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Temps de lecture estimé : 26 mn
08/08/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Après la guerre, Harry se retire de la vie. C'est sans compter la volonté de Kate de le rejoindre dans son havre de paix.
Critères:  fh ff freresoeur collègues bain bateau collection amour voir exhib nudisme pénétratio mélo -amourdura
Auteur : Drulin            Envoi mini-message

Série : SOE (Spécial Operations Executive)

Chapitre 02 / 03
Perturbations dans la vie d'un anachorète laïc

Résumé de l'épisode précédent

Harry est agent du Spécial Operations Executive (SOE, « Direction des opérations spéciales »), section des services secrets britannique qui a vu le jour au début de la Seconde Guerre mondiale. Le SOE a pour mission de s’infiltrer dans les zones occupées et d’y mener des opérations périlleuses et retentissantes. Entre deux missions et à la veille de repartir pour la France, il rencontre Kate qui, contre toute attente, se donne à lui.

Ils savent bien qu’ils ne se reverront jamais. L’amour en ces temps incertains (surtout pour un agent comme Harry) ne fait pas partie de sa langue.







Harry


Chaque matin, je me levais et descendais sur la grève pour plonger dans les flots cristallins de la mer Égée. Je ne me munissais pas de serviette de bain, le vent chaud se chargeant de me sécher lorsque je sortais de l’eau. Ce bain matutinal, je le prenais nu, certain qu’aucun importun ne viendrait me déranger. Ma petite habitation troglodytique de deux pièces était vraiment loin de tout. À l’exception d’un ancien chemin muletier depuis longtemps inusité, aucune voie n’y menait. La venue par la mer était toujours possible. Cependant, qui viendrait accoster sur cette côte sans plage ?


Pas de sable fin, mais un rocher qui me servait de plongeoir, un endroit pour sortir de l’eau sans peine et plusieurs plates-formes pour se reposer à l’ombre ou au soleil. J’y vivais seul, reculé des humains. Pour me ravitailler, j’avais mon petit bateau pour faire le plein de provision dans un port de l’île. Ma pêche et des petits pièges me permettaient de manger quotidiennement des produits de la mer, poissons et calamars, et des petits gibiers.


La solitude ne me pesait pas. En cette année 1947, âgé de trente-neuf ans, après avoir vu ce que l’homme peut faire de pire durant la guerre, je me défaisais de cette espèce animale, dont je faisais partie. Je ne dis pas qu’une présence féminine ne m’aurait pas déplu, cependant, quelle femme aurais-je pu faire venir dans ma vie d’anachorète laïc ? Je vivais seul sans me poser de question sur l’avenir.


La tenue d’Adam que j’avais adoptée dès mon arrivée pour mes bains fut rapidement adoptée en permanence. J’étais seul, je ne pouvais choquer personne et la chaleur était telle, qu’il était plus sain de vivre nu que de se couvrir inutilement. De plus, ce retour en arrière, à une vie plus sauvage, allait fort bien dans ma recherche de résilience.




Kate


Je vis Harry rentrer dans l’eau, nu comme à la naissance. Il était beau, me faisait penser à une statue mythologique. Il nageait et ne me remarquait pas.


Enfin, alors qu’il s’apprêtait à remonter sur la berge, il me vit. J’ai eu le contentement de le surprendre par ma présence et l’envie que le seul homme qui m’avait fait jouir remette sur le métier son ouvrage. Mes vingt-cinq printemps n’avaient pas altéré ma beauté.




Harry


Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce jour où, sortant de l’eau, je vis sur la berge une femme qui regardait dans ma direction. Je crus avoir une vision. Comment était-elle arrivée ici et qu’y faisait-elle ? Je ne sortis pas tout de suite, gardant de l’eau jusqu’à la taille. Oh, ce n’était pas par pudeur, seulement dans le but de ne pas choquer cette inconnue inattendue.



Je ne voyais pas son visage, caché par un large chapeau. Elle portait une robe légère de couleur claire avec des motifs floraux.



Comment peut-elle connaître mon état civil ainsi que l’une de mes fausses identités de mission comme agent du SOE, pensais-je. Qui est-elle ? Un agent du MI6 avec lequel mes derniers rapports ont été houleux ? Est-elle là pour m’éliminer ? Peu probable, ils auraient envoyé un homme plutôt qu’une frêle jeune femme.



