n° 18822 | Fiche technique | 15835 caractères | 15835 2769 Temps de lecture estimé : 12 mn |
04/02/19 |
Résumé: Les Croisades fournissent un superbe cadre pour rêver d'amour et de gloire, faisons-nous plaisir. | ||||
Critères: #historique #groupe fh fhh jeunes fdomine voir fellation sandwich | ||||
Auteur : André 59 ( Voici la suite des aventures d'Aliénor. au soleil d'Orient.) |
Collection : Petites histoires de l'Histoire |
Résumé de l’épisode 1 :
En 1147, le roi de France Louis VII crut bon d’amener avec lui en Croisade son épouse Aliénor, duchesse d’Aquitaine. D’un tempérament volcanique, elle ne tarda pas à épuiser son époux. Celui-ci crut pouvoir se reposer à Antioche, il avait tort.
Printemps 1148
La principauté d’Antioche est en effet dirigée par Raymond de Guyenne qui n’est autre que l’oncle d’Aliénor. Bel homme, encore jeune, qui sait jouer de sa prestance et de son charme, il n’a qu’une idée en tête : utiliser la croisade à son profit pour agrandir son domaine et éliminer la menace que la principauté d’Alep fait peser sur lui.
Mais Louis VII lui refuse obstinément son appui. Alors, il se tourne vers sa nièce afin qu’elle puisse influencer son royal époux. Il la voit souvent, de plus en plus même, avec le roi d’abord puis en tête à tête. Le jour, le soir. La nuit ? Les rumeurs commencent à aller bon train. Un adultère mâtiné d’inceste, c’est là une idée impossible à supporter pour Louis VII qui, un beau matin, à l’aube, bouscule les servantes et se rue dans la chambre de sa femme. Aliénor dort encore, nue, entièrement nue, à plat ventre, les reins creusés comme si elle se faisait prendre par un amant invisible. Les draps froissés ne couvrent que le bas de ses jambes écartées qui font saillir son cul en soulignant la fente rose de son sexe. Un sexe ouvert comme le cœur d’une rose baignée de rosée. Le temps d’un éclair,
Louis entrevoit des corps emmêlés, des lèvres qui s’entrouvrent, des mains qui se cherchent, une verge dure qui fouille le ventre de sa femme et force les autres entrées, il entend des gémissements étouffés dans la nuit, des caresses furtives, des murmures. Mâchoires crispées, poings serrés, il la regarde dormir. Où est-il ? Qui a osé s’introduire dans la couche de son épouse ? À qui a-t-elle ouvert son lit, ses bras, ses cuisses ? Se cache-t-il ? À moins qu’il ne soit juste parti par une de ces portes dérobées dont les palais d’Antioche regorgent. Aliénor se retourne en gémissant, dévoilant sa lourde poitrine, son ventre délicat et son sexe blond. Ses longs cheveux s’étalent, soulignant la finesse de son visage, la blancheur de son cou et le roi ne peut réprimer une brutale pulsion de désir. Il pose une main rêche et dure sur un sein. Aliénor ouvre les yeux, son regard étincelle. Elle se redresse sur son lit, sans chercher à remonter les draps. Fière de sa beauté, elle ne cache pas son corps, elle se lève et, sans pudeur, défie son mari :
Paralysé par le regard meurtrier que lui lance son épouse, Louis suffoque de colère :
Sur ce, chacun regagna ses appartements. Le sort en était jeté, Louis ne pouvait plus longtemps laisser sa femme l’humilier publiquement. Elle le suivrait. Par la force si besoin, sa décision était prise. Il laissa passer quelque temps puis se décida.
Nuit du 3 au 4 mai 1148
Dans le plus grand secret, trois hommes sont réunis. Il y a là le Grand Maître de l’Ordre et deux chevaliers : Amaury et Godefroy.
Amaury hésite entre le rire et l’indignation. Godefroy prend la parole :
Le Grand Maître leur jette un regard sévère :
Les deux garçons baissent la tête.
Alors que les deux jeunes templiers prenaient congé, Amaury aurait juré avoir vu, l’espace d’un instant, un sourire amusé se dessiner sur les lèvres du Grand Maître.
