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Temps de lecture estimé : 36 mn
11/03/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Il me semble que j'ai perdu la main lorsque mes amants nous ont invités pour le Nouvel An et qu'Adèle a accepté. Dans quel guêpier je me suis fourré ?
Critères:  fh ffh fête hsoumis miroir fellation cunnilingu 69 pénétratio yeuxbandés confession -entrecoup -extraconj
Auteur : Margrite      

Série : Jeudi

Chapitre 02 / 03
Le jour de l'an

Résumé du premier épisode : «  Une promotion »


Je profite de mes passages à Paris pour « Matcher » et me dévergonder afin de satisfaire des envies que je n’arrive pourtant pas à bien identifier. C’est avec la rencontre avec Sandrine et son mari Pascal que ma vraie personnalité se révèle. D’abord avec Sandrine puis avec Pascal qui vient nous rejoindre après une longue période où il a été un voyeur derrière la glace sans tain de leur chambre. Notre trio m’apporte un équilibre sexuel que je ne soupçonnais pas. Je suis à la fois Amant et Maîtresse. Alain et Alice dans un seul corps.



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Dans un premier temps j’avais refusé la proposition du couple.



Ils ont raison pour ce qui est du timing, mais je me vois mal inviter ma femme à une soirée avec mes amants. Et je ne parle pas de la crainte que leur soirée « entre amis » ne soit une réunion de couples libertins avec les dérapages que j’imagine. Je ne peux pas prendre ce risque. Ce serait afficher mon infidélité. Pire prendre le risque qu’Adèle découvre ma nouvelle sexualité.

Mes amis avaient senti ma réticence et m’avaient rassuré :



Pourtant il me restait cette réticence et même si Adèle ne savait rien, je me serais senti mal à l’aise.




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Adèle n’a pas du tout apprécié la nouvelle lorsque je lui ai parlé de mes obligations. J’ai essayé de lui expliquer, la tradition, l’esprit de groupe, cette promotion qui me mettait au niveau des Parisiens, etc.



Quand Adèle est comme cela il ne faut pas chercher à argumenter, sinon, la colère se transforme en rancune et le « Pas ce soir, je suis fatiguée » me le fait payer un jour, voire plusieurs. Elle peut être rancunière. Elle le sait et cette fois-ci, cela dure. Elle se faisait une joie d’aller à une soirée chez des amis et lorsque je lui propose d’y aller sans moi elle refuse.


On est dans l’impasse.


Mes amants insistent. Ils promettent. Ils proposent de l’appeler pour l’inviter.

Je me résous à transmettre leur invitation.



Toutes ses questions demandent des réponses. Le mieux c’est de rester aussi près que possible de la vérité.


« Oui je suis déjà allé chez eux. Deux, non, trois fois. »

« Oui, elle, Sandrine travaille dans la boîte, mais pas concernée par cette réunion, car pas cadre. Son mari, Pierre est dans le bâtiment. »

« Comment je les ai connus au point de me faire inviter ? Mais dans une boutique de lingerie. Chérie j’achetais, tu te souviens, ce joli body décolleté et eux achetaient une guêpière avec porte-jarretelles. On a bavardé. »



Et la question qui paraît anodine, mais qui est chargée de sous-entendus !



Je souris.



Adèle sourit.





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Sandrine a proposé à ma femme de venir avec moi afin qu’elles fassent connaissance. On est donc monté tous les deux ensemble. Moi, je bosse et ma femme traîne dans Paris avec sa nouvelle amie. J’angoisse un peu de les savoir toutes les deux. Et si Sandrine se trahissait ? Si elle laissait passer une information qui ferait se questionner mon épouse ?



Ça, ce n’est pas une bonne question. C’est celle du mec inquiet. Mais Adèle ne le remarque pas.



Je m’étonne de cette remarque. Normalement mon épouse n’est pas si impressionnable et surtout n’aborde pas ce genre de sujet, sauf peut-être pour critiquer. Je décide de prendre cela à la légère. Je plaisante :



Elle minaude. Et puis se faisant chatte :



Je crains le pire.



Je ris.



Elle se tait, mais son sourire narquois m’incite à questionner.



Son regard pétille. Le vin que nous avons bu à table ne suffit pas à expliquer la malice qu’elle affiche. En général c’est lorsqu’elle a envie de baiser que ses yeux brillent et souvent je la vois se tenir plus droite, comme pour que sa poitrine tende un peu plus ce qu’elle porte. C’est le cas. Elle me paraît toute chaude.



Elle sourit manifestement contente de sa tirade. Et elle ajoute toute heureuse :



Ce n’est pas la première fois qu’Adèle fait ce genre de remarques sur mon attitude, mais jamais en la développant autant. Il est vrai qu’elle fait bien plus jeune que son âge et ceux qui ne la connaissent pas, lui donnent en général vingt ans au grand maximum. C’est d’ailleurs un handicap dans son métier et pour se faire respecter, elle remplace l’apparence de l’âge par un professionnalisme total et un caractère très affirmé qui fait qu’on ne se frotte pas à elle deux fois.



Mon sourire fait écho au sien.



