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Temps de lecture estimé : 28 mn
15/04/19
Résumé:  La rencontre d'un homme désabusé avec une hermaphrodite.
Critères:  ffh fbi hbi hplusag couple couplus amour ffontaine trans
Auteur : Yanloutort      Envoi mini-message

Série : Dominique, une femme... étonnante

Chapitre 03 / 03
Le bonheur est au bout du banc

Notre première nuit d’amour aura été extraordinaire. Au réveil, les cernes sous nos yeux témoignent de l’intensité de nos orgasmes. Nous nous cajolons avant de passer à la salle d’eau après avoir retiré les draps ravagés. L’un après l’autre, nous nous occupons de l’anus de l’autre avec une crème adoucissante et un nettoyage poussé. Nous avons du mal à nous séparer et tout est prétexte à des caresses. Nos verges sont sollicitées ainsi que nos anus.


Nous passons la matinée ainsi. Nus, bandés, pour le plaisir de se sentir libres. Nous allons même sur la terrasse devant le salon. Sans vis-à-vis, elle permet de s’exposer. Vivi, qui a découvert le plaisir d’être nue, n’est pas la dernière à se balader. Il faut tout de même que je le lui rappelle lorsqu’elle s’apprête à passer dans le bureau voisin pour y prendre une tablette afin de repenser le décor de son appartement avec des miroirs. Son équipe serait sûrement heureuse mais surprise de voir la patronne ainsi.

Dans chaque pièce nous testons la position, la forme et la dimension de la glace qui y prendra place. Connectée à son serveur nous pouvons voir ainsi en trois dimensions le résultat. Une fois terminé, Vivi établit directement la commande à son fournisseur. C’est un habitué et moins d’une demi-heure plus tard il renvoie un devis que ma chérie discutera âprement. Elle obtiendra une belle remise avec la promesse de faire des photos de ces réalisations spéciales, qui pourront être diffusées par ledit fournisseur pour sa publicité.


Enfin prêts, nous descendons dire bonjour aux parents de Vivi, puis partons déjeuner, main dans la main, au restaurant chic de la commune, dans lequel elle a réservé. Notre entrée ne passe pas inaperçue. La salle est quasi pleine et notre table se trouve au fond. Sans nous lâcher la main nous traversons donc toute la longueur de la pièce. Vivi, sourire aux lèvres, salue au passage quelques convives. Le silence se fait à notre approche et le murmure grandi après notre passage.

Un arrêt à la table centrale où Vivi salue « Monsieur le Maire », me présente « Jean, mon fiancé », nous filons ensuite à notre table à laquelle nous nous installons côte à côte face à la salle.

Vivi est un peu tendue, d’autant que l’on s’embrasse et que nous nous tenons la main, preuve de notre relation.



Très bien. Il y a ce couple à notre droite, qui n’a pas l’air non plus mal intentionné.

Des amis de mes parents… actuels.

Notre conversation est interrompue par le garçon qui vient prendre la commande. Le temps de choisir les mets et le vin, nous font oublier les autres clients. La bouteille de vin rosé bien frais nous tient lieu d’apéritif que nous dégustons en trinquant.

Au fond de la salle, deux couples ont l’air agités. Ils appellent le maître d’hôtel, nous désignant en ayant l’air outrés de notre présence. Celui-ci parlemente avec eux, mais, manifestant haut et fort leur désapprobation, ils quittent la salle. La table du maire, qui a fini son repas se lève à son tour. L’édile s’approche de notre table, mais alors que je pense qu’il va faire une réflexion, il s’adresse à ma compagne en souriant.



La suite du repas se passe sans autre problème. Le serveur et le maître d’hôtel sont charmants avec nous. Certains clients nous saluent en partant, les mets sont délicieux. Nous sommes les derniers à quitter le restaurant. Le patron lui-même vient nous saluer.



Nous sortons bras dessus, bras dessous en riant et nous dirigeons, toujours à pied vers la mairie toute proche.



Elle m’embrasse sous les yeux ébahis du concierge. On nous annonce et Monsieur le maire nous reçoit aussitôt



Aucun problème parrain ! Nous sommes interrompus par la secrétaire qui apporte le café. Après son départ, le maire reprend :



Le maire nous présente alors son projet. La commune possède des terrains inexploités, Un promoteur, avec lequel il est déjà en contact, veut construire un ensemble marina, golf, résidences, avec une connexion vers le centre, voire des espaces de jeux et de promenades publics. Une aubaine pour la commune !



