien-être. Des formes harmonieuses et un corps qui ne demandait qu’à être contemplé.
Julia porta son regard au niveau du pubis de son amie. Comme elle, il n’était pas vierge de tout poil, mais était épilé de frais et de près. Julia le fixait avec attention et ne pouvait détacher son regard de cet endroit. Elle portait une toison rase, épaisse et de ce fait on ne pouvait rien voir de son intimité.
Patricia s’en aperçut et sourit à cet hommage déguisé. Elle s’accroupit pour prendre le maillot de bain resté par terre et d’un ton amusé lui dit :
Revenait en mémoire de Julia la « prise de guerre » faite sur sa culotte quelques jours auparavant. Elle n’osait pas demander quand elle la récupérerait…
Patricia s’allongea sur sa serviette, sortit un flacon de lotion protectrice et commença à s’en enduire les jambes. En même temps, elle prit la parole.
Julia écoutait avec attention. Oh oui, elle profitait de cette journée. Elle se sentait bien nue à côté de Patricia. Le regard fixé au loin, elle se laissait aller à profiter du soleil et de la brise qui jouait avec son épiderme. Perdue dans ses pensées, elle attendait les nouvelles paroles de son amie.
Tout en parlant, Patricia enduisait sa poitrine de lotion. Elle en mettait peu dans le creux de sa main et en étalait du mieux qu’elle le pouvait. Julia pouvait voir les pointes de seins qui se couchaient sous la pression et semblaient revivre encore plus après chaque passage. Elle ne quittait plus des yeux la poitrine de son amie.
En disant cela, elle mit un peu de crème au creux de ses mains et l’étala sur la poitrine de Julia. Ce ne fut pas érotique comme elle l’aurait cru. Ce fut agréable, mais le lieu ne s’y prêtait peut-être pas. Qu’importe, depuis plusieurs mois personne ne l‘avait caressée avec cette prévenance. Elle se laissa faire, imaginant d’autres temps et d’autres lieux où elle pourrait s’abandonner plus complètement. Néanmoins, l’application de la lotion éveillait en elle de doux frissons.
Ce petit moment de bonheur fut interrompu par l’arrivée d’un couple qui, à grand renfort de gestes et de sourires, vint vers eux.
Il s’approchait et Patricia eut elle aussi, un grand sourire et expliqua à Julia qu’il s’agissait d’un couple de naturistes connu d’elle. Il s’agissait de Claudie et de Jean-Luc.
Elle se sentit gênée de se retrouver nue devant eux et, dans un réflexe pudibond, serra ses jambes en posant négligemment une serviette sur ses cuisses.
Les nouveaux venus firent la bise de circonstance et la conversation commença surtout entre Claudie et Patricia. En même temps, ils se déshabillèrent d’une façon si naturelle que Julia les trouva beaux et sains. Claudie était belle. Sa poitrine menue, libre de toute entrave devait être agréable à caresser. Elle était totalement épilée et son sexe glabre laissait voir des lèvres apparentes et charnues. Accroupie à côté des deux filles, elle ne cachait rien de son intimité. Elle était volubile avec un accent provençal qui faisait son charme. Ses yeux étaient rieurs et les lèvres de sa bouche étaient sensuelles.
Jean-Luc, lui aussi, était épilé. Julia ne pouvait s’empêcher de regarder ce sexe qu’elle trouvait élégant et raffiné. Six mois sans en avoir vu un et d’un seul coup, en découvrir un à moins d’un mètre… Dans l’état de manque où elle était, elle aurait donné deux mois de salaire pour le prendre en bouche et le lécher jusqu’à plus soif. C’était un sexe qui pendait avec des testicules lourds et remplis. Le gland était à demi-apparent. Lui et Claudie devaient avoir rejoint le club des sexagénaires, mais portaient beau leur âge. Jean-Luc regardait d’une certaine façon Julia sans que pour cela il y ait quelque chose d’équivoque dans son regard. Elle sentait une sorte d’interrogation de sa part.
Elle le comprit rapidement quand elle s’aperçut que les deux filles, naturelles au possible, papotaient sans rien cacher de leur intimité. Elle, légèrement en retrait, les jambes repliées sur elle-même, cachait à demi sa nudité. Elle s’enhardit à mettre de côté ce dérisoire paravent et se rapprochant du groupe, s’accroupit tout près d’eux.