Je crains le pire. Et si Sandrine avait conseillé ma femme pour des jouets…

Mais elle continue :



Quelques minutes et elle me revient. Enfin quand je dis ELLE, ce n’est pas tout à fait vrai. La blondeur de ses cheveux qui tombent sur sa nuque tranche, comme sa peau de pêche sur le noir du latex. Elle porte une robe d’un noir brillant avec une fermeture éclair qui va du décolleté profond jusqu’en bas. Mais le zip n’est pas si long. Le latex noir s’arrête là où démarrent les cuisses. Quand elle tourne sur elle-même, manifestement fière de son effet, la transition est plus que « parlante ».



Je décide de continuer sur le mode taquin :



Oh ! La la !



Le ton a changé. Elle avance vers le lit.


Je pense que personne n’a mis autant de temps que moi pour descendre une fermeture éclair, fut-elle aussi courte que celle de la robe. De toute façon, les premiers centimètres suffisaient pour atteindre sa poitrine. Et pour ce qui est du bas, elle n’a pas gêné, au contraire, elle nous a excité alors que Sandrine m’a chevauché après m’avoir longuement sucé. Les premiers centimètres ont permis aux seins de retrouver un semblant de liberté. Le contraste n’en était que plus fort avec les seins blancs malheureusement toujours protégés du soleil malgré mes demandes répétées pour qu’elle bronze seins nus, qui se balançaient.


Adèle se pilonnait comme rarement je ne l’avais vu faire. Une seconde, je me suis dit que Sandrine et sa visite en sex-shop avaient échauffé ma femme. Cette pensée, loin de m’inquiéter, m’a subitement chauffé les reins. J’ai basculé la coquine sur le lit et c’est moi qui l’ai bourrée avec une violence que je ne retenais plus. À chaque seconde mon esprit embrumé de plaisir et d’envie me disait que mon épouse allait se plaindre de tant de vigueur.


Le claquement de nos chairs emplissait la chambre. Mon souffle accompagnait chaque avancée. Mais le plus beau, c’était le visage d’Adèle. Yeux fermés, la tête bougeant sous mes coups, mais aussi oscillant de part et d’autre, avec ces soupirs que j’aurais voulus plus fort, comme savait si bien le faire Sandrine lorsque nous la baisions.


Oh que oui ! j’aurais voulu entendre dans la bouche de mon épouse – elle si sage et réservée dans ses propos, que le mot « pipe » doit lui paraître le comble de la vulgarité, qui parle de « petit trou » pour ne pas dire « cul » – oui j’aurais voulu entendre des : « C’est bon. Encore. Plus fort. Bourre-moi. Enfile-moi. Prends-moi. Baise-moi. Tu es dur, etc. » Et cela accompagné par des gémissements, des soupirs, des yeux qui chavirent. Je ne parle pas des : « vos grosses bites, suce-le, encule-moi, enfile-lui ta queue dans le cul », que seuls des « amours » perverses comme les miennes avec le couple libertin qui va nous accueillir demain.


Adèle a joui. Pas dans des extériorisations nouvelles, mais tout de même avec des soupirs plus forts que d’habitude. Comme quoi, rien de vaut une belle visite de la capitale avec une amie délurée.

Moi, je continue mon doux labeur. Mon esprit vagabonde sur des chemins inconnus. Il faut que je fasse attention de ne pas me dévoiler dans ces moments si intimes.


Pourtant je ne sais pas ce qui me prend. L’envie de montrer à Adèle combien elle m’inspire et m’excite dans sa robe de pute qu’au moment de jouir, je me retire du doux conduit et j’éjacule sur elle, envoyant des jets de foutre si puissants qu’ils vont jusqu’aux seins.

Quelques secondes ou nous reprenons nos esprits. Et puis un :



Reproche bien doux, mais qui me fait constater que mon foutre s’est étalé tout le long, de ma queue jusqu’à ses seins. Difficile de ne pas voir ces traînées blanchâtres qui tranchent.

Alors sans réfléchir, répétant ce qu’il m’arrive de faire sous la douce insistance de Sandrine ou de Pierre, je me penche pour recueillir le sperme avec ma langue. Il est trop tard lorsque je me rends compte de ce que je fais devant ma femme.


Le ton de la plaisanterie. Voilà comment m’en sortir. Enfin je crois.



Je replonge avant de croiser le regard de mon épouse. Consciencieusement je recueille au mieux ma liqueur, remontant lentement vers ce visage que j’ai peur de retrouver.


Si elle est surprise, et je ne vois pas comment cela ne pourrait ne pas être le cas, elle ne dit rien.

Si elle est choquée, et j’en ai peur, elle ne le dit pas.

Si elle apprécie, et j’en doute, aucun signe.


Je progresse. Au moins elle ne me chasse pas, dégoûtée de ce que je fais pour la première fois avec elle. La pauvre ne peut imaginer que ce n’est que « peccadille » comparée à ce que mes amants me demandent et que j’accomplis en bon « soumis » que je suis devenu avec eux.


J’arrive à sa poitrine. Ma langue se fait curieuse, mes lèvres enveloppantes. Je découvre des tétons tendus, des lobes gonflés.


