n° 18874 | Fiche technique | 54623 caractères | 54623Temps de lecture estimé : 32 mn | 07/03/19 |
Résumé: Une promotion. Un voyage à Paris chaque semaine. Alain s'en arrange. Il en profite pour vivre des rencontres d'un soir pour pimenter sa sexualité. | ||||
Critères: fhh hbi collègues hsoumis miroir fellation cunnilingu pénétratio double sandwich hsodo confession -extraconj | ||||
Auteur : Margrite |
DEBUT de la série | Série : Jeudi Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Je suis un homme presque heureux.
À trente-cinq ans, je trouve que j’ai une vie que beaucoup m’envieraient.
Marié avec une femme qui a toutes les qualités. Adèle est belle, intelligente, délicieuse et c’est moi qu’elle aime. Pour l’instant nous avons, comme beaucoup, privilégié notre carrière. Elle travaille dans le droit des affaires. Comme moi, son métier lui impose quelques absences. Mais que voulez-vous, nous avons choisi de travailler en province et beaucoup de choses se passent encore à Paris, même si internet aide à diminuer ces déplacements.
Personnellement, depuis ma promotion au poste de chef de groupe, je passe toute la journée du jeudi au siège et comme on finit souvent très tard, je couche sur place. Adèle en profite, si elle n’est pas aussi en déplacement, pour sortir avec des amies. Je n’ose imaginer ce que ces dames racontent sur nous les hommes, maris ou amants.
Mais je serais malvenu de me plaindre. Il y a une chose cependant que j’aimerais améliorer avec ma femme, c’est notre approche de la sexualité. Oh, Adèle n’est pas coincée, c’est une femme de son temps, mais parfois j’ai envie de plus. Je ressors souvent de nos étreintes pas totalement satisfait, et le pire c’est que je ne saurais vraiment dire pourquoi.
Un peu plus de fantaisie ? Un peu plus de jeux coquins ? Un peu plus de rudesse dans nos ébats ? Tenter des jeux de soumission ? Oser s’exhiber ? Ajouter d’autres jouets à notre classique gode vibrant ? Demander à Adèle de sortir en tenue sexy ou sans mettre de culotte pour pimenter la soirée ?
La liste est longue, mais surtout mal définie. Peut-être aussi dois-je reconnaître que ma femme m’intimide pour ce qui est du sexe ? Que je n’ose lui demander que ses gâteries se prolongent et que je jouisse dans sa gorge ? Que, depuis un refus, je n’ose lui proposer à nouveau d’essayer la sodomie ? Que lorsque je la prends en levrette je rêve qu’il suffirait que je me déplace de si peu pour que mon gland tente un autre chemin. Mais je n’ose pas.
Mais, de la même façon j’aimerais pouvoir lui demander qu’elle s’aventure vers mon petit trou dans une caresse de la langue, essaie de glisser un doigt, bref stimule ma prostate ce qui a l’air de si bien réussir à d’autres hommes.
Vous l’avez compris si je suis heureux, cependant il me manque un petit rien. Ne croyez pas qu’avec Adèle le sexe soit « triste » . Pas du tout. Elle aime baiser. Elle est souvent demandeuse et croyez-moi lorsqu’elle jouit, même en silence, c’est délicieux.
C’est moi qui en demande trop ! Mais je soigne mon « mal-être » .
Lorsque je suis à Paris, comme je me suis inscrit sur un site de rencontres, j’ai la possibilité de me lâcher un peu. Je ne suis pas trop mal fait et comme dans mon profil je précise apprécier les femmes mûres, je n’ai pas trop de soucis. Celles qui s’inscrivent sur ce site ne le font pas pour tricoter. Un mari absent ou défaillant, la discrétion assurée si elles ne matchent que dans un quartier éloigné et les voici sur le marché. En général ce sont les plus coquines et j’en profite. Chacun y trouve son compte.
On peut m’accuser d’infidélité, je sais. Mais je ne mets pas sur un pied d’égalité ces baises d’un soir avec l’amour que je porte à ma femme. Baises libératrices qui me laissent apaisé, au moins pour un temps et encore plus à l’écoute de mon épouse. Tout le monde y gagne.
Ce jeudi nous avons terminé nos réunions plus tôt que prévu. Mon rencard est en principe calé pour 21 heures. En passant devant une boutique de lingerie, je suis attiré par ses vitrines. Avez-vous remarqué que maintenant les fabricants de lingerie ont pratiquement tous une ligne « libertine, coquine ou audacieuse » de sous-vêtements qui sont très orientés « sexy » . Non seulement ils les produisent, mais n’hésitent pas à en faire la promotion par des affichages et des expositions en vitrine.
Un modèle m’interpelle. Je le vois déjà porté par Adèle. Ce ne serait pas la première fois que je lui fais ce genre de cadeau. Elle ne s’offusque pas, au contraire apprécie. Ce sont toujours de très belles pièces et mon épouse a toutes les rondeurs qu’il faut pour bien les porter. Quelques minutes plus tard, j’ai devant moi « l’objet de mon désir ». Il s’agit d’un body en dentelle avec un décolleté en V qui descend jusqu’au nombril. C’est très beau. J’hésite pour la couleur. Pour la taille, je connais les mensurations de ma Chérie par cœur.
Une voix à côté de moi. Je me tourne et découvre la femme qui vient de me parler.
C’est une collègue. L’adjointe du chef du personnel. On s’est croisé plusieurs fois, parlé une fois ou deux pour un problème de gestion, pas plus.
Elle demande avec un sourire qui la rend complice.