Le voilà, l’esprit naturiste qui devait être le sien. S’affranchir des pudeurs et vivre au naturel. Jean-Luc lui fit un sourire bienveillant où elle décela une pointe d’admiration. Elle essaya, elle aussi, par son sourire et son regard de lui faire part de son intérêt pour lui.
Ce furent les deux visiteurs qui prirent congé d’eux et ils se quittèrent sur la promesse de passer tous les quatre une soirée ensemble. Julia en fut heureuse.
Les deux amies restèrent seules. Julia, en tête, se remémorait la vision Jean-Luc et ne pouvait s’empêcher de rêver à son sexe qu’elle imaginait disproportionné et tout entier consacré à elle.
Cela faisait deux heures qu’elles étaient allongées sur le sable. Le soleil se faisait de plus en plus présent et elles décidèrent de quitter la plage.
En se levant toutes les deux, Patricia prit la main de Julia, l’attira contre elle. Ce fut Julia qui alla chercher la bouche de son amie. En même temps, elles s’enlacèrent et leurs deux corps se rapprochèrent à s’écraser.
Julia goûta « l’autre ». Dans leurs bouches ce fut une sarabande effrénée où chacune allait, avec bonheur, recueillir le baiser de l’autre. Les mains de Julia ne furent pas en reste. Elles se mirent autour du cou de Patricia et caressèrent ses cheveux. Après l’émotion de ce premier pas, la passion prenait le dessus et Julia descendit ses mains vers la poitrine offerte.
Quelle impression de caresser une poitrine autre que la sienne ! Quel bonheur de voir dans les yeux de l’autre que les caresses prodiguées sont accueillies avec bienveillance ! Julia passait et repassait ses doigts sur les aréoles. Les bouts de sein se tendaient et durcissaient sous ses doigts.
Entre deux baisers, Patricia reprit son souffle et d’une voix assourdie lui demanda de continuer avec sa bouche. Elle ne se fit pas prier et ses lèvres happèrent un téton. Emprisonnée de la plus douce des façons, sa langue alla le titiller. Elle le prenait en bouche comme ses amants avaient si bien su le faire. Aux soupirs et tremblements de Patricia, elle comprit que sa sensibilité à cet endroit était exacerbée.
Julia éclata de rire. Un coin tranquille ? Mais tu as les plus grandes toilettes du monde devant toi ! Viens avec moi.
En lui prenant la main, elle l’amena au bord de l’eau. C’est vrai qu’en ce début de printemps, personne n’était en baignade et la sensation des pieds dans les premières flaques n’invitait pas à aller plus en avant.
Patricia s’accroupit face à la mer et invita Julia à faire de même.
Elle libéra sa vessie de la façon la plus naturelle qu’il soit. Le jet se perdit à ses pieds dans le sable humide. Patricia, à ses côtés, faisait de même et toutes les deux partirent d’un grand éclat de rire.
Un baiser vint sceller cette nouvelle complicité et elles reprirent leurs affaires. Cette fois-ci, les tuniques furent endossées sans remettre de sous-vêtements. Elles quittèrent la plage avec un peu de regret, se tinrent la main, repassèrent les dunes pour s’enfoncer dans la forêt.
C’est là qu’ils aperçurent Claudie et Jean-Luc, à une dizaine de mètres du bord du chemin. Ils n’étaient pas seuls. Il y avait cinq ou six personnes autour d’un couple enlacé sur le sable.
Tout se passait au mieux. Il y avait six personnes qui se trouvaient autour des amants. Une seule femme et cinq hommes. Ces derniers, à moitié nus se caressaient et leurs sexes étaient mi-flasques. La femme, légèrement en retrait, portait un tee-shirt et un short. Sa main, à l’intérieur de celui-ci, faisait des mouvements qui ne prêtaient pas à équivoque. Chacun dans son coin se satisfaisait.
Julia regardait cette scène avec de grands yeux. Des voyeurs, c’était des voyeurs ! Elle aussi rejoignait la cohorte de ces gens en trouvant le spectacle surréaliste et excitant.
Le couple en train de s’aimer avait environ la cinquantaine. Tous les deux étaient bronzés et la femme au corps lourd et empâté avait les yeux mi-clos. Elle subissait les coups de boutoir de son amant qui était allongé sur elle. Autour, les spectateurs faisaient cercle. Si ce n’est le bruit des deux corps s’entrechoquant, le silence régnait parmi les spectateurs.
