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Temps de lecture estimé : 30 mn
26/07/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Serge découvre que sa femme est, malgré tout, retournée voir son ami dans un but qu'il ne peut que deviner. Il est cocu, c'est sûr. D'ailleurs, elle ne lui cache pas... mais...
Critères:  fh cadeau cocus cunnilingu préservati pénétratio sandwich confession -extraconj -cocucont
Auteur : Margrite      

Série : Juste pour changer un peu !

Chapitre 02 / 02
Débordé à gauche. Débordé à droite.

Résumé du premier épisode :

Serge, qui veut pimenter sa vie de couple, organise, avec l’aide d’un ami, une séance de massage pour son épouse. Mais il se fait déborder, car sa femme ne réagit pas comme il l’envisageait. Non seulement elle accepte les caresses du kiné, mais lui demande de la posséder. Sans le savoir, il a remis en contact sa femme avec un de ceux qui avaient participé, au temps de leur jeunesse, à une soirée très, très, chaude.

Serge a mis le doigt dans un engrenage dont il ne sait comment sortir.







Je l’attends depuis deux heures. Elle ne répondait pas à son téléphone. Je commençais à m’inquiéter. Elle est toute guillerette, les bras chargés de paquets.



Cadeau. Rendez-vous ! Kiné ! Remercier ! Je suis perdu. J’avais demandé à Philippe de le remettre, pas de juste le repousser d’une journée. Qu’est-ce qu’il a foutu ? Il n’a tout de même pas osé ? Et si jamais…



Elle pose les sacs.



Texto ! Je n’ai rien vu ! Elle a invité Phil ! À la maison ! Dans trente minutes. Mais… Je comprends de moins en moins et surtout mon inquiétude augmente. Ils l’ont fait, c’est évident, sinon elle ne serait pas dans cet état. Mais l’inviter ? Pourquoi ? Merde ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Il faut que je réagisse ! Oui, mais s’il ne s’est rien passé, je vais avoir l’air d’un con. Con ou cocu ? De toute façon, le mal, si mal il y a, oui le mal est fait. Limiter les dégâts… Oui, attendre pour réagir.


Elle n’attend même pas ma réponse. Elle file dans notre chambre. Pendant ce temps, je déballe ses achats. Elle a tout prévu. Champagne, vin, et un vrai petit dîner apéritif.


Je vais tout de même jeter un œil dans la chambre. Elle est en train de s’habiller, manifestement après un léger maquillage. Elle passe sa robe. J’ai juste le temps de voir qu’elle porte une de ces nouvelles petites culottes, quasi transparente et plus que mini. Même pas de soutien-gorge ! Merde, ça se précise. Et la robe qui la moule pas mal avec un décolleté assez profond. Pourquoi s’habiller ainsi, si ce n’est pour séduire. Me séduire moi ? Bien sûr que non, c’est pour ce salaud de Philippe. Il va me le payer…


On sonne. Elle se précipite pour ouvrir. C’est comme si c’était une ado qui vient présenter son copain à sa famille. La famille c’est moi.

Phil a un regard gêné. Tu peux, mon salaud. D’une façon ou d’une autre, tu vas me la payer.



On se serre la main. J’aimerais le foudroyer par une décharge bien sentie, mais je ne suis pas un surhomme.



Voilà nous sommes censés être des inconnus. Alors que c’est à un ami, un copain d’enfance à qui j’ai fait appel pour ce… Cette mise en scène… Ce jeu débile qui maintenant se transforme en farce… farce et attrapes… Et c’est moi qui suis attrapé, humilié, coincé dans ce rôle peu honorable de mari… mari cocu… piégé…


Les premières minutes sont pesantes, mais Stéphanie ne semble pas le remarquer. Elle me fait ouvrir le champagne, fait circuler les amuse-bouche…



Nous y voilà. Elle va me le dire. Mais devant Phil, son amant, son aveu est encore plus dur pour moi. Pourquoi l’avoir amené ici. Peur que je m’énerve ? Que je devienne violent ? Tout de même…



Je fais celui qui ne sait pas. Évidemment, je ne suis pas censé avoir lu son journal intime.



Surtout ne pas demander « quels signes ? » Moi qui commence des caresses qu’elle a cru venir de lui qui l’avait reconnue. Du coup, la façon dont cela s’est terminé prend tout son sens. Ce n’est pas plus glorieux pour moi, mais au moins ce n’est pas à un inconnu que ma femme a dit, toute chaude : « prends-moi. J’en ai envie. »


Mais elle continue.



Décidément je suis abonné aux « Ah ! », mari sur le cul, mais qui essaie de faire bonne figure. Et si elle lui a rappelé, alors mon accord avec lui passait au second plan. Si elle avait… comme dans son récit… cochonne… salope… Je comprends presque Phil. Si la femme d’un copain m’avait fait ce coup-là, je pense que l’amitié serait passée au second plan.