Dans les heures qui suivirent, l’affaire fut prestement menée. Alors qu’elle dormait, heureusement seule, et couverte d’une fine chemise, Aliénor se retrouva brusquement bâillonnée et entravée, yeux bandés, une cape jetée sur les épaules. Ses protestations étouffées ne servirent à rien. Elle se laissa faire et conduire en dehors du palais princier. Brusquement ses liens furent coupés, son bandeau ôté. Elle cligna des yeux pour deviner dans l’obscurité l’identité de ses mystérieux agresseurs. Amaury et Godefroy étaient admiratifs. Elle montrait de la curiosité plutôt que de la peur. Pas de doute, elle avait du cran. Sa voix était calme, mais ferme, celle d’une reine. Leur reine.
Ils s’inclinèrent avec respect.
Godefroy lui montre son cheval.
Amaury rétorque aussitôt :
Pour la première fois dans leur longue amitié, les deux jeunes gens semblent prêts à en découdre.
Godefroy sourit.
Amaury prend la reine en croupe.
Aliénor s’en amuse. Elle passe les bras autour du torse puissant du jeune chevalier et se laisse bercer par le balancement lent et régulier de son destrier. Le templier sent ses lèvres frôler sa nuque, son cou. Elle y dépose un baiser léger et parfumé. Sans mot dire, elle passe doucement une main fine sur sa poitrine puis sous le pan de la tunique blanche frappée de la croix de l’ordre, ses doigts habiles délacent le haut-de-chausse du cavalier, les pans de ses braies s’affaissent de chaque côté de ses cuisses, dévoilant ses parties honteuses. Le membre est déjà raide et les bourses pleines. La queue est courte et massive, facile à empoigner. Amaury n’en laisse rien paraître, mais il comprend que l’épreuve, la vraie, celle que Dieu devait leur envoyer pour les soumettre à la tentation, vient de commencer.
Aliénor lui souffle à l’oreille :
Il n’en mène pas large, Amaury. Combattre les Maures en Espagne et les Sarrasins en Orient, il sait faire, mais comment se refuser à une reine ? Et il se remémore les paroles du Grand Maître « ses désirs sont des ordres ». Alors, il se tient droit et n’en laisse rien paraître. La main agile a commencé à dresser la bête, droite, élancée vers le ciel. Aliénor calque son léger va-et-vient sur le pas lent du cheval, et ses doigts noués autour de la verge du templier montent et descendent au rythme que lui imprime sa monture. Son pouce fait de petits cercles sur le bout arrondi de cette queue virginale et, au souffle court du chevalier, elle devine que ses défenses sont en train de tomber. Délaissant la verge gonflée, ses doigts caressent parfois distraitement les testicules durcis telle une pierre ou caressent son ventre et le soubresaut du garçon montre que son impassibilité trouve là ses limites.
Dans la fraîcheur de la nuit, chevaux et cavaliers vont doucement, exhalant de petits nuages de vapeur. La route sera encore longue. Aliénor s’est collée au dos du chevalier, elle a pris maintenant la tige épaisse dans ses deux mains et, sans mot dire, la branle vigoureusement, peau douce dans une main de fer. La résistance du jouvenceau a fait naître au bas de ses reins un fourmillement de plaisir qui l’irrite et la stimule et elle entend bien faire rendre gorge à cet insolent qui ne veut pas lui céder. Un gémissement enfin brise le silence de la nuit.
Aliénor sent la bête qui tressaute dans sa main. À force d’être tourmenté, le damoiseau a lâché une longue giclée qui se perd dans les étoiles. Sa main, gluante de semence, brille dans la nuit. Elle la retire doucement et du bout des doigts, elle fait signe à Godefroy de se rapprocher. Les chevaux sont maintenant flanc à flanc. Le templier ne peut s’empêcher de protester.
Elle n’en a cure, Aliénor la douce, Aliénor la rebelle. Elle a sauté au bas de sa monture et maintenant elle se fait hisser par Godefroy dont elle empoigne à son tour le vit avec ardeur. Elle le caresse longtemps, mais fait tant et si bien que sa semence éclabousse finalement la crinière du destrier.
Ainsi est fait, car nul ne peut contrevenir aux ordres de la reine.
Aliénor regarde les deux jeunes gens qui ont mis pied à terre et lui font face. Elle caresse un instant l’écu noir et blanc frappé de la croix rouge qui est accroché au flanc de chaque selle.
