n° 18909 | Fiche technique | 41686 caractères | 41686Temps de lecture estimé : 24 mn | 23/03/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Testant un drone, Alain découvre que sa voisine baise avec un homme au bord de sa piscine. Cela se complique lorsqu'il constate que cet homme est un de ses amis. | ||||
Critères: fhh fplusag jeunes voisins piscine fellation pénétratio sandwich confession -extraconj -voyeuract | ||||
Auteur : Faustine |
DEBUT de la série | Série : Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des.. Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Il fait très beau. La ville est quasiment déserte. Il faut dire qu’avec ce pont potentiel de quatre jours beaucoup en ont profité. La preuve, ma famille. Je suis resté seul et si, sur le moment, j’ai regretté ne pas pouvoir partir avec eux, maintenant je ne le regrette plus. De toute façon là où ils sont, le réseau ne passe pas bien et j’avais besoin d’avoir accès au centre informatique de mon IUT pour travailler sur mon mémoire de fin d’année. Et finalement, rester seul est bien agréable, d’autant que je crois avoir trouvé comment remplir ma « mission» sur le drone confié par l’Institut en ajoutant une fonction retour-vidéo qui n’existait pas sur ce modèle.
Je le teste dans notre jardin. La tablette reçoit bien le signal. La qualité n’est pas parfaite, mais ça marche. Il me suffira d’augmenter le débit. Il faut aussi que je fasse un essai dans une zone plus libre, car je dois tester en fonction de la distance Drone/Récepteur et on n’a pas le droit de monter trop haut en zone pavillonnaire. La loi est formelle et je ne peux pas prendre le risque avec ce matos qui ne m’appartient pas, d’autant que j’ai signé un document m’engageant.
Mon téléphone sonne. C’est ma mère qui vient aux nouvelles.
Même à vingt ans, on reste un bébé pour sa maman.
Mais alors que je la rassure et annonce que mon projet avance bien, tout en gardant un œil sur le drone, je constate qu’il dérive un peu. Un peu de vent peut-être. ? Rien de bien grave. Il approche du mur de nos voisins. La tablette montre chez eux. Je vois leur piscine.
Je raccroche en catastrophe, car il me semble avoir vu un couple sur la vidéo. Un couple qui manifestement faisait l’amour. Nus et l’un sur l’autre.
Merde. Je rapatrie le drone chez nous. À chaque instant, je m’attends à des cris de protestation ou un appel téléphonique.
Mes parents ont des relations basiques avec ces voisins. Pourtant nous sommes « bien » avec beaucoup de gens de la rue. Ils se reçoivent assez souvent. Mais pas avec eux. Je pense que ma mère ne les apprécie pas. La femme surtout dont elle a manifestement une opinion tranchée, car je l’ai entendue dire à mon père :
En questionnant des copains de la rue, j’ai appris qu’une vidéo circulait où on voyait cette femme avec son amant. D’ailleurs, elle est en instance de divorce. Quand je pense que c’est à nous, les jeunes, qu’on n’arrête pas de dire de faire attention, de ne rien faire qui puisse être diffusé, de ne se servir des réseaux sociaux qu’avec prudence, etc., etc. !
Pour l’instant, rien ne se passe. Je jette un œil sur ce qu’a enregistré la caméra. On devine bien un couple au bord de la piscine, mais bien plus haut, en bordure de maison et non pas au bout du terrain que j’ai choisi, car dégagé, pour tester le drone. C’est bien un couple, mais si je n’arrive pas à reconnaître l’homme, une chose est sûre, c’est que ce n’est pas le voisin. Comment j’en suis certain ? Mais tout simplement c’est que le mec est noir et que le mari ne l’est pas.
La curiosité est un vilain défaut. Impossible de chercher à regarder avec un escabeau, même une échelle. En plus d’un mur classique, chacun a laissé pousser des haies qui en font une forêt impénétrable. Ne reste que le drone !
Heureusement il ne fait pas trop de bruit. En une minute, je remonte vers la maison et le lance. En le mettant assez haut, je n’ai pas besoin de franchir la frontière virtuelle de séparation des deux propriétés. Ils sont toujours là. Mais le Dieu des voyeurs est avec moi, car ils me tournent le dos. Monsieur prend Madame en levrette.
Putain, qu’est-ce qu’il lui met ! Pour un peu, je pourrais les entendre, mais ce n’est que mon imagination. Je ne suis plus puceau depuis bien longtemps et j’ai déjà eu l’occasion de tester quelques positions et il faut reconnaître que la levrette est bandante.