Enfin je retrouve une contenance.



Hourra ! Revoilà un mari qui assure et retrouve sa place.



« VOUS ». Elle nous met dans le même sac !

Je suis dans la merde. Le pire, c’est que tout est de ma faute. Bon d’accord, je ne pouvais pas prévoir qu’ils s’étaient déjà rencontrés. Steph ne m’avait rien caché, enfin c’est ce que je croyais, de sa vie avant moi. Il faut reconnaître que cela ne devait pas être facile d’avouer cette nuit où manifestement, elle s’est laissée aller, alcool ou pas, à s’offrir comme une… une cochonne… une chienne… une chaude du cul…


Et moi qui les mets quasiment dans les bras de l’autre. Si elle a cru que la petite séance de la première fois était parce que son ex-amant l’avait reconnue, je n’ose penser à ce qui s’est passé cet après-midi.


Finalement je suis le seul à savoir la vérité, je veux dire en totalité. Lui et elle n’en savent qu’une partie. Mais je dois faire comme si je ne savais pas. Alors je pose la première question qui fâche :



Un silence où je fais semblant de réfléchir.



Le « oui » est comme un aveu, tellement il est faible.

Cocu d’accord. Mais pas con. Je préfère un cocu qui assume à un con qui refuse de voir.



Ce n’est même pas une question. Le ton aussi accompagne. C’est comme une évidence. Même pas un reproche.



Elle tente de tergiverser.



Je ne lui laisse pas le temps.



Elle a raison.



Je me lève. Je dois paraître en colère. D’ailleurs, je le suis vraiment. En colère contre elle, mais pas seulement. En colère contre moi qui ai foutu un sacré bordel dans ma vie avec ce stratagème qui s’avère une cata. En colère contre mon copain qui a oublié notre amitié pour baiser ma femme.



C’est ma femme qui reprend du poil de la bête et qui me rappelle ma propre infidélité.



Waouh. Elle m’avoue qu’elle avait envie de baiser avec un autre. Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi elle a invité Phil. On aurait très bien pu laver notre linge sale juste entre nous.



L’amant fait profil bas. Il peut. Enfoiré de Phil, tu vas me le payer ! Je ne sais pas encore comment, mais… Tu n’es même pas marié, fumier, je ne peux même pas me venger en le disant à ta femme.

Elle hésite.



Elle hésite encore.



Je mets un moment à comprendre :



Et puis je réalise.



Elle se lève, se dirige vers Phil. Elle s’assied sur ses genoux, l’enlace.



Que répondre ? Ils sont tous les deux en face de moi, couple enlacé, chacun enveloppant l’autre comme si c’était naturel. Ils ont baisé. Probablement comme des malades. Steph a dû vouloir revivre, au moins en partie, cette soirée où elle s’est fait prendre par plusieurs gars. Dans son récit, elle ne cache pas le plaisir qu’elle avait eu, la jouissance particulière d’être possédée par deux hommes en même temps… Et là… manifestement, c’est ce qu’elle envisage…



La surprise doit se lire sur mon visage. Elle semble si sûre d’elle. Elle sourit. Lui aussi. J’ai l’air de quoi, moi ? Un con ? Oui, un con ! Cocu et con, la totale… Elle rit. En plus, elle se fout de ma gueule. Elle quitte son amant et vient vers moi.



De la compassion maintenant ! C’est encore pire. Je n’entrevois qu’une seule issue. Pas question que je m’abaisse à me mettre en colère. À chasser le salaud de Phil de ma maison. À parler calmement avec mon épouse. Non, la seule solution, pour garder un peu de dignité est de donner au moins l’impression que je ne me laisse pas manipuler, c’est que j’ai le dernier mot même si ma salope de femme me l’a soufflé :



Je me demande si elle a bien entendu. Je viens de lui dire que cela ne me touche finalement pas. Que je suis au-dessus de tout cela. Que je suis assez ouvert d’esprit pour tenter l’expérience. Elle sourit.



Pourtant cela me paraît soudain bizarre.





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Il s’agit d’un couple où le mari fait un cadeau à sa femme. Ce n’est pas son genre. À la rigueur, et encore, pour les anniversaires ou fêtes, mais rarement autrement. Ah, si une fois où il avait quelque chose à se faire pardonner. Une aventure avec une autre. Une aventure qui avait bien failli briser le couple.


Alors la femme s’interroge. Et s’il avait recommencé ? Pourtant la fameuse fois, elle s’était vengée. Du coup, elle fouille un peu. Pourquoi avoir été chercher un salon à l’autre bout de la ville, alors qu’ils en connaissent des bien plus près. Et elle découvre aussi que le nom du kiné ne lui est pas inconnu. Facebook lui donne la réponse. C’est un ancien camarade de lycée de son mari. Pourtant il n’en a pas parlé. Pourquoi ?