En attendant, pour ce qui est de votre projet de mariage, aucun problème ! Dès que vous êtes prêts, passez-moi les papiers, je me charge du reste. Un mois plus tard, on vous marie et on fait la fête !

Nous quittons la mairie. Sans nous parler, nous retournons vite à l’appartement. Une seule chose nous importe : faire l’amour !

Lorsque nous sommes enfin dans la chambre, chacun se déshabille à la hâte en regardant l’autre. Nus et bandés, nous nous enlaçons sur le lit. C’est une lutte fraternelle nous s’emparer de la queue de l’autre. Nous nous retrouvons tête-bêche pour un soixante-neuf torride pendant lequel nous léchons et fouillons l’anus de l’autre. Nous sommes aussi pressés l’un que l’autre pour recevoir cette verge chérie. Connaissant la capacité de Vivi à rebander après avoir joui, je m’abandonne à elle. Elle me positionne à quatre pattes et guide son gland sur ma rosette qui palpite dans l’attente de la pénétration.


Je suis la femelle saillie par son mâle. La position et la vigoureuse enculade de ma chérie me font ressentir pleinement cette situation. Je me fais prendre comme une femme. Je couine sous la sodomie que m’inflige Vivi. Sa bite épouse les parois de mon cul, me procurant un plaisir intense. Ma prostate est sollicitée et sans que je n’y puisse rien je « pisse » mon sperme sous les coups de butoir de mon mâle.


Je m’écroule à plat sur la couche. Le corps brûlant, encore plein de sensations et de la queue adorée. Je suis un enculé, fier et heureux de l’être à ce point. Vivi pourrait me demander ce qu’elle veut, à condition de continuer à me baiser ainsi. Affalée sur moi, elle n’a pas encore joui mais sa bite, serrée entre mes globes et les contractions de mon anus, ne peut retenir longtemps le flot de sperme dont elle tapisse mon fondement, ses mouvements faisant comme toujours, déborder le trop-plein entre mes fesses.

Curieusement, ma jouissance rectale, n’a pas affecté ma capacité à bander, aussi, après quelques instants de récupération, je fais mettre ma compagne à son tour en levrette. J’en profite pour plonger ma langue entre ses fesses, la faisant pénétrer dans sa corolle brune. Me régalant de ses senteurs âcres. Vivi gémit son plaisir, le visage enfoncé dans les draps.


Très vite, je l’encule, car elle a autant envie de me recevoir que moi de lui rendre le plaisir qu’elle m’a donné. À son tour, elle couine, grogne, projette ses fesses vers ma queue qui lui remplit le cul. Je la baise longuement. Si ma jouissance préalable ne m’a pas fait baisser la garde, il n’en est pas de même avec mes bourses qui sont bien vidées. J’empoigne sa queue par-dessous et la branle à la cadence de mes mouvements.

Sa bite durcit encore et bientôt je sens les sursauts de sa jouissance alors que son jus inonde ma main et le drap. Je ne pas joui, tout du moins en éjaculant mais le plaisir ressenti est au moins aussi fort.


Je me retire du cul de Vivi et m’étale à ses côtés dans le drap trempé par sa semence laiteuse. Peu m’importe d’en être couvert. Je suis bien !

Ma chérie ayant récupéré, elle me couvre alors de son corps, elle soulève mes fesses et se guide à nouveau dans ma caverne. J’encercle sa taille de mes jambes comme une femme. Sa femme !



Je délire complètement ! Perdu dans ma jouissance extraordinaire ! Et là, à nouveau sans me toucher, ma queue laisse échapper un peu de sperme qui coule sur mon ventre. Vivi, toujours aussi généreuse, arrose mon antre de son jus en râlant. Elle s’effondre enfin sur moi, couvre mon visage de baisers, me fourre la langue au fond de la bouche.

Nous reposons un long moment, englués dans le foutre de Vivi qui forme une tâche gluante et odorante sur les draps. Son jus colle, puis sèche sur nos corps. Une douche vivifiante sera nécessaire pour nous en débarrasser plus tard.