Mais le pire se produit. Madame tourne la tête et découvre le drone. Aussitôt, elle prévient son amant qui regarde aussi.
Merde, c’est Badou, un copain… Avec la voisine !
La cata. Ils se relèvent en tendant le bras. J’ai le réflexe de ne pas faire descendre le drone tout de suite, mais de le diriger le long du mur pour l’éloigner comme s’il venait de plus loin. Mais je ne fais pas d’illusion ! Rapidement je le récupère. Je cache la tablette ne gardant que la télécommande.
Déjà on sonne à la porte. Merde, ils ne vont tout de même pas débarquer tous les deux.
Non, juste elle.
Là-dessus, je la sature de termes techniques pour noyer le poisson. Lorsqu’elle repart, elle me paraît rassurée.
Quelle femme ! Se taper un jeune qui à l’âge d’être son fils.
Et ce salaud de Badou qui ne m’a rien dit. L’enfoiré. Il m’avait parlé des « contacts » que ses livraisons de pizza lui apportaient. Je me souviens qu’il disait :
À ce moment-là de la conversation, j’avais eu une inquiétude concernant ma mère. Une fois, elle m’avait dit, parlant de Badou, un truc du genre :
Heureusement ma mère n’aime pas vraiment les pizzas et en tout cas je ne me souviens pas que quiconque en ait livré chez nous. Non, je ne me trompe pas. C’est bien lui sur la vidéo. C’est bien lui qui bourrait la voisine, Béatrice M…, dans une levrette d’enfer.
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« Cachotier. » (Je lui balance par messagerie.)
« Cachotier ? »
« Tu aurais pu me dire pour la voisine. »
« De quoi tu parles ? »
« Béatrice. Béa pour les intimes. »
« Je ne comprends rien. »
« Tu connais l’expression parle à mon cul, ma tête est malade ? »
« Oui évidemment. Quel rapport ? »
« J’ai une très belle vision sur tes fesses alors que tu travailles la voisine. Belle levrette. Très académique. »
« Je croyais qu’il n’y avait pas de caméra. »
Ainsi elle lui a parlé de notre entrevue.
« Si. »
« Tu lui as raconté un bobard. Pourquoi tu nous as filmés ? »
« Oh, par hasard. Rien de prémédité. »
« Tu as gardé une copie ? »
« Bien entendu. Tu veux la voir ? »
« Merci, mais si tu te souviens, j’y étais. Par contre je compte sur toi pour ne pas la diffuser. »
« Tu as de très belles fesses et ton coup de reins est impressionnant. »
« Al, je suis sérieux. »
« Promis. »
« Merci. »
« Cela fait longtemps ? »
« Que ? »
« Que tu te tapes ma voisine. »
« Pas mal. »
« C’est toi sur la vidéo qui circule d’après certains ? »
« Non. Je ne suis pas fou pour faire ça. C’est un autre gars. Elle l’a viré. Son mari lui fait payer. Il parle de divorce, alors elle est très prudente. »
« Elle est chaude ? »
« Super. La meilleure que je n’aie jamais connue. Tu ne peux pas imaginer ».
« Stop. Pas de détails. Te voir la levretter me suffit. »
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Ces cons-là m’ont chauffé le sang et ma copine est partie, elle aussi. Me reste une branlette comme lorsque j’étais plus jeune. Rien ne vaut le shampoing liquide pour rendre une branlette bien agréable, un peu et même mieux qu’avec la salive. Le bruit du liquide est particulièrement excitant.
Pas une vidéo pour me faire bander, non, un récit c’est bien mieux. Je sais où en trouver…
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Encore une belle journée. Même encore plus chaude. On se croirait en juillet et ce n’est que mai. On appelle sur le fixe. D’habitude, on ne répond pas à cause des emmerdeurs, mais c’est un 06.
Merde, elle n’a pas cru à mon histoire. Elle va me gonfler.
Je ne sais quoi répondre. C’est gênant. J’ai encore la vision de leurs galipettes et en plus ma mère n’aimerait pas que je pactise avec cette « Salope » . D’un autre côté, ce serait pas mal de piquer une tête.
J’hésite. Mais elle a raison.
Elle m’a ouvert la porte en mini peignoir. La bise m’a étonnée par sa spontanéité. Elle m’a épargné le couplet classique du genre : « Tu es plus grand que je pensais ». Par contre le : « Ce sera notre secret » a donné une touche de péché à cette simple rencontre.