Dès qu’elle arrive au salon, elle questionne le gars. Il s’appelle Philippe. Devant son insistance, il finit par avouer le stratagème. Il avoue que vers la fin du traitement, son mari qui a tout organisé va prendre sa place pour jouer avec elle.


L’épouse n’apprécie pas. À quoi joue son mari ? Pourquoi la mettre dans cette situation ? Pour tester sa fidélité ? Pour réaliser un fantasme ?


Quelle que soit la réponse, elle décide de le prendre à son propre piège. Elle réagit plus que favorablement à ses caresses. Elle va jusqu’à demander à ce qu’il la possède. Mais il ne réagit pas. Plutôt, il réagit et se comporte comme si c’était son copain.


La femme attend que de retour à la maison, il se dévoile et la confonde. Elle pourra alors lui expliquer pourquoi elle a fait cela. Mais non, il ne parle pas.


Alors elle décide de le provoquer. Elle s’arrange pour lui rappeler qu’elle écrit toujours son journal intime. Elle sait qu’il peut y avoir accès. Elle rédige une histoire qui mêle le présent et un passé inventé qui fera de Phil, le copain du mari, un amant d’une nuit, un amant parmi d’autres. Un amant qu’évidemment elle veut retrouver et c’est ce qui se passe, car elle demande un nouveau rendez-vous.


Mais sa réaction n’est pas au niveau du défi. Il esquive en demandant à son copain de se débrouiller pour retarder ce moment.


Alors la femme décide de frapper un grand coup et s’arrange pour faire croire à son mari qu’elle a baisé à nouveau avec l’ex-amant. Pire, elle invite cet amant chez elle. Elle fait ce qu’il faut pour que son infidélité soit évidente et que son bonheur rayonne. Baisée et satisfaite par Phil. Et lorsqu’il comprend et parle enfin, elle le provoque une dernière fois, évoquant une partie à trois.




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Le silence est pire que si elle avait continué. Le : « Ce n’est pas une mauvaise idée » qu’il a prononcé et qui sur le moment lui paraissait une façon de ne pas paraître trop ridicule, se transforme en faiblesse. Mais il n’y a pas que cela. Il s’est fait avoir sur toute la longueur. Son stratagème s’est retourné contre lui… Et de quelle façon ! Elle l’a manipulé comme un ado… Cette idée d’un récit est démoniaque… Il a distillé son venin pendant plusieurs jours… L’impression de ne pas vraiment connaître son épouse… Qu’elle cachait une nature explosive… Qu’il était passé à côté… Que peut-être elle accumulait les amants sans qu’il ne se doute de rien…



Elle s’approche de moi et pose un baiser léger sur mes lèvres.



Évidemment, je ne suis pas convaincant.



Le silence s’invite. Mais si j’ai du mal à séparer le vrai du faux, une question me vient à l’esprit.



Donc c’est vrai. Comme tout le reste, Phil et la soirée sont faux, alors son aventure avec Marc a été bien réelle. Pas seulement pour la façade, pour me faire réagir, pour montrer autour de nous qu’elle aussi savait séduire. Ainsi, c’est vrai. Ce mec, plus jeune, plus beau et manifestement très bon amant avait bien failli me prendre ma femme.



Pourtant tout se mélange encore dans ma tête. J’ai du mal à séparer l’intox de la réalité. Pendant plusieurs jours je n’ai quasiment pensé qu’à cela. Que Stéphanie avait demandé à son masseur de la baiser. Que cette rencontre avait fait remonter à la surface la fille qui avait participé à une orgie. Une femme qui était capable de décrire dans le détail ce qu’elle avait vécu, son plaisir, ses partenaires, sa liberté. Même si c’était faux, Steph avait été capable de l’écrire.

Elle reprend :



Philipe se rend compte aussitôt de l’ambiguïté de sa remarque.



Je souris et j’ajoute :



Je lui tends mon smartphone où j’ai enregistré le récit.



Mais Phil lit. De temps en temps, il lève les yeux. Cela prend bien cinq minutes.



Il me rend mon smartphone.



Je ris.



Elle s’interrompt. Elle nous regarde comme si elle était porteuse d’une information qu’elle garderait pour elle.



Cette annonce jette un froid. Seule Steph sourit. Phil me regarde conscient que sa présence est troublante.



Elle sourit en me regardant. Ses yeux brillent. Manifestement il y a autre chose.



Oh là là ! Je sens que cela va se gâter. Déjà qu’elle s’est bien moquée de moi, alors…



Voilà, je suis coincé. Mon épouse m’a découvert. Je suis en rase campagne aussi nu que le bébé qui vient de naître. On sait tout de moi. Je pensais être le maître du jeu et en réalité on a changé les règles.

Que me reste-t-il ? Protester ? Faire l’innocent : « Moi, jamais je n’ai imaginé une chose pareille. Voyons chérie, tu me connais. Ce n’est qu’un concourt de circonstances. J’ai rencontré Phil par hasard. Juste pour une plaisanterie que je reconnais déplacée. Pas comme tu le penses…Non, je serais ridicule.