Au réveil et après la douche donc, je propose à ma chérie de venir avec moi chez moi, dans mon village. J’ai un besoin viscéral de la présenter à ma famille et de leur annoncer notre futur mariage. Je dois aussi les informer de sa « particularité ». Même si par chez moi personne ne la connait, je ne voudrais pas, d’une part qu’ils l’apprennent par quelqu’un d’autre et que si un jour quelqu’un leur en fait la remarque, ils sachent quoi répondre. Je veux aussi en informer mes amis proches. Je n’ai pas peur de leur jugement, ce sont des amis. Eux non plus je ne veux pas les mettre en porte-à-faux. Et puis, je compte bien qu’ils viendront à notre mariage !


Finalement à chaque visite, nous sommes bien reçus, que ce soit dans ma famille ou chez mes amis. En deux jours nous faisons le tour. Après avoir présenté Vivi, enfin Dominique, mais comme je l’appelle Vivi ensuite, ils sont un peu perdus. Bref, ils sont tous surpris, car s’ils connaissaient mon ancienne amie, ils n’avaient jamais entendu parler de Vivi.


Quand on leur annonce que l’on se connaît depuis deux ou trois jours, ils s’étonnent. Quand on leur annonce notre intention de nous marier, alors que je suis un farouche partisan du non-mariage, ils s’interrogent ! Enfin, quand je leur dévoile la « différence » de ma future femme… C’est le grand silence !

Certains croient que l’on se moque, que c’est un jeu. Cela nécessite des explications précises ! Au fur et à mesure, les questions fusent. Ils sont curieux de cette relation « contre nature », pensent d’abord que Vivi est « opérée ». Quand on explique l’inexplicable, ils sont d’abord gênés.


Au début, nous étions extrêmement tendus. Nous nous serrions l’un contre l’autre, la main de l’un broyant la main de l’autre. Les paroles étaient difficiles nous guettions les réactions en nous attendant à des insultes, des réprobations, à nous faire insulter, voire expulser !

Rien de tout cela. Au fur et à mesure des rencontres, nous nous amusons d’ailleurs à faire durer le suspense. C’est vrai aussi que ça se passe avec des amis, alors que les premières rencontres étaient avec ma famille. Mais comme nous avions décidé de ne rien cacher !

Finalement, à quelque chose près, la réaction sera quasi-identique :



On a beaucoup bu de champagne pendant ses deux jours ! On a beaucoup pleuré aussi, de joie. Vivi a voulu tout connaître et aussi faire l’amour chez moi. Ma literie s’en rappelle ! Il faut dire que ma chambre est bien pourvue en miroirs, comme la salle de bain et le salon, ce qui fait que nous avons tout testé. Entre la dernière visite terminée à plus de deux heures du matin chez celui qui a accepté d’être mon témoin, il était quatre heures quand nos galipettes nous ont laissés épuisés. Le réveil à sept heures trente a été douloureux !


Toute la journée, nous avons fait le tour des amis. Rebelote pour le champagne ! Le soir, nous avions prévu de rentrer chez elle, mais nous avons jugé plus prudent de passer la nuit à la maison. N’ayant pas changé la literie de la veille, c’est le lit de la chambre d’amis qui a subi ! Heureusement j’avais trouvé une alèze ! La seule chose qui manquait, c’était mes affaires de toilettes que j’avais laissées chez Vivi. J’étais déjà dans ma tête, installé chez elle !

Cette dernière a adoré ma barbe naissante et depuis ce jour, m’a « obligé » à garder une barbe de 3 jours. Je trouvais que ça me vieillissait, elle me trouvait beau ! Ce que femme veut !

Deux mois plus tard nous disions oui au parrain de Vivi. Tous mes amis et ma famille étaient présents. De son côté, ses parents, ses collaborateurs, l’infirmière qui était son témoin. Le fils du maire accompagné de son ami avec lequel il est pacsé et qui regrettaient de ne pouvoir se marier comme nous.



C’est vrai que pour nous, hypocrisie de la loi, rien ne nous empêchait d’être mari et femme ! Il n’y a que dans l’intimité que les rôles s’échangeaient… ou pas.

La fête a duré trois jours ! Quatre pour certains ! Le surlendemain de la noce (robe blanche pour Vivi ! Costume blanc pour moi) nous avons amené quelques amis intimes à la plage. Je savais que certains se posaient des questions. J’étais arrivé à un point où rien ne pouvait m’arrêter dans mon besoin de révélation.


