Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18875Fiche technique24613 caractères24613
4196
Temps de lecture estimé : 17 mn
08/03/19
Résumé:  Le lendemain de mon arrivée à Ouaga, je fais connaissance avec monsieur Duval et Mlle Leroy, une superbe nana bien chaude, mais qui me cachait beaucoup de choses. L'affaire commence à me dévoiler ses secrets. Ma chambre d'hôtel est fouillée.
Critères:  #policier fh
Auteur : Zahi  (Informaticien et branleur)      

Série : Mission à Ouaga

Chapitre 02 / 05
Mademoiselle Leroy

Résumé de l’épisode précédent :

C’était ma première mission en Afrique. Je devais faire un audit sur des transferts douteux dans une banque d’Ouagadougou, filiale d’une grande banque française. Dès mon arrivée, Ibrahima, le chauffeur du directeur général de la banque m’amena faire un tour dans Ouaga puis me ramena Mélissa avec laquelle je passai une première nuit bien chaude.





Le lendemain matin, je retrouvai Ibrahima à l’accueil de l’hôtel. Il portait la même cravate bariolée de la veille et paraissait se remettre difficilement d’une biture nocturne. La Mercedes 350S dévala quelques rues et en quelques minutes elle s’arrêta devant un bel immeuble, la façade en verre bleu, la porte gardée par deux vigiles armés. Dans un grand tableau qui voilait tout le fond du hall d’entrée, on décelait deux hommes, un noir et un blanc, qui regardaient des champs de blé. À l’horizon, des deux côtés, il y avait aussi divers croquis d’usines, de trains et d’ouvrages. Les regards complices des deux gaillards étaient pleins d’optimisme et promettaient un futur meilleur. Futur que les Africains attendent toujours.

On me remit un badge grâce auquel je passai un tourniquet, puis une hôtesse en tailleur ajusté et chemisier blanc avec jabot en fine dentelle m’accompagna jusqu’au sixième étage et me fit entrer dans une petite salle de réunion.



J’attendis M. Duval environ une demi-heure. Pendant ce temps, je sortis mes affaires et relus l’ordre de mission envoyé par les Ricains, eux-mêmes missionnés par la maison-mère française pour faire un audit complet et transparent sur les transferts de la banque à l’étranger et surtout sur des transactions de quelques millions d’euros entre une société locale et des banques au Moyen-Orient. Le directeur général de cette société, un certain Monsieur Farina, s’était volatilisé dans la nature et la société était au bord de la faillite. Il y a soupçon que les marchandises et les services contre lesquels l’argent avait été transféré étaient surévalués, voir même fictifs. Les actionnaires de la société, parmi lesquels figure un fonds de pension américain (c’est pour cela que les Ricains s’y mêlaient) avaient demandé l’audit à la maison-mère de la banque. Les actionnaires et la maison-mère, de peur du scandale, n’avaient pas voulu alerter les brigades financières avant d’enquêter eux même et mettre au clair les transactions. Monsieur Duval était au courant des détails de la mission.


La même hôtesse revint me conduire au bureau de Monsieur Duval.

Il prenait la moitié de l’étage à lui tout seul. De trois côtés, on pouvait voir tout Ouagadougou et ses alentours. Le ventre de Monsieur Duval n’était pas mal non plus, tassé derrière un bureau de six ou sept mètres. Il avait, en me fixant, une expression figée, condescendante, lointaine, comme en ont les grands banquiers lorsqu’ils voient s’effondrer les cours de la bourse.


Il tenait entre le pouce et l’index un cigare de vingt centimètres, éteint. Il se leva difficilement pour me serrer la main. Un colosse.



Je déclinai son offre, il me demanda s’il pouvait allumer le sien. Je branlai du chef. Il reprit :



Je lui présentai mon cabinet et les missions sur lesquelles j’avais déjà travaillé. Ça lui extirpa un petit sourire contraint.