Enlever mon tee-shirt et mon short, sous son regard, a presque été une épreuve. Je reconnaissais les lieux, le canapé à balancelle où elle s’était agenouillée avec Badou derrière.
Je fais mon « séducteur » en plongeant du mieux que je peux. Merde, il va falloir que je me calme. C’est juste une invitation. Pas un projet de baise. Je ne suis pas livreur de pizza et encore moins black. Sacré Badou ! S’il savait que je suis ici ? Serait-il jaloux ?
Je nage m’efforçant de montrer un crawl parfait. Je fais le beau comme si je voulais séduire une fille de mon âge. Jamais je n’ai pensé à quoi que ce soit avec les amies de mes parents ou d’autres. Mais elle… sa réputation… Badou… la vidéo…
Je la vois revenir. Elle ne fait pas attention à moi. Arrête de te faire un film, me dit la voix de la raison !
Elle pose son plateau sur une table basse. À peine un œil vers le bel Adonis, nageur parfait que je m’efforce d’être.
Rien !
Indifférence !
Elle n’aime que les blacks !
Injustice !
Elle enlève son peignoir et s’installe dans un transat.
Illusion ? Imagination ? Mais je n’ai pas vu de haut. Elle est trop basse pour que je puisse vérifier.
Arrête tes fantasmes. Tu es ridicule ! Toujours la voix de la raison.
Elle s’est soulevée de son siège pour m’appeler. Oui, elle n’a pas de haut.
Et alors ! Sur la plage, combien de femmes sont en monokini ? Combien de fois tu as vu des naturistes, les nichons bronzés, les minettes plus ou moins poilues, sans que tu n’en fasses toute une histoire.
Je sors de l’eau.
Que dire si ce n’est un :
Oh que oui, je prendrais bien une tranche de ces deux fruits mûrs et aussi de ces pointes roses !
Je me sers. Du coca, bien entendu. Il est glacé. Il pétille. La femme se passe de la crème à bronzer sur le haut du corps. Ses mains étalent une huile brillante sur son ventre, mais surtout sur ses seins. Elle a raison. Enfin si j’en crois ma mère, qui a toujours refusé à mon père de bronzer seins nus sous le prétexte que la peau était particulièrement sensible aux mauvais UV dans cette zone.
Elle me surprend à la regarder. Elle me sourit.
Elle se lève. Tout en marchant, elle continue de frotter ses seins d’une façon que je trouve de plus en plus érotique.
Elle est en face de moi :
Elle baisse les yeux. Elle ne peut que voir un maillot de bain déformé par une énorme bosse. Quel con ! J’aurais dû mettre un short de bain et pas ce maillot qui me moule.
Le beau jeune homme, c’est moi ! L’effet produit, c’est ma verge en érection qui cherche à forcer la résistance de l’élastique. La femme, c’est elle qui ne se gêne pas pour poser une main sur cette bosse malencontreuse.
Mon sexe est une queue bien dure et qui se plaque contre mon ventre. Mais déjà, une main l’en éloigne. Des lèvres viennent se poser sur la peau délicate de mon gland. Ce n’est que le début. En une minute, les lèvres se sont aventurées tout au long de mon mandrin et ma bite est engloutie. Cela paraît si facile. Et pourtant je sais combien il est difficile pour une suceuse de bien vous gober. Privilège de l’âge ou prédisposition ? Peu importe, c’est délicieux et bandant. Elle me pompe et me caresse. Je voudrais que cela n’arrête jamais. Pourtant elle se redresse.
Salaud de Badou. Il n’y a que lui qui a pu lui dire.
Il y a des chantages plus douloureux. Elle veut sa vidéo, elle va l’avoir. Le short vite remis je me précipite pour partir.
Je cours. Je vole. Quelques minutes plus tard, je suis de retour.
Short vite enlevé. La bouche découvre une verge assagie, mais qui ne demande qu’à revenir en majesté. Fellation sublime. Je me mords les lèvres pour ne pas juter dans sa bouche. Mais c’est elle qui décide quand et comment. Elle me termine en me branlant d’une main jusqu’à ce que mon foutre jaillisse. Putain, que c’est bon !
Comment ne pas bander encore alors que sa bouche fait une toilette à ma bite gluante.
C’est elle qui met la capote. Elle me pousse sur le transat et dès que je suis allongé vient me rejoindre en ne prenant même pas le temps d’enlever son maillot. Elle le repousse d’une main et de l’autre guide ma queue dans une fente qui me semble si humide et chaude que c’est un terrain conquis.