Trois couples sont venus, plus Alexandre, le fils du maire et son ami. Quand nous nous sommes déshabillés, Vivi et moi, il y a eu un moment de tension. Heureusement, ni elle ni moi ne bandions. Nous étions intégralement bronzés, car ma femme adorait maintenant être nue. Quel changement en, quelques semaines !

J’ai bien sûr intercepté quelques regards vers le bas-ventre de ma femme. En fin de journée, alors que la plage s’était vidée, nous sommes sortis tous les deux de l’eau après avoir « chahuté ». En revenant vers nos amis, ils se sont mis à nous applaudir en riant.

Ma femme et moi bandions comme des malades, sans nous en rendre compte.


Alexandre a pris des photos, qu’il nous a envoyées ensuite. Elles étaient magnifiques ! Nous en avons fait agrandir une en poster et l’avons mise sous verre. Elle trône au salon à la vue de tous ceux qui viennent nous voir. Cela ne manque pas de surprendre, mais ça a le mérite de présenter clairement la situation.

Pour mes beaux-parents, ça a été un peu difficile, mais en voyant notre bonheur, ils ont fini par accepter, même si leur regard évitait ce pan de mur.

Un jour où il est venu dîner avec son ami, Alex nous a confié qu’ils regardaient souvent cette série de photos tous les deux. Qu’ils étaient ensuite excités comme des puces et faisaient magnifiquement l’amour ensuite.



Malgré leur couple finalement très proche du notre sexuellement parlant, nous n’avons jamais eu de rapports avec eux, si ce n’est d’amitié, qui elle par contre, est très forte.

Notre appartement, immense par ailleurs, car après plusieurs jours j’ai découvert une aile avec trois chambre et salles de bains, notre appartement donc, était maintenant équipé de nombreux miroirs. Vivi qui avant n’aimait pas son corps ni se voir, se pavane maintenant en tenue d’Ève, quasi en permanence ! Nous vivons nus, ce qui a surpris quelque fois ma belle-mère ou mon beau-père.


Nous avons continué à déjeuner avec eux le matin. En peignoir bien sûr ! À ma belle-mère qui tenait à faire notre lessive, il a fallu expliquer le côté « fontaine » de sa fille. La consommation de drap étant énorme. Elle était estomaquée !


Vivi travaillait beaucoup et le montage du projet lui prenait aussi beaucoup de temps. L’un comme l’autre, nous faisions un aller-retour par semaine, ne pouvant rester plus de deux jours sans être ensemble. Le weekend on se retrouvait soit chez elle, soit chez moi, soit en ballade dans un gîte ou un hôtel.


J’avais un peu de mal à me concentrer au bureau. Le travail me paraissait tout à coup bien fade ! Bien sûr, tous savaient que j’étais marié, j’avais offert un pot en leur présentant Vivi. Ils voyaient que j’étais amoureux, aussi personne ne me disait rien.

Vivi, que je conseillais aussi pour des chantiers et avec qui je travaillais un peu sur le fameux projet secret, m’a proposé un jour de m’embaucher pour la suppléer dans la surveillance des travaux.


Je proposai donc à mon patron de prendre un congé sabbatique pour les trois ans à venir, sachant que j’interviendrai pour des missions ponctuelles pour la communication de la boîte et l’ouverture au marché espagnol. En fait, mes interventions étant fréquentes et grassement payées, Je gagne quasiment autant qu’auparavant.

Même si je pouvais travailler à distance, j’aimais bien passer au bureau le lundi matin pour voir mes collègues et faire le point avec mon patron. Nous déjeunions parfois ensemble avant que je ne reparte chez ma femme.


Ayant le projet de construire un bâtiment neuf pour l’entreprise et connaissant les compétences de Vivi, mon patron me demande un jour si elle accepterait de le concevoir. Ma femme ayant dit oui, j’informai mon patron, afin qu’il ne l’apprenne pas ensuite, de la particularité de ma femme. Dire qu’il a été surpris, n’est rien de le dire !



Vous n’entendez jamais de réflexions désobligeantes ?



Nous rions franchement et Vivi, quand je lui raconte la scène en rajoute :



Le temps passe vite quand on est heureux. Le projet de mon patron prend rapidement forme et nous nous retrouvons invités tous les deux chez lui. Je suis son premier « collaborateur » à y entrer pour un dîner de travail avec Vivi, en compagnie de sa femme. Toutes les deux d’ailleurs sympathisent rapidement et vont travailler beaucoup ensemble sur l’élaboration finale. Je renverrai d’ailleurs la balle à Vivi en lui disant que je trouve qu’elles sont « plus » qu’amies.