Il me reste quoi ? La dérision ! L’humour ! La pirouette !



Je ricane. Tous deux me regardent.



Mais je regarde Stéphanie fixement :



Je me tourne vers Phil.



Quelques secondes. Il me suffit de quelques secondes pour réaliser. Je me cachais derrière de fausses idées. Mon épouse a été bien plus perspicace que moi…

Une profonde respiration. Et puis :



Je ne suis pas mécontent de ma tirade. Elle m’est venue sans réfléchir. C’est bien de garder son sens de l’humour en toutes circonstances. Pour le reste, je suis moins sûr. Après tout, je viens ni plus ni moins de proposer à Stéphanie d’aller baiser avec mon copain.


Mais il est vrai, maintenant que je suis « au pied du mur », que ce n’est pas une vraie surprise. Plutôt un lent cheminement…

Et certainement que pour Stéphanie, c’est la même chose. La seule question que je peux me poser, c’est, qu’aurait-elle fait si je n’avais pas ouvert cette porte avec ma mascarade de l’autre jour ? Aurait-elle fait le premier pas ?


En tout cas, si ma plaisanterie lui extirpe un sourire, elle semble la prendre aux pieds de la lettre. Je suis surpris qu’elle réagisse si vite. Elle se lève et en tendant la main vers mon copain me fait comprendre qu’elle est d’accord.


Il n’est plus temps de tergiverser. J’ai pris ma décision, emportant ainsi celle de mon épouse. À moins que ce soit elle, qui, maline jusqu’au bout, ait fait ce qu’il fallait pour me laisser croire que j’ai encore mon mot à dire.


Évidemment, il me reste le : « Restons-en là. Au revoir, Phil, je dois m’expliquer avec ma femme ».


Si c’est que tu veux, alors il te reste peu de temps, me dit une petite voix dans ma tête qui continue par : Regarde Steph qui va disparaître. Elle tourne son visage vers toi, comme si elle voulait vraiment s’assurer que tu étais d’accord, te laissant encore, l’ultime possibilité de tout arrêter.


Mon sourire doit être un peu forcé, mais elle l’accepte. Elle disparaît dans le couloir. Ton copain, lui, n’a pas ces états d’âme, il ne cherche pas ton accord. Pour lui, tu l’as donné et ce qui est dit est dit…


Le plus dur commence.


Je suis toujours étonné que certains parlent de cet instant comme un déchaînement des sens. Qu’une fois la décision prise, ils plongent dans cette sexualité si particulière. Certainement que depuis longtemps ils se préparaient. Que c’était le but fixé. Pas comme nous ! Pas dans notre genre de couple ! Établi ! Heureux même si parfois la lassitude remplace la nouveauté ! Le quotidien n’est pas si mal ! Aimer son épouse ! Savoir qu’elle aussi vous aime ! Combien après toutes ces années de mariages, peuvent en dire autant ?


Pourquoi ai-je une boule au ventre ? Il y a bien longtemps que je n’avais plus ressenti cette impression, cette angoisse, cette inquiétude. Avant un examen. Avant la première fois avec une fille. Avant… avant…

Que dois-je faire maintenant qu’ils ont disparu ?


Pour moi, une chose est sûre, c’est que je n’aurais pas pu baiser avec une autre femme sous le regard de la mienne. C’est un coup à ne pas pouvoir bander. Voilà un examen difficile à passer…

Mais je ne vais tout de même pas attendre ici qu’ils reviennent.


Charles m’avait parlé sans véritable gêne de ce qu’il avait ressenti lorsqu’il avait surpris sa femme avec son copain. La surprise passée, cherchant quelle attitude prendre, il avait remarqué son excitation alors que sa femme se faisait labourer en levrette, couinant comme elle le faisait au début de leur mariage. Ce sont ses cris et gémissements, bien plus que de la voir possédée, qui l’avaient convaincu. En une seconde il avait compris que sans s’en apercevoir leur couple avait « viré pépère ». Il était bien loin le temps où, étudiants en médecine, les soirées se terminaient souvent en baises. Cela ne les dérangeait pas à l’époque de voir des couples s’aimer juste à côté d’eux.


Prends un alcool plus fort que cette bibine de champagne. Tu as besoin d’un coup de fouet. Un marc de Bourgogne… Oui… Voilà… Non, pas d’un trait. Déguste. Voilà. Déguste… déguste… Un peu comme ce moment unique… Il faut savoir profiter de ce que la vie vous propose… Surtout si elle vous met en face de vos contradictions… Encore cette petite voix.