Je cherchais désespérément. Des femmes qui m’avaient vu nu, il y en avait une flopée. Si je me restreignais aux Anglaises, j’avais encore l’embarras du choix. Si je ne prenais que celles qui avaient partagé des moments charnels avec moi, le panel devenait bien plus réduit. Et soudain, j’eus une fulgurance, la seule femme que je pouvais souhaiter avoir à mes côtés ici, dans cette île était devant moi :



Ne pensant plus à ma nudité, je sortis des eaux et me précipitai vers elle pour l’embrasser. Elle fit un mouvement de recul.



Finalement, c’est un baiser très sensuel que nous avons échangé, nos bouches s’épousant, nos corps s’étreignant. Je sentais la poitrine généreuse de Kate s’écrasant contre mon torse Puis, je l’entraînai vers mon habitation en lui prenant la main. Une fois rendue, sans que je puisse dire un mot, elle se mit à genoux devant moi pour prendre mon sexe gonflé en main.




Kate


J’avais vraiment envie de goûter à la verge d’Harry, la prendre en bouche, sucer son trône. Je désirais lui montrer que j’avais envie de son corps sur moi et lui prouver que je n’étais plus la jouvencelle effarouchée qu’il avait connue. Je voulais redevenir sa maîtresse et pour cela, j’étais prête à tout.


Comme je désirais Harry, j’ai adoré lui pratiquer cette caresse intime. Je n’avais pas prévu de prendre son sexe dans ma bouche dès les premiers instants de nos retrouvailles, ce fut simplement instinctif. Puis lorsque je sentis sa verge frémissante de désir se gonfler entre mes lèvres, ça m’a bouleversée. Il y avait à la fois un sentiment primitif sexuel et un geste profondément amoureux. La première fois que j’avais sucé sa verge enduite de confiture, ça avait été pour moi un acte de soumission ; cette fois-ci c’était toute autre chose. Cela devenait un acte d’amour purement sensuel que je faisais avec plaisir et bonheur. Cette fois, c’est moi qui dominais.


Je me sentais au plus près de lui, encore plus que lorsqu’il plantait son sexe en moi, car là, je contrôlais tout : les infimes palpitations de son dard, le changement de consistance, de rigidité et la tension du membre sur le point de juter.


Avec cette première fellation, j’étais à la fois comblée et fière, car mon amant était au dernier stade de la jouissance. Je quittai quelques instants la verge pour lécher ses testicules. Cela lui fit pousser des grognements de satisfaction.




Harry


Ce que me proposait la jolie Kate était non une « petite pipe », mais une « superbe fellation ». Ce soin qu’elle accordait à mes testicules faisait toute la différence. Rares furent les amantes qui me procurèrent cet incomparable plaisir en les touchant, en les soupesant, en les caressant, en les léchant ou même en les gobant. Dès lors, la fellation entrait dans une nouvelle dimension encore plus excitante et extraordinairement sensuelle.


Ce que je trouvais formidable avec ce que m’offrait Kate, c’est que les rôles s’inversaient. J’avais été le dominant, le satyre contraignant la nymphe à s’occuper de ma verge. À présent, elle avait pris le dessus, je n’avais qu’à m’abandonner : mon plaisir était entre ses mains (ou dans sa bouche plutôt). C’était absolument délicieux.


Je regardais sa tête aller et venir sur mon zob et de temps à autre, elle me lançait des regards qui auraient pu me faire chavirer de plaisir tant ils exprimaient de choses. Mais je ne voulais pas déverser mon foutre au fond de sa gorge ni sur sa poitrine. Pendant qu’elle me suçait, j’avais dénoué sa robe. Elle ne portait rien dessous, aussi se trouva-t-elle nue. Je la fis se relever, l’embrassai et la couchai sur mon lit. Son corps présentait toujours les mêmes délicieuses courbes, comme un magnifique paysage de monts en vallées, de forêts en déserts, de sommets en ravins. Ses seins me semblèrent un peu plus lourds et moins fermes, tout en restant toujours extrêmement attirants. J’enfouis ma tête entre ses jambes qu’elle ouvrit voluptueusement. C’était à mon tour de lui donner du plaisir. Elle ne fut pas longue à gémir, à se tortiller, à pousser des petits cris, tandis que je léchais ses lèvres intimes, que j’agaçais son clitoris du bout de la langue. Bientôt mes doigts entrèrent dans la danse, pénétrant puis ressortant de son vagin.