Elle sourit. Je découvre qu’elle-même a fait son choix dans la boutique. Il est devant elle. Un de ces ensembles avec porte-jarretelles. On en voit beaucoup, c’est revenu à la mode. Enfin, qui porte en ville ce genre de lingerie ? Pour le coup l’utilisation est probablement intime et je pourrais lui poser la même question. Je vais en faire la remarque, mais je me retiens. Je n’ai pas à me mêler de cela. Si cette femme avait été une « anonyme » et non pas une collègue, j’aurais probablement relancé pour tenter une approche. Mais pas avec les collègues. Jamais avec une collègue.
Nos vendeuses nous séparent, mais nous nous retrouvons à la porte au moment de sortir. Une chose m’intrigue dans la remarque de cette femme.
Je me rends compte que mon invitation « à l’hôtel » peut porter à confusion.
L’ambiance du bar est très cosy. Nous bavardons de choses et d’autre. Évidemment, la mode vient sur le tapis. Elle avoue aimer la lingerie et, comme moi, son mari lui en offre aussi. Je n’ose pas parler de son choix, mais je pose la question qui me taraude depuis tout à l’heure. Elle sait évidemment, à la fois par mon dossier et par l’alliance, que je suis marié.
Manifestement ma question la dérange.
Mais son ton n’est pas du tout convaincant.
Elle est vraiment mal à l’aise.
Elle me regarde droit dans les yeux et :
En citant le nom de l’application que j’utilise à Paris, elle met le doigt sur ma seule crainte : que quelqu’un qui me connaisse me trouve sur le site. Elle m’a vue, à quoi bon nier. Je pourrais dire que c’est juste pour voir, pas pour consommer. Mais à quoi bon ?
J’ai fait cette remarque sur un ton assez sérieux. Je ne connais pas son dossier, mais son alliance parle pour elle.
Elle rit. Son regard pétille de malice.
Pendant de longues minutes, nous parlons. Enfin c’est surtout moi qui parle. Étrangement cela me fait du bien de confier mon secret a quelqu’un. Certes je n’entre pas dans les détails. On arrive même à plaisanter sur mon profil avec « option femmes mûres » .
De son côté j’arrive juste à savoir qu’elle partage tout avec son mari, Pierre. Je comprends à demi-mot que c’est un couple très moderne. Mais pas plus. Et lorsqu’elle après jeté un œil sur son écran, elle me salue avec un : « Il faut que j’y aille. Pierre arrive et il ne pourra pas se garer » et ajoute soudain complice « Bon rendez-vous » , je m’interroge sur ce couple.
La voiture qui stoppe devant le bar est cossue, le top des quatre-quatre d’une grande marque allemande. Je ne vois pas le conducteur. Sandrine va-t-elle parler de notre rencontre à son mari ?
Je ne sais pas. Et de toute façon quelle importance ?
Mais le jeudi suivant, alors que je me mets sur le marché, profitant de la pause de midi, j’ai très rapidement un « Superlike » de Sandrine. L’invitation est évidente et j’hésite à peine pour y répondre favorablement. La « conversation » est courte. On convient de 19 h au bar de mon hôtel. Au moins on ne sera pas loin pour conclure… Souvent c’est dans mon hôtel que j’amène mes rencontres. J’imagine ce que doivent penser les réceptionnistes. Enfin le sourire de l’homme est plutôt complice alors que celui de la femme qui le remplace est chargé de reproche. Je l’ai déjà vue fixer mon alliance. En voilà une que je ne vais pas mettre dans mon lit.
L’interrogation provient d’un homme qui en entrant dans le bar est venu directement vers moi comme s’il me connaissait. Moi je ne l’ai jamais rencontré. Si cela avait été le cas, je m’en souviendrais. Il est grand, gigantesque devant moi qui suis « vautré » dans un fauteuil. Grand et costaud. Son costume doit être sur mesure pour envelopper une telle force.
Il doit voir de l’inquiétude dans mon regard. Je réponds tout de même un petit :
Il me montre le siège en face de moi. Il enchaîne aussitôt :
Cela me rassure à moitié. Mais il ne paraît pas virulent et assis en face de moi prend une taille plus normale.
Je ne m’attendais pas du tout à cela. Dans mon esprit si le mari est complice avec sa femme c’est pour qu’elle fasse ce dont elle a envie, qu’elle l’en informe et c’est tout. Sinon elle m’aurait parlé de candaulisme ou d’échangisme. Mais il est vrai que j’ai plus parlé qu’elle ne l’a fait.
J’hésite un peu, mais quelques minutes plus tard je suis en voiture avec lui. Le trajet est assez court. Ils habitent en proche banlieue, Meudon. La maison est grande. Sandrine nous y accueille. Chaleureuse, avec un :
Le « tu » inhabituel entre nous m’indique que nos rapports sont en train de changer. Je fais preuve de vérité en avouant que l’arrivée d’un mari à un de mes rendez-vous est une première.
En chemise il est encore plus imposant, mais son visage reflète la bonhomie bien que son crâne rasé lui donne un côté « sauvage » . Son whisky est une merveille. J’oublie presque la raison de ma venue alors que nous bavardons très rapidement comme de vieilles connaissances. Rien de vraiment intime dans nos échanges, plutôt du général.
Et puis, l’homme se lève avec un « excusez-moi » . Je le vois disparaître du salon et revenir quelques instants plus tard, habillé et tenant une laisse à la main :
Et me saluant il ajoute :
Je suis un peu interloqué. Il est vrai qu’en voiture je me posais la question de « comment » avec le mari dans les pattes. Mais en partant, il répond à ma question. Mieux à mon souhait, car si c’est le trip de certains, je ne me voyais pas accumuler les premières fois ! Première fois avec Sandrine. Première fois avec un mari voyeur ou pire encore, venant participer.