Elle me chevauche. Ses seins se balancent au rythme de ses va-et-vient. Elle m’attrape les mains et les pose sur ses lobes gonflés.
Comment refuser. Ils sont fermes, aussi fermes que ceux de ma copine, mais en plus gros. Sont-ils naturels ? Que m’importe ! La peau est douce, les aréoles si sombres que les tétons qui en émergent paraissent des fruits roses.
Comment refuser. Elle cesse de se baiser sur ma queue pour me laisser les atteindre.
Elle rit, mais sa main me plaque le visage contre ses douceurs. J’en mordille un. Je tords l’autre entre mes doigts. Elle gémit. Je sens son envie. Elle ne résiste pas au plaisir de reprendre ses mouvements. Elle est belle ainsi. Sa main disparaît entre ses cuisses. Pour mieux atteindre son petit bouton, elle se penche en arrière. Ainsi placée, elle me laisse la vision sur sa fente et mon mandrin que je vois disparaître et réapparaître à chaque coup de reins. C’est bon. Elle le voit sur mon visage.
Elle me surveille. Elle se baise. Elle se caresse. Mon plaisir est autant dans la vision de cette femme qui me chevauche sans pudeur que par ma queue par laquelle est se fait du bien.
Cela paraît si facile, mais c’est un aveu pas si évident. Ai-je tenu assez longtemps pour la satisfaire ? Elle doit en avoir connu des hommes avant ce petit voisin que je dois représenter pour elle.
Sa main joue la sarabande entre ses cuisses. Ses fesses claquent sur mes cuisses.
Je lâche ma purée. Elle se perd dans la capote. Avec ma copine, j’avais oublié combien cela peut être frustrant de ne pas inonder la chatte et brasser son jus par quelques va-et-vient pour clore le chapitre…
********************
Elle regarde sa montre.
Elle réfléchit, sourit et :
Voilà comment elle m’a chassé après avoir regardé la vidéo. Je rebandais et j’aurais bien remplacé Badou, dans cette levrette sur la balancelle.
Demain, a-t-elle dit !
Je vais être encore obligé de me branler si je veux pouvoir penser à autre chose et aller faire un tour en ville.
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Midi. J’attends depuis le réveil, comme un con, qu’elle m’appelle. J’ai fait un rêve érotique et je me suis réveillé juste à temps pour ne pas juter dans mon lit.
Ça sonne. Enfin. Merde, encore ma mère. J’ai un peu honte de lui répondre que tout va bien, que je travaille.
Honte de la trahir en ayant couché avec la voisine qu’elle exècre. Elle doit faire partie de ceux qui ont vu la vidéo. Si moi je ne l’ai pas vue, je peux imaginer à partir de ce que j’ai vécu. La femme libérée et un peu salope a dû se montrer dans toute sa grandeur si son amant était à la hauteur.
Mais honte aussi de comparer par la pensée ma mère avec cette Béatrice. Ma mère aussi est bien faite. A-t-elle des aventures ? Est-elle fidèle ?
Double appel. Même numéro qu’hier.
J’ai parlé de Badou, mais en réalité c’est la voisine. Cherchez le lien !
Pourquoi les chiffres de ma montre passent si lentement. Je ne veux pas me montrer petit chien fidèle et obéissant, aussi j’ajoute cinq minutes.
En montant, je ne vois personne sur la terrasse, mais en longeant la piscine je le découvre et lui me voit aussi. C’est Badou qui nage.
Inutile de dire sa surprise et la mienne.
En deux mouvements, il est sorti de l’eau et m’a rejoint. Il est nu et son engin se balance.
Il est en colère. Il me fait face. Je ne l’ai jamais vu comme ça.
Il me gonfle avec son « ici c’est chez moi ».
Ni lui, ni moi, n’avons remarqué que la femme était revenue et nous écoutait.
Elle s’approche de moi et ostensiblement pose ses lèvres sur les miennes.
Elle l’embrasse sur la bouche.
Elle nous prend par la main, nous guide vers la terrasse.
C’est vrai que je fais tache alors qu’eux sont à poil.
Décidément la balancelle est le centre de cette maison. Badou et moi sommes côte à côte.
Quelques secondes et puis :
Bref, il revient. Évidemment, j’ai promis d’être une épouse fidèle et j’ai bien l’intention de tenir ma promesse.
Badou ne peut s’empêcher de dire.
Un long silence.
Elle pose le verre sur la table.