L’autre projet, secret se prépare. Nous allons souvent et discrètement dans la propriété du maire pour travailler. Il est enchanté de ce qui se prépare et comme nous, impatient de le faire découvrir. Vivi s’est fait conseiller par un professionnel de l’aménagement de golf pour le parcours, en privilégiant une approche « écologique ».

Un soir, après avoir fini de travailler, nous prenions un verre avec le maire, lorsque celui-ci nous interroge :



On se regarde avec Vivi. Un peu interloqués et ne sachant quoi dire. Le parrain de Vivi voit notre désarroi « Si c’est secret, je n’ai rien dit ! Je ne veux pas vous gêner !


Les yeux dans les yeux Vivi et moi éclatons de rire tout d’un coup !



Vivi, comme son parrain me regardent, étonnés.



Tous les deux sont morts de rire de ma trouvaille, que je viens d’inventer et qui restera entre nous. Je dirai souvent par la suite que ma femme c’est 90C-65-90, 184 et quelle est la seule ! Cela deviendra même un mot de passe entre nous.

Nous attendons le résultat des élections, quasi assurés tout de même, pour dévoiler le projet au public. Pendant ce temps, j’ai pris mes marques dans la boîte de Vivi et les clients sont maintenant habitués à me voir suivre les travaux. Là aussi, je m’éclate.

Tout va se déclencher en même temps. La construction du nouveau siège social nous est confiée alors que mes activités de communication au sein de la société sont de plus en plus importantes. L’ouverture au marché espagnol sur lequel je suis consultant, me fait faire des voyages réguliers à Madrid et dans les grandes villes de la péninsule. Le parrain de Vivi a été réélu et le bureau est maintenant sollicité à plein pour les appels d’offre puis les travaux du complexe hôtelier-locatif-privatif-golfique baptisé « Les Jardins de Lumière ». Le projet en effet, a fait l’unanimité au conseil municipal et dans une grosse majorité de la population.


Monsieur le maire, que j’ai baptisé à sa grande joie « tonton Georges » avait en effet organisé une réunion en grandes pompes à la mairie. Nous avions travaillé non seulement le projet, mais aussi la présentation avec des animations, des vues aériennes, l’intervention du spécialiste de golf, la présence d’un ami du maire ancien grand champion, l’investisseur immobilier. J’avais convoqué la presse écrite parlée et télévisé.


Chaque média avait son dossier spécifique et le soir même je dévoilais le site internet et sa page Facebook qui ont vu leur fréquentation exploser dans les jours qui ont suivi.

En deux mois, quatre-vingt pour cent des appartements étaient vendus. Huit maisons commandées, au cabinet de Vivi bien sûr ! Le soir de la présentation, ma femme a été somptueuse ! Elle rayonnait ! On ne voyait qu’elle et j’étais très fier. Le retour média l’a présentée chaque fois comme « la jeune architecte prometteuse » et audacieuse !


À part quelques grincheux du village, parmi lesquels d’ailleurs les trois lascars du square, personne ne médisait sur elle. Entre son attachement avec le maire, sa beauté qui éclatait maintenant, sa réussite et surtout son sens de la réplique cinglante, les fâcheux en prenaient pour leur grade et on ne les y reprenait plus.


La première année de notre mariage est passée à la vitesse de l’éclair. Nous étions tous les deux sur un petit nuage. On travaillait beaucoup, souvent ensemble, sur des réalisations passionnantes ! Parallèlement, on se dégageait des coupures de quatre ou cinq jours. On partait tous les deux en amoureux.


Toutes les deux ou trois semaines, dès le vendredi et jusqu’au lundi soir, c’était Paris, Londres, Venise, Berlin, Rome, mais aussi les beaux villages de France. Pour la première fois de ma vie je pouvais dépenser sans compter et Vivi de son côté gagnait grassement sa vie. Devant l’ampleur du travail et des projets qui maintenant arrivaient de partout, elle s’était associée avec quelques collaborateurs de son cabinet ainsi que d’autres architectes. Les affaires étaient florissantes. Il a fallu bâtir des nouveaux bureaux pour les nouveaux employés. Vivi a gardé le sien à côté de l’appartement.