La porte d’entrée à peine refermée sur la silhouette imposante, sa femme se lève et me tendant la main m’invite par :
Nous montons ! À l’étage le couloir semble sans fin, mais c’est la première porte qui donne sur la chambre. Belle pièce, aménagée avec soin et la touche féminine est évidente. Ce n’est pas du « IK… ». C’est du sur-mesure avec ces portes qui montrent des rangements intégrés dans le mur. Le lit est au fond. Pas de lit de « parvenus » comme des literies rondes, non juste une belle surface plus près du carré que du rectangle. Un lit vers lequel la femme m’entraîne. Manifestement ses intentions rejoignent les miennes. Elle commence à défaire sa robe. J’attaque ma chemise.
Je vais dire « Le noir, c’est pour ton mari ou ton amant » , mais je me retiens. Le temps n’est plus aux paroles. Elle est magnifique. La guêpière met en valeur cette poitrine que même un tailleur au travail ne peut dissimuler. Les lobes sont des collines qui disparaissent sous la dentelle. La taille est généreuse et la courbe délicieuse. La petite culotte est un triangle noir où on aimerait disparaître comme celui des Bermudes. Les bas sont tendus par ces rubans élastiques qui, et c’est le comble de la suggestion, transforment de vulgaires bas, fussent-ils de soie, en objets du désir.
Je me laisse faire. Rien de plus érotique que ce moment où la femme, affichant son envie, dénude son partenaire. Voilà un préliminaire qui rentre bien dans la théorie de « l’Avant » du mari.
Les femmes sont contradictoires. Certaines apprécient que leur amant montre son désir en affichant très vite une érection alors que la verge est à peine sortie du slip. D’autres aiment bien découvrir une bite alanguie, à peine gonflée par un début d’érection afin de pouvoir la prendre en bouche ou la flatter de la main pour la faire tendre et durcir.
Sandrine semble apprécier que je sois bien dur. Ce n’est pas toujours le cas, mais il est vrai que les circonstances autant que sa beauté y ont participé.
Elle me caresse directement. Je sens une certaine impatience. J’apprécie. Très vite, elle se penche pour me sucer. Sa bouche est un gouffre sans fond. Cette femme sait y faire, ma queue disparaît bien vite toute entière. Rares sont mes rencontres capables de me gober ainsi. C’est un délice. Je ne connais rien de meilleur. Ses lèvres coulissent tout au long de ma hampe, montant et descendant avec une gourmandise aussi excitante que l’action. Mes bourses sont flattées par des paumes douces. Des doigts semblent chercher mon petit trou.
Je me retiens. Qui n’aimerait pas cracher son jus dans une gorge si accueillante. Mais je ne peux pas. Je ne pourrais plus croiser le regard de Sandrine chaque jeudi alors que j’ai joui trop vite et qu’il faudrait attendre une nouvelle érection qui même si elle est très rapide serait une source d’impatience.
Je me retiens. Je sais me retenir. Voilà une chose que l’on devrait apprendre aux cours d’éducation sexuelle s’ils existent encore. Combien de mes maîtresses d’un soir prétextent, vérité ou excuse, un mari trop rapide ou bien sans réels préliminaires pour se chercher des excuses !
Je me retiens, car j’ai appris. Je sais que les vidéos de culs ne sont pas représentatives de la réalité des hommes et des femmes, mais tout de même mes branlettes se terminaient bien trop vite.
Stop and Go ! Travail du périnée ! Le travail est fastidieux, mais il paye. D’ado quasi éjaculateur précoce, je me suis forgé un contrôle qui me permet d’attendre le bon moment.
Et là, le moment n’est pas venu si ce n’est cette envie de cracher dans une gorge. Mais là aussi, jamais la première fois, jamais sans que la femme te fasse comprendre qu’elle accepte ce genre de présent. Et c’est un présent qu’on m’autorise rarement.
Sandrine s’empare de la capote que je lui tends. Étonnamment elle la déroule sur ma queue avec sa main. Beaucoup de femmes le font avec les lèvres pensant montrer aux hommes une certaine perversité, mais si elles ne sont pas expertes cela dure trop longtemps et déconcentre.
Elle avance vers moi. Je m’allonge. Elle monte, s’installe sur moi. Elle me domine. D’une main elle s’empare de ma bite. De l’autre elle repousse le triangle qui lui sert de culotte. Elle s’arrête une seconde alors que je sens mon gland qui pénètre. La lente descente sur ma bite me confirme que si elle est impatiente, elle sait profiter de ce moment magique. En le faisant durer jusqu’à ce que ses fesses viennent se poser sur mes cuisses et que ma queue l’ait ouverte et possédée.
C’est beau et c’est bon. La guêpière apporte une touche d’un érotisme élégant. Les rubans qui tranchent sur la peau blanche ne font que montrer la cohésion parfaite du corps de la femelle qui se baise sur ma bite. Chacune aime bien prendre « ses repères » alors qu’elle s’est assise sur mon vit. En ondulant autour de cette tige afin de lui faire explorer chaque partie de son vagin. Mais ensuite, reconnaissances effectuées c’est une autre danse que cette « pole dance intime » qui commence.
Oui, c’est beau. Oui, c’est bon. Elle est à la fois ouverte et serrée. Elle monte et descend et si ses mouvements détruisent l’harmonie de sa silhouette c’est pour en donner une vision plus « sexe ». Les deux lobes, généreux, mais fermes, ont quitté le soutien de la guêpière. Ils oscillent maintenant et ce sont comme des aimants qui attirent mes mains.
Il suffit de peu pour savoir que sa partenaire est « avec vous » . Sa peau me fait un effet particulier, une sorte de courant qui passe, un peu, en moins exubérant que dans la scène d’un film où l’acteur embrassant la main d’une Colonelle déclenche des étincelles comme des arcs électriques.
Elle monte et descend. Elle est légèrement penchée en arrière pour que sa main puisse atteindre son petit bouton. Elle me regarde. Elle me sourit tout en grimaçant de plaisir.
