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Temps de lecture estimé : 13 mn
26/04/19
Résumé:  L'étape a été épuisante. Enfin pour le Roi vient l'heure de rejoindre ses appartements.
Critères:  #historique ffh fbi fellation cunnilingu pénétratio fsodo
Auteur : Gamahuche      Envoi mini-message

Série : Le voyage du Roi

Chapitre 02
Le lit, l'âtre et le fauteuil

Résumé épisode précédent : « Quatre en carrosse »


Aux beaux jours, toute la cour royale se transporte hors de la capitale, vers les divers châteaux et domaines qui bordent le long fleuve Serpent. Pour les courtisans, c’est le temps des fêtes et des visites. Pour le Roi, c’est un moment important de sa vie politique et de sa vie privée.



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Née dans une noble famille, fort ancienne, mais fort désargentée, Madame de L. avait dû à sa beauté exquise d’être mariée fort jeune à l’un des grands feudataires du royaume, de deux décennies son aîné. Elle avait eu la très grande joie d’enfanter très vite, deux petits mâles prêts à hériter de leur géniteur, et la joie plus grande encore de perdre son embarrassant mari, tué dans une escarmouche sur les marches septentrionales du pays.


Veuve, elle s’était consacrée à l’éducation de ses garçons, refusant toute nouvelle proposition d’alliance matrimoniale, et était désormais à la tête d’une confortable fortune, de terres et de domaines variés, que son travail, son intelligence et sa ruse faisaient prospérer.


Lorsque sa belle-famille avait exigé que ses enfants reçoivent une éducation plus académique à la capitale, elle les avait suivis et, rapidement, avait fait son entrée en cour. C’est là que le Roi l’avait remarquée, aimée, séduite. Depuis dix ans maintenant, elle était la favorite, celle qui vivait dans l’ombre du Roi, dans la lumière de l’amant.


Si d’abord l’attirance du Roi avait été purement charnelle, il avait été incapable de se détacher ensuite de cette femme magnifique à l’intelligence fine et à la culture étendue. Ayant ses propres domaines à gérer, elle ne se mêlait jamais des affaires du royaume et se faisait discrète, sans rien exiger de plus des serviteurs et des courtisans que ce que justifiait son rang protocolaire. Cependant, elle était toujours présente aux côtés du Roi et répondait volontiers à ses interrogations, parfait miroir de ses pensées et de ses doutes. Le soir, elle lui lisait les philosophes antiques et éclairait les passages les plus ardus de remarques subtiles. La nuit, et souvent en journée, elle s’abandonnait à ses désirs les plus variés – les suscitant parfois et, fort peu jalouse, les agrémentant volontiers d’auxiliaires délurées.


En ce début de printemps, les soirées étaient encore fraîches dans le royaume. Un détachement de serviteurs, arrivé en avance au château de Noirfaucon, avait garni de fagots et de bûches toutes les cheminées du vaste bâtiment, afin de réchauffer les vieux murs et d’accueillir au mieux les augustes visiteurs. Dans la chambre du Roi, le feu ronflait déjà depuis plusieurs heures, mais Madame de L. et sa dame de compagnie, Sophie, frissonnaient encore. Serrées l’une contre l’autre, elles offraient leur dos couvert d’un épais châle en gabardine à ses caresses ardentes et observaient les lieux.


Certes, on n’était plus à la capitale et la chambre, plus exiguë, plus sombre, éclairée seulement d’un globe de feu alchimique posée sur une console ancienne, distillait cette petite angoisse propre à l’inhabituel des premières nuits loin de chez soi. Toutefois, les énormes poutres de chêne patinées par les siècles, les murs chaulés recouverts de quelques tapisseries aux couleurs passées, mais aux détails gracieux, les meubles aux lignes démodées, mais solides, donnaient à l’endroit un sens de l’inaltérable, de l’éternité, en somme une impression de sécurité qu’elles ne connaissaient guère au palais d’hiver.


