Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19083Fiche technique15647 caractères15647
Temps de lecture estimé : 9 mn
14/07/19
Résumé:  Martin, notre barbier pour femmes est victime de son succès et du bouche à oreille. Découvrons ensemble une autre de ses clientes régulières, plutôt haute en couleurs, à tous les sens du terme...
Critères:  fh fplusag couleurs cadeau coiffure massage rasage fsodo jouet fgode
Auteur : Oscar Cemeliasis  (Auteur amateur et éclectique)      Envoi mini-message

Série : Un barbier nommé Martin

Chapitre 02
La femme ébène

Résumé chapitre précédent :

Martin, notre barbier pour femmes est victime de son succès et du bouche-à-oreille. Après avoir initié une jeune et future mariée à l’art du brushing intime, Martin file chez une autre de ses clientes, régulière celle-là. Découvrons ensemble une autre de ses clientes régulières plutôt haute en couleur, à tous les sens du terme…






Le 2 de chaque mois n’était pas n’importe quel jour dans l’emploi du temps de Martin. Il avait depuis plusieurs années déjà une clientèle de régulière qui s’agrémentait de nouvelles venues lorsqu’une place se libérait. Mais le 2 de chaque mois, il avait rendez-vous chez LA cliente des clientes. Cette dernière avait eu ses coordonnées grâce à un des nombreux amants qui se suivaient dans son lit. Dès leur premier échange téléphonique, elle avait été comme elle serait à chacune de leurs entrevues : directive et indifférente. Il faut dire que Mariame de son prénom était une femme qu’on n’oubliait pas. Cette grande liane d’ébène presque quinquagénaire, d’origine ivoirienne, frisait le mètre quatre-vingt et arborait ce genre de regard dur et méprisant, à la Grâce Jones, qui vous mettait assez mal à l’aise. Martin avait failli refuser de revenir tant elle avait été odieuse avec lui la première fois, mais en fin psychologue, il avait su trouver les mots pour l’amener à adoucir un peu son attitude. Était-ce parce qu’il était seul sur son créneau ? Difficile à dire. Toujours est-il que ces deux-là avaient appris à trouver leur équilibre dans ce rendez-vous mensuel. Un jour, alors qu’il s’affairait entre ses cuisses ouvertes, Martin eut cette vision de ces redoutables alligators qui d’un coup deviennent dociles, la bouche grande ouverte pour laisser œuvrer ces petits oiseaux qui viennent tranquillement se poser dans leurs gueules grandes ouvertes pour leur nettoyer les dents.


Martin arrive, extrêmement ponctuel, comme à son habitude, devant le portail de la grande bâtisse de la chic banlieue ouest de Paris. Il fut accueilli par l’aboiement des deux énormes dobermans qui préservaient la demeure des intrus.



L’odieuse bourgeoise avait eu le bon goût d’attribuer à ses chiens les prénoms de ses ex-maris, grâce auxquels elle devait sa fortune acquise grâce à un savant chantage dont elle avait usé, lesdits maris en question ayant un peu trop tendance à apprécier la compagnie de jeunes sylphides contre monnaie sonnante et trébuchante.


Martin entendit les chiens s’éloigner et des pas fermes fendre le gravier de la cour. Il vit la grille s’ouvrir. Mariame lui faisait face, à demi vêtue d’un long peignoir au motif léopard d’un goût douteux duquel émergeait un sein menu. La première séance avait été une véritable expérience pour Martin. Toucher cette peau si sombre, découvrir les chairs roses dissimulées sous une épaisse toison frisée. Il avait dû apprivoiser cette toison drue, ce corps qui lui était inconnu.



Martin ne releva pas et emboîta le pas à son hôtesse jusque dans le salon principal. La pièce faisait toujours son effet la première fois qu’on y pénétrait. La décoration intérieure était un patchwork du plus mauvais goût où se côtoyaient des meubles kitch dorés, des peaux de bêtes un peu partout, un fast de Crystal dont il était difficile de dire s’il était véritable, et de nombreuses toiles et photos ornant les murs avec toutes un seul et même sujet : la maîtresse de maison.