Elle tombe sur moi. Ses coups de reins sont puissants. C’est presque douloureux tellement elle cherche à bien me sentir. Elle grogne et puis un :
Que savait-elle ? Que nous aurions un bon feeling ? Que nos peaux se reconnaîtraient ? Que je serais un bon coup ?
Ces quelques paroles semblent l’avoir libérée. Plus un mouvement sans un soupir, un gémissement, une respiration qui maintenant saturent mon oreille, tellement elle est proche de moi.
Et puis le « Ouiii » de sa jouissance qui résonne avec délice. Que c’est bon d’entendre une femme s’exprimer. Voilà un reproche à Adèle. Quel dommage qu’elle ne se libère pas plus. Toutes ces femmes que j’ai fait jouir et qui l’expriment apportent une excitation plus forte.
Sandrine faiblit, mais pas moi. D’un coup de reins, je la soulève et la fais allonger à ma place. Je ne suis pas sorti de son fourreau et aussitôt je me mets à la baiser. Je comprends à ses encouragements qu’elle apprécie mon ardeur et que me sentir la perforer lui fait du bien. Elle m’emprisonne de ses jambes, mais me laisse assez de place pour bouger. De longues minutes où je surveille sur son visage une montée de plaisir que je voudrais faire coïncider à la mienne. On ne se refait pas, même avec mes baises d’un soir je ne peux m’empêcher de d’abord penser à l’autre, mais j’ai conscience que c’est aussi pour mon propre plaisir. Je devine à ses pressions sur mes reins que cela vient. Elle jouit encore et moi je l’accompagne. Quel dommage qu’elle n’ait pas mieux que mes « C’est bon ! C’est bon » alors que je me répands dans ma capote et qu’elle ne puisse pas profiter de mon foutre dans sa grotte.
Petit repos, mais que je veux le plus court possible. Le libertinage affiché par le couple me défie d’une certaine façon. Combien d’autres hommes ont déjà eu ce privilège ? C’est un Challenge. J’aimerais partir de cette maison et alors que le mari revient, découvre sa pute de femme, alanguie, épuisée, avec un sourire aux lèvres et un « Quel bon coup » comme réponse à la question du cocu content.
Pour la lutiner, je tire sur la culotte. La fente est humide, presque ruisselante. Ses sucs sont la preuve de ses jouissances. Je les déguste sans dégoût, au contraire, j’aime cette odeur de femelle déjà satisfaite et que je lèche comme un chiot. Mais pas un chiot malhabile. Non, j’use de mes lèvres, de ma langue, de mon souffle, de mon aspiration pour fouiller la fente et surtout jouer avec le clitoris que j’extrais d’une gangue cachottière et jalouse.
La musique est parlante. Les « oui, oui, là, encore » sont les meilleurs des excitants et je ne parle pas des mains qui viennent guider les caresses. Mais je ne veux pas que la goûter et la faire jouir.
Je me redresse. Je n’ai quasiment pas débandé et j’enlève la capote pour en mettre une autre.
Elle s’installe sans discuter. Je suis étonné qu’elle ne fasse pas que se tourner, elle s’installe différemment sur le lit. Mais je comprends lorsque je me place pour l’enfiler d’un coup. J’ai compris que Sandrine aime, non pas la brutalité, mais une ardeur de mâle conquérant.
Oui, je comprends pourquoi ce mouvement. Elle s’est placée pour qu’un miroir que je n’avais pas vraiment remarqué, concentré sur ma mission, nous réfléchisse en position. Il est évidemment bien placé et le couple doit s’en servir pour leurs jeux érotiques surtout qu’il est assez grand aussi bien en largeur qu’en hauteur.
Je me trouve pas mal.
Viril, puissant, les mains posées sur les hanches de la chienne que je couvre. Une chienne qui se regarde aussi, qui n’a manifestement pas peur de se montrer ainsi, pas peur de tortiller de son cul pour mieux me sentir, pas peur de venir à mon devant pour que je la pénètre bien au plus profond.
Et la chienne parle :
La chienne grogne. Maintenant elle s’est penchée et le lit ne laisse passer que des mots indistincts, mais à la façon dont elle se cambre et tortille du cul l’interprétation est évidente.
Le miroir est une très bonne idée. Il faut oser installer ce genre de truc, mais je reconnais que c’est bandant. Avec Adèle les seules fois où on a pu profiter de nos ébats c’est dans la salle de bain, baise improvisée alors que je la bourre appuyée contre le meuble.
La salope, elle a tourné la tête. Son regard croise le mien. J’y vois un gouffre de lubricité.
Combien de temps je la bourre ? Combien de fois ai-je eu la sensation que son plaisir arrivait ? Combien de fois ai-je vu ses yeux chavirer ?
Putain que c’est bon. Quand je pense que son mari est en train de promener le chien. J’imagine qu’il attend le signal de sa pute de femme afin que le cocu revienne. Je ne doute pas, vu leur complicité que le mari partageur demandera son dû.
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Je suis rentré en taxi. La nuit a été reposante, mais courte. Je somnole dans le train qui me ramène chez moi. Je me sens un peu coupable. Pourquoi ? Je ne compte plus les « T… » que j’ai baisées sans remords ! Alors pourquoi aujourd’hui ?
Mon smartphone m’annonce un message. Je regarde. Expéditeur inconnu. Je comprends aussitôt que c’est le mari, Pierre :
Mon cher Alain. J’espère que la soirée a été aussi agréable pour vous que pour Sandrine. Manifestement vous avez laissé un souvenir qui mériterait d’être renouvelé. Qu’en pensez-vous ?
J’hésite à peine avant de répondre :
Avec plaisir. La soirée a été plus qu’agréable. Sandrine est charmante et je suis heureux d’avoir pu lui apporter, ainsi qu’à vous, une nouvelle expérience.