Ne pouvant résister plus longtemps, je dirigeai mon zob vers son abricot tout humide et y plongeai avec délice. Elle accompagna mon intrusion, puis synchronisa ses mouvements aux miens pour que notre union charnelle soit encore plus forte, plus torride. Une jouissance commune nous stoppa dans nos élans. Nous nous écroulâmes sans même nous désunir, mon vit restant planté en elle. Nous continuâmes à nous mouvoir tout doucement et, malgré le fait que j’aie éjaculé, mon sexe restait bandé, figé dans le sien.


Enfin, elle se redressa et prit ma queue dans sa bouche. Que mon sexe soit couvert d’un mélange de sperme et de cyprine ne semblait pas la rebuter. Elle s’employa à le nettoyer en aspirant et en léchant jusqu’au dernier résidu de nos fluides.


Enfin, je l’embrassai amoureusement. Sa salive avait le goût de nos sécrétions.




Kate


Nous avons ensuite somnolé étroitement enlacés. Nous étions en sueur et malgré tout, nous éprouvions le besoin d’être près l’un de l’autre, épiderme contre épiderme.



Je sortis de l’habitation troglodytique et m’avançai nue. C’était la première fois que je me trouvais ainsi, sans aucun vêtement, en pleine nature. J’étais intimidée, tout en faisant une confiance totale à mon amant. Je ne voulais m’opposer à aucun de ses désirs.


Lorsque je suis entrée dans l’eau, j’ai ressenti un bien-être que je ne croyais pas possible. Mon corps entièrement dénudé était en communion avec les flots marins. La gêne de la nudité s’effaça, la gêne du maillot était bien supérieure. De même, lorsque je sortis de l’eau, c’est avec la chaleur du soleil et la brise tiède du vent que je fis communion.


Harry me regardait et cela me plaisait. Dans cette exhibition volontaire, je trouvais une force qui me permettrait de tout assumer. Car je savais qu’il ne me jugeait pas, non, il m’admirait. D’ailleurs lorsqu’à son tour il sortit de l’eau, je vis sa verge qui ne tarda pas à se dresser devant lui. Il était révolu le temps de jouer à la vierge effarouchée, aussi je ne détournais pas le regard. Au-delà de l’attirance sexuelle que j’avais pour cet appendice, je le trouvais ravissant en tant que tel, aussi bien lorsqu’il était rabougri, notamment lorsqu’il sortait de l’eau froide, que dressé comme un mât de cocagne conquérant et viril à souhait.




Harry


Kate était de toute beauté, déambulant nue sous le soleil. Elle s’adaptait très facilement aux us et coutumes que j’avais mis en vigueur dans ma retraite. Sortant de l’eau, elle resta debout pour se laisser sécher par le soleil et le vent. Parmi les poils de son pubis, les gouttes d’eau scintillaient comme des perles. Elle était vraiment désirable.


L’après-midi, après un léger repas, dans la fraîcheur de ma demeure nous avons fait une sieste qui fut bien peu reposante. Par contre, elle nous apporta moult jouissances à l’un comme à l’autre.


Alors que nous reposions sur la couche tout en nous caressant gentiment, bien que nos mains aillent s’aventurer, moi sur sa poitrine et son buisson, elle sur ma verge, une multitude de questions m’assaillirent.





Kate





Harry


J’essayais de me persuader que je n’étais pas le père de cet enfant. Ce n’est pas que je ne le désirais pas ; c’est seulement qu’il y avait déjà la présence d’un père, même s’il n’était pas le géniteur. Être géniteur est une chose aisée, agréable et frivole ; élever un enfant, en est une autre, bien plus ardue. On passe du très court terme au très long terme.





Kate


Il fallait qu’Harry soit persuadé que l’enfant était le sien. Tout ce que je racontais était l’entière vérité. Pourtant, allait-il croire les détails de mon récit ?



Car, là était la question principale : l’enfant qui était celui d’Harry.