Reste de baise ou nouveau désir ?


La respiration est rapide. J’ose un regard. Elle a les yeux fermés. De mes doigts, je presse et tords délicatement les deux pointes grasses de foutre, que j’ai plus étalées que ramassées. Elle gémit. Oui, elle gémit. Pas de reproches. Pas de paroles humiliantes. Non, juste la réaction classique à cette caresse. Me voir lécher ma liqueur ne l’a donc pas choquée. Ouf ! Sauvé. On verra plus tard si elle aborde le sujet.


Pour l’instant, je l’invite à se tourner. Voilà un mouvement qu’elle ne refuse jamais. Adèle aime se faite prendre en levrette. Plaisir pour elle. Plaisir pour moi. Mais aussi, cette tentation permanente avec la vision de son petit cul, surtout depuis que Sandrine me donne le sien et que moi je sais combien ce chemin peut être source de jouissance.


Je la prends avec une bite qui semble ne pas avoir débandé. Et ce 30 décembre 2018, je laboure ma femme avec une ardeur nouvelle, marquant cette fin d’année de jouissances, certes familiales, mais partagées avec un amour que mon infidélité ne fait que renforcer jour après jour.




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Nous sommes les plus jeunes et manifestement tous les autres se connaissent. On doit être une vingtaine. Si je craignais une soirée libertine avec les femmes dans des tenues comme celle qu’Adèle a rapportée hier, je me suis trompé. Et ma foi, la robe de ma femme avec son décolleté et son dos nu, n’est pas loin d’être la plus légère. Mais sa silhouette le permet et le fuchsia lui va si bien en mettant en valeur sa peau claire.


L’ambiance est agréable. Les vins délicieux, Pierre a manifestement ouvert sa cave. Après l’apéritif, on passe à table. Un extra nous sert. La classe !


Minuit arrive. Après l’échange des vœux, Adèle nous propose de descendre au sous-sol pour danser. Une grande pièce est aménagée. Tout le monde danse. Les couples se mélangent. Je crains le pire, mais non. Personne ne manque de respect à Adèle, même si avec le temps, la chaleur, l’alcool, la lumière qui me paraît faiblir au fil des morceaux, les corps se rapprochent. C’est valable pour tout le monde et ma foi pas désagréable. D’ailleurs, je remarque que Pierre est moins collé avec elle qu’avec certaines de ses invitées. La complicité est plus évidente avec Sandrine. Les femmes dansent parfois ensemble, des trucs qui ne m’inspirent pas.


Je fais justement une pause. Elles dansent, mais à la fin, au lieu de venir vers moi, je vois Adèle suivre notre hôtesse. Sandrine dit juste un mot à son mari et elles disparaissent.



Je comprends bien entendu. D’ailleurs depuis un moment, j’ai remarqué que la luminosité a été baissée. Baissée au point qu’on ne voit plus le fond de la pièce. Il est manifeste que certains participants ont disparu. Nos hôtes tiennent parole. Personne ne manque de respect à ma femme, mais moi je devine que certains ont quitté la piste de danse pour un horizon plus horizontal. Peut-être que la proposition de Sandrine vient à propos pour que ma femme ne se rende pas compte de ce qui doit se passer de l’autre côté de la cloison.


Je le suis. Nous montons les deux étages. Je me dirige vers leur chambre. Pierre me retient par le bras. Il me montre la porte d’après. Avant d’entrer, il me dit :



Je devine que c’est de cette pièce, que l’on peut voir leur chambre. La fameuse glace à travers laquelle Pierre nous a surveillés les premières fois avant que je sois assez en confiance pour accepter sa présence. C’est un dressing. En face une rangée de vêtements suspendus. À gauche une autre porte et en me la montrant il me susurre :



Doucement il fait coulisser les habits suspendus. Derrière, ce qui paraît être un rideau. Avant de le tirer il éteint la lumière et me répète un « chut » silencieux par un doigt devant la lèvre.

Dans l’oreille, il me précise :



Et appuyant sur un bouton :



C’est bien leur chambre. De ce côté le miroir paraît plus grand. En tout cas on a accès à presque la totalité de la pièce. Le lit est évidemment le centre d’intérêt. Encore que mes expériences avec eux m’aient démontré que le lit n’est pas le lieu principal chez eux et que tout endroit, tout meuble est prétexte à diversifier leurs parties.


Elles sont bien là. Déjà sur le lit gisent plusieurs sextoys de formes et de couleurs différentes. Les œufs intimes et les boules de geisha font petites choses à côté. Vibrants et non vibrants, assez classiques si ce n’est un double manifestement pour occuper chatte et cul d’une femme et cette longue tige noire avec une forme de gland à chaque extrémité.


C’est justement cet objet que tient ma femme entre les mains et manifestement vient de poser une question à son amie qui lui répond.



Libertins ! Le mot est lâché ! Il est prononcé comme un rappel, pas pour une découverte. C’est évident, à un moment ou à un autre Sandrine a abordé le sujet avec ma femme. Ce soir ? Pendant qu’elles dansaient, elles étaient manifestement complices. Hier déjà ? Pourtant Adèle n’a fait qu’émettre une hypothèse, un ressenti, pas un échange si intime.



