n° 18942 | Fiche technique | 14283 caractères | 14283 2378 Temps de lecture estimé : 10 mn |
10/04/19 |
Résumé: Avec le retour du beau temps, le Roi voyage en ses terres et ses domaines, sa cour l'accompagnant ainsi que ses désirs. | ||||
Critères: f fffh couplus voiture fmast intermast fellation | ||||
Auteur : Gamahuche Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Le voyage du Roi Chapitre 01 | Épisode suivant |
Le printemps était venu et avec lui l’habituelle visite des innombrables villégiatures du vaste domaine royal. Plus tard, à l’automne, le Roi chasserait dans ses landes et ses forêts, mais pour l’heure, on ne pensait qu’aux fêtes, bals et célébrations qui allaient se succéder jusqu’à la fin de l’été.
Le convoi impressionnant s’étendait sur plusieurs lieues le long du Fleuve Serpent. C’est que le Roi n’allait pas seul. En tête, chevau-légers et mousquetaires assuraient sa sécurité ; derrière venait la cour, privilégiés oisifs qui allaient s’étourdir des plaisirs estivaux ; et puis, l’aréopage de conseillers et d’administrateurs qui maintiendraient les apparences d’un gouvernement bien tempéré ; enfin, les serviteurs, en légions bien organisées, et tous les chariots qui emportaient meubles, vaisselles, draps et ustensiles pour équiper à neuf chaque étape à venir.
Le Roi s’ennuyait.
Son lourd carrosse avançait bien lentement, afin de garantir son confort contre les cahots de la route. Le paysage plat et monotone était celui des vastes plaines céréalières encore vertes du jeune blé de l’année. Il replaça le rideau de cuir, plongeant le confortable intérieur dans une demi-pénombre, et porta son regard sur les dames qui l’accompagnaient.
Madame de L., sa favorite depuis de nombreuses années, somnolait sur la banquette opposée. Les deux dames de compagnie de Madame pour l’été, Louise et Sophie, complétaient l’équipage. Si elles avaient été impressionnées par sa présence durant les premières heures du voyage, le Roi avait su les faire rire et les mettre à l’aise. Pour le moment, dans le silence et la chaleur du carrosse, elles s’ennuyaient sans doute autant que lui.
Le Roi contempla un instant la belle Louise, assise face à lui. Elle avait le visage rond et encore un peu poupin d’une jeunesse confortable, de grands yeux curieux et une poitrine menue, mais fort bien faite, ronde et ferme sans aucun doute.
Le Roi tenait encore sa canne au pommeau d’ivoire sculpté – il ne s’en séparait pas souvent alors qu’il n’en avait guère besoin. Il approchait de la quarantaine, mais la pratique régulière de la chasse, de la danse et de divers jeux de balles, ainsi qu’une certaine frugalité, avait maintenu une silhouette svelte et vigoureuse. Cette canne était une affectation, un accessoire dont il usait de bien des manières.
Là, par exemple, le Roi la tenait négligemment par l’extrémité et en avait glissé le pommeau recourbé sous les ourlets de la robe de la jeune femme. Il remontait désormais le tissu léger et les jupons de dentelle, doucement, sans à-coup, tandis que Louise le fixait de grands yeux surpris. Les mains de la camérière se déplacèrent lentement, ses doigts agrippant les pans de la robe le long de ses cuisses et les tirant doucement.
Ses pieds, ses chevilles, ses mollets apparurent bientôt, joliment pris par des escarpins coûteux et des bas de soie blanche. Le Roi reposa sa canne contre son fauteuil, mais, d’un bref coup de menton, ordonna à Louise de poursuivre le mouvement. Le souffle un peu plus rapide, une légère rougeur au visage, à peine perceptible dans l’obscurité, Louise obtempéra. Bientôt, ses genoux encore joints, ronds et pleins, capturèrent un mince rayon de soleil échappé des rideaux de portière. La robe et les jupes montaient toujours, découvrant des cuisses nacrées, un peu épaisses, mais sans défaut de peau.
Alors que l’amas de tissus venait former bourrelet contre le ventre de la voyageuse, le Roi joua encore de sa canne, la nichant dans l’intersection des genoux, tout à la fois doux et impérieux. Les jambes s’écartèrent un peu, puis de plus en plus largement. Sentant le désir de son Roi, Louise avança un peu le bassin dans son siège, sa jambe gauche venant buter contre la portière, la droite allant déranger Madame de L. qui ne se réveilla pas pour autant.
Sous les yeux du Roi se révélait maintenant une toison épaisse, claire pourtant comme les cheveux et les sourcils de Louise. Et au creux de ce jardin de broussailles, de minces lèvres qui durcissaient et s’écartaient déjà, une capuche rosâtre dressée, couvrant un long bouton, charnu et généreux.
Ainsi, se dit le Roi, on ne m’a pas menti. Presque aussi gros que mon petit doigt ! De quel bijou pourrais-je le sertir ? Quel anneau pourrait-il mériter ?