Harry


J’étais donc le père d’un petit garçon, même s’il ne portait pas mon nom, il était de ma chair et le fruit des relations charnelles que nous avions eues, sa mère et moi. Je n’avais jamais eu d’enfant de mes conquêtes. Il s’en était fallu de peu. Lors de ma dernière mission en France, alors que les Forces alliées avaient débarqué et repoussaient les Boches, je m’étais épris d’une résistante française, Fabienne, avec un corps aux proportions parfaites : un ventre arrondi, mais non disgracieux, des seins tels des obus avec de larges aréoles et de divines fesses accueillant caresses et claques plus sonores que douloureuses. La guerre allait s’achever, les opérations que je devais mener avaient été remplies. Le résultat n’était pas une nette victoire, car les pertes humaines avaient été lourdes, mais les objectifs avaient été atteints.


Cela faisait déjà quelque temps que je faisais l’amour avec elle, tout en prenant nos précautions pour que nos déduits n’interfèrent pas sur nos activités militaires. Aussi, la libération approchant, nous avons fait l’amour sans retenue, prêt à assumer les conséquences qui pouvaient en découler. J’avais confié à Fabienne que j’étais prêt pour assumer une paternité avec l’esprit libre du devoir accompli. Très rapidement elle me dit qu’elle était enceinte. Une annonce qui m’enthousiasma.


Cependant, nous avions oublié trop rapidement que nous étions toujours en territoire ennemi et que les Boches pourchasseraient les résistants jusqu’à la dernière minute. Puis, après leur départ et avant l’arrivée des libérateurs, les miliciens français continuèrent à faire le ménage. Or, Fabienne s’est fait arrêter par ces collabos. L’un d’eux, un ami d’enfance, la fit pendre sans aucune forme de procès. Elle l’avait mis hors de lui en attisant sa jalousie :



Elle est morte en se balançant au bout d’une corde. Il avait tué ma maîtresse et mon enfant. Il s’est fait descendre par des résistants peu après.


Kate en me disant qu’elle avait mis au monde un enfant de moi, me faisait un merveilleux cadeau.




Kate



Et peu après sa naissance, j’ai ressenti le besoin d’avoir près de moi une présence, une épaule sur laquelle je pourrais m’appuyer. Je ne souhaitais pas me remarier, je voulais en quelque sorte réserver cette place à mon mari et ses parents auraient très mal pris l’idée que je veuille un nouvel époux. Pour eux, à présent, j’étais une mère, plus une femme. Ce nouveau mari aurait immanquablement eu des droits sur mon fils, leur petit-fils. Car justement, j’avais l’impression parfois, qu’il était plus leur enfant que le mien. Le petit Harry prenait la place de leur fils disparu.


L’absence d’un homme à mes côtés, d’un manque devint un besoin. Je ne voulais pas seulement un compagnon, comme l’était mon mari, mais un amant comme vous l’aviez été. J’ai résisté tant que j’ai pu, considérant mon désir comme déplacé. Jusqu’au jour où j’ai cédé.


La difficulté lorsqu’on rencontre un nouveau compagnon, c’est le premier contact avec son épiderme, lorsque la main parcourt la peau. Avec vous, je n’avais pas ressenti ce trouble, m’attachant plutôt à la pudeur visuelle, la crainte de me montrer nue devant vous.





Harry


Le second homme que Kate prit pour amant ne lui permit pas plus de retrouver les satisfactions qu’elle avait connues avec moi. Son erreur était peut-être de vouloir chercher en eux un clone de moi et de ma manière de faire l’amour. De même que pas une femme ne prend du plaisir comme une autre, pas un homme ne prend une femme comme un autre. Faire l’amour et donner du plaisir, n’est pas une loi mathématique où un plus un fait deux, les paramètres de l’équation sont bien plus nombreux et interviennent les uns avec les autres.


Oui, ce second partenaire, pour parler en peu de mots, la sauta comme un soudard, ne cherchant que son plaisir, la laissant sur le chemin de la jouissance. Même son mari, qui avait été un piètre amant, lui donnait plus de satisfaction. Elle n’avait pas aimé et avait souffert moralement et physiquement. Moralement, car elle s’en voulait de s’être donnée à cet homme qui n’en valait vraiment pas la peine, et physiquement, parce que sa brutalité lui procura des douleurs dont elle souffrit plusieurs jours.