Adèle montre une pochette de tissu. Sandrine la saisit et renverse ce qu’elle contient sur le lit. Elle ne parle pas, mais à la façon dont elle place ses lèvres, j’ai l’impression d’entendre sa surprise. Et on pourrait l’être si on refusait ce que la vie propose dans sa diversité.


Des plugs. Je reconnais ceux que mes amants aiment m’enfiler. En particulier le plus gros que Sandrine me glisse presque à chaque fois afin de me préparer au mandrin de son mari qui ne saurait passer la soirée sans venir honorer mon cul, quand ce n’est pas pour ajouter une couche après que Sandrine m’ait enculé avec le double gode. Ce gode que justement Adèle tient entre les mains. Elle le montre à son amie qui répond à la question muette en le saisissant et le plaçant contre son pubis, la transformant un instant en mâle bien monté.



Adèle secoue la tête.



Manifestement cette conversation perturbe ma femme qui, pensant changer de sujet, demande :



Le sujet change, mais pas dans le sens d’une sexualité « classique ». Cordes, liens, menottes, badines, collier, laisse, cagoule, bandeau et d’autres choses qui brillent, apportent une couche de luxure et de perversité comparés aux autres jouets qui deviennent en un instant des instruments bien anodins.


Adèle ne commente pas. Ne demande pas. Serait-elle inquiète des réponses qui pourraient lui être apportées. Elle m’avait parlé des meubles pour BDSM vus dans le sex-shop comme des objets étranges et sous son regard sa copine vient de lui montrer que cela peut être remplacé par des choses plus simples, mais pas moins parlantes.



Adèle sourit de cette démonstration.



Mon épouse sourit encore, mais se tourne afin que la femme lui installe le bandeau.



Trois tours et Sandrine lâche Adèle.



Ma femme tourne la tête vers la voix.



Sandrine commence alors à souffler sur le visage, dans le cou, dans l’oreille, dans le décolleté, forçant ma femme à tourner. Et puis elle remplace le souffle d’air par de légers attouchements de la main.



C’est Pierre qui me parle doucement.



Les paroles sont comme distillées par cette voix qui, si c’est dans le creux de mon oreille, n’en raisonne pas moins dans mon cerveau. Il a raison. Je suis bien placé pour le savoir. J’ai compris après comment j’avais été manipulé. Mais rien ne m’a été forcé. Toujours proposé, suggéré, mis en condition. Mais je ne regrette rien, le lent cheminement qui a été le mien, guidé par ce couple qui a fait de moi le plus heureux de leur soumis. Soumis d’un soir. Il a raison, Alain en semaine, au travail, chez moi, impatient du jeudi soir pour devenir Alice combinant les plaisirs. Que c’est doux finalement de se laisser guider. C’est si fatigant de toujours montrer un visage d’homme, de mâle, de responsable, de patron, de mari. Et c’est si bon de ne plus avoir à décider, l’espace de quelques heures, d’une nuit et de se réveiller déjà impatient de la semaine suivante.



Ce ne sont plus des attouchements de la main, mais de très légers baisers d’une fraction de seconde. Baiser dans le cou, sur la nuque, juste sous l’oreille, sur le nez, sur les lèvres. Sandrine virevolte et se pose là où Adèle ne l’attend pas.



Il a raison ma femme ne cherche pas à fuir, mais plutôt à retenir en se penchant là où les lèvres partent déjà. Et puis un baiser qui dure sur les lèvres. Baiser de quoi, deux secondes, mais qui paraissent une éternité. Une éternité qui se répète. Encore et encore. Deux secondes. Deux secondes. Deux secondes. Et puis Sandrine qui entrouvre ses lèvres pour en sortir la pointe de sa langue. Le baiser change. Adèle s’entrouvre aussi. Une main se plaque contre sa nuque et le baiser devient plus chaud. Les têtes qui se penchent et le baiser est de braise.



Il se tait. Il regarde aussi. Malgré son âge et son expérience, cet homme est toujours en recherche.

Comme moi, il voit les deux femmes échanger un baiser qui n’a plus rien d’amical. Adèle est immobile alors que sa copine l’enveloppe de ses bras. Timide dans ses mouvements, mais pas dans sa volonté d’échanger autre chose que des paroles.



Elle reste sans bouger se demandant certainement ce qui va se passer. Elle ne peut pas le voir, mais nous si. La femme d’un zip rapide enlève sa robe. Adèle a dû l’entendre, mais aveuglée ne peut sûrement pas imaginer à quoi ce bruit correspond. Seins nus, la tentatrice nous apparaît. Elle ne porte qu’une culotte, triangle minimaliste que seules des ficelles retiennent.


Elle revient vers son élève. Elle se saisit de ses deux mains et les conduit sur chacun de ses seins.

La surprise est totale. Les paumes n’ont pas pu ignorer la réalité des lobes, même si le contact a été bref comme si le réflexe était celui d’une main sentant la brûlure d’une flamme.



