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Temps de lecture estimé : 13 mn
06/07/19
Résumé:  Martin est barbier, mais pas n'importe quel barbier, il entretient le sexe des femmes. Et son métier l'amène à vivre bien des expériences.
Critères:  fh inconnu voir exhib noculotte ffontaine massage rasage -fétiche
Auteur : Oscar Cemeliasis  (Auteur amateur et éclectique)      Envoi mini-message

Série : Un barbier nommé Martin

Chapitre 01
Initiation

Un proverbe qui perd ses origines dans la nuit de temps affirme qu’il n’est point de sot métier, il n’est que de sottes gens. Le métier de Martin aurait pu pourtant être l’exception qui confirme la règle. Martin était barbier. Rien de plus commun, voire même viril et hipster me direz-vous. Mais Martin n’était pas n’importe quel genre de barbier : il était barbier pour femmes. Vous avez bien lu, Martin passait ses journées à tailler des foufounes. Ces débuts dans ce métier pour le moins insolite avaient été le fruit du plus grand des hasards.


Enfant taciturne et discret élevé par une mère célibataire coiffeuse à domicile, il avait appris la précision du geste auprès d’elle. Il aurait pu entamer une carrière anonyme dans n’importe quel salon si, vers l’âge de ses dix-huit ans, il n’avait pas découvert dans un meuble isolé de la maison une collection de cassettes VHS de films pornos des années 70. Son expérience sexuelle étant inexistante à cette époque, il s’était mis à consommer compulsivement sa trouvaille lorsqu’il sentit un vent de révolte gronder en lui :



L’idée lui vint de donner du style à l’intimité des femmes. Il réfléchit longuement à l’éventail des possibles : coupes, soins, teintures. Lorsque son projet arriva à maturation, la question de la mise en pratique se posa. D’un physique banal, Martin était encore puceau et ça n’était certainement pas du côté de ses amours personnelles qu’il trouverait la solution. L’idée lui vint un soir, au retour de sa mère d’un après-midi de brushing. La femme de chez qui elle revenait était, de notoriété publique, une prostituée de longue date connue dans la région. Sa clientèle comptait nombre de notables locaux ayant les moyens de s’offrir ses services. Avec une audace qui ne lui ressemblait pas, il alla la voir le lendemain pour lui expliquer son idée.



La surprise de la quadragénaire était à la hauteur du caractère insolite de la demande du jeune homme.



L’argumentaire n’avait pas semblé la convaincre, mais Martin n’avait pas manqué de suite dans les idées.



Devant la pugnacité du garçon, la femme se laissa convaincre, tant et si bien que le surlendemain, elle était, les cuisses écartées, dans le salon, sa luxuriante toison noire offerte aux bons soins de Martin. Il mit un soin sans limites à sa tâche, jouant des ciseaux, du rasoir et des crèmes de soins. Outre le trouble de sentir la caresse de ses mains frêles sur sa vulve et la douce morsure de la lame froide sur ses lèvres, elle dut se rendre à l’évidence : le résultat, en plus d’être bluffant ne manquerait pas de faire son effet sur ses clients. Martin avait opté pour une coupe finement taillée en dégradés en triangle, dégageant largement les grandes lèvres rasées de frais. Une petite teinture auburn achevait de parfaire le tableau.


Quelques jours plus tard, la femme le rappela. Le succès était au-delà de tout et il n’était plus possible de se passer de ses services.


Au fil des mois et des années, sa réputation s’était répandue comme une traînée de poudre par le bouche-à-oreille. Des hommes qui fréquentaient les femmes qui avaient fait appel à Martin tout d’abord puis aux femmes entre elles qui ne tarissaient pas d’éloges sur cette beauté intime qu’elles découvraient.


Dix ans plus tard, Martin était un artisan reconnu dans toute la France et dont le numéro se donnait de main en main. Le petit garçon niais avait cédé la place à un trentenaire assuré et audacieux. Ses prestations s’étaient au fil des années largement étendues, elles aussi, et il n’était pas rare qu’en plus d’une coupe en règle, se clientes ne lui demandent quelques attentions complémentaires qu’il ne rechignait pas à offrir. Le bien-être intime des femmes était devenu son métier et son succès témoignait de son expertise.


Le planning de la semaine était chargé. Martin avait rendez-vous à Rouen ce matin. Une femme à la trentaine avancée avait fait appel à lui en vue de la faire belle pour son mariage prévu le week-end suivant. Arrivé à l’adresse indiquée, il se gara et sonna. Quelques instants plus tard, il était assis sur un tabouret haut dans une cuisine design à savourer un expresso face à sa cliente en peignoir.



Marie rougit. Elle était en train de parler de l’épilation de son sexe à un homme parfaitement inconnu.