Le Roi remonta son regard, s’arrêta un instant sur la bouche entrouverte et inquiète de Louise, puis plongea ses yeux dans les siens. Louise y lut sa volonté. Sa main droite se détacha de ses hanches, les doigts encore serrés dans les plis de la robe, et se porta au mont de Vénus, se perdant un moment dans la toison magnifique. L’instant d’après, elle serrait son petit sexe entre son pouce et son index, peut-être trop brutalement pour un premier contact, provoquant une brève convulsion qui sembla se propager à tous les occupants du carrosse.
Sa main s’immobilisa, puis reprit un mouvement plus sage – pas celui d’une dame se gamahuchant, appuyé et circulaire, plutôt comme un petit garçon jouant avec sa courte verge. Sa respiration était profonde, mais Louise ne gémissait pas encore.
Le Roi sentit Sophie, installée à ses côtés, se rapprocher de lui, comme pour mieux voir. Il tendit la main vers la portière, ajusta le rideau, juste assez pour qu’un mince trait vertical et brillant vienne épouser les formes de la jeune femme qui se branlait, éclairant la fente humide, les lèvres frémissantes et le mouvement de deux doigts sur la hampe miniature, plongeant le reste du corps dans une pénombre plus grande par simple contraste.
Louise ne quittait pas le Roi des yeux. Il semblait calme, un mince sourire posé sur sa royale figure, mais son regard brillant trahissait une excitation qui reflétait la sienne. Sophie la regardait aussi, les yeux écarquillés, les lèvres nerveuses, penchée sur l’épaule du Roi, sans doute abasourdie que Louise ait cédé aussi vite, aussi silencieusement, aux désirs de Sa Majesté. Les deux jeunes femmes en avaient parlé entre elles. Elles savaient les jeux du Roi, avaient même surpris certains d’entre eux avec Madame de L. ou d’autres amantes, dans le détour d’une antichambre ou d’un couloir obscur du vaste palais royal. Même sans grande expérience, aucune n’était plus innocente des choses de l’amour physique, ayant succombé quelques années auparavant aux sollicitations d’un amoureux empressé ou de l’un de ces séducteurs qui chassent les naïves courtisanes dans les salons et les fêtes de la capitale.
La rondeur du clitoris, long et épais, apparaissait et disparaissait tour à tour sous la main de Louise. Une viscosité blanchâtre s’accumulait au creux de ses lèvres et coulait lentement entre ses fesses. Louise plongea ses doigts à l’entrée de son sexe, recueillit un peu de cette onction miraculeuse et reprit ses mouvements de va-et-vient. Un premier grognement, une plainte étouffée, s’échappa de sa gorge, sans qu’elle puisse le contrôler, et un spasme déchirant lui convulsa les reins.
Une main se posa sur la cuisse du Roi. Celui-ci se rendit compte qu’il était tendu, uniquement concentré sur les gestes de la jeune femme qui se branlait pour lui, attentif aux mouvements de son visage, aux contractions de ses lèvres gourmandes, aux révulsions de ses yeux dorés. Il se laissa retomber en arrière, conscient maintenant de la gênante raideur qui emplissait ses pantalons. La main avança jusque-là, épousant de sa paume la rondeur qui se déployait sous le tissu, le long de la cuisse. La tête de Sophie était appuyée contre l’épaule du Roi et celui-ci l’entendait respirer par la bouche, à petits traits angoissés. Il écarta le bras et enserra la taille de la jeune femme, qui tressaillit sous le contact.
Penchée maintenant sur la poitrine du Roi, Sophie déboutonna le pantalon de satin et le fit descendre maladroitement pour libérer la verge emprisonnée. Ainsi, se dit Sophie, on ne m’a pas menti. Entre ses doigts palpitait un sexe dur et noueux, assez long sans doute, mais surtout épais et surmonté d’un beau gland en olive à la forme exquise. Un peu de sirop épais en sourdait déjà et poissa sa paume lorsqu’elle vint le coiffer, un peu hésitante, mais fascinée.
Sa main gauche redescendit enserrer la base de la verge, le pouce se perdant dans une masse de poils sombres et bouclés, appuyant sur la raideur comme pour mieux la tester, les autres doigts à plat sur les bourses rebondies, jouant doucement avec les deux billes oblongues qui s’y cachaient. Le Roi soupira à son tour. Son ventre se contracta et un peu de liquide coula du méat ouvert. Face à lui, Louise se caressait, tenant son berlingot allongé entre deux doigts fermes et décidés. Le regard de la jeune femme était maintenant fixé sur le membre du Roi, sur la délicate main de Sophie qui l’enserrait et montait jouer avec l’anneau plissé à la base du gland lisse et brillant.
La verge du Roi sembla soudain s’illuminer quand un trait de soleil vint s’y poser. Madame de L., désormais réveillée, avait à son tour arrangé les rideaux de l’autre portière à sa convenance. Elle saisit le genou de Louise et le passa au-dessus de sa propre cuisse, se rapprochant de sa dame de compagnie et lui caressant doucement les cheveux.
Les deux amants royaux se regardèrent un instant, renouvelant les vœux silencieux qu’ils s’étaient échangés dix ans auparavant. Ainsi, se dit le Roi, c’est cela l’amour. Il reporta son attention sur la main de Louise, de plus en plus nerveuse, et sur celle de Sophie qui désormais le branlait amplement, sans plus de timidité.