Sans hésitation, j’acceptai l’invitation et le remerciai. Il appela l’hôtesse qui revint me conduire chez mademoiselle Leroy. Son bureau était au cinquième étage, juste en dessous du patron. C’était une charmante demoiselle, entre trente-et-quarante, c’est à dire à peu près mon âge, qui dégageait à première vue une énergie débordante, ses cheveux couleur de paille, ondulaient légèrement puis s’arrêtaient raides sur ses épaules. Elle se leva pour me saluer. Grande et fine, sa peau était d’une extrême délicatesse. Elle portait un pantalon bleu en fine toile et un chemisier blanc soyeux. Ses yeux étaient gris ardoise, dépourvus d’expression. Sa bouche bougea. On dirait qu’elle sourit.



Ses yeux virèrent au ton de malice et son sourire s’élargit de quelques millimètres.



Elle sortit de son fauteuil et alla paresseusement chercher un tas de papiers dans une armoire fermée à clef, puis, revenant vers moi, elle les remit sur mes genoux d’un geste gracile. Elle me toucha à l’occasion, et, en se baissant, elle me présenta ses seins par l’échancrure largement ouverte de son chemisier. Ils étaient bien portants, tenus serrés par un soutien-gorge de grande classe. Elle mit un temps d’arrêt dans sa pose, et s’assura que j’avais bien apprécié la marchandise. Puis elle se rattrapa, me jeta un regard de regret, se redressa et ferma un bouton de son chemisier.


Elle revint s’installer dans son fauteuil, centimètre par centimètre.



Je ne fis pas de réponse. Elle me fit installer dans mon bureau juste à côté du sien. Je déposai le tas de papier et jetai un coup d’œil par la fenêtre. J’avais une vue superbe sur la grande rue, qui va jusqu’aux faubourgs lointains d’Ouaga. Elle décrocha le téléphone et demanda à quelqu’un de venir.



Elle me regarda dans les yeux, je restai de marbre. Mélissa entra au bureau. Elle se faisait discrète, mais était rayonnante de fraîcheur. Elle portait une petite jupe noire, et ses talons rouges de la veille. Sa bouche aussi était bien rouge et ses ongles aussi. Nous fîmes comme si on ne s’était pas envoyé en l’air il y a quelques heures. Mademoiselle Leroy fit la présentation, puis sortit en dandinant les hanches. Elle laissa la porte ouverte derrière elle.



Mélissa ne connaissait pas grand-chose de l’affaire, elle savait juste que j’étais là pour faire un audit. Elle voulut me faire son show, ses ongles alignés sur le bureau, ses talons qui cherchaient les miens, mais le téléphone sonna, c’était l’assistante de monsieur Duval qui me prévenait que le patron allait m’amener déjeuner avec mademoiselle Leroy. Pendant ce temps, Mélissa me fit un grand sourire et quitta le bureau. Je plongeai dans le tas de paperasses et essayai de trouver quelque chose.


À midi, Ibrahima nous amena à un restaurant chic quelque part dans Ouaga. Ils servaient les plats français les plus huppés et du vin grandiose. J’abordai monsieur Duval lorsqu’il acheva d’avaler une grande terrine de foie gras et d’ingurgiter une bouteille de rouge à lui seul. J’avais décliné de boire, tout comme mademoiselle Leroy.



Monsieur Duval paraissait fier de ce qu’il avait fait, ça valait un cigare. Il en alluma un, puis reprit :



Il s’était emballé sincèrement et je ne lui en avais pas voulu. D’ailleurs, il s’excusa aussitôt :



Pendant ce temps, mademoiselle Leroy écoutait sans moufter un mot. Elle paraissait trop occupée à piocher dans sa salade niçoise. Je me mis aussi à entamer mon confit de canard. Cela fait plus de dix ans que je n’ai pas mangé un confit de canard. Délicieux.



Soudain les quatre yeux me mirent sous leurs projecteurs. Ceux de monsieur Duval étaient en code, ceux de mademoiselle Leroy en phares.



Il sourit en s’essuyant les lèvres. Mademoiselle Leroy parut embarrassée.



Elle me jeta un de ces regards qui promettent le paradis et l’enfer en même temps.