J’ai fait exprès de l’inclure dans ce message, lui montrant ainsi que j’ai conscience que la situation est particulière.
Alors, pourquoi ne pas envisager de nous revoir la semaine prochaine ? Je suis déjà impatient. Sandrine aussi. À ce propos pourriez-vous envisager de vous faire tester afin d’éviter le désagrément d’une protection qui prive tout le monde de certaines sensations. Sandrine ferait de même.
Oh ! Pensai-je. Pierre est manifestement dans une relation qui perdure. Pourquoi pas ?
Excellente idée.
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Chaque jeudi, je deviens l’amant de Sandrine. Son mari s’éclipse ou fait savoir qu’il rentrera très tard, me laissant seul avec son épouse. Une épouse libérée, épanouie, affichant sa sexualité, capable de toutes les audaces, devenant jeudi après jeudi plus qu’une maîtresse, une confidente à qui j’avoue tout ce que je n’ose pas dire à ma propre femme. Chaque vendredi matin, je rentre de plus en plus coupable d’un adultère bien différent de mes baises avec les « T… »
Qu’est-ce qui est le plus grave ? Avoir une maîtresse attitrée, la retrouver chaque semaine ?
Avoir une confidente autre que son épouse ? Une confidente à laquelle on confie ses secrets, ses fantasmes, enfin tout ce qui touche à l’intime ?
Quelle question idiote. Moi je couvre tout le spectre de l’infidélité. Chaque jeudi je deviens un autre homme. Sandrine se révèle bien plus avancée que moi dans la plupart des jeux sexuels. Elle est bien plus que ma maîtresse. Elle est mon initiatrice. En plus un placard dans la chambre cache un trésor. Notre sextoy à Adèle et à moi, ferait « minable » devant tout ce que révèlent ces sacs de tissu.
Sandrine est une initiatrice parfaite. Elle sait transformer « comme une évidence » la caresse la plus osée. Elle a vite compris la fascination qu’exerçait sur moi cette possession si particulière par le petit trou. Le sien est vite devenu un terrain de jeu qu’elle m’offre pour notre plus grand plaisir. Le mien a été lentement apprivoisé. Il avait déjà connu des possessions solitaires avec notre gode familial, mais rien de comparable lorsque c’est une tierce personne qui se charge de l’occuper. J’ai découvert un autre plaisir. Je le soupçonnais, je l’appelais de toutes mes forces et Sandrine me l’a donné.
Donner et redonner. Comme ce soir encore, alors qu’elle se tient devant moi, le gode-ceinture bien calé en elle et retenu par le jeu de sangles qui lui font une bite bien dure. Elle vient de déposer quelques gouttes de crème huilant sur mon anus. Le gland synthétique, mais très bien imité, se charge de les étaler. Je bande déjà. Elle m’a sucé, juste un peu, juste pour que ma bite soit dure et brille de sa salive. Elle me fait écarter les cuisses, poussant des mains afin que la lopette que je suis s’offre totalement.
C’est moi qui accompagne de la voix, ce qui me possède. C’est le plus gros de sa panoplie. Mon cul ne proteste même plus de cet engin. Il s’est fait, jour après jour, gode après gode, dans la solitude de ma maison alors qu’Adèle est absente et dans la perversité pendant la journée à Paris où Sandrine me demande de porter un plug pour mieux m’ouvrir.
Elle bouge. Elle bouge et alors que le gode déclenche de délicieux frissons, sa main me branle en cadence. Une main me branle, l’autre presse mes couilles dans un geste de possession.
Oui, la possession est totale, multiple, autant physique que mentale. Je ne suis plus rien. Je m’offre comme la dernière des salopes et celle qui me ramone le cul est bien plus qu’une amante, plus qu’une maîtresse, la directrice de mon plaisir.
Ce sont mes fesses qui claquent sous les coups de boutoirs de cette dominatrice.
Le miroir, devenu au fil des jeudis, le témoin de ma lente déchéance, pourrait dire pourtant, que si j’ai été encouragé, j’ai moi-même choisi ce destin.
Et c’est bon. Top bon. Ce mandrin de plastique qui décuple mon érection. Cette main qui me branle. L’autre qui me pressure les couilles comme on écrase une grappe de raison pour en extraire le jus et ce jus qui…
Il jaillit. Chaque fois je suis surpris par la violence de ces jets qui expulsent ce foutre gras jusqu’à mon visage. Un foutre que Sandrine se charge de me faire déguster après, ajoutant de l’obscénité à la perversité.
Elle m’écrase de tout son poids. Voilà ce que ressent la femme lorsque l’homme qui a joui s’allonge sur elle. Je sens toujours le mandrin en moi. Il est toujours vaillant, lui…
J’ai dépassé avec elle le stade de la dignité. Nous partageons les mêmes plaisirs. Mais son mari ? Que pense-t-il de moi si elle le tient informé dans le détail ? Mais ne le serait-il pas de toute façon en voyant les jouets sortis ?
Elle fait un geste vers le mur.
Je suis à peine étonné. C’est comme si mon subconscient avait choisi de me cacher ce qui semblait une évidence. Oh, pas les premières fois, mais par la suite, ce miroir omniprésent, témoin de nos jeux, vers lequel nous nous tournions pour mieux profiter de ce que nous faisions. Se voir ainsi, à quatre pattes, un gode activé par sa maîtresse ou allongé les jambes relevées comme une femelle alors que Sandrine me bourre le cul ! Oui se voir, même en position indigne, pire humiliante, ne fait qu’exciter encore plus.
Alors que ce miroir ne soit pas que réfléchissant, mais transmettant, m’étonne à peine. Voici donc pourquoi Pierre ne nous rejoignait pas. Il était aux premières loges. Il a dû assister à ma lente déchéance.