Debout dans l’antichambre, le Roi tenait un dernier conciliabule avec deux barbons habillés de drap bleu nuit – c’était ses deux conseillers les plus fidèles, travailleurs infatigables, ministres dévoués, diplomates et intrigants, talentueux et retors. À voix basse, la bouche au creux de leur main pour éviter les indiscrétions, ils parlaient certainement des nouvelles alarmantes qui étaient parvenues des provinces du Ponant.


Enfin le Roi congédia ses ministres, salua son premier valet qui dormirait là, entra dans sa chambre, referma la porte et rejoignit les deux femmes devant la cheminée. Sophie s’écarta un peu, laissant Madame de L. et son amant s’embrasser tendrement. Le lit avait été bassiné et une épaisse courtepointe de laine le recouvrait, mais en vérité, l’atmosphère était déjà étouffante et les dimensions de la pièce restaient modestes en comparaison du brasier qui la chauffait. Si Madame de L. frémissait, c’était plus de lassitude que de froid. Le Roi, quant à lui, s’était depuis longtemps débarrassé de son pourpoint.



Tirant un grand fauteuil près de l’âtre, il s’y installa et attira sa favorite contre lui. Soudain toute chatte, elle se pelotonna entre ses bras puissants, la tête au creux de son épaule, les genoux remontés. En eut-elle été capable, elle se serait mise à ronronner aussitôt. Tout d’abord un peu distrait, encore perdu dans ses pensées, le Roi laissa sa main lui caresser la cuisse, le genou, le rond mollet. Un peu gêné par l’épais tissu de la robe, il trouva bientôt un accès à la peau nue et délicieuse de ses jambes. Il en connaissait les formes par cœur, les imperfections, les cicatrices de la petite fille intrépide, le galbe de la femme épanouie, et ne se lassait jamais d’en parcourir le long chemin, de la cheville à l’aine.


Un discret mordillement au lobe de son oreille le rappela à l’instant présent. Le souffle de Madame de L. dans son cou, la main qu’elle avait glissée dans l’échancrure de sa chemise pour titiller un téton frémissant, provoquaient de bien agréables élancements au creux de son dos. Il se pencha sur elle et l’embrassa, tout d’abord légèrement, les lèvres seules jouant avec celle de son amante, avant que deux langues mutines ne se mêlent au ballet.


Madame de L. changea légèrement de position, rejetant l’une de ses jambes hors du fauteuil, offrant aux doigts frivoles du Roi la chair fine de l’intérieur de ses cuisses. Il la caressa longuement, du bout des ongles délicatement, plus insistant de la paume et des doigts, changeant de jambe à chaque voyage, du creux du genou jusqu’à frôler tout juste la toison pleine et redescendre, sentant parfois frémir des lèvres humides et engorgées, accrochant ici un grain de beauté bien connu, découvrant là un vibrato involontaire à fleur de peau.


Les dents de la favorite avaient retrouvé le chemin de son oreille et en mordillaient le moelleux avec ardeur. Le Roi aimait particulièrement ces attentions et les sons qui l’emplissaient alors – la respiration de la femme avec lui, presque en lui, l’intimité que cela supposait. Il grogna quand un mouvement involontaire des hanches de sa maîtresse vint heurter sa verge comprimée.


Elle rit et se releva aussitôt, signalant à sa dame de compagnie de la rejoindre devant le feu. Sophie s’était faite discrète, tranquillement assise au coin du lit, adossée à la colonne épaisse du baldaquin. Elle était lasse sans doute, mais fascinée aussi par les corps enlacés, jalouse peut-être, envieuse plus certainement. Elle mit un instant un réagir au mouvement de sa maîtresse, mais retrouva bien vite ses esprits.


Ses doigts agiles et habitués volaient à dénouer ceintures, coutures et lacets. D’abord le bliaud léger, brodé de soie colorée, qui glissa rapidement au sol, puis la longue robe fermée au dos. Madame de L. faisait face au Roi lorsque le tissu glissa au long de ses bras et dévoila sa poitrine magnifique. Ses seins étaient beaux et pleins, souples sinon fermes, avec de longs tétons sombres qui tranchaient sur sa peau de lait dans la lumière des flammes. Presque inconsciemment, le Roi posa sa main sur sa verge, les joues cuisantes de désir, les lèvres retroussées. Madame de L. rit de nouveau, ravie.