Nous recevions régulièrement Laetitia à dîner. L’infirmière amie et témoin de mariage de Vivi et son compagnon faisaient partie du cercle des intimes. La photo de nous deux sur la plage les fait toujours rire (voire un peu plus). Ils étaient avec nous ce soir-là sur la plage et avaient applaudi. Je voyais bien les regards fréquents vers le cadre. Ils s’arrangeaient toujours pour prendre place en face, sur le canapé. Quand ils partaient, ils ne manquaient jamais d’y jeter un dernier coup d’œil qui devait les exciter pour la suite de la soirée, de retour chez eux. Laetitia me le confirmera plus tard.


Un soir, celle-ci débarque à l’improviste. Je suis seul dans l’appartement. Elle est en pleurs. Son ami l’a quittée. Vivi est dans le bureau voisin. Je l’appelle, car c’est une femme, c’est son amie d’enfance et elle a connu les mêmes tourments avant de me rencontrer.

Je les laisse un moment seules. Quand je reviens un long moment plus tard, Laetitia sanglote sur l’épaule de ma femme qui la tient dans ses bras. Le tableau est d’ailleurs charmant ! Vivi me fait signe de m’asseoir à côté de son amie. Nous l’encadrons et la soutenons. Elle a besoin de parler.



Laetitia se jette dans les bras de ma femme et l’embrasse. Vivi ne sait quoi faire, puis se laisse faire. Alors je m’occupe d’elle. Je la déshabille en commençant par le bas. Ma chérie bande fort et je lui souris.

La main de Laetitia descend et trouve le sexe de ma femme qu’elle caresse et cajole. Spontanément, elle se penche et l’avale. J’en profite pour dénuder complètement Vivi et sucer ses tétons. Ma chérie est très excitée ! Elle me glisse « on est fous ! » à l’oreille. Je la fais taire en l’embrassant.

Je m’occupe maintenant de notre amie. Comme pour ma femme, j’ôte sa jupe et sa culotte et lorsque qu’elle enjambe Vivi pour s’empaler sur le sceptre tendu. Je finis de la mettre nue.


Vivi est blonde, mais sa peau bronzée contraste avec celle blanche, de la belle brune qui la chevauche. Les seins lourds de l’infirmière tressautent au rythme de sa chevauchée. Le tableau est charmant, mais je n’ai pas le temps de prendre des photos.

Je me déshabille à mon tour et viens présenter ma bite aux lèvres des deux femelles. Vivi d’abord, Laetitia ensuite, s’occupent de moi. Cela dure peu car notre amie part dans un orgasme tonitruant avec un cri qui fait trembler la pièce. Ma chérie se lâche alors et inonde la chatte de son amie, le canapé, qui en a vu d’autre, et le carrelage.


Laetitia abandonne sa position pour s’asseoir à côté de ma femme. Je profite de cela pour plonger sur la queue adorée y retrouver les humeurs de ma chérie, mêlées au suc de l’infirmière. Celle-ci me regarde avidement alors que je suce la queue de Vivi. Je me redresse, relève les jambes de ma chérie et l’embroche d’un coup.


Très vite, sous les yeux de notre amie, je baise ma femme ardemment. Ma bite bien serrée dans son cul, je sens monter la jouissance. Laetitia se penche pour emboucher à son tour le sexe de Vivi, mais je l’en empêche « regarde plutôt :… »

Quand je jouis dans les lombes de ma femme, Vivi jouit à son tour. Son geyser nous arrose, la couvre, ainsi que le canapé. Laetitia est estomaquée ! Muette devant ce phénomène d’une femme fontaine dont la « particularité » provoque un jet encore plus impressionnant.



Laetitia vient se blottir contre nous. Spontanément, nous l’embrassons tous les deux. Nous sommes les trois couverts de la jouissance de ma femme, mais peu nous importe. Ma bite est toujours enfoncée dans l’étroit conduit de ma chérie et le travail de ses muscles me fait rebander. Vivi se penche à mon oreille et me glisse :



Je couche tendrement notre amie sur le canapé et sous les yeux de mon amour, je possède tendrement notre nouvelle maîtresse commune. Ma Vivi est très vite excitée par la situation et son vit se dresse déjà. Elle le donne à lécher à son amie et lui dit « regarde » Elle passe derrière moi et m’encule alors que je suis moi-même dans Laeti.