Marie se figea un instant. Il était en train de lui proposer de regarder des photos de sexes de femmes sur un catalogue.



Il attrapa un épais classeur qu’il ouvrit. Sous ses yeux se mirent à défiler des vulves de toutes les couleurs, de toutes les formes et aux coupes diverses et variées. Une photo attira son attention.



La photo présentait un sexe à la peau claire et aux épaisses grandes lèvres dont dépassaient de longues petites lèvres crénelées au teint rose. Les poils avaient été regroupés en forme de petites tresses qui avaient été teintes en rouge pourpre.



Martin sentit son assurance s’envoler face au regard suppliant de cette jolie blonde au carré lisse. Un instant, il la regarda. Son esprit était en train de chercher à trouver le visage du sexe de cette femme. Il en avait tellement vus. Il avait appris à distinguer et à apprécier les sexes des femmes au même titre que le visage des gens. À bien y regarder, le relief de leur vulve, l’implantation de leur pilosité, la teinte de leurs muqueuses, tout était le reflet de qui elles étaient, finalement beaucoup plus que leurs vêtements ou l’intérieur de leur maison. Il l’imaginait avec un sexe assez discret, comme elle. Une toison entretenue a minima, peut-être même rasée plusieurs fois pour faire plaisir à un conjoint peu à l’écoute de ses besoins à elle.



Elle le regarda fixement.



Marie se sentit troublée par les mots de Martin. Cet homme au physique quelconque dégageait une forme d’assurance qui la troublait. Cet homme passait ses journées entre les cuisses des femmes. Qui pouvait mieux les connaître et les comprendre ?



Marie, un brin mal à l’aise, attendit que Martin sorte chercher son matériel pour se dévêtir. Elle ôta son jean et sa culotte et s’allongea sur le sofa, les jambes couvertes d’un plaid en polaire. Martin revint et s’assit face à elle.



Marie tira le plaid et écarta, un brin raide, les cuisses. Martin s’approcha et observa longuement le sexe de Marie.



Marie avait une chatte aussi discrète que sa maîtresse. Des grandes lèvres fines et allongées dont dépassaient de discrètes petites lèvres légèrement rosées. Sa toison blonde était plutôt clairsemée et présentait des contours assez mal définis.



Martin attrapa une bombe de mousse à raser avec laquelle il remplit généreusement sa main de mousse. Il se mit à tartiner la toison de Marie. Sa main étalait le produit, massant vigoureusement le pubis, le mont de Vénus, les lèvres et le clitoris qu’elles dissimulaient. Marie sentit le plaisir la gagner sous les doigts de cet homme qui s’affairait entre ses cuisses. Martin prit soin d’enduire chaque poil de sa toison, de l’intérieur des cuisses jusqu’à la raie des fesses. Chaque femme était unique et différente, mais cette fois encore, il sentait naître le plaisir au contact de ses doigts. Il insista largement sur le pourtour des lèvres, jusqu’à ce que tout l’entrecuisse de Marie ressemblât à une épaisse barbe de père Noël.



Marie sentit Martin tirer sur une de ses lèvres pour tendre la fine peau de son sexe. Sa respiration s’accéléra lorsque Martin approcha la lame effilée de son épiderme. Elle sentit le métal froid gratter doucement son intimité. Cet homme qu’elle ne connaissait pas une heure auparavant avait son visage à quelques centimètres de son sexe et était en train de faire glisser une lame de rasoir sur la fine peau de sa vulve. Sa vulnérabilité exacerba son excitation. Marie mouillait maintenant fortement. Martin ne manqua pas ce détail, la mouille marquant un sillon net dans la mousse immaculée.



Par petites touches, Martin posait la lame sur la peau tendue et la faisait glisser jusqu’aux plis de la cuisse, laissant une peau totalement lisse derrière elle. Martin hasarda un doigt entre les lèvres déjà béantes et arracha un gémissement à Marie.



Martin, concentré, continua la ligne de démarcation qu’il était en train de tracer autour de la forme géométrique qui se dessinait entre les cuisses de Marie.



Au bout de quelques instants, la peau nue et glabre du sexe de Marie entourait un large trapèze blanc immaculé, fendu d’une coulée de mouille translucide.



Il attrapa un petit pulvérisateur d’eau avec lequel il aspergea ce qui restait de la toison de Marie. L’eau tiède se mit à dégouliner entre ses cuisses et dans le sillon de ses fesses.



La conversation se déroulait alors que les mains de Martin étaient en train d’appliquer une huile de soin sur les poils drus de sa cliente. Les gestes doux et en apparence anodins au creux de ses cuisses faisaient lentement fondre Marie dont la respiration s’accélérait à mesure qu’elle sentait le massage se concentrer sur ses lèvres. Un filet de mouille translucide se mit à couler de sa fente pour venir faire naître une trace humide sombre sur la serviette étalée sous ses fesses.