Dehors, on entendait les appels des cochers, les injures adressées aux chevaux, les galops incessants des patrouilleurs et messagers qui descendaient et remontaient le convoi pour mieux en assurer la cohésion et l’organisation. Les paysans et villageois des environs s’assemblaient en petits groupes éparts, à l’ombre de rares bosquets – qui maudissant les nobles qui passaient, qui tentant de deviner dans quel équipage voyageait le Roi, qui jetant de vagues hourras à la cantonade. À défaut d’aimer son souverain, on peut toujours lui manifester un enthousiasme de façade qui ne coûte rien.
Dedans, Louise perdait pied. Madame de L. avait posé sa tête sur sa poitrine et sentait ainsi les pointes de ses petits seins, son cœur en chamade, les contractions intermittentes qui lui raidissaient la chute des reins. Louise fermait les yeux, ne les entrouvrant plus que pour saisir de brèves images de la verge du Roi, impérieuse, dure et luisante, que la main d’une Sophie infatigable branlait maintenant sur toute la longueur, descendant enserrer son socle souple et tremblant, remontant en recouvrir la tête charnue d’une couverture de peau frémissante.
Louise manqua d’air. Elle feula. Son dos se courba, les épaules projetées en avant, la tête rejetée en arrière. Ses cuisses douloureuses voulurent se fermer, mais la main de Madame de L. en maintint l’ouverture tandis que ses pieds ne touchaient plus le sol que par la pointe de leurs escarpins. Elle jouissait enfin et de sa fente s’écoulait de petits traits de sirop translucide qui venaient tacher ses jupons. Ses doigts s’étaient refermés sur le capuchon rougi, emprisonnant totalement son petit sexe, mais des spasmes incontrôlables se propageaient dans sa main, lui arrachant de nouveaux gémissements.
Le Roi se leva, s’arrachant aux doigts de Sophie, qui s’était immobilisée un instant pour admirer le plaisir de son amie. Il lui suffit d’un pas pour se retrouver entre les cuisses ouvertes de Louise, fixant Madame de L. comme pour quérir son autorisation. Le sourire qui illumina le visage de celle-ci lui arracha un grognement de plaisir. La favorite fit doucement pression sur la nuque de Louise, en manière d’encouragement subtil.
La jeune femme, encore étourdie, sentit le gland épais se poser sur ses lèvres. Elle ouvrit la bouche, comme pour gober un fruit d’été, charnu et délicieux, et laissa la verge faire son chemin, trouver sa place, palpitante, entre sa langue et son palais. Le Roi, encore maître de lui pour un trop bref instant, se décala comme Madame de L. lui avait appris à le faire. Ses décharges étaient puissantes, abondantes et, sans précautions, causaient de désagréables sensations à celles de ses amantes qui le recevaient en bouche.
Bientôt, il se laissa aller. Louise avait posé sa main encore luisante de mouille sur ses bourses, flattant les veines saillantes au-dessous de son membre. Elle sentit les palpitations, puis les spasmes contre ses doigts tandis que sa bouche s’emplissait – une première salve faible et liquide qui vint se perdre contre sa joue, puis d’autres, plus épaisses et généreuses, au goût de sel, qui s’étalèrent sur sa langue. Elle déglutit sans laisser aller le gland, toujours prisonnier de ses lèvres closes.
Le Roi, la tête rejetée, le souffle rauque, les poings serrés le long du corps, seulement maintenu aux genoux par le rebord du siège et à la hanche par la main de Madame de L., sentit les décharges successives lui nouer et les dénouer les reins. Il jouissait autant du plaisir immédiat que de l’abandon de Louise et de la complicité de sa favorite.
Reprenant lentement son souffle, il laissa la jeune femme jouer un moment avec sa tige encore tendue. Une langue intrépide le caressa au long des plis et des saillants, le nettoyant presque tendrement, tandis que Madame de L. semblait chuchoter quelques conseils à l’oreille de Louise.
Enfin, le Roi se rassit, la verge gonflée encore, posée sur les pantalons, plus attendrissante que conquérante. Face à lui, Louise rayonnait, les jambes toujours écartées, les fesses presque au bord du siège, le visage saisit de stupeur, mais aussi de fierté, les épaules au creux du bras de Madame de L.
Le silence se prolongea un court instant puis, alors qu’un nouveau juron fusait au-dessus d’eux, particulièrement inventif et imagé, les quatre occupants du carrosse éclatèrent de rire – un rire sincère et innocent qui se mua en fou-rire dont ils eurent bien de la peine à se débarrasser.
Plus tard, lorsqu’une brève toilette eut remis de l’ordre dans les vêtements et qu’un verre de vin eut irrigué des gosiers encore serrés, les quatre complices jouèrent aux dés en devisant légèrement. Mais toujours le Roi et Madame de L. se dévisageaient au-dessus de la table et échangeaient des regards qui faisaient se dire à la favorite : « Ainsi, c’est cela l’amour ».