C’est le premier d’une longue série de trios que nous ferons dorénavant. En effet, notre amie est venue vivre chez nous depuis ce jour. Elle a pris place dans notre lit et nous faisons ce que les gens appellent « ménage à trois ». Ceux qui trouvaient que Vivi et moi étions « scandaleux », et qui s’étaient apaisés depuis un an, ont pu reprendre leurs quolibets, à notre plus grande indifférence.


Ma femme adore que je la prenne alors qu’elle-même pénètre Laeti vaginalement ou analement. Elle aime aussi me rendre la pareille. Quant à notre amie, elle adore être prise des deux côtés à la fois par le mari et la femme et peu importe qui est dans sa chatte ou dans son cul. Je pense pour ma part et malgré ses dénégations, qu’elle préfère avoir ma Vivi contre elle. Je trouve ça normal, puisque qu’elle est amoureuse de ma femme et que j’en suis très heureux !


Laetitia a retrouvé son amie de jeunesse. Elle a pu lui déclarer et vivre au grand jour, l’amour qu’elle lui portait depuis tant d’années. Moi je suis l’homme sur lequel elle peut se reposer et qui la rassure. Il n’y a aucune jalousie entre nous. Quand l’un des membres du trio est seul au loin pour quelques jours, ceux qui sont ensemble ne manquent jamais de l’appeler au moment où tous deux font, ou viennent de faire l’amour.

Parfois, Laeti rencontre un homme. Nous l’y encourageons d’ailleurs. Aucun ne lui convient longtemps. Il faut qu’elle retrouve son amour, ma Vivi, et son amant, moi.

Un homme pourtant semblait s’attacher, mais quand elle lui a parlé de son amour pour Vivi et surtout de sa « particularité », lui qui était émoustillé de se retrouver entre deux femmes, s’est échappé comme un malpropre !


Mes deux « femmes » voulaient un enfant. Je n’étais pas très chaud, pour devenir père à l’âge d’être grand-père. J’aurais pu, peut-être, faire un enfant à Laeti mais ma Vivi aurait été mise de côté. En adoptant Vivi et moi, c’est Laeti qui était isolée.

Ces diablesses ont comploté entre elles. Sans rien me dire, Laeti a arrêté la pilule et Vivi a entamé une procédure d’adoption.


Un an plus tard Vivi m’annonçait que nous avions été choisis pour adopter un bébé de trois mois avant l’été à venir et Laetitia rayonnante, qu’elle était enceinte de mes œuvres d’environ trois mois.

Notre fils Thomas nous a été confié à la fin juin et sa sœur Irène, que j’ai bien sûr reconnue aussitôt, était née début avril. Après recherche et confirmation, les deux étaient nés le même jour ! Nous avions des jumeaux et les avons toujours appelés comme ça. Laetitia est la marraine de Thomas et Vivi celle d’Irène. Les enfants ne font d’ailleurs aucune différence et pour eux, ils ont deux mamans.


Cinq ans ont passé. Notre amour est toujours aussi fort. Nos enfants grandissent dans l’harmonie malgré le mode de vie un « hors norme » de leurs parents. La « particularité » de « maman Vivi » ne les trouble pas, nous essayons de les éduquer dans un esprit de tolérance en anticipant les questions et remarques qu’ils ne manqueront pas d’avoir à l’école.


Nous vivons nus à la maison et fréquentons les plages naturistes. Nous n’esquivons jamais la moindre question, surtout d’ordre sexuel. La particularité de « Maman Vivi » est presque naturelle pour eux. Petit à petit nous leur expliquons que cela ne l’est pas autant pour les autres.


Un jour Ils rentrent de la crèche en pleurs avec leur grand-mère. Longtemps après le bain et le repas, ils sont venus parler avec nous dans le lit. C’était un moment fréquent entre nous. J’étais au milieu mes enfants de chaque côté et à côté de chacun, leur mère, en fait peu importait laquelle, même s’ils savaient que Vivi était la mère de Thomas et Laeti celle d’Irène. C’est justement quelques jours après cette discussion que nous expliquerons la différence pour Thomas. Mais voilà qui s’est passé.


Irène, qui est très délurée, avait une fois de plus expliqué qu’elle avait deux mamans. Elle aimait provoquer les autres et se sentait supérieure par rapport à ceux qui n’en avaient qu’une. Avec Thomas, ils étaient déjà fusionnels et le sont toujours. Son frère a aussitôt confirmé ses dires. Les autres enfants commencent à dire que « c’est pas possible d’avoir deux mamans » quand Irène rajoute « Oui ! C’est possible ! Même que maman Vivi elle a en plus un zizi ! ». La dame de la crèche réussit à calmer tout le monde mais à l’arrivée d’Annick ma belle-mère, elle demande à celle-ci de nous parler et que nos enfants perturbent la crèche.