Ni Badou ni moi ne répondons. Assis côte à côte et unis dans une même envie, nous la laissons avancer vers nous. C’est une femelle gourmande qui s’agenouille et se charge, mais il n’est pas nécessaire de forcer son talent, de nous faire grossir.
Elle passe d’une bite à l’autre. Sa gorge remplace ses mains. Nos bites ruissellent. Ses lèvres sont grasses de sa salive. Elle nous gobe. C’est comme un concours à celui qu’elle prend le plus. À ce petit jeu, je gagne, mais c’est par différence de taille. La queue noire n’est pas une monstruosité comme on peut en voir sur le net, mais tout de même plus « développée » que la mienne. Qu’importe, je n’ai pas de complexe.
Nous nous levons. Elle est le centre de toutes nos attentions. Elle tourne, passant de l’un a l’autre. L’un l’embrasse, lui caresse les seins. L’autre frotte sa bite contre ses fesses, l’embrasse dans le cou, enveloppe les hanches. Ses mains virevoltent, s’attardent. C’est bon. Badou est juste en face. Plus de trace de jalousie. De la complicité.
L’un, puis l’autre. Partage parfait. Échange équilibré. Plaisirs partagés.
Mais cette valse la fait tituber. Le canapé s’est éloigné. Elle s’accroche à mon copain et la table de jardin leur sert de point d’ancrage. Badou la soulève pour qu’elle s’y asseye. Ce n’est manifestement pas la première fois qu’ils font cela. Rapidement mon complice se penche vers les cuisses qui s’ouvrent. Sa tête disparaît. La femme s’allonge. Ses pieds se posent sur les épaules de son admirateur.
Elle me tend la main. C’est avec plaisir que je reviens avec eux. Je la caresse. Son ventre, ses seins, ses lèvres deviennent mon terrain de jeu. Elle gémit et alors que ma langue force le passage de ses lèvres son gémissement est si fort que sa mâchoire se crispe et j’ai peur qu’elle me morde la langue.
Sa tête est en déséquilibre. La table est trop courte.
C’est une autre femme qui parle, la tête à l’envers, les yeux brillants, les lèvres d’un rouge sang. Je suis si surpris de cette proposition que je bégaie :
Tout en me parlant, sa main est venue se saisir de mon mandrin.
Jamais je n’avais fait cela. Jamais on ne m’avait fait cela.
Je n’avais jamais pris une gorge ainsi. Mes copines m’avaient sucé bien sûr ! Mais pas dans cette position. Pas avec cette gourmandise, ce vice, cette perversité.
Moi, je m’étais toujours laissé faire n’osant pas perturber cet équilibre précaire. Des copains parlaient de suceuses de bites. Ils fabulaient ? C’était la vérité ? En tout cas, moi, mes conquêtes, si elles acceptaient volontiers la fellation, si elles montraient ou faisaient semblant d’apprécier, ne se transformaient pas en bouffeuses de queue ou avaleuses de couilles, comme dans la série qui passe actuellement sur une chaîne de télé américaine.
J’étais si « respectueux » de ma partenaire que Béatrice m’a poussé les fesses avec ses mains pour me montrer qu’elle voulait plus de vigueur.
Je suis un garçon obéissant. J’ai fait comme dans certaines vidéos. Je lui ai baisé la gorge. Elle a vu passer mes couilles au-dessus de ses yeux et j’ai même senti sa respiration par le nez. Pendant ce temps, Badou s’est relevé et a glissé son engin dans une fente qui devait déborder de mouille et de salive. On se l’est prise par les deux bouts. Elle voulait un souvenir ? Elle allait en avoir !
J’ai regretté ne pas avoir d’appareil. J’aurais voulu moi aussi garder le souvenir de ma bite qui disparaissait dans cette gorge sans fond. De la salive que je brassais. De la salive qui coulait de sa gorge et lui maculait le visage, traçant des cascades le long de son menton. Oh que oui, que j’aurais aimé filmer le moment où je me suis lâché, que mon foutre débordait, que la pute d’un jour avalait le reste avec une perversité que je n’oublierai pas.
Mais cette pute n’en avait pas assez. Elle a voulu faire le plein de sensation et du même coup, nous aussi. Elle s’agrippe à Badou. La voici accrochée au mâle, chevillée par une bite dans sa chatte, les bras autour de son cou, les jambes l’étreignant aux hanches. Duo mobile qui m’attire.
Comment faisaient nos parents, nos grands-parents avant internet ? Comment savaient-ils varier les plaisirs ? Ils le savaient, c’est évident, mais comment l’information passait-elle ? Car je ne pense pas que ce soit notre génération qui a « inventé », juste répandu peut-être par les réseaux divers. Qui n’a pas vu toutes les possibilités que le sexe apporte ?