Sandrine ne répond pas. Elle reprend les mains pour les guider à nouveau sur sa poitrine. Cette fois-ci, alors qu’elle les libère, celles de ma femme restent en place. Elles semblent figées, paralysées. Et puis lentement, elles reprennent vie. Les paumes prennent conscience du volume offert, de la texture de la peau, de la douceur, mais elles en connaissent déjà la délicatesse. Elles revivent. Les doigts apportent leur contribution. J’adore que ma femme se caresse les seins alors que nous baisons. Elle sait se procurer du plaisir en tordant et torturant ses tétons. Le « C’est bon » qui sort de son initiatrice ne peut que la rassurer.



Il défait sa braguette et extrait son sexe en début d’érection. Je souhaite qu’à son âge je sois encore sensible à une vision comme celle-ci et non pas blasé comme beaucoup.



Il se met de profil, amateur éclairé pour me laisser en position de voir aussi à côté pendant que je…

Chaque fois, c’est nouveau. Pourtant je ne compte plus le nombre de fois où j’ai sucé cette queue. Déjà en quelques léchouilles il est dur et le gland me paraît monstrueux vu de si près. Il est dans ma bouche et d’un regard de biais, je surveille ce qui se passe à côté.


C’est un peu comme un film qui saute ou une vidéo par un internet à faible débit où chaque microcoupure fait sauter l’image oubliant des plans intermédiaires.


Sandrine qui se laisse caresser en encourageant par des « oui, continue » que je connais si bien et qui s’arrange pour attraper le bas de la robe de ma femme et commencer à le tirer vers le haut. Adèle ne peut ignorer ce qui se passe et…


La bite se pousse dans ma gorge. Mon seigneur me rappelle à l’ordre. Je l’avale un peu et commence à le branler avec mes lèvres. Je repousse son slip pour que ma main vienne envelopper ses couilles. Déjà gonflées, pleine de liqueur alors que je ne fais que commencer.



La robe a repoussé son bandeau. Elle n’a plus l’excuse de ne pas savoir, comme le disait celui qui palpite dans ma bouche. Elle découvre son amie et elle, en même temps. Un instant, je crois qu’elle nous a découverts et que je suis surpris dans cette position humiliante, mais non, c’est elles que le miroir renvoie.


Nouveau rappel à l’ordre. Le gland heurte le fond de ma gorge. Depuis plusieurs semaines je me suis régulièrement entraîné avec le gode familial pour en gober le plus possible et supprimer ce hoquet désagréable. Décidément, si Adèle savait à quoi m’a servi notre jouet en dehors de la posséder et d’exciter son clitoris, elle serait… serait quoi ? Horrifiée ? Étonnée ? Qu’importe ! Elle ne le saura jamais.


Pourtant c’est avec lui que j’ai testé ma première sodomie. C’est avec lui aussi que depuis que je connais mes amants je m’entraîne pour sucer au mieux le long et gros mandrin de Pierre.

Comme maintenant.


Et de l’autre côté.


Sandrine qui a tiré vers le bas le soutien-gorge d’Adèle le transformant en reposoir et qui joue avec les seins dont les tétons pointent, apportant la preuve, si nécessaire, que ma femme n’est pas indifférente.

Il me prend la tête et se baise dans ma gorge.


Adèle qui s’allonge. Son initiatrice qui se charge de tirer sur la culotte. Qui plonge entre des cuisses qui ne montrent pas de pudeur pour s’ouvrir.


Il me baise la bouche. Sa femme lèche la mienne. La mienne que j’entends gémir malgré le floc-floc de ma salive brassée par cette bite envahissante. Adèle qui jouit si vite que c’est une honte d’avoir un orgasme si rapidement alors qu’avec moi, il me faut de longues minutes pour lui faire juter sa mouille.

Les mains me pressent.



Pendant un long moment, la bite au-dessus de ma tête, ma langue dans le cul de Pierre, les cuisses qui me font un mur, je ne vois plus rien.

Lorsque mon maître me redonne sa bite à sucer, la situation a changé.


Les femmes sont en soixante-neuf. Encore plus étonnant, c’est la mienne dessus.



Il me dit, regarde, mais en même temps son impatience est énorme et il me m’enfourne son mandrin.



Sandrine attrape les boules de geisha sur le lit et les apporte vers la fente. Elle les pousse. Adèle évidemment sent cette pression, vite suivie par une autre, enfin une dernière. Les trois boules ont disparu. Ne reste qu’un mince fil un peu ridicule.



Elle sursaute alors que Sandrine active la télécommande. Sa bouche est ouverte. Son initiatrice a dû lui mettre le programme progressif, celui qui augmente la puissance des vibrations de façon continue jusqu’à stopper pour deux secondes et recommencer. Deux secondes qui deviennent vite une souffrance avec la peur que tout s’arrête. Mais non, les vibrations reprennent. Le plaisir reprend, fait monter un peu plus haut et …



Ma tête est dans un étau. La queue me déforme les joues. Il s’active avec force.



Pascal pour un peu aurait crié pour conseiller sa femme.