Nous faisions fréquemment l’amour pour ponctuer nos discussions. Nos relations charnelles étaient quotidiennes, je devrais même dire multi quotidiennes, ne me lassant pas de faire l’amour à ma chère et tendre Kate à toute heure du jour et de la nuit, de façon fort douce ou plus virile selon les envies et les circonstances. Parfois, les prémisses venaient d’elle, lorsqu’elle posait ses lèvres mutines sur ma verge, qu’elle l’enduisait de salive avant de la prendre en bouche. Il était alors impossible pour moi de rester de glace. On variait les positions, partant à la conquête de nos corps avec fureur. Kate aimait les douces étreintes, sans pour autant écarter d’autres, plus brûlantes, voire hardies. L’important, c’était qu’elle puisse y trouver le plaisir et la jouissance.


Ce qu’elle n’avait pas trouvé avec d’autres hommes, je parvenais à lui offrir.




Kate


Le jour suivant, je parlai à Harry de ma rencontre avec sa sœur Amy. Sachant qui elle était, je suis parvenue à entrer en contact avec elle au cours d’un vernissage. Je l’avais approchée en lui disant :



La question était d’autant plus hasardeuse que je ne savais même pas si mon amant d’un week-end était encore vivant. Elle me regarda attentivement et me répondit par une autre question :



La semaine suivante je reçus une invitation d’Amy pour passer deux jours avec elle dans son manoir de l’Essex. J’avais très envie de revoir ce lieu qui avait métamorphosé à tout jamais la jeune femme innocente et honnête que j’étais. Je n’étais pas devenue une dépravée, pour autant. Lorsque j’en étais sortie, je n’étais plus une oie blanche et persuadée plus que jamais que le sexe pouvait procurer des jouissances insoupçonnées.


Je retrouvai la même bâtisse au caractère sévère à l’extérieur et qui pourtant était pour moi un palais des mille et une nuits. Amy me montra ma chambre, la sienne se trouvant sur le même palier, de l’autre côté du couloir.


J’avais quitté ma robe et mon corset pour me changer et ne portais plus que ma culotte lorsque j’entendis frapper. La porte s’ouvrant sans attendre ma réponse, j’eus juste le temps de jeter sur mes épaules une robe de chambre pour couvrir ma nudité. Amy était vêtue d’une parure de guipures et de dentelles qui ne cachait que très partiellement son corps : un soutien-gorge blanc galbant ses rondeurs laissait voir ses aréoles foncées ; un slip de lin permettait de deviner les contours de sa toison pubienne ; un porte-jarretelles blanc ajoutait une note chic et sexy à la tenue qui l’était déjà. Bien que je ne me sois jamais intéressée aux femmes, je la trouvai terriblement désirable ainsi. Je lui tournais le dos, mais pouvais l’admirer dans la grande glace murale. Elle s’avança vers moi. Sans dire un mot, elle fit tomber au sol la robe de chambre qui me couvrait et commença à me masser le dos tout en arborant un magnifique sourire. Il n’avait rien de libidineux, au contraire il était plein de bienveillance. Je frémis lorsqu’elle prit ma poitrine dans ses mains.



Elle me massait les seins et je dois dire que la sensation était terriblement agréable, si bien que je me laissais faire. Toujours derrière moi, tantôt elle caressait mes globes, tantôt elle pinçait les tétons. Je voyais dans la glace ses mains courir sur mon buste et sur mon ventre. Puis, l’une d’elles vint plonger dans ma culotte. Elle fourragea dans ma toison intime. Je me tortillai, mais ne refusai pas la caresse. Lorsque le doigt d’Amy toucha ma vulve, j’ai poussé un cri, et j’ai senti ma culotte devenir tout humide. Amy me l’ôta et la porta à ses narines.



Elle m’attira sur le lit et enleva son soutien-gorge. Elle avait des seins magnifiques. Je ne me suis pas posé de question et je les ai empaumés. Enfin, comme elle me le demandait, je posai mes lèvres sur les pointes érigées. Cela ne fit que décupler mon excitation. Outre l’appétence sexuelle, cette fièvre était sans doute due au fait de braver les interdits, de repousser les limites de la sexualité, de pouvoir découvrir de nouvelles choses, avec une personne qui ne m’était pas si inconnue que cela, puisque c’était la sœur d’Harry.


Elle me renversa sur le lit, se plaçant au-dessus de moi et me suça les seins en aspirant les pointes turgescentes ou en les pinçant du bout des doigts. Ils étaient durs de désir et de plaisir, à en être douloureux. Puis sa tête descendit le long de mon ventre y déposant des baisers. Lorsqu’elle atteignit ma forêt, elle la gratouilla du bout des doigts.