J’avais aussi décelé une bizarrerie sur un numéro de compte, mais avec la tournure de la discussion j’avais oublié d’en parler. Je sus après un peu plus sur monsieur Duval et mademoiselle Leroy. Lui, c’était le banquier typique qui ne fait que chercher l’argent dans les bennes, inutile d’en dire plus. Elle, c’était un peu plus mitigé. Elle travaillait dans la maison-mère où elle avait un petit poste dans la direction financière et, cinq ans au paravent, elle avait eu l’opportunité de s’expatrier à la filiale de Ouaga et prendre un peu de grade. Cela présentait plusieurs avantages matériels, en plus du soleil. Cela tombait bien aussi, elle divorçait au même moment. Elle avait une fille qu’elle avait laissée aux soins de sa mère à Paris. Elle rentrait la voir une semaine tous les mois. Sa fille allait passer son bac cette année-là. On était au mois de mars et je n’étais pas encore marié. Je ne sais pas pourquoi j’avais eu cette pensée.


L’après-midi, je replongeai dans les papiers. Je m’aperçus qu’il y avait plusieurs pièces qui manquaient pour que je puisse avoir une opinion claire des transactions. Il y avait des montages financiers alambiqués, des transferts qui transitaient par des comptes à Bahreïn et au Pakistan. Une odeur rance commençait à me monter au nez. Vers 16 heures, j’appelai Mélissa et lui demandai où je pouvais prendre un café. Elle me proposa d’aller dans une petite cafétéria du coin. Nous y allâmes et nous installâmes dans un coin isolé. Une fois tranquille, Mélissa aborda un grand sourire. Je lui mis une main sur la cuisse et me mis à caresser sa peau. Elle eut une chair de poule.



Elle mit sa main sur ma braguette, ce qui me fit bander immédiatement. Elle dut sentir le choc de l’enflement. Elle éclata de rire.



Cette confidence ne parut pas l’affecter outre mesure. Tout le long de la discussion, elle parlait doucement avec une modulation marquée, elle gardait son sourire d’ange et me regardait droit dans les yeux.


Je rentrai au bureau sans savoir quoi penser de tout ce charabia. Je n’étais pas trop au parfum des mœurs locales. En tout état de cause, le sexe paraissait facile ici, cela change de Tunis où il faut se déplumer pour enculer une mouche. Mélissa passa me voir vers dix-huit heures pour me demander ce que je faisais de la soirée. Je l’éconduisis gentiment en prétextant que j’étais trop fatigué et que j’allais me coucher tôt. Quelques minutes après, mademoiselle Leroy débarqua. Le bouton de son chemisier s’était défait encore une fois.



Je passai encore une heure au bureau et appelai Ibrahima pour me ramener à l’hôtel. En rentrant dans ma chambre, je remarquai tout de suite qu’on avait fouillé dans mes affaires. J’avais enfoui quelques livres entre mes chemises restées dans la valise, dans un ordre précis. Je retrouvai les livres, mais pas dans le bon ordre. Ça m’a rappelé un film américain, je sais plus lequel. Il y avait du rififi dans l’air. Mais bon, c’était mal fait. C’était des amateurs, ou pire, de l’intimidation.


Mademoiselle Leroy, que je vais appeler par son prénom, Cécile, m’amena dans un restaurant chic au top-roof d’un grand hôtel. La vue était magnifique. Dépassées les lumières de la ville, on sentait le calme et la sérénité de la steppe. Un garçon tiré à quatre épingles nous amena une carte avec des spécialités françaises, italiennes et chinoises. Je lui demandai s’ils faisaient du chat laqué, j’étais sérieux. Il éclata de rire.



J’en revins à un filet au poivre, et mademoiselle Leroy prit encore une salade niçoise. On commanda aussi un bordeaux de qualité.



Je fis un petit sourire. Elle enchaîna :



Elle sortit une cigarette et commença à souffler des arabesques de fumée. Elle avait mis un jean et un chemisier fleuri, couleur locale. Cette fois, ses seins ballottaient librement sous les tournesols de l’étoffe. Mais le plus important c’était ses ongles, elle les avait vernis en rouge éclatant, comme Mélissa. Je la trouvai beaucoup plus belle que le matin. Elle me regarda longuement droit dans les yeux.