Patricia ne perdait pas une miette de la scène. Elle avait relevé sa tunique et porté sa main à hauteur de son pubis. Sous le mince voile du vêtement, Julia put voir que les pointes de sein de son amie semblaient vouloir transpercer le tissu.
L’homme qui besognait la femme accéléra la cadence et Julia était subjuguée par ce sexe qu’elle trouvait énorme, rentrant et sortant du vagin de cette bienheureuse. Enfin, elle put voir l’homme se retirer complètement, aller au côté de la femme et lui mettre le sexe dans sa bouche. Aux grognements entendus, elle comprit qu’il avait éjaculé et cela fut confirmé quand, aux commissures des lèvres, elle vit la blanche semence s’échapper.
Les voyeurs s’étaient regroupés autour du couple. La plupart présentaient des érections conséquentes et deux ou trois éjaculèrent en répandant leur sperme au sol. Julia, si ce n’était la peur de ces inconnus, aurait donné tout l’or du monde pour recueillir entre ses mains ou même dans sa bouche toutes ces émanations de plaisir ainsi gaspillées.
Essoufflé, l’homme resta à côté de son amante. Les autres personnes, sans un bruit quittèrent la scène et s’évanouirent dans la forêt.
Patricia retira la main de son intimité. Elle porta ses doigts aux narines de Julia et lui fit sentir l’émanation de son plaisir. Elle huma cette fragrance qu’elle trouva agréable. Les doigts de Patricia rentrèrent dans sa bouche et elle put goûter à cette saveur inconnue.
Elles furent les dernières à quitter les lieux. Jean-Luc et Claudie leur firent un clin d’œil de connivence et sans un bruit, quittèrent la forêt.
Main dans la main, elles cheminèrent en silence jusqu’à la voiture. Julia était bouleversée par ce qu’elle avait vu. Son ventre était en feu et les inhibitions qu’elle traînait avec elle depuis la matinée s’envolaient comme des poussières au vent.
Ce fut avec bonheur que Julia entendit les paroles de son amie. Oh oui, elle aussi avait trop envie d’elle ! Aujourd’hui, elle se sentait libre. Libre d’aimer et de se faire aimer. Elle n’avait plus de compte à rendre. Que ce soit à elle-même ou aux autres, elle ferait ce dont elle avait envie.
Le chemin du retour dura moins d’une heure. Pendant ce temps, Julia imaginait ce qu’elle ferait avec Patricia. Après les timides étreintes sur la plage et les baisers échangés, il faudrait sûrement passer aux choses sérieuses. Comment faire ? Serait-elle assez passionnée pour prendre les initiatives et donner du plaisir à son amie ? Se laisserait-elle guider au risque de lasser ?
Comment se passerait une relation entre elles ? Dans son esprit, un stéréotype trottait. Deux femmes, forcément, il y en a une qui fait l’homme. Elle doit être masculine et avoir l’ascendant sur l’autre. C’est elle qui pénètre… C’est elle qui commande… C’est elle qui donne le plaisir…
En tournant la tête vers Patricia qui conduisait, elle s’enleva toutes ces idées de la tête. Patricia était féminine au possible. Rien dans sa tenue ou son comportement ne laissait paraître ou transparaître quelconques soupçons de virilité. Elle était femme et cela lui suffisait. Quant à elle, dans cette relation naissante, elle ne se voyait pas prendre d’initiatives la mettant ainsi en position de soumission envers son amie.
Patricia louait un petit appartement dans une résidence cossue de St-Jean d’Illac. Le véhicule fut stationné dans le parking souterrain et elles gravirent les marches les amenant au second étage du bâtiment où Julia découvrit un appartement simple et fonctionnel que Patricia lui fit visiter.
En lui disant cela, Patricia avec un sourire coquin lui rendit la culotte qui lui avait été enlevée lors du début de leur relation.
Ce fut une douche rapide et Julia insista sur ses parties intimes avec un gel aux doux parfums fleuris. Le jet tiède qu’elle utilisa pour se rincer l’incita, encore un peu plus, à se libérer de tout préjugé.
Elle se sécha avec application, enfila la culotte restituée et retourna dans le salon où, tout de suite, elle se sentit bien, la poitrine dénudée et simplement vêtue d’une culotte.