Sans attendre, celle-ci défit son peignoir qui chuta au sol, la laissant déambuler dans le plus simple appareil dans l’interminable salon. C’est certainement ce qui avait le plus surpris Martin la première fois. En général, ses clientes éprouvent une certaine gêne, surtout pour la première séance, et toutes, absolument toutes, tiennent à être installées confortablement sur le dos, le buste couvert. Mais ce genre d’attitude n’aurait en aucun cas pu être celui de madame Mariame qui, dès le départ, avait tenu à rester debout, les fesses posées sur le rebord de la grande table de marbre qui trônait au milieu de la salle à manger. C’est ce qu’elle fit. Une fois les fesses calées sur le bord de la pierre fraîche, elle écarta largement les cuisses devant le petit tabouret vide qui attendait la présence de Martin. Le naturel du sexe de sa cliente avait été son autre grande surprise. Son expérience lui avait appris de longue date que ce genre de femme, haute en couleur, dominatrice et dévoreuses d’hommes à la pelle, avait plutôt tendance à épiler de frais leur intimité. Mais là encore, Mariame ne faisait rien comme tout le monde, et c’est avec étonnement qu’il avait fait connaissance avec une large et épaisse jungle nature, version afro.



Martin avait écouté religieusement chaque mot qui était sorti de sa bouche, se demandant s’il était bien en train d’entendre ce qu’il entendait.



Après lui avoir longuement expliqué ses desiderata, et après un instant de réflexion, il avait accepté ce qui était devenu au fil des mois un rituel entre eux.

Martin vint s’asseoir sur le petit tabouret à roulette. Mariame se tourna pour lui offrir plein accès à l’intérieur de ses cuisses et surtout de ses fesses. Il attrapa un petit objet en plastique blanc qu’il introduit dans le sillon interfessier, de manière à le garder le plus écarté possible pour lui permettre d’œuvrer tranquillement. La petite corolle légèrement rosée se démarquait de l’épiderme noir qui l’entourait. Martin passa la pulpe de son pousse sur la petite fleur plissée pour apprécier l’ampleur de la repousse et les moyens à mettre en œuvre.



Le naturel et la crudité avec lesquels elle parlait fascinaient chaque fois Martin. Que n’avait-il entendu, toute son adolescence, que les femmes n’aimaient ni ne parlaient jamais de sexe, alors que cette femme, si s’en était véritablement une, le verbalisait au quotidien comme aucun homme n’en aurait le cran.



La réponse fusa :



Il étala généreusement la cire qu’il avait préalablement chauffée sur une large spatule de bois et vint l’appliquer sur la face intérieure du sillon fessier. La morsure de la cire brûlante électrisa Mariame qui poussa un gémissement. Paradoxalement, elle laissait le jeune homme lui infliger des souffrances qui auraient valu une violente correction même au plus valeureux de ses amants. L’ustensile de bois revint à la charge, couvrant chaque parcelle de peau, jusqu’à venir masquer l’anus fermé comme une écoutille. La chaleur inondait la peau de la panthère, ne sachant si elle avait mal ou si elle prenait son pied. Habitué à opérer, Martin continua sans se soucier du reste. Cela aussi avait fait partie de leur deal. Même si elle hurlait, il devait continuer coûte que coûte. D’un geste ferme, il plaqua la bande sur la cire encore tiède, agrippa fermement la fesse gauche entre ses doigts et tira, arrachant d’un coup l’ensemble. La maîtresse de maison hurla.



Martin attrapa l’une après l’autre chacune des bandes jusqu’à ce que le creux des fesses ouvertes à quelques centimètres de son visage soient lisses comme une peau de bébé. Il fallait reconnaître que le jeu en valait la chandelle. Tout l’intérieur de son canyon, depuis la chute de ses reins cambrés jusqu’à la naissance de sa vulve, avait pris un aspect laqué noir uniquement marqué d’une appétissante petite fleur plissée qui avait d’un coup pris une teinte pourpre. Et, comme à chaque fois, la belle s’était mise à mouiller. Un filet pendait de ses petites lèvres, qui n’avaient de petites que le nom. Une grosse goutte se détacha et vint s’écraser sur le sol de marbre blanc déjà marqué d’une petite auréole visqueuse.