Pourquoi culpabiliser ? Après tout sa femme m’a bien dit que Pierre avait lui aussi goûté au plaisir de se faire prendre.
Je fais un signe de la tête. Après tout, pourquoi pas. Au fil des jeudis j’ai espéré que le mari se joigne à nous pour une partie à trois. Peut-être pas dans ces conditions, mais pourquoi avoir honte !
Il est là. Elle lui a fait signe. Imposant par sa stature, mais aussi par la charge émotionnelle. Sandrine n’a pas bougé. Du coup moi non plus.
Il se déshabille. Son torse est poilu, renforçant cette impression de virilité et lorsque son sexe apparaît, il ne fait que la confirmer.
La verge en impose. Elle repose sur les bourses qu’on devine massives. On dirait une bite en érection, mais encore molle.
Sandrine l’appelle. Il fait un pas vers nous et elle se saisit de la verge. En quelques mouvements elle la fait frémir, transformant ce morceau de chair en tige imposante. Mais c’est sa bouche qui achève la transformation. Je ne sais pas comment elle peut s’ouvrir si grande pour en accueillir le gland et un peu de la hampe. La bête est aux proportions de son maître. Seule l’absence de pilosité en atténue la bestialité. Comment un engin si gros peut-il tenir à l’horizontale ?
Et il tient. Lorsque Sandrine le libère, c’est une poutre qui m’apparaît. J’ai l’impression que Pierre hésite. Il ne peut douter de mon regard. Je ne suis certainement pas le seul amant que sa bite a impressionné, ou pire fait sentir un peu ridicule, même si je sais que la taille n’en fait pas obligatoirement un outil apprécié des femmes qui peuvent avoir de l’appréhension de s’enfiler un engin pareil !
Il passe derrière sa femme. Sandrine se penche sur moi à nouveau. Je vois le torse poilu qui la domine. Je sens son mouvement. Le gode avance en moi. Il avance, avance, transmis par le mandrin qui enfile sa propriétaire.
C’est tout ? C’est si facile que ça ? La femelle est-elle si habituée à recevoir la grosse queue de son mari qu’il l’encule sans effort ?
Tout le fait penser ! Surtout que déjà la brute s’active. Que chacun de ses mouvements m’est transmis par le gode de Sandrine.
Ne plus penser !
Regarder ! Profiter ! Déguster !
Plaisir des yeux. Perversité totale. Plaisir du corps. Mon sexe en est la mesure. Il bande à nouveau. Sandrine est dans son trip. Je m’occupe de moi. Je me branle. Doucement. Tirant bien sur la peau pour bien recouvrir et dégager le gland.
Elle parle. Il gronde. Ses « han » lui vont très bien, bûcheron du plaisir.
Il jouit et sa pute lui répond. Moi je suis la troisième roue du carrosse, mais que c’est bon…
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Quel rêve ! Quelle imagination ! Décidément depuis que j’ai vu Pierre enfiler sa femme devant mes yeux, mes fantasmes ne font qu’empirer et me hantent.
Alice ? Où est-ce que j’ai été chercher tout ça ?
C’est dingue, mais j’ai l’impression d’avoir somatisé tout ce que j’ai vécu en rêve. Je suis fourbu. Décidément, une nuit peuplée de rêve n’est pas reposante. J’ai même mal à la mâchoire. Tout de même, à ce point. Même mes fesses se souviennent.
Il va falloir que je consulte ou que j’arrête cette liaison qui me travaille tant. Ce n’est pas normal d’être en manque à ce point. Il faut que je me calme. Heureusement que je ne suis pas à la maison. Qui sait ce que j’ai pu dire dans mon sommeil ?
Pour une fois je n’entends pas les bruits dans le couloir ou des écoulements d’eau. Il est si tôt que cela ? Pourtant une lueur passe par le rideau.
On frappe à ma porte. Je n’ai pas commandé de petit déjeuner. Qu’est-ce que…
On dirait Sandrine.
Sandrine… C’est bien elle qui franchit le seuil de la porte alors que je n’ai rien dit.
Sandrine en nuisette. Toute guillerette.
Ce n’est pas ma chambre. Je ne suis pas à l’hôtel. Je me souviens. Les brumes se dissipent. Je suis chez eux, à Meudon. Et tout revient.
Alain ! Alice ! Je n’ai pas rêvé…
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Cette fois-ci, Pierre n’est pas parti. Il est resté et nous avons bavardé. Je n’ai pas vu le temps passé ni les verres de son whisky tourbé. Cette fois-ci, ils ont longuement parlé de leur parcours et de leur expérience. Pas étonnant que Sandrine soit aussi délurée. Si Adèle pouvait l’être autant. Non, pas autant, je ne sais pas si j’accepterais que ma femme soit si salope.
Je me souviens que c’est Sandrine qui s’est chargée de nous déshabiller. Nous l’avons enveloppée de nos corps dans une danse initiatique. Elle tenait nos bites entre ses mains. Je n’osais regarder celle de Pierre. Mais il a bien fallu que je m’y soumette.
Elle nous a installés sur le canapé et commencé à nous sucer. Je m’y vois encore.
Ces lèvres soulignées de rouge qui me gobent. Qui passent de ma bite à celle de son mari. De cette bouche qui s’adapte à chacun de nos mandrins. De la bosse que le gland forme sur la joue. De nos soupirs. De cette main qui remplace la bouche comme pour dire : « Ne soit pas inquiète, je reviens. « De ce doigt qui titille ma corolle et qui se crispe pour mieux caresser ma prostate.
Et puis elle ne se consacre plus qu’à moi. Elle a décidé de me faire cracher. La salope sait comment faire. Combien de mâles ont juté, qui dans sa gorge, qui dans sa chatte, qui dans son cul. Elle sait utiliser les grands moyens. Elle me termine, lèvres bloquées sur mon gland, une main qui me branle et l’autre qui me plante le cul. Je jouis.