Elle se retourna, saisit le menton de Sophie et l’embrassa soudain, profondément, violemment, lui arrachant un gémissement sourd. Le Roi ne voyait plus que le dos blanc, finement dessiné, de sa favorite. Puis deux mains vinrent s’y poser, timidement, plus assurées, amoureuses enfin. Les deux femmes tournèrent un peu sur elles-mêmes.

Madame de L., toujours éprise des cous de ses amants et amantes – la tension palpable, la souplesse de la peau, la vigueur des muscles – avait niché sa bouche juste là, quelques centimètres sous l’oreille, et mordillait la gorge rejetée de la jeune femme qui haletait les yeux clos.


Elle passa à son tour derrière sa camérière, lui flatta le dessous des seins un bref instant, baisant sa tendre nuque, puis entreprit de la déshabiller. Les nœuds cédèrent sans résistance. La robe chut, dévoilant un corps longiligne et musclé à la croupe rebondie, couvert d’une constellation de grains de beauté minuscules qui dessinaient sur la peau une étrange carte stellaire. Le Roi la voyait pour la première fois ainsi nue et il était fasciné par les motifs en pointillés qui l’enveloppaient.


Il savait peu de choses de la jeune femme en dehors des confidences de Madame de L. Fille unique, Sophie avait reçu une éducation digne d’un véritable page. Elle chevauchait sans effort, chassait avec grâce, donnait du fil à retordre aux maîtres d’armes qui l’acceptaient à leurs leçons d’escrime. Madame de L. avait ajouté qu’elle montait aux arbres aussi bien qu’un écureuil et qu’une fronde dans les mains, elle était aussi adroite que le meilleur des braconniers. Son seul malheur peut-être était d’être outrageusement allergique à l’eau-de-nuit, qui la privait en ses jeunes années des bonheurs légers et des plaisirs insouciants.


Merveille alchimique, l’eau-de-nuit protégeait les femmes contre les couches involontaires. Les vieilles barbes qui mugissaient sur les marches des temples tempêtaient contre cette invention diabolique qui livrait les jeunes filles aux débauches les plus affreuses, abolissant la menace d’une grossesse indésirée et libérant les corps et les esprits. Ils oubliaient que seules les dames les plus fortunées pouvaient se permettre le luxe d’une lampée de potion chaque soir ; ils contrôlaient encore les désirs des femmes du peuple, sans que cela ne leur suffise sans doute. Toutefois, le Roi savait que Madame de L. finançait discrètement recherches et études afin de produire une eau-de-nuit accessible à toutes – c’était source de grand amusement et de profonde satisfaction politique : tout ce qui pourrait nuire au pouvoir des temples était le bienvenu.


Madame de L. avait glissé une main entre les cuisses de sa dame de compagnie et en caressait doucement les trésors cachés. Sophie avait posé la tête sur l’épaule de son amante, les mains au creux du dos, flattant la naissance des fesses. Elle respirait doucement, jetant parfois un regard en direction du Roi, se demandant quelles initiatives elle devait prendre.


Mais c’est la favorite qui l’attira enfin sur le lit, la poussant en arrière jusqu’à ce que, sur le dos, les jambes largement écartées, les genoux légèrement remontés, elle libère le bel abricot qui se nichait sous la toison brune. Aussitôt, la bouche de Madame de L. vint se poser là, la langue dardée et industrieuse s’aventurant au cœur des nymphes, agaçant la petite perle de nacre glissée sous une fine capuche, recueillant la mouille odorante qui signalait le plaisir manifeste de la jeune femme. Sophie gémissait, les doigts perdus dans la chevelure épaisse de la favorite, les paupières abaissées, la bouche entrouverte.