Elle plongea son visage dans ma fourche et je sentis sa langue parcourir les moindres recoins de ma vulve. Lorsqu’elle s’attaqua à mon clitoris, je poussai un feulement.



La sensation était indescriptible ; la seule chose que je puisse dire, encore aujourd’hui, c’est que cela me faisait un bien extraordinaire. Jamais un homme, pas même Harry, n’était parvenu à prendre possession ainsi de mes muqueuses et de les transporter dans de tels émois de jouissance. J’eus un orgasme, et je n’étais pas encore retombée sur terre, qu’un nouveau me vrilla les entrailles lorsque Amy investit mon vagin de deux doigts fureteurs et indiscrets. Elle fouilla quelques secondes dans mon conduit et là, ce fut un déluge : une grande quantité de fluide s’échappa de mon sexe sans comprendre ce qui m’arrivait.


Je n’étais pas encore remise de ma surprise et de mes jouissances, qu’un sexe, assez semblable au mien, s’approcha de mon visage. Je ne me dis pas que je devais rendre la pareille, mais plutôt que j’avais envie de découvrir ce sexe semblable au mien, de goûter à son jus pour comparer au mien, de sentir au plus près les fragrances d’un buisson féminin. Pour la première fois, j’avais le besoin, et bientôt le plaisir, de lécher ce sexe de femme et si possible le faire jouir.


J’éprouvais du désir pour ce sexe.




Harry


Kate m’expliqua qu’elle était devenue la maîtresse de ma sœur lors d’un séjour dans la demeure de l’Essex. Elle ne me donna pas trop de détails sur les jeux saphiques auxquels elles s’étaient livrées. Je les imaginais fort bien, ayant déjà surpris ma sœur en compagnie d’une de ses amies. À l’époque, elle n’était pas mariée et devait se montrer discrète, nos parents réprouvant que leur fille puisse être « invertie », comme ils disaient d’un air dégoûté. Car ils avaient déjà compris les préférences sexuelles de leur fille.


Pour les vacances d’été, ma famille allait dans la demeure familiale en France, non loin de Toulouse. Ma connaissance parfaite de la langue française vient de ma mère qui était de cette région et qui, de tout temps, ne me parla que dans la langue de Molière. Un jour, je me rendis dans les écuries qui semblaient désertes. J’entendis des bruits étranges. Je perçus qu’ils venaient de l’étage au-dessus des box, où était entreposé le foin. Je montai l’échelle permettant d’y accéder. C’est là que je découvris, couchées dans le foin, aussi nues qu’à la naissance, ma sœur et Nicole, une sublime fille bien en chair, principalement là où il fallait : au niveau des seins et des fesses. Je dis bien le foin et non la paille, celui qui vous dira qu’il a batifolé dans la paille est un fieffé menteur ou il omet de vous raconter les douleurs du lendemain à moins qu’il soit fakir : le foin chatouille délicieusement, la paille pique sournoisement.


Je suis resté plusieurs minutes à observer ces deux magnifiques corps nus se caresser. Leurs cuisses étaient entremêlées et elles se léchaient les seins, se pétrissaient les fesses et les hanches, se donnaient des coups de ventre, la chatte blonde d’un côté se mêlant à la chatte brune de l’autre. Elles se murmuraient des paroles qui, même si je ne pouvais les comprendre, étaient forcément des mots doux. Ma sœur se plaça au-dessus de sa partenaire, ses mains vagabondaient sur sa nudité offerte. Leurs seins se massaient l’un l’autre ; des doigts vinrent explorer un sexe couvert de poils blonds. Nicole, après plusieurs minutes de ces pratiques d’Amy, se pâma.


Tout ceci était plein de sensualité, d’érotisme avec cette impression qu’elles avaient tout le temps, que le monde extérieur n’existait plus et qu’elles pourraient se donner du plaisir sans discontinuer. Amy susurra quelques mots à l’oreille de son amie, qui effrayée tenta de couvrir maladroitement sa nudité avec ses mains lançant vers moi des yeux apeurés.



Je m’approchai et ma sœur. Elle eut tôt fait de me débarrasser de mon pantalon et de ma culotte. Ma queue bandée jaillit.