La salope se fait un plaisir de me proposer mon foutre. C’est autrement plus vicieux que les fois où j’ai essayé en solitaire. Plus vicieux et surtout beaucoup plus qu’un doigt mouillé. Elle pousse ma liqueur dans ma gorge. La bataille de langue n’a pas lieu. Elle gagne à chaque fois et je me suis presque habitué à mon sperme. Après tout on adore que nos femelles le boivent, pourquoi pas nous ?
Le regard de Pierre est goguenard. Il a sûrement déjà vu sa femme me donner la becquée. Et j’imagine que cela fait parte de son quotidien.
La pute me laisse, les lèvres grasses de cette liqueur pour replonger vers son mari. Il n’a pas débandé. La bite est toujours aussi imposante, peut-être encore plus qu’avant. Comme elle n’arrive pas à tout le gober, elle le lèche sur toute sa longueur pour s’attarder longuement vers les couilles.
Je regarde bien sûr. Eux aussi me jettent des regards. Tout en suçant son mec, Sandrine tend une main vers moi et posant un doigt sur ma mâchoire la pousse vers le haut. Le sourire des pervers est moqueur. Je me suis laissé surprendre la bouche ouverte comme lorsqu’on accompagne un enfant à qui on donne à manger.
Pascal sourit. Sa femme aussi. Elle a abandonné un mandrin gluant de salive.
Sandrine recule. Un dernier sursaut d’orgueil me commande de ne pas m’agenouiller comme elle. Je me penche. Chaque centimètre qui m’en approche me rend la bête plus énorme. Je ne sais si j’ai un mouvement de recul et si la femme l’a senti, mais je sens sa main sur ma tête. Elle me parle, mais je ne l’entends pas distinctement. Mes oreilles bourdonnent.
La pression se fait plus forte. Mes lèvres sont à quelques millimètres du gland.
Je ne sens plus la main. Je peux me relever. Je peux me relever et dire que je ne mange pas de ce pain-là. Qu’il y a une frontière entre se faire prendre par une femme et sucer son mec. Et puis quoi encore ? Lui va me sucer ? Je vais le pendre par derrière comme sa femme ? À moins que ce soit lui qui… Non, pas possible, trop gros.
C’est ma langue qui me trahit. C’est elle qui part à la découverte de cette peau si douce, grasse de la salive de la femme. C’est comme une glace dont la boule est si grosse qu’elle déborde du cornet. Je lèche, cours sur tout le gland.
Je ne suis pas sourd. Il me semble avoir entendu un soupir. Je croise le regard de Sandrine qui est à mon niveau, toujours à genoux, en observation, voyeuse de son amant qui goûte à la bite de son homme.
C’est plus un chuchotement qu’autre chose. Une confidence, l’encouragement d’une femme à celui qui la remplace.
Je continue. Ma bouche s’ouvre assez pour engloutir le gland. Boule de glace qui m’envahit. Je frissonne de mon audace. Audace et indécence de sucer cette queue. Audace, mais aussi fierté de réussir à avancer un peu le long de la hampe, bâton d’une dureté surprenante, avec la peau plus granuleuse que celle, si douce, du gland. Je ne peux allez plus loin. Je sens que si je vais plus loin ma gorge va refuser et transformer ce moment si particulier en mouvement réflexe déstabilisant. Je le sors de ma bouche et je le lèche sur toute sa longueur. Je vais jusqu’aux couilles, si grosses ne formant plus qu’un seul et même réservoir. Je les lèche aussi. Il soupire fort !
Je comprends ce que ressent une femme lorsqu’elle pompe un mec. Cette puissance. C’est bien plus fort que d’aspirer un clitoris lorsqu’il veut bien se laisser attraper.
Je lèche. Je suce. J’aspire. Je le gobe. Je m’essaie à coulisser le plus loin possible tout au long de la tige. Je découvre ma salive qui s’écoule en continu. Je m’amuse à en tirer des fils, de mes lèvres au gland, fils qui se brisent, mais qui sont comme des ressorts qui me ramènent sur la bite.
Il soupire et gémit. Il est là-haut. Je suis en bas, comme sa femme toujours voyeuse de mes essais. Je sens bien que ma pipe l’excite. Sa bite bouge. Il ne doit pas être loin de la jouissance. Je n’en suis pas peu fier. Pour ma première fellation, j’ai été assez efficace pour que le mec jouisse. Je vois une main se saisir du mandrin. Une main manucurée. C’est Sandrine qui vient prendre la relève. Je vais me relever pour assister de plus loin au jaillissement, mais on m’appuie sur la tête. Je vois que c’est Sandrine qui ne veut pas que je relâche la pression. Elle sourit. J’entends un « Reste » à peine audible. J’entends surtout le mouvement de la main qui branle, déclenchant des sortes de gargouillis de toute la salive qui recouvre le mandrin.
Et puis cela arrive. Un long cri l’accompagne. Un cri de mâle dont le « Oui » pourrait être une récompense si c’était une femme qui le déclenche. Mais c’est moi, femelle de pacotille qui sent même sa queue se dresser par tant de vice. La pression est inouïe. Je ne pensais pas que le sperme arrivait si fort. Il m’inonde l’arrière-gorge. Je tousse. Je pleure, mais la main ne relâche pas son invitation.
Tu n’es qu’une marionnette ! pensai-je, stupéfait par tant de lâcheté.
Reconnais que ce n’est pas cette main qui te force vraiment ! continue la petite voix dans ma tête.
Allons, reconnais que cela te tentait ! Tu veux que je te montre toutes les vidéos que tu as regardées où des femmes, mais surtout des hommes reçoivent le foutre de la bite qu’ils viennent de sucer ? Combien de fois tu t’es branlé en regardant deux hommes en action ?