Patricia venait de poser un plateau avec les boissons et quelques biscuits sucrés dans une coupelle.
Julia prit le temps de détailler le salon de son amie. Un mobilier simple, mais chaleureux. La pièce était lumineuse, car une grande baie vitrée en occupait tout un pan. Au mur, un grand miroir descendant presque jusqu’aux plinthes agrandissait encore le volume de celle-ci. Julia se mira dedans et, étant donné les dimensions de la glace, se vit entièrement. Elle constata que l’exposition au soleil du matin avait coloré sa peau. Elle repensa à la découverte du plaisir de vivre nue et afin de retrouver cette sensation, abandonna sa culotte et la laissa au sol.
Depuis l’arrivée sur la plage, elle vivait dans une excitation permanente. Le corps nu de Patricia ne la laissait pas indifférente, la rencontre avec Claudie et Jean-Luc, la vision du sexe de celui-ci, la séquence de voyeurisme, les caresses données et reçues lui avaient mis le corps et l’esprit en ébullition. Elle savait que les moments qui allaient suivre seraient pour elle des moments de grande découverte.
Patricia arriva derrière elle. Entièrement dévêtue, elle se plaça à côté de son amie. Toutes les deux se regardèrent dans le miroir, se contemplèrent et sans un mot se sourirent. Julia la trouvait belle et aussi se trouvait belle. Quasiment de même taille, toutes deux brunes, elles se différenciaient par leur poitrine. Au contraire de Patricia qui portait des seins plus lourds qu’elle, les siens étaient menus et beaucoup plus ronds. En revanche, son amie avait des pointes massives et érectiles. Julia, tout en faisant face au miroir les pinça tendrement entre ses doigts. Le soupir de Patricia qui s’ensuivit ne laissa pas de doute au plaisir procuré.
Patricia prit la main de Julia, la plaça sur son pubis et c’est ainsi qu’elle comprit qu’à son tour, elle devait prendre l’initiative.
Naturellement, sans que rien ne fût dit, elle embrassa à pleine bouche la poitrine de son amie. Quel plaisir d’avoir entre ses lèvres des tétons érigés qui ne demandaient qu’à être sucés ! Elle embrassa comme elle-même aurait aimé être embrassée avec des succions, des léchages et des mains qui caressaient sous les globes. Elle s’enhardit à mordiller avec le plus de douceur possible les pointes turgescentes. Sa main, déjà posée sur la féminité de sa compagne fit de doux mouvements circulaires sur le mont de Vénus. Patricia se laissait aller heureuse du plaisir reçu.
Un moment plus tard, elle se dégagea de ses doux épanchements, lui prit la main et lui demanda de se mettre sur le côté.
En disant cela, elle s’assit en se calant bien au fond contre le dossier. Elle releva ses jambes et avec souplesse les posa sur les accoudoirs. Elle ne pouvait être plus ouverte et offerte de cette façon. Naturellement, ses grandes lèvres étaient disjointes et le spectacle d’une intimité déjà luisante excita au plus haut point Julia. Rien n’était caché. Même son anus était proéminent et palpitait au rythme de sa respiration.
Julia se mit à genoux à quelques centimètres d’une intimité jusque-là peu visible. Elle posa délicatement un doigt sur le pubis et le contact de la chair et des poils si doux l’amenèrent vers une excitation toute nouvelle. Elle se rappela les jours précédents où elle avait été caressée à travers le tissu de sa culotte de cette façon si douce et fit la même chose à son amie. Un doigt passa et repassa sur les lèvres offertes qui se plièrent à ce doux exercice. Elle en fit des passages qui, aux soupirs entendus, devaient pour Patricia être diablement bons. Julia découvrait son amie, sa réceptivité aux caresses prodiguées et le bonheur de se sentir bien avec une femme.
Patricia savourait ce moment, les yeux ouverts, un léger sourire aux lèvres elle se voyait dans le miroir. À ses pieds Julia la masturbait.
Et c’est ainsi que Julia entrouvrit le passage jalousement gardé par les petites lèvres. Elle fit à sa façon, avec précaution, loin des passages en force trop souvent faits pas ses amants. Du bout des doigts, en passant et repassant à leurs commissures, l’entrée se dévoila. L’ouverture du vagin devenait béante et l’humidité de cet endroit était un bonheur pour Julia. Le clitoris sortait de son capuchon et semblait appeler de nouvelles caresses. Elle était partagée entre le désir d’aller le caresser et l’envie d’aller goûter les saveurs de Patricia.