Nicole s’approcha de mon vit sans que nous ayons besoin de l’inciter. La façon qu’elle avait de me prodiguer cette fellation montrait : primo, que je n’étais pas le premier homme à qui elle le faisait ; secundo, qu’elle n’était pas exclusivement lesbienne, mais bisexuelle.


Pendant qu’elle suçait mon zob, je pus prendre ses seins dans mes mains, ils étaient amples, souples, pesants et terriblement excités. Ma sœur s’employait à prodiguer à son amante un cunnilingus. Elle me laissa la place lorsque je me suis dirigé vers ce sexe si divinement préparé. J’ai plongé ma tige dans un con empli de mouille. Nous étions l’un et l’autre sur la pente de la jouissance et nous avons rapidement lâché prise. Heureusement, nos jouissances furent quasiment concomitantes.


Je ne pus me retenir de venir jouer une sérénade sur le sexe de Kate et sur ses pourtours, tentant de reproduire des caresses lesbiennes. Je savais que je ne pourrais jamais atteindre les talents de ma sœur, je m’y essayais tout de même. Kate ne fut pas longue à frissonner alors que ma langue jouait avec son clitoris, source unique du plaisir féminin, selon ma sœur. Une opinion que je ne partage pas en totalité, la jouissance étant beaucoup plus complexe qu’un simple, bien que miraculeux, organe érectile caché dans les plis vulvaires. L’excitation de Kate monta d’un cran lorsque, comme un archet de crin de cheval sur les cordes du violon, ma langue parcourut les petites et grandes lèvres intimes. Au moment où mes doigts vinrent investir le con tout humide, Kate se souleva comme possédée et lança un cri perçant. Elle était toujours très sonore dans ses orgasmes.




Kate



Ces mots, que je croyais être incapable de prononcer, ne me posaient aucun problème devant Harry. Notre amour, car je ne doutais pas de son amour, et notre degré d’intimité permettaient tout.


Harry eut un moment d’hésitation. Cependant, très vite il se reprit et me présenta son phallus dressé, me disant :



Je caressai son sexe sur toute sa longueur, vins poser des baisers baveux sur le gland. N’y tenant plus, j’indiquai à mon amant que temps n’était plus à la fellation. Comprenant mon attente, ce sont d’autres lèvres qui furent massées par sa grosse et longue verge.


Harry me pénétra, faisant entrer son sexe de quelques centimètres seulement, puis il le retirait presque entièrement, pour venir l’enfoncer un peu plus profondément. Ce massage répété et progressif de mon vagin par son vit me faisait frémir. Il le pratiqua jusqu’au moment où son membre dur comme du bois fut tout au fond de moi, qu’il me remplisse, que mes chairs soient écartelées. À ce moment, je poussai un cri. Je suis incapable de jouir en silence. Alors commencèrent les va-et-vient de sa verge dans mon fourreau. Et pour la première fois, j’exprimais tout haut ce que je ressentais :



Mes dernières syllabes se perdirent dans mes cris de jouissance, puisque c’est à cet instant que l’orgasme m’a submergée.




Harry


Le corps de Kate, sous le mien, fut secoué de violents spasmes. Elle poussa un rugissement de bête fauve, avant de retomber toute molle sur la couche. Elle était si belle dans la jouissance. Je sortis mon sexe de sa matrice, pour venir répandre mon foutre sur sa toison pubienne. Un bain de mer fera rapidement disparaître cette souillure.


Pendant qu’elle reprenait ses esprits, je caressais délicatement sa jolie poitrine, à laquelle je ne pouvais m’arracher. Elle était encore à moitié dans les vapes lorsqu’elle posa une main sur ma verge. Bonheur suprême, elle ne l’enleva pas et caressa mon mât au repos et mes couilles tout aussi doucement que je parcourais ses seins. Cela nous procurait un plaisir léger et continu, sans pour autant nous transporter vers de nouveaux tumultes sexuels. Je lui demandai alors :



Je comprenais alors comment la jolie Kate avait retrouvé ma trace. Le bonheur de l’avoir à mes côtés m’avait presque fait oublier qu’elle était venue dans mon ermitage sans y être invitée.



Je sentis que Kate ne me disait pas tout. Effectivement, après être restée silencieuse, elle dit :



Je restais pantois.



À suivre