Il enduisit ses mains et ses doigts d’une épaisse huile apaisante, étala sur tout l’épiderme à fleur de peau. La fraîcheur de l’onguent trancha avec la chaleur des chairs encore à vif et à la sensibilité exacerbée. Le pouce de Martin montait et descendait dans la raie des fesses qu’il voyait onduler et se cambrer à chaque caresse. Son pouce insistait un peu plus à chaque passage sur le petit orifice timide, jusqu’à se concentrer uniquement dessus. Mariame sentait les larges et puissants mouvements concentriques à l’orée de son fondement se resserrer de plus en plus, jusqu’à s’immiscer doucement en elle.



Son pouce caressait le rebord des muqueuses qu’il sentait s’attendrir un peu plus à chaque fois. Une fois totalement introduit, il se mit à masser avec régularité les chairs comme s’il cherchait à élargir l’étroit passage qui paraissait tout avaler avec voracité.


Une fois son hôtesse préparée, il porta la main au sol et attrapa l’objet qui y attendait tranquillement son heure. C’est Mariame qui le lui avait confié pour qu’il en fasse usage. Il s’agissant d’une espèce de grand godemichet en bois noir et poli. L’objet aux dimensions assez impressionnantes était doté à sa base d’une sorte de manche qui le destinait à être utilisé par une tierce personne. Il présenta le gland froid et lisse sur l’orifice déjà refermé qui l’avala d’un trait. Les presque trente centimètres du pieu trouvèrent parfaitement leur place à l’intérieur de leur propriétaire qui hurla.



Toujours debout, le buste largement penché en avant sur le plateau froid de la table, elle se mit à onduler des hancher comme pour que la tête du pal qui la fouillait ne néglige aucun recoin d’elle. Le sol était désormais nappé de sa mouille qui coulait abondamment de sa chatte inondée en un dense maillage de filets qui s’entrecroisaient à l’intérieur de ses cuisses.


Dans un lent ballet, Mariame se redressa et se retourna pour venir s’allonger sur la table, pendant que Martin maintenait l’objet en elle. La chaleur qui inondait son cul et tout son bas-ventre tranchait avec la froideur de la matière qui se plaquait sur son dos. Elle replia les jambes pour que ses pieds puissent venir se poser au bord, écartant totalement les cuisses devant son officiant. Sachant pleinement ce qu’il avait à faire, Martin attrapa l’autre sexe de bois de forme identique, mais de taille légèrement plus petite. Avec soin, il l’introduit entre les lèvres gorgées de mouille qui appelaient à être pénétrées.



En un instant, elle fut comblée au sens propre du terme. Martin entama un va-et-vient en alternance. Un godemichet entrait pendant que l’autre reculait. La sensation devenait de plus en plus insupportable. Un premier orgasme la saisit au bout de dix secondes, suivi d’un autre et encore d’un autre. La première décharge arriva au bout de quelques minutes, détrempant tout au passage. Tout se passait comme d’habitude, mais ce jour-là, le jeune homme décida d’ajouter un élément. Laissant les pieux combler les orifices de sa cliente, il saisit quatre petites pinces crocodiles chromées. Il prit la première et vint pincer le haut d’une des grandes lèvres. Mariame ne comprit pas tout de suite ce qui arrivait, mais la douleur cinglante la mordit et vint se mêler au plaisir qui la submergeait déjà et étonnamment la décupla.



Devant le succès de son initiative, Martin mit en place la deuxième pince sur l’autre grande lèvre. La fière maîtresse de maison n’était plus qu’un amas de plaisir nu et luisant de sueur qui se tordait sur la large dalle veinée de la table. Après un instant d’hésitation, il sortit la troisième pince qui vint férocement mordre la chair d’une des petites lèvres gorgée de sang.


Mariame hurla, puis hurla encore lorsque les verges de bois reprirent leur ballet. La douleur paraissait se diffuser dans son corps telle une intraveineuse. Le plaisir fut si intense et l’orgasme si dévastateur que la belle ébène s’évanouit de plaisir.


Martin regarda la silhouette sombre immobile, tranchant avec la pierre immaculée. Il la porta jusque dans le canapé et vint la couvrir de cet horrible peignoir.

Il rédigea un petit mot qu’il laissa en évidence sur la table basse :


« J’espère que vous me pardonnerez mes initiatives dont j’espère qu’elles vous ont procuré tout le plaisir que vous espériez. Je vous dis au mois prochain. »


Déjà le portail de la demeure s’éloignait dans le rétroviseur de Martin, alors la route le conduisait vers une autre cliente en attente de ses bons soins.