Elle se demandait ce qui pouvait plaire à son amante, une bouche appréciant sa féminité ou de douces caresses autour du clitoris. Elle s’occupa du bouton d’amour et elle le caressa comme elle aurait aimé qu’on lui fasse. Ses doigts étaient humides de sécrétions et les passer à son pourtour ne pouvait que déclencher des sensations heureuses.
En même temps, Patricia se caressait la poitrine. Elle pressait ses tétons et tirait dessus du plus fort qu’elle pouvait.
Sa bouche alla au contact du pubis. Ce qui lui semblait du domaine de l’innommable il y a peu encore, devenait par le jeu du désir et de la passion, chose commune. Son visage collé au pubis, elle inspira et trouva l’odeur intime de Patricia envoûtante. Elle aspira deux ou trois fois et sa langue sortit pour un premier baiser intime.
Quelle sensation ! Sa langue ne rencontra que douceur et volupté. Elle explora tous les endroits et se focalisa sur le clitoris. Elle le sentit rouler sous sa langue et s’en amusa autant qu’elle put. Patricia se trémoussait sur le fauteuil et ses râles devenaient gémissements.
Et elle ? Julia qui, à la peine de plaisir, donnait le meilleur pour son amante n’avait rien en retour. Toujours à genoux et la tête enfouie entre ses cuisses, elle laissa aller une main vers ses zones de plaisir. À cet endroit tout était humide et ouvert. Elle ne savait pas si elle atteindrait l’orgasme en se caressant, mais ses doigts fourragèrent partout aux endroits appréciés.
De la façon dont elle s’était positionnée, son postérieur était à moins d’un mètre du miroir. Patricia découvrit la vision du derrière de Julia et de cette main qui s’agitait au plus intime d’elle. Cette image et les caresses prodiguées l’amenèrent vers un orgasme. Julia le vit venir et redoubla les efforts avec sa langue. En même temps, elle avait introduit la première phalange de son index dans le vagin et par un mouvement tournoyant faisait écarter les chairs.
L’orgasme de Patricia fut bruyant. Elle ne se gêna pas pour pousser des cris plaintifs qui ne semblaient pas cesser.
Julia les avait aimés et n’attendait maintenant que la même chose lui soit, à elle aussi, donnée. Patricia se rassit correctement, la regarda et dans ses yeux, Julia put voir un compliment muet.
Et c’est ainsi que Julia prit la même position. Heureuse d’avoir fait l’impensable. Elle se trouva belle dans son reflet, Patricia à ses pieds. Sa masturbation avait déjà fait ouvrir ses lèvres et la langue de Patricia alla chercher le plaisir sur son clitoris et s’introduisit autant qu’elle pût dans son intimité. Julia, elle aussi gémit de bonheur et râla lorsqu’elle se sentit partir vers des sommets encore inviolés. Elle en pleura de bonheur. Patricia, lorsqu’elle vit que le plaisir qui l’avait ravagée s’éloignait d’elle, s’approcha du visage de sa compagne et lécha ses larmes en lui disant à l’oreille les mots du bonheur ressenti.
Julia était heureuse. Elle avait passé le cap des interdits et était fière du plaisir nouveau qui en résultait. Elle se refusait à dire qu’elle était lesbienne, car malgré son plaisir, elle ne rêvait que d’un homme dont le sexe lui donnerait le plaisir qui est le sien.
Elle imaginait prendre en bouche un organe viril, d’être pénétrée par quelque chose de dur et chaud et de recueillir la semence en elle ou sur elle…
Toute à ses pensées, elle en oublia Patricia qui, elle aussi épuisée, lui proposait de faire un brin de toilette et de s’accorder une sieste pour après…
« L’après… » ne lui déplut pas et ensemble, dans la cabine de douche firent une toilette rapide. Là aussi, plus d’inhibition. Chacune fit sa toilette intime sans se cacher l’une de l’autre et elles rirent de cela ensemble.
Vite rincées, vite séchées, elles s’allongèrent nues dans le lit. Julia s’était lovée au creux de Patricia et toutes les deux s’endormirent du sommeil lourd des femmes comblées.