Tu en as de bonnes ! Je lui réponds. Moi je suis là comme un con et je…


Mais va voir… Tu en crèves d’envie… Oh, tu as peur de ce que tu vas découvrir ? C’est vrai que ta femme est surprenante. Tu ne crois pas ? Mais souviens-toi de sa description dans son journal intime… Elle a dit avoir copié des passages ? Peut-être… mais qui a choisi ces passages… ? Qui a fait le lien de ces copiés/collés… ? Voilà, tu comprends… Il y a des scènes qu’elle ne peut pas reproduire dans la chambre… ? Hé, je vois que toi aussi tu as remarqué… Allez, va voir. Il n’y a rien de pire que l’incertitude… Tu sauras. Enfin…


Le deuxième verre de cet excellent marc me donne des ailes. Étrangement, ces ailes freinent ma progression dans ce couloir qui paraît sans fin. La porte est entrebâillée. Je me fais l’effet d’un personnage de roman érotique où le mari est comme moi, juste devant ce panneau de bois ouvragé. La plupart du temps, je trouve ce moment un peu ridicule. Le mec hésite. Il ne sait pas. Pourtant le lecteur sait qu’il la poussera cette porte et que derrière il y aura…

Oui, il y aura…


Je m’attendais au pire.


Je ne sais pas moi, Stéphanie en train de pomper un dard énorme, le gober jusqu’aux couilles, la bouche déformée, la salive coulant de ses lèvres.

Ou bien déjà à quatre pattes, chienne qu’un mâle puissant empale avec de grands coups de reins.

Pire encore, le mandrin de ce salaud de Philippe enfoncé dans un cul qu’elle lui a déjà proposé, passant directement au dessert en sautant les amuse-bouche et le plat principal.


Déjà que j’avais échappé à la vision de ma pute de femme, si impatiente qu’elle n’aurait pas pu attendre la chambre, et se faire ramoner par son amant, dans le couloir, appuyée contre un mur, cambrée pour mieux offrir sa croupe aux assauts.


Non, rien de tout cela. Oh si, un baiser. Un vrai baiser où je découvre une certaine tendresse. Elle est allongée sur le lit. Nue, enfin pas vraiment, je devine encore sa petite culotte. Il faut dire qu’elle ne portait que sa robe et qu’un zip est facile à tirer. Phil est quasi allongé sur elle. Il l’embrasse. Ils s’embrassent. Je vois bien que ce n’est pas un simple baiser, mais que la sensualité le transforme en promesse. Il n’est pas vraiment allongé, je dirais plutôt qu’il la « survole ». Lui est torse nu.


Une robe contre une chemise. Match nul ? Pas vraiment ! La coquine a dû se battre avec des boutons alors que lui n’avait qu’à tirer. Plus jeune, on se moquait un peu de Philippe et de sa toison. Stéphanie, elle semble l’apprécier. Ses mains en découvrent la douceur.


Mais Phil abandonne les lèvres pour entamer son chemin de découverte. Il connaît pourtant le corps de mon épouse pour l’avoir massée, nue comme un bébé, étalant l’huile avec une mise en scène que je lui avais demandé pour me la chauffer un peu et rendre mes caresses comme une suite logique au massage. Mais si ses mains avaient effleuré « en pro », sa poitrine, ses lèvres en font une dégustation.


Un soupir ! Oui, j’ai entendu un soupir. La chambre est silencieuse et cette respiration plus forte résonne comme un aveu. Elle aime ! Il joue un long moment avec ses tétons. Ses mains viennent rejoindre ses lèvres. Le soupir se répète.


Mais Phil reprend sa découverte. Maintenant c’est au nombril qu’il fait une pause. Une pause rapide, car, elle comme lui – moi, je ne compte pas pour eux – savent la vraie destination. Il l’atteint. La petite culotte est un rempart délicat. Un rempart que ses mains saisissent au niveau des hanches et tirent vers le bas.

Le mouvement est léger et lascif, mais le bassin soulevé est comme une invitation.


Alors il plonge. Elle lui est ouverte. Sa tête disparaît entre les cuisses. Des cuisses qu’elle a légèrement repliées et qui lui font une prison de douceur. Je ne vois plus ! Je ne peux qu’imaginer. Mais les soupirs de la femme se répètent et se prolongent.


C’est beau. Cette tête qui bouge. Ce bassin qui ondule. Ces soupirs. Les mains sur la tête de l’homme qui le dirigent ou le gardent prisonnier afin que ses caresses ne s’arrêtent.


Les soupirs sont de plus en plus forts. Si je ne vois pas ce que fait Phil, je le devine sur le visage de la femme. La femme, ma femme, les yeux fermés, la bouche entrouverte qui expulse chaque once de ce plaisir qu’il lui procure. Des respirations qui deviennent plus « parlantes ». Parlantes par leur intensité, parlantes par des mots qui deviennent de plus en plus distincts. Des mots d’abords que l’on devine puis qui se construisent, s’articulent de mieux en mieux. Des mots qui accompagnent une évidente montée vers le plaisir. Des « Ohhh ». Des « Ahhhh ». Des « Ou », pour finir dans un « Ouiiiiiii » accompagné d’une poussée du bassin vers le haut cherchant toujours plus et le trouvant.