Je louche pour voir, moi aussi. Après tout, c’est ma femme que le couple tente de pervertir. Mais Adèle n’est pas comme moi. Moi, j’étais demandeur, toujours insatisfait de mes rencontres d’un soir, cherchant malgré les jouissances physiques ce qui manquait à mon bonheur.


Et si je me trompais ? Et si elle aussi n’était pas satisfaite…


Le sextoy que saisit Sandrine n’est pas le plus gros. Elle l’enduit de salive. Voir les boules de geisha ressortir une à une, comme à regret, est si érotique que je sens ma queue à l’étroit dans mon pantalon.



Pascal est dans son trip. Il pense que ma femme va se laisser faire avec le Rabbit. Pire, que cela est juste une étape.



Je ne peux m’empêcher de regarder, de voir la bite bleu, couleur étonnante probablement pour désacraliser ce genre de jouet, avancer et disparaître jusqu’à ce que la base porte la partie externe vers le petit bouton.



Son foutre jaillit sans prévenir. Il m’inonde, me remplit la bouche de sa crème odorante. Le salaud, il a réussi à se retenir pour être synchrone avec le gode vibrant qui baise mon épouse, une façon de marquer son savoir-faire avec celui de sa femme.


Il se vide en pays conquis.


Il envisage déjà d’en conquérir un autre.


Après le mari, la femme.



Il ouvre la porte qui donne dans la salle de bain. Mes pensées chavirent. Je ne peux tout de même pas le laisser faire. Moi aussi, je vais aller dans la chambre, détruire cette ambiance de sexe que cette perverse de Sandrine a mis en place. Pour l’instant ce n’est qu’un jeu un peu poussé entre femmes. Nul doute que tout ce que nous avons bu obscurcisse notre jugement et fasse tomber des barrières. Ma femme a démarré très vite avec le champagne, j’imagine pour se mettre au plus vite dans l’ambiance et se sentir partie prenante du groupe d’amis alors que nous étions les nouveaux.


La porte se referme. Je me lève, retrouve un peu de la dignité d’Alain laissant Alice s’essuyer la bouche avec son mouchoir. Si je dois aller dans la chambre au moins que je sois « net ». Cela la « foutrait » mal si je surgissais en époux bafoué avec des traces évidentes de ma faiblesse.


Je vais ouvrir la porte. J’hésite encore. Non, pas par la salle de bain ! Il faut que j’arrive par celle du couloir, sinon cela va étonner Adèle, même si mon arrivée va produire un choc.


Mais, et si Sandrine ou Pierre m’en voulaient de détruire ce qu’ils considèrent comme un jeu de séduction, jeu pervers, mais dont ils sont si fiers ? Et s’ils disaient la vérité ? S’ils me rabaissaient aux yeux de ma femme ? Comment accepterait-elle de savoir son mari amant du couple, amant de la femme, mais aussi du mari, si impliqué qu’il cède avec délice à leurs envies allant jusqu’à le transformer en soumis ? Soumis à leurs volontés, mais aussi soumis à ses propres fantasmes.


Tant pis. Elle me pardonnera et peut-être qu’après une période de « probation » nous nous retrouverons unis par un même amour, mais aussi en découvrant une sexualité différente.



Pascal est entré dans la chambre. Il a remonté sa braguette et paraît tout à fait « honorable ».

Évidemment Adèle est surprise de cette arrivée. Elle quitte son 69 pour s’asseoir sur le lit. Sandrine se lève aussi.



La salope de Sandrine fait avancer son mari au bord du lit. Elle lui défait la braguette, extrait la queue, une queue qui vient de quitter ma bouche. Aussitôt la femme s’en saisit, la caresse de la main, la branle et embrasse le gland. Il grossit. Je vois le regard de Pierre se fixer vers ma femme. Pour l’instant, elle ne bouge pas, elle regarde. À quoi pense-t-elle ? Se sent-elle coupable ? Honteuse de s’être fait surprendre en gouine ?


Sandrine suce son mec. La bite a pris sa forme de « combat ». Adèle ne peut être que surprise de sa taille. Depuis des années, elle ne connaît que la mienne, enfin je pense, qui sans être ridicule ne se compare pas à l’engin de Pierre. Je sais que les femmes n’ont pas comme nous les hommes, toujours nous comparant et que pour elles une grosse bite peut être plus dérangeante que porteuse de plaisir.


Sandrine tend la main à ma femme. L’invite est évidente, mais Adèle ne bouge pas.


Voilà, pas la peine d’aller leur casser leur coup et de prendre un risque, mon épouse doit réaliser ce qui est en train de se passer. Elle n’est pas saoule au point de baiser alors qu’elle sait son mari au sous-sol, mari qui l’attend et qui…


Mais Sandrine se penche un peu vers elle. Elle lui parle à l’oreille. C’est assez long, enfin cela paraît long avec Pierre qui est en face d’elle la bite tendue. Que peut bien lui dire celle qui se voudrait l’initiatrice et pas seulement une tentatrice ?