La peau très pâle des deux femmes tranchait sur les couleurs sombres de la courtepointe brodée. Les flammes jetaient des ombres impressionnantes sur les murs et les draperies. Le Roi voyait la fente magnifique de sa maîtresse se dessiner juste sous ses fesses d’ivoire – un rose parfait souligné des parenthèses noires de ses lèvres écartées. À genoux, Madame de L. prodiguait à sa camérière des baisers amoureux qui lui enflammaient les reins. Elle avait maintenant glissé un doigt entre les lèvres épanouies. Le passage était étroit, ferme, palpitant. Sophie grognait, tendue, les fesses agitées de spasmes.


Enfin, la jouissance vint. Arquée sur le matelas épais, les jambes tremblantes, le bassin fermement maintenu par Madame de L. qui n’en finissait pas de jouer avec son intimité, Sophie poussa un long gémissement rauque et d’autres ensuite, bientôt des plaintes, puis le silence.


Madame de L. s’était relevée et regardait le Roi par-dessus son épaule, fière, les lèvres humides, les yeux brillants. Elle ne vit pas Sophie se redresser, la saisir aux épaules et aux hanches pour la jeter en travers du lit. Madame de L. poussa un cri de surprise, suivi d’un autre mêlé de plaisir quand Sophie s’installa tête-bêche, les genoux de chaque côté de sa poitrine, les mains sous les cuisses pour mieux les écarter, avant de plonger de la tête et des lèvres vers son sexe brûlant.


La favorite avait presque la tête dans le vide, la gorge rejetée, la bouche haletante, saisie par la violence des gestes de la jeune femme et son désir impatient. Le Roi se leva enfin, arrachant presque ses vêtements dans sa hâte. Sa verge lui semblait énorme et cuisait d’une ardeur joyeuse. Debout dans la ruelle du lit, il plaça ses mains sur le visage de sa maîtresse et enfonça son vit entre ses lèvres, presque brutalement.


Madame de L. n’était pas étrangère à ce traitement. Elle laissa la verge trouver son chemin dans sa bouche et jusque dans sa gorge, jouant de la langue pour en faciliter le passage. Le Roi la baisait lentement, mais ses mouvements étaient impérieux, amples et nerveux. Il avait le plus grand mal à se contrôler, mais trouva enfin son rythme quand Madame de L. vint lui enserrer les flancs de ses mains brûlantes. Il grogna et ferma les yeux.


Sophie était frénétique. Elle compensait son ingénuité des choses de l’amour et son ignorance des gestes les plus doux par l’énergie qu’elle mettait dans toutes ses entreprises. Sa langue curieuse volait entre les lèvres de la favorite, s’aventurant aussi loin que possible, étanchant sa soif à la liqueur épicée qui en sourdait. Ses dents venaient agacer le bouton épais qui gardait le chemin, presque douloureusement. Un doigt, deux parfois, venait agacer la petite rondelle brune entre les fesses ou se glissaient au plus loin jusqu’à buter contre les petits bourrelets de la matrice.


Madame de L. flottait doucement. Il lui semblait dériver dans un océan de sensations étranges et merveilleuses. La verge de son amour allait et venait dans sa bouche, sans qu’elle eût rien à faire d’autre qu’à en apprécier les reliefs et la puissance. Sophie lui malmenait le sexe, mais étonnamment, cela lui procurait des émotions nouvelles. Elle ne savait pas quand elle allait jouir – un désir trop lointain encore, qui semblait inaccessible –, mais elle savait que l’orgasme serait terrible et épuisant.


Le Roi caressait maintenant les fesses musclées de la jeune femme devant lui, écartant les globes rebondis pour en admirer les entrées secrètes. Il tendit les doigts pour pénétrer le sexe encore humide, provoquant des ondes de plaisir dans les reins de la jeune femme. Son pouce vint se poser à plat sur le pertuis froncé un peu au-dessus, sans forcer, pour en apprécier simplement la souplesse et les réponses. Sophie tendit les fesses en arrière, comme pour en demander plus.