Elle a joui. J’ai vu ma femme jouir par un autre. Un plaisir tout en douceur. Rien de graveleux ni de choquant. Un cunni tout simple !


Elle ouvre les yeux. Nul doute que son regard, accompagné d’un sourire béat lui donne quitus pour ce premier plaisir. Premier plaisir, car Phil qui s’est redressé se charge de se déshabiller. Il ne lui faut pas longtemps pour montrer un objet de chair et de sang dont la raideur confirme son envie. Un objet qu’il recouvre d’une capote sortie de je ne sais où. Mais j’imagine que ce célibataire a toujours ce genre de truc sur lui.


Les cuisses s’ouvrent un peu plus. Elle soulève la tête comme pour s’assurer que cet engin est pour elle. Mais dès qu’il doit se faire sentir à la porte de la fente, elle retombe sur le lit. Sa progression est lente. Toujours cette impression de calme, de contrôle. Lui, le célibataire endurci, amant de si nombreuses femmes, d’Asie et d’ailleurs, m’a dit savoir reconnaître en quelques secondes ce qu’une femme attendait de lui. Douceur ou brutalité. Possession délicate ou saillie. Mâle contrôlant tout ou amant que la femme utilise à sa guise.


Il progresse et déjà son ventre trouve celui de Stéphanie. Elle ferme les yeux à nouveau. Elle est tout à sa merci, maîtresse qu’un mari, copain de surcroît lui a confié.


Il commence ses mouvements. C’est beau, toujours délicat. Possession respectable et presque familiale. Mais possession qui devient plus profonde. Il est plus puissant, plus fort et on entend le contact des chairs.


Voilà, il a pris son rythme. Les bras tendus, en survol de la femelle, le mâle s’active, poussant son mandrin au plus profond avant de le retirer pour mieux replonger. Leurs deux respirations se parlent. C’est encore plus fort que des mots. Le claquement des chairs en sont une ponctuation.


Je fais un pas. Rien ne pourrait m’empêcher d’avancer, comme si une force m’attirait. La force qui attire le voyeur. La force qui excite le spectateur. La force qui conseille de s’approcher pour mieux voir.


Je suis dans la chambre. La chaise semble avoir toujours été placée là pour que je m’y installe. C’est seulement au bout de quelques secondes que Phil me voit. Il stoppe ses mouvements. Il me regarde. Un sourire le rassure. Il reprend, mais plus lentement comme si ma présence exigeait plus de retenue. Une retenue que la femme remarque. Elle ouvre les yeux et à son tour me découvre.


Que peut-elle penser ? Déjà en entrant ici, pensait-elle que je viendrais les voir ? Sûrement. Le souhaite-t-elle ? Avait-elle juste envie d’une baise alors que son mari est dans la pièce à côté ? Ou bien, comme nos voisins nous l’avaient raconté, la venue du mari qui « surprend » le couple ?


Mon sourire semble lui convenir. Il faut dire que son amant la rappelle à son désir. Elle referme les yeux.

Rapidement Phil m’oublie. Je sais que plusieurs fois, il a été « invité » par un mari généreux et qu’il a participé à des soirées où la retenue n’était plus de rigueur. Les civilisations sont différentes, le sexe trouve toujours sa place…


Je suis bien plus près. Avant que Stéphanie emprisonne son amant entre ses jambes, j’avais la vision parfaite du mandrin qui s’activait. Mais maintenant ce sont des ondulations. Stéphanie est littéralement soulevée par le mandrin, son corps ne porte sur le lit que par les épaules et sa tête. Une tête qui se balance, qui crie son plaisir en silence.


Serait-ce ma présence qui la censure ? Non, car elle retrouve la parole… Lui aussi… « putain que c’est bon ! »


À qui le dis-tu ? Moi, j’ai ma part. Vous vous avez la vôtre. Ils m’ont oublié et c’est maintenant deux amants qui cherchent la jouissance.


Phil s’est écroulé sur la femelle. Il a balancé sa purée avec des coups de reins dignes d’un marteau-piqueur. La retenue a disparu. La salope a clamé son plaisir.

Il roule sur le côté. Elle respire. Lorsqu’elle rouvre les yeux, l’espace de quelques secondes, elle a dû se demander ce qui s’était passé, mais en me voyant, j’imagine que tout est revenu.


Elle paraît toutefois un peu gênée de me voir. Mais comme je suis silencieux et que manifestement je n’affiche aucune colère, elle tente un sourire. Je lui réponds. Mieux, je lui tends les bras.

Elle se lève et en deux pas est en face de moi.



Cela la rassure si besoin était. Elle s’installe sur mes genoux. Elle a chaud. Une légère transpiration dénonce son plaisir. Mais je n’ai pas besoin de ces signaux indirects. Des seins sont gonflés. Ses tétons pointent encore. Ses lèvres sont rouges.