Godefroy et Amaury se regardent, hésitants. C’est Godefroy qui prend la parole.
Aliénor sourit doucement.
Sa cape a glissé à ses pieds. Le souffle court et le cœur battant, les deux chevaliers du Christ contemplent le corps parfait de leur souveraine, la plus belle femme d’Occident, un corps qui n’est plus drapé que d’un léger voile la protégeant de la fraîcheur de la nuit. Godefroy rompt le silence.
Tombent alors surcots, braies et blancs manteaux. Épées, baudriers et chausses gisent aux pieds de deux corps nus, secs et maigres, forgés par les privations et les épreuves. Leur peau tannée contraste avec la blancheur d’Aliénor dont les opulentes rondeurs se dessinent à la faible clarté des étoiles. Protégés par l’obscurité de la sylve, les deux garçons se donnent à leur reine. Sans résistance.
Elle s’est mise au milieu d’eux, à genoux, tend ses bras blancs et les prend dans ses mains douces, empoignant fermement le pommeau d’une épée de chair que chacun de ces chevaliers du christ brandit avec humilité et lui offre. Quatre doigts repliés sous la colonne dure de la verge, pouce tendu sur la buttée du gland, elle entame, en souriant, un nouveau et délicieux va-et-vient qui amène rapidement, trop rapidement, un picotement de plaisir dans les reins de nos deux guerriers.
Et s’allongeant sur le dos, elle fait signe aux deux garçons d’approcher. Amaury se place entre les cuisses douces de la reine dont la main guide son dard. D’un coup de reins, le garçon l’embroche en gémissant de bonheur alors qu’elle replie les jambes dans son dos pour qu’il aille le plus loin possible. Godefroy, lui, a regardé en connaisseur et, sans impatience, s’est placé à la perpendiculaire du couple. À genoux près d’Aliénor, il se penche, sa queue est longue et fine. Aliénor n’a qu’à tourner la tête et tendre les lèvres pour que d’une poussée, lui aussi se lance et se laisse aspirer jusqu’au fond de cette gorge délicate.
Alternativement, ils entrent et sortent, alors que le corps d’Aliénor ondule, comme une liane enrobée de soie et balancée par le vent. Mais Godefroy se lasse, il fait tourner sur lui-même le couple, Amaury dessous, elle dessus ; Aliénor ne bouge pas lorsqu’il la prend fermement aux hanches et s’enfonce à son tour en elle, profondément, entre ces deux globes de chair dont le sillon ne demande qu’à être labouré et le trou comblé. Maintenant, les deux chevaliers bougent en cadence, leurs queues semblant frotter l’une contre l’autre, seulement séparées par une mince cloison de chair. Cheveux collés au visage, le corps baigné de sueur malgré la fraîcheur de l’ombre et de la nuit, Aliénor respire profondément, maîtrisant son corps et son cœur. Elle se contente de bouger doucement, les yeux fermés, gémissant sous les coups les coups de boutoir de ses amants. Elle les accompagne en bougeant ses hanches, en caressant leur peau. Jusqu’à ce que les deux garçons l’éclaboussent de leur foutre dans une jouissance simultanée et quasi parfaite. Voilà. C’est fait. Chacun a remis ses habits et sans mot dire, la reine a donné à tous deux un doux baiser. Puis la petite troupe repart en silence au pas lent des chevaux alors que l’aube se lève.
Au petit jour, les deux chevaliers atteignent le campement de l’armée et accompagnent la reine jusqu’au seuil de la tente royale. Ils ont mis genoux à terre et tête baissée, ils reçoivent chacun sa bénédiction alors qu’elle pose tendrement sa main sur leurs cheveux ras. Puis, lentement, elle leur tourne le dos. Le cœur lourd, ils voient son élégante silhouette disparaître dans l’ombre. Il ne reste plus qu’à repartir. Ce qui s’est passé a-t-il été un rêve ? Ils chevauchent en silence. Longtemps. Enfin, Godefroy se tourne vers Amaury.
De retour en France, Aliénor fit trembler la Chrétienté en ayant l’audace de demander au pape l’annulation de son mariage. Une femme osait répudier son mari. En retour, elle épousa le roi d’Angleterre et enfanta un lion, Richard. Mais cela est une autre histoire.