Voilà les confidences sont terminées. Sandrine retourne vers son homme, mais fait une nouvelle tentative en tendant à nouveau la main. Cette fois-ci, ma femme bouge. Elle rampe sur le lit ! Je pense qu’elle va se lever. Mais non, c’est vers le couple qu’elle se dirige. Sandrine qui a repris le mandrin de son mari et qui le branle, se penche pour en lécher le gland et en gober une partie en ouvrant largement sa bouche. Elle remonte et d’un geste invite ma femme.


La salope avance.


C’est une autre main qui saisit la hampe du mari. Une main qui doit en prendre la mesure comme moi je l’ai fait.

C’est le regard de ma femme qui va de l’homme à Sandrine, Sandrine qui sourit et hoche silencieusement la tête.

C’est une tête qui se penche et qui pose les lèvres sur le gland qui ne peut paraître que gigantesque de si près.

Et puis une langue qui lèche, cherchant probablement à retarder le moment où il faudra le prendre en bouche.

Une main ferme, celle de Pierre qui fait comprendre qu’il en veut plus.

Des lèvres qui s’ouvrent, qui s’écartent et qui prennent elles aussi la mesure de ce qu’elles doivent faire pour que… le gland… oui, faire que le gland disparaisse dans la bouche.


Et ce geste de l’homme, le pouce levé dans ma direction, geste de triomphe qui m’est dédié. C’est comme si Pierre me parlait : « Tu vois, je t’avais dit. Elle n’est pas coincée. Il lui faut juste des conditions particulières. »


Le salaud, il a presque gagné le pari. Il est trop tard pour que je me dresse sur son chemin. Le mal est fait. J’ai honte de ne pas avoir osé m’interposer plus tôt.


Mais, me dit une petite voix, as-tu le droit de t’interposer ? Après tout il n’y a pas si longtemps c’était toi qui étais initié à ce genre de caresses. Et pour toi, sucer un homme était autrement transgressif. Leur approche a été différente, mais tu aurais dû y penser. Pourquoi n’as-tu pas refusé cette invitation. Tu craignais la partouze. Ils ont tenu parole, mais à aucun moment ils n’ont promis autre chose que :

« Personne ne va manquer de respect à ta femme, si c’est cela que tu crains ».

Et séduire une femme n’est pas lui manquer de respect. D’accord plus que la séduire, la mener là où ils veulent. Ils ont gagné, et arriver dans cette chambre, tel un mari cocu et bafoué, n’est pas la solution. C’est presque déjà trop tard. Trop tard, car tu sais la suite. Pierre ne peut que vouloir la posséder, car c’est comme mettre le mot « Fin » à leurs manigances. Oui, le mal est fait, mais après tout ce mal est peut-être un bien. Tu sais dorénavant qu’Adèle n’est pas si bloquée dans sa sexualité et que notre couple pourrait peut-être en explorer d’autres voies.


Sandrine se redresse. Elle fait un geste à son mari, montrant le miroir, et disparaît par la porte de la salle de bain.


Elle entre vers moi. Elle ne dit rien, juste un baiser et comme moi regarde de l’autre côté. Adèle fait de son mieux, mais le mandrin est bien trop gros pour elle. Elle le lèche plus qu’elle le pompe. Seul le gland arrive à tenir. La pauvre n’a pas mon expérience.


Je sens une main sur ma braguette. Elle ne peut que sentir mon érection. Est-ce normal pour un mari de bander alors qu’il espionne sa femme ? Je ne sais pas. Pierre, oui, et c’est son pain quotidien. Moi, c’est une première. Mais aussi ce n’est pas qu’une simple baise, c’est bien plus fort avec les deux femmes d’abord et la suite…


Le zip est vite ouvert. Ma queue vite extraite. Sandrine ne dit rien. Elle me branle doucement. De l’autre côté, Pierre a libéré la salope qui le suçait. Il l’a poussée contre le lit où elle s’allonge. Elle ne peut ignorer ce qui l’attend. D’ailleurs, à la façon dont elle se cale, ouvre les cuisses, elle est « résignée ».

Résignée ? Non, inquiète peut-être, car elle demande :



Le « Tu es très gros » me fait un peu mal, car je le prends pour un « Tu es plus gros que mon mari », mais l’instant n’est plus à la comparaison. Pierre le fait doucement. Son corps nous cache le reste.

Juste un soupir prolongé et des jambes qui viennent lui enserrer la taille.


Putain ! Elle se fait vite à son rôle de femme adultère. Il est à peine entré, la remplissant comme jamais elle n’a été remplie, que déjà elle ne veut plus le quitter.


Mais Pierre bouge tout de même. Il est délicat. C’est une qualité qu’il faut lui reconnaître. Il sait combien il est imposant et, comme avec moi, il bouge doucement afin que le vagin se dilate et que tous les sucs, sucs intimes, mais aussi toute la préparation avec Sandrine fassent leur effet.



Le mâle c’est moi, Alain pour une fois, et qui ne se prive pas d’enfiler mon dard dans cette chatte si accueillante.


Deux mâles. Deux femelles.


Moi je suis plus actif que l’autre qui prend son temps pour habituer la pute à sa grosse bite.

Mais il se retire. Les jambes se délient à contrecœur. L’homme, décidément c’est une habitude dans cette famille, parle à l’oreille de la femelle qu’il vient de laisser pas encore satisfaite. Il lui parle et montre le miroir.