Mais ce n’est que le début. Animée de spasmes la queue n’en finit pas de m’inonder le gosier. Ma bouche est pleine de ce liquide blanchâtre et visqueux. Il me brûle et m’enflamme.
La pression cesse. Je peux me relever. Le regard de Sandrine est un ordre. Je dois avaler le jus de son mari.
J’obéis. Je ne suis qu’une lopette qui vient de se faire remplir la gorge par un homme. Rien à voir avec le baiser échangé avec sa femme, baiser juste de partage, excitant et pervers.
Pire elle se charge de pousser du doigt ce que mes lèvres ont eu la faiblesse de laisser passer.
J’ai honte. Quel visage je dois montrer. Je connais bien pour l’avoir souvent vu, ces visages ravagés par une fellation bien menée !
Et alors ? Pourquoi j’aurais honte. Ce n’est pas pire que de se faire prendre par une femme. Combien d’hommes le font, le quémandent, dans l’intimité du couple, dans une chambre bien fermée ? Beaucoup, mais peu le reconnaissent. C’est tabou. Malgré le changement des mœurs, le mariage pour tous, combien parlent encore de tapettes, de pédé, de gouines ?
Dire un oui bien assumé est encore au-dessus de mes moyens, mais un oui de la tête suffit.
La voix de Sandrine me ramène dans la chambre. En une seconde j’ai revécu la nuit dernière. Pas étonnant que j’aie mal à la mâchoire. De la crème ? Pour ?
Oh ! Je me souviens. La nuit ne s’est pas terminée ainsi.
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C’est comme si rien ne s’était passé. Nous nous retrouvons, Pierre et moi, l’objet de toute l’attention de sa femme. Elle nous caresse. Nos deux bites sont bien raides. Lui aussi a rebandé très vite.
Sandrine vient vers moi. Elle monte pour se prendre sur ma queue avec envie. Elle se remplit avec. Elle bouge, se tortille, gronde sans aucune retenue. Quelle salope ! Elle est encore plus chienne avec son mari à côté de nous.
Son mari qui nous cède le canapé. Sa femme m’entraîne et elle s’allonge. Je la suis toujours planté en elle. De toute façon maintenant ses cuisses se font une douce prison. Elle me garde au plus profond. Je peux à peine bouger, mais c’est bon.
Et puis je sens une langue chaude envahir mon anus. Elle me lèche… Non, « IL » me lèche, car ce ne peut être que son mari. Le miroir de la chambre me manque. Il était un parfait révélateur. Mais qui d’autre dans cette pièce peut me faire cette caresse si intime, peut-être la plus intime de toute, pousser sa langue dans ma rondelle. Je suis plaqué contre la femme et je couine. Personne ne peut me voir, le visage caché au creux de son épaule. Je couine et je gémis, le cul trempé et brûlant.
Lorsque je sens son mandrin se frotter, je sursaute. J’ai encore l’image du monstre. Il est trop gros. Il va me déchirer. Mais la voix de Sandrine me rassure. Elle me parle comme à un enfant.
La pression est énorme. Je n’arrive pas à me décontracter. C’est une claque brutale sur la fesse qui me fait relâcher et aussitôt il entre, forçant mon anneau. Je n’ai pas vraiment mal. C’est plus la peur que la réalité. Bien sûr, je sens que ce qui entre est gros, qu’il me dilate, que mon ventre gonfle.
Mais il me quitte. Une sensation de vide, mais qui ne dure pas. De la salive tombe, le gland la pousse, le reste suit. Il entre à nouveau. Il bouge. Il avance et recule. En un mot, il me baise. Mais chaque recul est suivi d’une avancée plus grande et petit à petit je me sens envahi.
Ses couilles. Merde je sens ses couilles. Ce n’est pas possible, il m’a enculé à fond.
J’ose, toujours caché dans l’épaule de sa femme.
Et il commence à bouger. Petit à petit il se laisse aller. Son mandrin me ramone.
Il me pousse contre sa femme. Ce n’est plus ma bite qui la possède, mais celle de son mari qui me traverse.
Il se retire. Plus rien ne me possède. Il me manque déjà.
Mais rien ne se passe. Juste Sandrine qui me susurre qu’il faut mieux lui demander.
D’un coup le monstre revient. Il revient ! Repart. M’encule. Me libère. À chaque fois, je dois le supplier. Quémander qu’il me possède. Qu’il fasse de moi une lopette. Que je ferai tout ce qu’il veut…
Ahhhhhhhhh. Son foutre me brûle. Je crache mon jus.
De longues minutes, nous restons ainsi.
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C’est Sandrine qui me met la crème. Je ne suis qu’un pervers. Je bande.
C’est devenu une habitude. Je ne vais plus à l’hôtel. Je couche chez eux. Alain et Alice occupent la même chambre. Alice se couche épuisée, mais assouvie dans toutes ses envies. Alain se réveille et va prendre son train. Pendant une semaine, il redevient le mari, l’amant qui se sent coupable et qui fait tout pour satisfaire sa femme. Mais toujours cette pensée :
Vivement jeudi !
Je suis un homme heureux.
Enfin jusqu’à ce que j’apprenne que je dois passer, à Paris, les deux journées avant le Premier de l’an. C’est un « privilège » réservé aux chefs de service et depuis ma promotion, j’ai ce statut. Les cons, ils pourraient choisir un autre moment, mais j’imagine que c’est pour donner un esprit de groupe. Groupe mon cul ! Deux jours de palabre, de bilan de fin d’année, de présentation des projets pour l’année suivante…
Comment je vais annoncer cela à ma femme ? Adèle va en faire une jaunisse. Les vacances entre Noël et le jour de l’An, c’est sacré…
À suivre