La nuit était bien avancée maintenant, la rue déserte. Nos mains s’effleurèrent devant son coupé Audi A4. Dès que nous fûmes dedans, elle se pencha vers moi, nos bouches se trouvèrent. J’avais fermé les yeux, je cherchai sa poitrine. Je palpai à travers le chemisier, puis j’introduisis une main, sentis sa chair. Ses seins étaient lourds, presque solides. Je les pressai, elle gloussa.



Elle enfonça le champignon, dévala la ville. Chez elle, c’était dans une résidence d’appart-hôtel de luxe, réservée aux expatriés. À l’entrée, deux flics briquaient les portes de leur voiture de service. Ils nous saluèrent puis une grande porte battante s’ouvrit en ayant l’air pas trop pressée. La voiture traversa un grand jardin gazonné jonché de palmiers et d’arbres d’ornement, bichonnés comme des caniches, taillés en hélices et autres formes géométriques, puis s’arrêta sous un abri devant un petit lotissement de cinq ou six appartements de deux ou trois étages de haut.


Dès qu’elle ferma la porte, elle attrapa mon visage entre ses mains et nos bouches de nouveau se rencontrèrent, se déchirèrent. Je sentis qu’elle avait besoin de vitesse, et de poigne. Son haleine était bien avinée.



Elle s’attaqua aussitôt à mon pantalon, dégrafa la braguette, tira en bas le slip. Mon sexe se dégagea. Elle le prit dans une main et me poussa sur un canapé, le premier qu’elle trouva. D’un coup, elle le mit, entier, dans sa bouche. C’était sans préliminaires, sans un mot. Elle était chauffée à blanc, mouillée de partout. Elle manipula ma queue comme un jouet, tantôt elle l’étirait par ses lèvres, tantôt elle la tassait au fond de sa gorge. Elle la branlait aussi, déversant sur elle sa salive. Elle était furieuse, mais tendre. Ses gestes étaient calculés à la mesure de l’enjeu. Je manquai partir.



Elle se mit sur le canapé, fit glisser son jean, sa culotte en dessous était en dentelle rouge. Son ventre était plat, étroit, des éclats de rousseurs émaillaient sa peau. Elle était joliment fabriquée. Dieu parfois fait bien les choses.


J’y passai la main. Elle transpirait de toute sa chair. Je me mis à genoux, en face d’elle. Elle pressait ses seins, m’implorait de faire vite. Je baissai le slip, pressai la main sur le renflement de sa chatte. Elle gémit. J’y introduisis un doigt. C’était bouillant. J’introduisis un autre doigt, coulissai l’ensemble. J’accélérai, elle ondula les hanches, puis se crispa. Elle jouit, mes doigts baignaient dans son liquide visqueux. Elle prit à peine deux expirations de pause, puis se releva, me poussa sur le canapé et m’introduisit en elle. Un plongeon. À fond. Pesant de tout son poids, ouverte, elle me serra dans ses bras, ses cheveux vinrent me balayer le visage, jusqu’à entrer dans ma bouche. Folle, elle allait en haut et en bas, retombant chaque fois au plus profond. Je pouvais à peine bouger.


Je jouis en elle, elle continua à battre des hanches. Elle ne voulait pas s’arrêter, ça commençait à me faire mal. Puis ma queue flancha. Ne se sentant plus remplie, elle décéléra puis s’arrêta. Elle retomba à côté de moi, flagada.


Nous prîmes une douche ensemble puis elle me ramena chez moi. En, route, je lui racontai que j’avais eu de la visite à la chambre d’hôtel. Elle n’a pas voulu y croire. Elle dit que j’hallucinai. À l’accueil, je demandai à l’employé à l’accueil si je pouvais voir l’enregistrement de la caméra de surveillance du couloir de ma chambre. Il alla voir derrière lui dans une console, puis dit que cette caméra-là s’était arrêtée de fonctionner depuis deux jours. Il allait le signaler aux services techniques le lendemain.