Le Roi se retira soudainement de la bouche de sa maîtresse, surprise. Il avança le bassin au-dessus du lit, se branla rapidement de quelques mouvements brusques et déchargea entre les fesses de la camérière. Son foutre épais s’étalait en flocules sur la croupe frémissante, glissant doucement le long de la raie. Le Roi, la verge toujours dure entre ses doigts décidés, recueillit un peu de la décharge sur le bout de son gland et vint en maculer la petite entrée, appuyant doucement pour s’y faire un chemin. Il recommença encore, récoltant son foutre pour mieux enduire l’ouverture impatiente. Enfin son gland pénétra le cul de Sophie qui poussa un glapissement. Le Roi se retira, revint encore avec un peu de son auguste onction et s’enfonça plus loin cette fois.


Aux premières loges, Madame de L. assistait fascinée à l’introduction royale. Le sexe de Sophie, largement écarté, le clitoris tendu, semblait couler sans interruption et un filet de miel gouttait jusque sur le menton de sa maîtresse. Les bourses épaisses et rondes du Roi se promenaient au-dessus de son nez, venant frôler parfois les lèvres rougies. La favorite gémit quand Sophie retourna à sa mission première, plus gourmande que jamais.


Sophie n’avait que fort rarement connu le sexe d’un homme en elle – et jamais de cette manière. Ses expériences avaient tourné court quand la crainte d’une grossesse l’avait fait chuter des cieux où elle courait. Elle avait su plaire à ses amants en leur offrant ses doigts et sa bouche, mais regrettait toujours les sensations exaltantes qu’elle avait connues et écourtées. Elle sentait la verge du Roi courir en elle, frottant à son pertuis, déclenchant des vagues de plaisir qui se communiquaient jusque dans son sexe. Le délice familier que seuls ses doigts lui avaient bien souvent offert renaissait avec une force inconnue.


Lorsque Madame de L. vint coller ses lèvres à son sexe pour en boire tous les sucs, Sophie manqua d’air. Elle se raidit, la bouche grande ouverte sur un cri silencieux, puis se tendit soudain, poussant un hurlement de jouissance qui inquiéta presque le Roi. Elle fut prise d’une crise de tremblements telle qu’il dut abandonner à regret l’antre délicieux où il officiait. Étourdie par l’orgasme, Sophie se recroquevilla sur le bord du lit, secouée de spasmes de plaisirs.


Assise de l’autre côté, Madame de L. la contemplait avec tendresse, se rappelant de ses premières nuits avec le Roi, quand elle avait enfin connu de tels supplices. Elle prit la main de son homme, amoureuse. Toujours debout, le Roi arborait un sourire gêné, mais il bandait encore.


Attrapant un mouchoir fin sur la desserte et l’humidifiant à la carafe près du lit, Madame de L. vint délicatement essuyer la verge de son amant, griffant légèrement ses bourses, agaçant les plis à la base du gland, provoquant de nouvelles trémulations le long de ses veines saillantes. Enfin, se couchant sur le dos, les jambes largement écartées, elle l’attira en elle.


La verge du Roi semblait lourde et épaisse. Elle l’emplit totalement, lui arrachant un soupir qui s’envola à l’oreille de son amant. Lentement, le Roi lui fit l’amour. Il avait passé ses bras sous ses épaules pour mieux la serrer, lui embrassant le cou et les lèvres. Elle, les jambes nouées autour de sa taille, agrippait ses fesses musclées comme pour le forcer à aller plus loin et plus fort.


La jouissance fut ce qu’elle attendait. Sophie, qui s’était assoupie, se redressa sur un coude pour contempler la favorite, accrochée aux épaules de son Roi, qui hurlait son plaisir. Quelques mouvements encore et le Roi se lâcha à son tour, les reins crispés, la verge au plus profond des catacombes du plaisir.

Sophie retomba dans le sommeil. Le Roi se glissa aux côtés de Madame de L. et l’entoura de ses bras épais, l’attirant contre sa poitrine frémissante. Il l’embrassa tendrement sur les tempes et lui chuchota :