Il attrapa une petite paire de ciseaux avec laquelle il tailla finement la touffe géométrique qu’il avait façonnée plus tôt. Ses doigts tiraient sur la peau, pressaient les chairs qui se gonflaient un peu plus de désir à chaque geste. Marie s’enfonça subrepticement dans les coussins pour tendre un peu plus son bassin en direction du jeune homme. La chaleur l’avait envahie et sa chatte réclamait d’être ouverte une bonne fois pour toutes.


Parfaitement au fait du trouble qu’il suscitait, Martin glissa un doigt entre les fesses de sa cliente et entreprit de le faire remonter jusqu’au bourgeon de plaisir qu’il savait encore caché sous son capuchon de peau. Son index dessinait de petits cercles, prenant les chemins de traverse et écartant les bourrelets charnus luisants de mouille. Arrivé à l’entrée du vagin, il se mit à presser doucement entre son pouce et son index les petites lèvres qui semblaient avoir doublé de taille. Il les massait d’un geste précis et régulier. Marie ferma les yeux pour se concentrer sur les gestes de précision. Il lui semblait découvrir l’infinie richesse des zones de son sexe. Elle prenait conscience des différentes sensibilités de la périphérie de sa vulve, de ses grandes lèvres, des petites, de la peau sous sa toison, du plaisir d’être « peignée ».

Elle rompit le silence religieux qui entourait leur échange.



Avec la même maîtrise, il ouvrit délicatement le sexe de Marie et fit jouer son doigt dans son vestibule. La pulpe de son index continuait à dessiner de petits cercles tout en progressant, de manière à réveiller, éveiller peut-être les sensations. Le plaisir irradiait dans la tête et tout le corps de la future épouse. Telle une plage assaillie, les parcelles de son intimité s’éveillaient l’une après l’autre sous l’action des caresses. L’exploration se fit plus profonde et Martin sentit enfin la zone qu’il recherchait. Les petites caresses circulaires se transformèrent en succession de petites pressions régulières. Tous ses sens étaient en éveil. Son cerveau compilait et analysait les sensations de ses doigts enfoncés dans les chairs tout autant que le rythme et la profondeur de la respiration qui berçait la pièce, l’ondulation du corps tout entier. En une fraction de seconde, il adaptait le rythme et l’intensité de ses caresses aux réactions de sa victime consentante.



Le feu prenait totalement possession d’elle. Elle se sentait ruisseler, fondre, couler abondamment à mesure que son bassin se mettait à onduler. Chaque pression du doigt en elle paraissait mettre tout son corps en convulsion et déclenchait une vague de plaisir chaque fois plus intense. Martin posa son autre main sur le mont de Vénus pour accentuer la précision et la pression de ses gestes. Le résultat ne se fit pas attendre. Maintenant le fameux « point G » totalement éveillé (il détestait cette appellation si loin de la réalité physiologique de cette zone), les pressions pouvaient devenir plus fortes et plus rapides. Son majeur vint rejoindre son index entre les cuisses béantes et le binôme entama un ballet plus vigoureux. Un premier orgasme transcenda immédiatement Marie, la tordant de plaisir. Ses mains agrippèrent les coussins du canapé avec force. Loin de libérer son étreinte, le jeune homme accentua le mouvement en venant plaquer sa paume sur les lèvres et le clitoris dressé. Marie gémissait, puis se mit à hurler tant le plaisir la submergeait.



Un premier jet fusa d’entre ses jambes et la prit par surprise. Jamais le plaisir n’avait été si intense et surtout, jamais elle n’avait « éjaculé ». Martin jubilait. Il était habitué à voir ses clientes se découvrir fontaines sous ses caresses. Surpris la première fois que cela lui était arrivé, il avait longuement creusé le sujet et au fil du temps acquis la parfaite maîtrise des gestes qui permettaient aux femmes d’atteindre ce niveau de plaisir et cette jouissance. Sans rien lâcher, il continua en rythme, et quelques instants plus tard, une deuxième vague translucide jaillit tel un geyser. Sans même y réfléchir, les mains de Marie avaient rejoint celles de Martin pour les presser plus fort contre sa chatte en feu. Un dernier orgasme acheva de l’épuiser et elle s’effondra d’un coup, le corps en sueur.



Martin rangea ses affaires soigneusement et se dirigea vers la porte d’entrée.



Une fois sur le perron, Martin huma l’air frais. Plus que jamais, sa vie et son talent prenaient tout leur sens. Et la mission dont il se sentait investi était loin d’être terminée…