Je fais un geste pour lui montrer la porte qui donne directement. J’ai la pensée idiote qu’il n’aille pas mettre sa capote dans mes toilettes pour les boucher.

Elle se love contre moi.



Elle me fait face.



Elle remet sa tête contre la mienne. Un long silence.



Elle glisse sa main vers mes cuisses. Je sens qu’elle touche mon sexe.



Elle se lève et commence à défaire ma ceinture. Je la laisse faire. Je l’aide en me soulevant légèrement, mais pas plus. Mon sexe apparaît. Il n’est pas tendu, mais manifestement ne peut cacher qu’il s’est déployé. En répondant que je ne savais pas, c’était vrai. J’ai été totalement centré sur eux et si j’ai bandé, ce que je ne peux cacher, c’est à mon insu.


Elle se saisit délicatement de ma verge. Je ne bouge toujours pas, mais ma tige semble déjà reprendre vie. Elle la prend mieux en main. Elle me regarde.



Elle se penche. Elle s’agenouille. La voici comme j’adore, comme tous les hommes adorent, prêtresse du dieu Phallus. Un Dieu auquel il faut peu de choses. Des lèvres… une bouche… une langue.


Elle me suce. Elle a toujours aimé ça. Déjà, lorsque je l’ai connue. Combien de bites a-t-elle pompées avant de me connaître ? Je n’ai jamais osé en parler, mais une chose est certaine, sa façon de procéder ne venait pas d’un savoir livresque. En tout cas, sa tirade dans son livre intime montre qu’elle en avait conscience.


Je vois Phil qui revient et découvre ce spectacle. La fripouille me fait un signe, pouce levé, pour m’encourager. Stéphanie ne l’a pas vue Elle me suce… Putain ! elle me gobe les couilles… la salope… De la salive coule…


Phil bande. Il démarre bien vite, le gredin. Il faut dire que de son côté, la vision de la croupe de ma femme a de quoi inspirer.

C’est marrant, mais il a la même idée que moi. Il prend une capote dans la boîte qu’il a laissée sur le lit et semble me questionner. Un oui de la tête lui montre que je pense la même chose. Quoi de plus naturel si on réfléchit un peu et que les écrits de Stéphanie reviennent à l’esprit.

Elle est assise sur ses genoux, mais lorsqu’elle sent les mains de Phil, elle s’étonne. Elle abandonne ma queue, tourne la tête et voit son amant derrière elle, se préparant…


Ne t’inquiète pas, chérie, Phil veut juste réaliser ce que tu as écrit, je pense. Je le pense et elle doit le lire dans mes yeux alors que nos regards se croisent et qu’elle me reprend en bouche.


Elle se soulève. Naturellement le dard de Phil trouve son chemin. Il s’y glisse d’autant plus facilement qu’il en connaît la nature. Ne vient-il pas de faire jouir la petite pute qui est en train de réaliser un fantasme. Oui, un fantasme, car plus j’y pense, plus j’ai du mal à croire qu’elle ait fait du « copié/collé ». Charles m’avait fait d’autres confidences et probablement que sa femme a fait de même avec Steph. Il n’avait pas été jusqu’à nous inviter pour une baise à quatre, mais avec tout ce qu’il m’a raconté, c’est comme s’il en faisait la promo. Alors, lorsque Steph était venue questionner à son tour, je ne doute pas qu’on lui ait fait les mêmes descriptions tentatrices.


C’est fou comme il disparaît facilement tout au fond de la grotte. Voici Steph coincée entre deux dards. Celui de Phil qui s’active, même sans rudesse, pousse ma femme vers moi dans une irrésistible avancée qui lui fait gagner des millimètres de ma queue. Mon épouse sait me sucer. Maintenant je sais que de nombreuses bites ont juté dans sa gorge. N’a-t-elle pas rappelé que pour ses vingt ans, comme pour les miens, le sida ne censurait pas ce genre de caresse. Et aussi, je me souviens avoir lu dans ces soi-disant copiés/collés combien elle regrettait cette nuit où tant de mecs se sont vidés en elle « par tous mes trous ».

Son regard m’implore. Mais non, ces larmes que je vois couler sont le résultat de ses efforts pour mieux me gober. Parfaite épouse qui sait m’inviter dans son fantasme.


Phil la baise doucement. Ses va-et-vient sont d’une rare beauté. Il est vrai que je suis facile à satisfaire. C’est la première fois que je suis si bien placé pour voir ma petite chienne se faire prendre par un autre. Je vois la tige entrer et sortir. Je vois la croupe ne pas se soustraire, au contraire, à la douce possession.