Ils m’attirent. Ma queue me guide. Elle n’a pas quitté sa raideur, même après avoir déchargé mon foutre dans la bouche de la salope de voisine. C’est une nouvelle danse. Mon ventre se frotte à ses fesses. Les mains de Badou semblent me montrer le chemin. La raie est mon GPS. Mon gland, une tête chercheuse. Cela fait un drôle d’effet de se frotter aux couilles de mon copain. La rondelle est juste là. Le couple ne bouge plus. Chacun attend. Ils m’attendent. Je pousse. Un peu plus. Rien ne se passe. Pourtant je suis un pieu vivant, affûté même si ma pointe est toute en rondeur.
Avant même de le savoir, Béatrice me le dit. Je suis entré.
La suite est une longue négociation. Badou occupe le terrain, déborde de la ligne jaune et il faut que je le repousse. Le cul est à moi. Chacun reste chez soi même si la clôture est d’une finesse extrême et que c’est comme si ma queue était tout contre celle de mon copain.
Un trio. Un trio, mais une seule entité. Elle est prise jusqu’à la garde. Nos deux bites la remplissent. Ses soupirs nous le confirment. Le « putain, vous êtes gros » est un compliment. Ses lents mouvements, une prise en main.
Elle bouge sur nous. Elle monte et descend, à la force des bras, à la force des cuisses, aidée par Badou qui lui tient toujours les fesses.
C’est lui qui vient le premier. Enfin je veux dire avant moi, car pour elle c’est difficile à dire tellement elle n’est que gémissements et frissons.
Pour la première fois de ma vie, j’encule.
Pour la première fois de ma vie, je lessive de ma semence ce boyau que même notre génération considère comme « différent ».
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Son mari est revenu. Je l’ai su par ma mère qui a dit :
Non, maman, par amour… Et peut-être par la bite, si elle est avec lui aussi coquine qu’avec nous. En tout cas, lorsque nous l’avons laissée elle avait fait, et encore plus nous, des provisions de sexe. Elle était épuisée et nous aussi. Nous avons enchaîné les baises seulement entrecoupées par des « en-cas » pour souffler un peu. Même pour nous, il faut laisser la nature reconstituer ses forces.
Je n’ai pas osé appeler Badou. Lui non plus d’ailleurs. Il devait être comme moi, un peu mal à l’aise de ce que nous avions vécu. Ma copine m’a semblé bien fade et pourtant, elle a apprécié mes caresses plus prononcées et moins convenues.
L’été arrivait et puis : un appel de Badou.
Un court silence et puis il dit :
Nouveau silence.
Il rit de sa plaisanterie.
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Maison en banlieue. Elle a voulu que nous ne venions qu’une fois la nuit tombée.
Je ferme la porte derrière nous.
Nous la suivons. Derrière Badou, j’entrevois cependant la silhouette dénudée avec porte-jarretelles et bas, la culotte laissant bien visibles deux belles fesses bien blanches.
Dans le salon la lumière est tamisée. Elle a peaufiné son décor et son costume.
Elle fait face à Badou. Je suis un peu en retrait.
Tout en se tournant vers moi elle dit :
Merde. Vue de derrière, surtout dans cette tenue, et même de profil je ne l’ai pas reconnue. Il faut dire que je ne m’attendais pas du tout à cela. Mais de face, c’est bien elle. Madame Briss… ma prof de math appliquées à l’IUT.
Après le moment de stupeur, elle attrape un peignoir qui était à portée et s’en revêt.
C’est elle qui répond.
Un long silence.
On a regardé la vidéo après. Si j’avais été le mari, je me serais posé des questions.
« D’accord, ma femme s’est vengée en couchant avec un de ses étudiants. Mais avait-elle besoin de le faire ainsi ? De se faire filmer par un autre que j’entrevoyais dans le miroir ? Un black de la même génération. Avait-elle besoin aussi de se laisser aller avec ce gamin ? Avec moi, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas crié son plaisir comme avec lui. Et cette façon de le relancer comme si se faire baiser une fois ne suffisait pas à se venger et bien me faire passer le message. »
Mais le mari ne verra pas la suite. La suite a été privée, très privée, ne laissant aucune trace si ce n’est une épouse ayant goûté à un fruit qu’elle ne connaissait pas.
Décidément, avec Badou on assure drôlement, à deux !
À suivre…