Le lendemain la dame voit débouler mes deux femmes avec les enfants. Explication houleuse avec la dame qui n’en mène pas large. Elle connaît très bien l’attachement du maire pour l’architecte. Elle ne connaissait pas la particularité de Vivi. Il est vrai qu’elle n’habitait pas la commune depuis longtemps et que la rumeur s’était calmée depuis longtemps. Pour ne pas perturber les autres enfants, la discussion a lieu dans le bureau de la responsable, en présence de nos enfants. Nous avions passé la soirée à leur expliquer que Maman Vivi est un être extraordinaire (ce qui est vrai), qu’il y a peu de personnes comme elle et les gens ne sont pas habitués. Ils ont en général peur de la différence et ont des préjugés (il a fallu expliquer préjugés, racisme…) « Dites que vous avez deux mamans très belles, ce qui est vrai et que vous les aimez autant l’une que l’autre ».

Irène tient absolument à dire que Vivi à un zizi. Elle trouve ça très drôle ! Il faut lui expliquer que tout le monde est différent et que ce n’est pas la peine de le crier partout. Pour nous c’est normal.



Même si nous vivons nus à la maison et sur la plage naturiste, cela n’est pas non plus permanent. Nos relations sexuelles restent du domaine du confidentiel. Certes, il arrive que Vivi ou moi manifestions notre désir involontairement, mais même les enfants en rient.



Le fait que nous dormions à trois ne leur paraît pas non plus incongru. Le dimanche matin, rituellement, tout le monde se retrouve dans le grand lit.

Mes beaux-parents ont eux aussi appris à vivre en voyant tout le monde nu dans l’appartement. Quand on va chez eux au rez-de-chaussée, nous nous habillons, y compris les enfants.


Ma belle-mère, hélas, nous a quittés l’été dernier. Ses derniers mois ont été un calvaire pour elle, mais aussi pour son mari et pour nous tous. Cette belle femme encore a été emportée par un cancer en moins de six mois. Nous entourons beaucoup mon beau-père mais le voyons dépérir, voire se laisser dépérir. On espère, grâce à nos enfants, lui donner la volonté de s’accrocher à la vie.


Je l’emmène en déplacement avec moi depuis peu. Il est très intéressé par l’Espagne et n’avais jamais voyagé avant. Je crois avoir trouvé une motivation pour lui. Le baptême de l’air a été quelque chose ! Mon premier fils, qui a trente ans, l’a aussi invité chez lui à l’ile de Ré. Ses enfants qui ont cinq ans. Eh oui ! J’ai été grand-père et père quasi en même temps ! Ses enfants s’entendent très bien avec les « frères et sœur de papa ». Ils adorent aussi Paul, mon beau-père qu’ils appellent « Papounet »


Mon fils avait été le premier à qui j’avais présenté Vivi et indiqué sa « particularité ». S’il l’avait mal pris je pense que j’aurais arrêté aussitôt, mais il m’avait félicité, avait embrassé sa future belle-mère et même mieux ! À sa mère qui sera scandalisée, car elle a appris la « particularité » de Vivi, il intimera de se mêler de ce qui la regarde, que j’étais heureux avec cette – très belle – femme, (merci mon fils), et qu’il approuvait complètement mon choix. Il ajoute qu’il serait présent à mon mariage et qu’il y serait avec sa femme.


Voilà comment j’ai découvert le bonheur sur le tard avec une femme extraordinaire, dans tous les sens du terme. Une femme unique à la fois par son physique mais aussi son intelligence, sa beauté, ses qualités intellectuelles et techniques. Je suis amoureux d’elle comme au premier jour, peut-être encore plus si c’est possible ! Quand je le dit haut et fort autour de moi, ce qui est fréquent, elle s’en défend, rougit et rétorque :



Dans ces cas-là, il faut l’arrêter car elle voudrait continuer pour que la terre entière sache quel couple nous formons. Un couple étrange, unique, irréel !


La morale de cette histoire est que la vie peut basculer à cinquante ans par le plus grand des hasard et que le bonheur n’est pas au coin de la rue ou dans le pré, mais au bout du banc !