Merde, il doit lui dire qu’il est transparent de l’autre côté. Je ne peux me retenir d’un :



Un cadeau ?

Mais quel cadeau ?

Tous deux se lèvent, quittent le lit. Pierre guide la femme vers nous, vers le miroir. Elle ne peut que voir son image avec celle de son amant derrière. Elle semble hésiter.



Elle obéit. Elle le laisse la guider.


Poser une main ici. Sur le miroir

L’autre là. Toujours sur le miroir.

Reculer les pieds.

Se pencher.

Ajuster la place des mains pour former un V de soutien.

Écarter les jambes.

Se cambrer.


Je suis aux premières loges. C’est comme si cela avait été pensé. Mais oui ! Pourquoi pas ! Nous ne sommes certainement pas le premier couple qu’ils pervertissent ! Combien de fois cette scène s’est-elle déroulée ? Et même si le scénario diffère, la trame reste la même. Le pire, c’est qu’ils ont su utiliser cette rencontre dans la boutique de lingerie pour tendre leur ligne. Et que de fil en aiguille, confidence après confidence, soumission après soumission, j’allais leur apporter la clef pour le reste.


Oui, je suis aux premières loges.


Je vois cette fente humide que le gland entrouvre et dilate au point de disparaître, éclaireur du reste de la troupe, hampe large et longue qui avance à sa suite.

Je vois les couilles, si grosses et gonflées qu’elles semblent avoir perdu toute individualité, formant un réservoir de foutre bien vite reconstitué après m’avoir gratifié d’une première salve.

Je vois les yeux de ma femme qui doit se voir prise dans le miroir. Elle, qui généralement ferme les yeux pendant l’amour, les garde grands ouverts comme si elle cherchait à comprendre comment…

Je vois le mandrin ressortir, grand, brillant… Merde, il n’a pas mis de capote !



Et voilà, en quelques heures Sandrine s’est fait la confidence de mon épouse… De toute façon, cela n’a plus d’importance.


Pascal se libère, bougeant avec plus de force alors que ses mains s’agrippent aux hanches de la femelle. Ma pute de femme ne se prive pas de se cambrer pour aller au-devant de ce vit que finalement sa grotte accepte sans façon.


C’est affreux. Je suis le pire des maris. Par mon attitude, ma lâcheté, la satisfaction de mon vice, j’ai entraîné ma femme dans la luxure. En une soirée, quelques heures à peine, elle s’est laissé séduire par une femme dans des jeux lesbiens et maintenant elle paye ma faiblesse en se faisant prendre par Pierre.


Ses seins se balancent sous les poussées du mâle. Le chibre coulisse si facilement que je ne peux douter du plaisir qu’elle ressent. Son regard est mouillé de tant de sensation. Elle pleure et maintenant j’ai compris que ce n’est pas de regret, mais de plaisir.


Je suis fasciné et c’est Sandrine qui se charge de s’activer sur mon bâton. Elle sait y faire avec ses mouvements tortueux qui m’excitent.


Je crache le premier. Évidemment, ce salaud de Pierre qui s’est déjà vidé une fois peut durer plus longtemps. C’est aussi bien, cela me laisse toute l’attention nécessaire pour les entendre jouir, même si Adèle est toujours aussi peu parlante, lui l’est pour deux. Et que dire de ce mandrin encore bien gros qui se retire libérant le sperme qui s’évacue de la fente.



Personne ne saura !

Mais si, moi je sais !

Ne suis-je pas le premier intéressé !

La salope ! La putain !

Pire, vicieuse qui cache son jeu pour se laisser baiser par le premier venu.


C’est le genre de pensées que j’ai alors que je suis de retour au sous-sol un verre à la main, cherchant quoi ? L’oubli ? Le pardon ? C’est un peu comme après une jouissance où, sans nouvelle excitation, les hormones « calment » les hommes.


Il ne reste que deux couples dans la pièce et encore, à la façon dont ils dansent, ils feraient mieux de passer à côté. Ils me regardent du coin de l’œil. Il est évident que nos hôtes ont fait passer le mot « Retenue devant les nouveaux ». Ils quittent la pièce alors que Pierre revient. Lui aussi se sert à boire. Il a la « bonté » de ne pas enfoncer le clou avec une remarque ou un sourire de celui qui a gagné, juste :



Nous attendons. C’est bien long.



Il me ressert à boire.


Elles arrivent comme si de rien n’était. Adèle qui parcourt la pièce du regard et constate que nous restons tous les quatre obtient la réponse de Pierre :



Un silence et puis Adèle qui s’adresse à moi.



Dans le taxi, elle somnole, la tête en appui sur mon épaule. Je ne peux m’empêcher de demander comme tout mari, même le moins soupçonneux :



Tu penses que tu vas tout me dire. Tu vas avoir le temps de construire un beau mensonge. Me parleras-tu de ses jouets ou déjà tu me mentiras ?


Et quel est ce secret que Pierre n’a pas voulu me révéler ? Comment faire ? Dois-je parler de ce que tu as fait ? De ce que j’ai vu ?



À suivre