C’est beau et c’est bon. La salope n’est pas en manque d’inspiration. Pour respirer, elle libère mon mandrin, mais c’est pour mieux le lécher. Et toujours ce mouvement imposé par son amant. Je sais que cela pourrait durer des heures, enfin je veux dire pour lui, pas pour moi qui ne pourrait retenir bien longtemps ma jouissance. Phil m’a parlé de son expérience en Asie pour pouvoir satisfaire les femmes pendant des heures sans les « souiller » de son foutre.


Mais c’est une vision plus « hard » qui s’insinue dans mon cerveau. Je pense : Chérie, tu as décrit aussi un moment où…


D’un signe, je demande à Phil de se retirer. La pute en chaleur s’en étonne, mais je l’aide à se relever. Je l’attire à moi et c’est le bâton du mari qui vient remplacer celui de l’amant. Le fourreau est tout de douceur et d’humidité. S’il me fallait une preuve, ma queue en est le révélateur.


Elle me chevauche. Elle prend possession de ma bite en bougeant autour. Fait-elle la comparaison ? Une femme peut-elle faire la différence entre deux mandrins somme toute assez identiques, même si je parais un peu plus long. Mais la vision ne me quitte pas.


Je lui ouvre les bras. Elle vient se lover contre son mari, complice après avoir été manipulateur puis manipulé. Après tout, je l’ai bien mérité cette leçon d’autant que la punition est des plus coquine !


Phil est debout derrière nous. Je lui fais un clin d’œil. Avec lui aussi, la complicité s’est invitée. Il comprend. Mais alors que par ce clin d’œil, je pensais l’inviter à venir prendre Steph par son petit trou, je le vois se pencher et disparaître. Le sursaut de ma femme répond à ma question. Je crois même sentir l’espace d’une seconde le frottement de ce qui ne peut être que sa langue. Il prépare l’œillet à son assaut. Voilà une pensée délicate. Voilà une attention digne d’un expert.


Il réapparaît. Si la cavalière avait un doute, il est levé. Je fais de mon mieux en écartant les jambes pour lui laisser libre accès.


D’abord une crispation. Et puis un relâchement. Le petit trou de mon épouse est un chemin que j’emprunte depuis longtemps et ce n’est pas moi qui en ai fait la première visite.


Tout de suite, je sens une présence, une pression. Je sais lorsque l’œillet cède à l’insistance du mandrin.

Sa respiration change. Un soupir sans fin qui accompagne la lente progression de l’engin. Il rampe tout contre ma tige, cherchant le passage, déjà étroit de nature et contraint par ma présence.



L’avancée paraît sans fin. Phil fait durer son plaisir par une possession conquérante.

Enfin il semble être au bout… Plutôt son bout est prêt du mien, proximité indécente.



Elle avoue en avoir parlé à Martine. Elle reconnaît implicitement y avoir pensé. Finalement nos voisins ont distillé, sans le savoir… probablement que si ! Ils savaient ce qu’ils faisaient. On est venu à eux, curieux et on en est repartis envieux. Comme nous les avons abordés chacun de notre côté, ils ont compris que la petite graine, discrètement implantée, ne pouvait que grandir dans ce terrain favorable. Mais ils ne savaient pas que c’est un autre qui allait en profiter.


Une petite graine… plutôt deux gros bâtons qui se sont glissés bien au chaud, remplissant une femelle curieuse. Et Phil plus libre de ses mouvements fait bouger le sien…


C’est bon. Il me branle par ses mouvements.


Mais ma femme semble vouloir plus. Elle bouge. Son bassin ondule. Elle se baise sur nous. Elle se possède par nous. Son souffle contre mon oreille prend une consistance plus sourde. Elle se redresse. Ce n’est plus mon épouse. Son visage est torturé, ses lèvres pincées. Elle bouge si fort que même sa poitrine si ferme se balance. Ses seins m’attirent. Ses tétons me tentent. Je les tords sans remords.


Voilà petite pute, et ce n’est qu’un début.

Oui, que le début d’un chemin que je te promets plein de surprises.

As-tu rêvé de voir ton mari avec cette voisine ?

As-tu rêvé de baiser avec Charles ? De nous voir chacun avec un autre, mélangés dans des parties sans fin ?

As-tu rêvé que Phil vienne nous rejoindre ?

Je sais que tu as rêvé à tout cela. Tu l’as écrit dans ton journal. Copié/collé, mon cul ? Ta plume t’a trahie. Tu as, sous le prétexte de me faire croire à des exploits anciens, en réalité dévoilé tes envies…

Mais moi, j’en ai d’autres…


Putain, Steph que tu es belle en chienne en chaleur… À ce rythme-là, je ne vais pas pouvoir tenir longtemps…


Oui, j’en ai d’autres.


Comme par exemple te voir avec Martine, gouiner la voisine…

Aussi boire le foutre d’un autre… Te faire remplir par des bites libres que des analyses vont innocenter de tout risque…

Et…

Salope. Ta chatte m’aspire… je t’inonde… tu sens mon jus… Ahhhhhh !